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ChinchillaPassion

LA REPRODUCTION DES CHINCHILLAS (la charte)

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Charte de bonne conduite pour la reproduction des chinchillas
Écrit en collaboration avec Allégria et toute l'équipe du Chichiweb




SOMMAIRE
1. Je m’interroge sur mes intentions de reproduire des chinchillas.
2. Je m’engage dès à présent, moralement et financièrement, à prendre soin de tous mes chinchillas, même les accidentés de la nature
3. Je garde à l’esprit que je peux perdre ma femelle et/ou mes petits
4. J’assure le terrain pour de futures adoptions
5. Je prends les dispositions matérielles
6. Je recherche un bon vétérinaire
7. Je me documente sur les mutations de chinchillas et les croisements interdits
8. Je recherche avec soin mes futurs reproducteurs
9. Je m’assure de l’état de santé de mes reproducteurs avant tout
10. J’apprends à contrôler les naissances
11. J’ai la plus grande attention pour ma femelle gestante
12. Je me prépare pour la mise bas
13. Je continue de prendre soin de ma femelle après la mise bas
14. Je m’occupe des petits
15. Je n’hésite pas à me faire aider et conseiller sur des sites



1. Je m’interroge sur mes intentions de reproduire des chinchillas.
La reproduction doit être réservée à des personnes averties, car il y a énormément d’efforts à fournir pour préserver la qualité de nos chinchillas et s’assurer d’avoir des chinchillas heureux, élevés dans de bonnes conditions sanitaires et hygiéniques.
Pourquoi ne pas laisser aux éleveurs professionnels le soin de perpétuer la race chinchillesque ?
Pourquoi ne pas former un couple unisexe ? Deux mâles ou deux femelles peuvent très bien vivre ensemble… Un chinchilla seul peut également être très heureux pour peu qu’on s’en occupe chaque soir.


2. Je m’engage dès à présent, moralement et financièrement, à prendre soin de tous mes chinchillas, même les accidentés de la nature
Il arrive, comme dans toutes les espèces, que certains chinchillas naissent avec des malformations, je dois ainsi penser au devenir de ces petits bien moins vendables et donc prévoir de les garder à la maison, avec tout ce que cela implique comme matériel supplémentaire.
De plus, certaines interventions vétérinaires peuvent me coûter jusqu’à 300€ sans pour autant sauver mes chinchillas. Je dois donc prévoir un budget à l’avance pour tous les coûts engendrés.

3. Je garde à l’esprit que je peux perdre ma femelle et/ou mes petits
Il faut être conscient que toutes les mises bas ne se passent pas forcément très bien. Si ma femelle meurt, je dois assurer moi-même l’allaitement des bébés, pareil dans le cas d’un manque de lait : je devrai biberonner les bébés toutes les 3 heures de jour comme de nuit.
Certains petits naissent chétifs et ne survivent pas longtemps. Je dois donc remettre en question la qualité de mon couple si cela arrive, revoir ce qui a manqué et mettre sur la balance le nombre de petits par portée. Plus ils sont nombreux, plus les chances que cela arrive sont grandes.

En tout cas, je n’abandonnerai pas en cours de route tous mes chinchillas à cause d’un décès.

4. J’assure le terrain pour de futures adoptions
Il faut s’interroger très tôt sur le devenir des bébés chinchillas.
Beaucoup de gens revendent leurs portées, d’autres les gardent toutes à la maison. L’offre est assez élevée par rapport à la demande, donc je me montre sur les forums de passionnés, et je démontre la qualité de la reproduction chez moi pour voir des chances de placer mes portées dans de bonnes familles.
C’est également mon rôle d’éleveur amateur ou même débutant d’informer le futur propriétaire sur tous les soins à apporter, et d’assurer un service après vente si un problème survenait : maladie héréditaire, reprise du chinchilla pour incompatibilité d’humeur ou allergie…

5. Je prends les dispositions matérielles
Je dois avoir au minimum deux cages : une pour le mâle et une autre pour la femelle. Au début, en attendant que chacun soit mâture et adulte, ensuite pour séparer la femelle après la mise bas, afin d’éviter de refaire une seconde portée directement, et finalement, pour séparer mâles et femelles pendant 6 mois pour les parents, et jusqu’à adoption pour les petits à minimum 3 mois, ce qui correspond au sevrage.
Pour les petits, il faut faire attention à ne pas avoir d’étages (voire un seul), avoir des barreaux serrés de 1.3 cm afin d’éviter les escapades, avoir les gamelles, le foin et l’eau à portée, car très tôt les petits
grignotent dans la gamelle de maman.
Et comme ce serait déprimant pour une maman de rester dans une toute petite cage quand les petits seront partis, si déjà je ne suis pas éleveur professionnel, alors autant offrir une troisième cage spacieuse pour elle.

6. Je recherche un bon vétérinaire
Il faut avoir un bon vétérinaire (NAC de préférence). Mieux vaut le rechercher au préalable que de devoir faire face à un choix aveugle en toute urgence. Pour minimiser les risques, je fais au minimum une visite de contrôle pendant la gestation (estimation du nombre de petits, vérification de croissance et bonne santé de la femelle...)

7. Je me documente sur les mutations de chinchillas et les croisements interdits
Il existe énormément de livres et de sites internet qui expliquent les différentes couleurs sous lesquelles se présentent le chinchilla. Je prends donc le temps d’apprendre à identifier les différentes mutations et à reconnaître les wilson et velvet, les deux mutations qui sont létales à l’état homozygote.

8. Je recherche avec soin mes futurs reproducteurs
Je suis conscient que mon tout premier chinchilla est un coup de cœur et que je ne l’ai pas choisi pour ses qualités de reproducteur. Je m’engage donc à ne pas le faire se reproduire, et à chercher de « meilleurs » chinchillas pour la reproduction.
Pour se faire, je contacte des éleveurs réputés, et je compare les morphologies des parents et grands parents pour créer un couple compatible et de très bonne qualité : je regarde le caractère, la corpulence, les antécédents de maladie, la complémentarité de morphologie, la qualité de la fourrure, la spécificité de la couleur.
En débutant, je peux choisir deux très bons standards pour limiter quelques risques. Je sais qu’une belle fourrure c’est une question de densité et de longueur entre poils de bourre et poils de garde, et non une question de couleur de mutation !


9. Je m’assure de l’état de santé de mes reproducteurs avant tout
J’attends donc la fin de croissance de mes chinchillas, qui survient après leurs 9 mois : je vérifie que leur poids de forme est supérieur à 500g et que ma femelle est effectivement plus large que mon mâle. Je peux les emmener chez un vétérinaire pour un bilan de santé, notamment pour vérifier la dentition et l’absence d’infection.
Si je ne connais pas suffisamment l’ascendance de mes chinchillas, je risque les problèmes de comportement, le fur-chewing, la malocclusion, le diabète. Je peux donc attendre un peu plus longtemps, entre 3 et 6 ans, et me limiter aux sorties communes sous surveillance pour m’assurer de la qualité de mes chinchillas.
Quand je suis sûr de mon choix, je peux commencer les sorties communes et la mise en couple graduelle.

10. J’apprends à contrôler les naissances
Je suis conscient qu’il ne faut surtout pas faire enchainer les gestations à ma femelle (pas plus d\'une gestation par an) ce qui veut donc dire que j’apprends à reconnaître les périodes de chaleur pendant lesquelles je sépare mon couple, ou je sépare simplement pendant 6 mois mon couple.
Je sépare mon couple quelques jours avant la mise bas pour les remettre ensemble une semaine plus tard : en effet, la femelle chinchilla est en chaleur juste après la mise bas, pendant 72 heures.
Certains bébés chinchillas sont sexuellement matures plus tôt, je les sépare donc du parent de ouba ouba opposé et des ses frères ou sœurs dès 3 mois, et dès 2 mois et demi si je remarque un comportement dans ce sens.
Je sais que les naissances de parents consanguins sont très dangereux pour les bébés comme pour la femelle et donc interdites.

11. J’ai la plus grande attention pour ma femelle gestante
Dès que j’ai découvert le bouchon stoppeur ou que je peux supposer une gestation car ma femelle a eu ses chaleurs, je mets en place un programme spécial qui durera les 111 jours de gestation.
J’identifie le jour probable de mise bas. Je verrai d’ailleurs le jour final s’approcher quand ma femelle s’allonger sur le côté
Je pèse régulièrement ma femelle pour voir si elle prend du poids, Je lui donne avec parcimonie des vitamines, des minéraux, du calcium : baie d\'églantier, feuille d\'ortie, feuille de framboisier, feuille de pissenlit, racine de pissenlit, solinette tous les jours et bloc de calcium à ronger à disposition dans la cage.
J’évite les vitamines artificielles qui pourraient profiter au bébé in utero et entrainer des problèmes à l\'expulsion.

12. Je me prépare pour la mise bas
Si je sais quelle sera la date exacte, j’essaie de me rendre disponible aux environs de cette date afin de pouvoir aider à la mise bas.
Quelques jours avant, je sépare mâle et femelle, et je retire le bain de sable pour éviter les infections de l’utérus. Je peux aussi déjà la placer dans la cage spéciale maternité.
Le jour même, quand les contractions ont commencé, je suis l’arrivée des petits, je vérifie s’ils n’ont pas les yeux collés et qu’ils respirent bien, et je peux déjà les peser et les sexer.
Je contrôle le temps passé après chaque expulsion, et j’attends de voir le placenta sortir. Au moindre souci, je n’hésite pas à me précipiter chez le vétérinaire : prolapsus, contractions qui n’en finissent pas mais aucun bébé qui ne sort, placenta qui ne sort pas…

13. Je continue de prendre soin de ma femelle après la mise bas
Plusieurs troubles peuvent faire mourir ma femelle après la mise bas, je continue donc de lui donner de la solinette et du calcium, pour la lactation, et je peux rajouter des vitamines artificielles, si je la trouve un peu patraque pour qu’elle se remette de sa gestation.
Je vérifie qu’elle retrouve petit à petit son poids de forme et son bon caractère.

14. Je m’occupe des petits
Je leur apprends à faire confiance en l’homme en les manipulant gentiment et régulièrement, et j’en profite pour les peser tous les jours à heure fixe pour vérifier qu’ils s’alimentent bien.

Un bébé chinchilla est considéré en forme s’il pèse 60g à la naissance. Il peut perdre quelques grammes les jours suivants.

Je les laisse avec papa et maman jusqu’à ce qu’ils soient complètement sevrés. Je résiste aux gens impatients qui voudraient les adopter avant ce terme.

15. Je n’hésite pas à me faire aider et conseiller sur des sites
spécialisés !

Je suis conscient de mes lacunes et me rapproche de mon vétérinaire NAC et des gens expérimentés sans attendre, au moindre problème que je ne sais pas maîtriser.




Edit Cécile : Après avoir lu ce message tu peux demander /groupcp.forum?g=1170 en cliquant sur le lien et en demandant à faire partie du groupe pour avoir accès au reste du forum

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