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bobo02

collier electrique

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Quelques réflections sur ce théme:
De l’usage des colliers anti-aboiements
Co-rédigé avec Michel Quertainmont Comportementaliste

Les colliers anti-aboiements sont la plupart du temps présentés comme inoffensifs, et c’est ainsi que le maire
d’une petite bourgade de l’Oise va même jusqu’à en proposer (cet été 2007) le prêt gratuit dans sa commune.

Soutenus par certains professionnels, les fabricants et revendeurs de ce matériel épressif en vantent et garantissent
l’usage facile et le coût modéré, pour des résultats record et le tout sans dommage sur l’animal.

Peut-on raisonnablement se contenter de ces arguments partisans et de cette facilité annoncée, sans
considérer la douleur et/ou la peur infligée(s) à l’animal pour parvenir à réduire la nuisance de ses aboiements… ? Certainement
pas, car l’utilisation de ces « machines à faire taire nos chiens » peut n’être pas sans conséquence, à la fois sur les
chiens eux-mêmes, mais aussi sur leur entourage.

Délinquant ?
Un chien qui aboie ou hurle est en pleine expression de son état émotionnel (par exemple : peur, colère,
frustration, détresse de solitude) et de ses intentions (maintenir ou rétablir une distance acceptable, alerter son
entourage d'une approche, faire savoir sa détresse ou son inconfort …) Informant ainsi autrui du contexte dans lequel il
se trouve, le chien « bruyant » n'est en rien à l'origine d'une manoeuvre délinquante, mais plus justement dans une réponse
émotionnelle et comportementale à son environnement, au sens le plus large du terme.

Les divers matériels répressifs proposés à la vente
Des modèles de colliers avec ou sans réglage de divers degrés dits pudiquement de « corrections
électrostatiques », envoient au chien un signal sonore et une décharge électrique punitive à la moindre de ses vocalises,
source de stress à laquelle il ne peut échapper, même s’il continue d’avoir motif légitime (pour lui) d'aboyer.

Les appareils à jet de citronnelle qui expulsent ce répulsif autour du nez du chien qui aboie, sont tout autant
nocifs que ceux qui envoient une décharge électrique. La substance adhère en effet au pelage bien après l’aboiement,
continuant donc d’agir sans plus de rapport avec le signal qui l’a déclenché, et laissant le chien sans possibilité de se
soustraire à cette odeur insupportable, pris entre ce qui le pousse à aboyer et ce répulsif qui lui gicle au museau sans plus
le quitter !

Exercer de manière punitive et sans autre formalité, la contrainte d’une décharge électrique ou de
substance répulsive sur ce qu’exprime l'animal, peut certes faire entrevoir une trêve immédiate dans les désagréments
coupables, mais occulte de manière simpliste toutes les conséquences que peut avoir une telle répression des
comportements.

N’agir qu’au niveau du symptôme (ici, les aboiements) sans chercher à travailler sur les diverses causes
qui en sont à l’origine, dévoile le peu de cas qui est fait de l’animal lui-même, dans cette surenchère de stress qui lui est
imposée.

Le symptôme risque de se déplacer

On observe des peurs et recherches de moyens de fuite chez de nombreux chiens porteurs de ces colliers, ainsi
que des déplacements du symptôme-aboiement, quand l’animal exposé au stress prolongé et/ou permanent des décharges
punitives, se voit débordé dans ses facultés adaptatives, et se met en réaction à s’attaquer à son environnement.

Ces réflexes désordonnés pouvant prendre toutes formes inattendues (autant indésirables que parfois dangereuses)
comme par exemple : creuser la pelouse ou déchiqueter les végétaux, ou bien agresser le visiteur inattendu, le congénère,
le chat ou l’enfant qui court dans le jardin (malheureuses victimes alors associées par le chien aboyeur, au surgissement
des décharges douloureuses).

On peut relater encore d’autres exemples de glissement de l’aboiement vers d’autres comportements, mais
concernant cette fois l’usage parfaitement abusif d’un tel matériel répressif, sur les chiens enfermés dans la maison et
vocalisant leur détresse de solitude et de séparation de leurs propriétaires. Les décharges punitives empirent systématiquement
le désarroi de ces chiens, en affolant et poussant certains à détruire portes, fenêtres et objets du mobilier, tout en
conduisant d’autres jusqu’à la panique (bavant, urinant et/ou déféquant partout dans l’habitat).

Autant que les mésusages par des utilisateurs inexpérimentés, de possibles défaillances du matériel peuvent de
surcroît soumettre le chien à des décharges intempestives sans lien véritable avec ses vocalises, concourant ainsi à le
sanctionner de manière aléatoire et disproportionnée, et sans plus de rapport avec le but recherché.

Faut-il ajouter que sur le plan physiologique, l'utilisation de ces colliers peut non seulement provoquer un
profond état de détresse mais aussi causer de véritables blessures ou infections au niveau du cou du chien, surtout par
temps humide.

Vers une démarche responsable
Ces constats commandent donc d’adopter une démarche plus responsable et respectueuse du bien-être animal,
pour résolution des problématiques de nuisances sonores par aboiements.

Dans cette optique, l’approche individuelle et spécialisée, menée au plus proche du chien et de son
environnement familial par le comportementaliste, permet de bien cerner avec les propriétaires de l’animal, les diverses
situations causant les nuisances. Il y a toujours des solutions pour réduire des aboiements, mais elle sont chaque fois
particulières et à évaluer au cas par cas dans le respect de l’équilibre émotionnel du chien.

Une telle évaluation personnalisée et ses solutions associées, réunissent assurément les conditions
d’éthiques auxquelles les propriétaires et les professionnels (comportementalistes, éleveurs, vétérinaires, dresseurs,
éducateurs, toiletteurs) sont tous convoqués

En conclusion
On peut voir dans le collier électrique une solution simple et rapide pour venir réduire les vocalises
gênantes de son chien. Considérons cependant que cet outil présente un risque potentiel de blessures et de développement de
troubles comportementaux supplémentaires, ce qui transforme alors cette tentative de résolution des problématiques de
nuisances sonores, en maltraitance portant atteinte aux droits fondamentaux de l'animal.

Des pays comme le Danemark, l’Allemagne ou l’Australie interdisent ou
restreignent déjà sévèrement l’usage du collier électrique.
La Suisse étend même cette interdiction (depuis 1999 !) à tous les systèmes électroniques y compris ceux diffusant des odeurs
ou émettant des sons. A quand les mêmes mesures en France… ?

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enfin quelqu'un qui est contre ce collier dangereux
merci Lucrèce cheers

il y a un forum et la bas ils ne sont pas contre affraid

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moi bobo , je ne mettrais jamais un collier de torture à aucun animal , mais j'entend régulièrement des personnes en demander l'aboiement je connais mais c'est une education , j'ai un petit york tiny qui vient de ma faire un AVC quand je l'ai receulli il avait les cordes vocales coupés sur demande de son propriaitaire ,les gens sont cruels ils veulent tout mais sans aucune contrainte

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franchement si un jour je voir ça.................... et je suis en colere combat

il y a même une dame qui a écrit: même mes garcons s'amusées avec cette instrument électrique et le chien n'était pas " traumatisé"
:daisy: la vie avec certains personne et on ne peut pas faire quelques chose et ça m'enerve pleurs

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moi aussi je suis contre l'utilisation de ce collier , ce n'est vraiment pas humain

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