pacemaker91 0 Posté(e) le 28 mai 2014 http://www.aspas-nature.org/9607/brutal-barbare-insoutenable-stop-au-deterrage-de-blaireau/#more-9607Brutal, barbare, insoutenable : STOP au déterrage de blaireau !Le 15 mai s’est ouverte la chasse aux blaireaux, et pour neuf mois et demi ! Cela, dans 74 départements français, en pleine période de reproduction des animaux. Un régime tout particulier pour cette espèce protégée dans la plupart de nos pays voisins, mais qui permet de pratiquer le mode de chasse le plus violent d’Europe : la vènerie sous terre.Pourquoi cette ouverture de la chasse au blaireau, en pleine saison de reproduction, quatre mois avant l’ouverture générale de la chasse ? Pour satisfaire les adeptes de la vènerie sous terre, ou déterrage.Acculé au fond de sa galerie que les chasseurs dévastent à coup de pelles et de pioches, et constamment mordus par les chiens, les blaireaux et leurs petits sont extirpés à l’aide de grandes pinces métalliques. Ils sont ensuite achevés à coups de dague dans le cœur, de bâton, ou de carabine, et enfin jetés – parfois encore vivants – aux chiens qui en font la curée.Ce loisir sanglant est loin d’être marginal : en 2009, à Cluny (championnat de France de déterrage) la Fédération Nationale des Chasseurs annonçait qu’elle avait enregistré plus de 3000 équipages (70 à 80 000 pratiquants, plus de 100 000 chiens).Si chaque équipage ne chasse que 15 jours par an (ce qui est largement sous-estimé) et qu’il massacre trois blaireaux par opération, cela totaliserait quelque 165 000 blaireaux impitoyablement exterminés, chaque année, par ce seul mode de chasse.Le blaireau d’Eurasie (Meles meles) est une espèce protégée en Belgique, Angleterre, Irlande, Pays-Bas, Danemark, Portugal, Espagne, Italie et Grèce.L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) et l’association MELES demandent la fin de la période complémentaire de chasse au blaireau, et l’interdiction de ce mode de chasse, pour son inadmissible cruauté, mais aussi, parce qu’il détruit les habitats d’espèces protégées au statut de conservation défavorable : petit rhinolophe* ou chat forestier (encore appelé chat sauvage).L’ASPAS et MELES lancent une pétition afin d’alerter l’opinion publique sur la nécessité de protéger les blaireaux et pour obtenir l’abolition du déterrage. L’ASPAS distribue gratuitement le dépliant « STOP au déterrage de blaireaux ! », accompagné d’un courrier type à envoyer au Premier ministre, édite une brochure et une exposition « Vive le blaireau ! », réalisées en collaboration avec MELES.* une espèce de chauve-souris se reposant souvent sans les terriersContacts presse :Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS, tél. 06 08 18 54 55Virginie Boyaval, MELES, tél. 06 24 94 35 09- See more at: http://www.aspas-nature.org/9607/brutal-barbare-insoutenable-stop-au-deterrage-de-blaireau/#more-9607 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites