bobo02 0 Posté(e) le 30 mai 2009 Quelques réflections sur ce théme:De l’usage des colliers anti-aboiements Co-rédigé avec Michel Quertainmont ComportementalisteLes colliers anti-aboiements sont la plupart du temps présentés comme inoffensifs, et c’est ainsi que le maired’une petite bourgade de l’Oise va même jusqu’à en proposer (cet été 2007) le prêt gratuit dans sa commune.Soutenus par certains professionnels, les fabricants et revendeurs de ce matériel épressif en vantent et garantissentl’usage facile et le coût modéré, pour des résultats record et le tout sans dommage sur l’animal.Peut-on raisonnablement se contenter de ces arguments partisans et de cette facilité annoncée, sansconsidérer la douleur et/ou la peur infligée(s) à l’animal pour parvenir à réduire la nuisance de ses aboiements… ? Certainementpas, car l’utilisation de ces « machines à faire taire nos chiens » peut n’être pas sans conséquence, à la fois sur leschiens eux-mêmes, mais aussi sur leur entourage.Délinquant ?Un chien qui aboie ou hurle est en pleine expression de son état émotionnel (par exemple : peur, colère,frustration, détresse de solitude) et de ses intentions (maintenir ou rétablir une distance acceptable, alerter sonentourage d'une approche, faire savoir sa détresse ou son inconfort …) Informant ainsi autrui du contexte dans lequel ilse trouve, le chien « bruyant » n'est en rien à l'origine d'une manoeuvre délinquante, mais plus justement dans une réponseémotionnelle et comportementale à son environnement, au sens le plus large du terme.Les divers matériels répressifs proposés à la venteDes modèles de colliers avec ou sans réglage de divers degrés dits pudiquement de « correctionsélectrostatiques », envoient au chien un signal sonore et une décharge électrique punitive à la moindre de ses vocalises,source de stress à laquelle il ne peut échapper, même s’il continue d’avoir motif légitime (pour lui) d'aboyer.Les appareils à jet de citronnelle qui expulsent ce répulsif autour du nez du chien qui aboie, sont tout autantnocifs que ceux qui envoient une décharge électrique. La substance adhère en effet au pelage bien après l’aboiement,continuant donc d’agir sans plus de rapport avec le signal qui l’a déclenché, et laissant le chien sans possibilité de sesoustraire à cette odeur insupportable, pris entre ce qui le pousse à aboyer et ce répulsif qui lui gicle au museau sans plusle quitter !Exercer de manière punitive et sans autre formalité, la contrainte d’une décharge électrique ou desubstance répulsive sur ce qu’exprime l'animal, peut certes faire entrevoir une trêve immédiate dans les désagrémentscoupables, mais occulte de manière simpliste toutes les conséquences que peut avoir une telle répression descomportements.N’agir qu’au niveau du symptôme (ici, les aboiements) sans chercher à travailler sur les diverses causesqui en sont à l’origine, dévoile le peu de cas qui est fait de l’animal lui-même, dans cette surenchère de stress qui lui estimposée.Le symptôme risque de se déplacerOn observe des peurs et recherches de moyens de fuite chez de nombreux chiens porteurs de ces colliers, ainsique des déplacements du symptôme-aboiement, quand l’animal exposé au stress prolongé et/ou permanent des déchargespunitives, se voit débordé dans ses facultés adaptatives, et se met en réaction à s’attaquer à son environnement.Ces réflexes désordonnés pouvant prendre toutes formes inattendues (autant indésirables que parfois dangereuses)comme par exemple : creuser la pelouse ou déchiqueter les végétaux, ou bien agresser le visiteur inattendu, le congénère,le chat ou l’enfant qui court dans le jardin (malheureuses victimes alors associées par le chien aboyeur, au surgissementdes décharges douloureuses).On peut relater encore d’autres exemples de glissement de l’aboiement vers d’autres comportements, maisconcernant cette fois l’usage parfaitement abusif d’un tel matériel répressif, sur les chiens enfermés dans la maison etvocalisant leur détresse de solitude et de séparation de leurs propriétaires. Les décharges punitives empirent systématiquementle désarroi de ces chiens, en affolant et poussant certains à détruire portes, fenêtres et objets du mobilier, tout enconduisant d’autres jusqu’à la panique (bavant, urinant et/ou déféquant partout dans l’habitat).Autant que les mésusages par des utilisateurs inexpérimentés, de possibles défaillances du matériel peuvent desurcroît soumettre le chien à des décharges intempestives sans lien véritable avec ses vocalises, concourant ainsi à lesanctionner de manière aléatoire et disproportionnée, et sans plus de rapport avec le but recherché.Faut-il ajouter que sur le plan physiologique, l'utilisation de ces colliers peut non seulement provoquer unprofond état de détresse mais aussi causer de véritables blessures ou infections au niveau du cou du chien, surtout partemps humide.Vers une démarche responsableCes constats commandent donc d’adopter une démarche plus responsable et respectueuse du bien-être animal,pour résolution des problématiques de nuisances sonores par aboiements.Dans cette optique, l’approche individuelle et spécialisée, menée au plus proche du chien et de sonenvironnement familial par le comportementaliste, permet de bien cerner avec les propriétaires de l’animal, les diversessituations causant les nuisances. Il y a toujours des solutions pour réduire des aboiements, mais elle sont chaque foisparticulières et à évaluer au cas par cas dans le respect de l’équilibre émotionnel du chien.Une telle évaluation personnalisée et ses solutions associées, réunissent assurément les conditionsd’éthiques auxquelles les propriétaires et les professionnels (comportementalistes, éleveurs, vétérinaires, dresseurs,éducateurs, toiletteurs) sont tous convoquésEn conclusionOn peut voir dans le collier électrique une solution simple et rapide pour venir réduire les vocalisesgênantes de son chien. Considérons cependant que cet outil présente un risque potentiel de blessures et de développement detroubles comportementaux supplémentaires, ce qui transforme alors cette tentative de résolution des problématiques denuisances sonores, en maltraitance portant atteinte aux droits fondamentaux de l'animal.Des pays comme le Danemark, l’Allemagne ou l’Australie interdisent ourestreignent déjà sévèrement l’usage du collier électrique.La Suisse étend même cette interdiction (depuis 1999 !) à tous les systèmes électroniques y compris ceux diffusant des odeursou émettant des sons. A quand les mêmes mesures en France… ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lucrèce-soscolliesyorkies 0 Posté(e) le 1 juin 2009 Je suis contre le port de ce collier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bobo02 0 Posté(e) le 1 juin 2009 enfin quelqu'un qui est contre ce collier dangereuxmerci Lucrèce il y a un forum et la bas ils ne sont pas contre Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sandra et les yorkis 0 Posté(e) le 2 juin 2009 moi bobo , je ne mettrais jamais un collier de torture à aucun animal , mais j'entend régulièrement des personnes en demander l'aboiement je connais mais c'est une education , j'ai un petit york tiny qui vient de ma faire un AVC quand je l'ai receulli il avait les cordes vocales coupés sur demande de son propriaitaire ,les gens sont cruels ils veulent tout mais sans aucune contrainte Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bobo02 0 Posté(e) le 2 juin 2009 franchement si un jour je voir ça.................... et je suis en colere il y a même une dame qui a écrit: même mes garcons s'amusées avec cette instrument électrique et le chien n'était pas " traumatisé" la vie avec certains personne et on ne peut pas faire quelques chose et ça m'enerve Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Chris43 0 Posté(e) le 2 juin 2009 moi aussi je suis contre l'utilisation de ce collier , ce n'est vraiment pas humain Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites