Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Riou11

La Belgique se démarque !!!

Messages recommandés

Extrait

Extrait Nouvelles Officielles de la SRSH (mai 2008)

Extraits de l’Assemblée Générale de la SRSH
1. Service HD :
Comme vous le savez, en juin 2006, la SRSH a, contrainte et forcée créé sa propre nouvelle « Commission HD » sous la présidence du Professeur Snaps, commission assistée par le Comité paritaire HD. En 2007, cette commission a traité un total de 1.254 dossiers, ce qui a eu une répercussion à ce point positive que la réputation de notre Commission HD a conduit à des publications scientifiques et à des conférences en la matière à l’étranger.

2. En 2007, la Commission du Livre des Origines et de règlements s’est proposé d’adapter le règlement du Livre des Origines, en vigueur depuis 1987 et depuis lors inchangé.
Le règlement a été adapté linguistiquement aux usages modernes.
La possibilité scientifique récemment développée de certifier la parenté par des examens ADN, ce qui offre également des perspectives pour la détection d’affections héréditaires, a été insérée dans le règlement.
D’autres « nouveaux » règlements ne pouvaient être considérés dans le passé que comme des « règles éthiques», qui n’étaient malheureusement pas toujours respectées. Il fallait en terminer avec cette lacune.
La nouvelle version a été approuvée par le Conseil d’Administration et transmise au comité de l’AdD.
Nous vous en donnons ici un aperçu succinct.
Les pedigrees LOSH, dont l’enregistrement dans notre Livre de Origines remonte à 1883, ne peuvent comporter aucune donnée fautive concernant les origines, que ce soit volontairement ou involontairement. Il s’agit de l’essence même de notre Livre des Origines.
De nos jours, la science nous permet de déterminer de façon infaillible les origines de nos chiens par l’analyse ADN.
Après une période d’essai, l’identification ADN des deux géniteurs et d’un chiot de la nichée sera obligatoire pour l’obtention de pedigrees pour la nichée.
Il va de soi que nos chiens à pedigree doivent être élevés à partir de géniteurs de qualité. Le nouveau règlement stipule que chaque géniteur doit avoir obtenu au moins une fois la qualification « bon » au minimum à une exposition belge (ouverte, CAC ou CAC -CACIB) sous un juge belge, ou à une spéciale de race où cela peut se faire aussi sous un juge étranger (spécialiste). Ceci exclut l’élevage avec des « fautes éliminatoires ».
Ceci exclut également l’élevage avec un géniteur socialement tout à fait inadapté et potentiellement dangereux, car le chien en question devra passer toute une journée dans l’ambiance d’une exposition, au milieu d’autres chiens et de personnes, et il devra se laisser tâter par un juge qui est mis d’emblée devant sa responsabilité cynologique en attribuant un « bon ». Ceci exclut enfin l’élevage de chiens LOSH en dehors de tout contact avec l’univers de l’URCSH et donne un coup de pouce à nos expositions.
Jusqu’il y a peu, un dossier de pedigrees qui n’était pas en règle, était clos après quatre mois et ceci au grand dam des propriétaires de chien trompés, qui n’avaient plus la possibilité d’obtenir encore le pedigree LOSH promis par l’éleveur par trop négligent ou de mauvaise foi. Une situation inacceptable.
Dorénavant, chaque introduction d’un formulaire « Déclaration de saillie et de naissance » devra être suivie par le tatouage ou le contrôle de la puce d’identification et par la demande de pedigrees pour toute la nichée. Si le dossier des pedigrees n’est pas en règle après quatre mois, l’éleveur est averti par lettre recommandée qu’il a encore l’occasion de se mettre en règle. Attention :ceci entraîne un doublement du prix des pedigrees. Si l’éleveur concerné ne réagit pas après quinze jours, il est suspendu administrativement jusqu’à ce que le dossier en question soit en ordre. Cependant, le Conseil d’administration se réserve le droit de refuser ensuite la délivrance de pedigrees à l’ éleveur. De son côté, l’acheteur leurré peut faire délivrer le pedigree de son chien, pour autant que les données nécessaires et contrôlées soient disponibles.
La préoccupation pour le bien-être de la femelle a incité la SRSH à stipulé qu’une femelle ne peut pas être saillie à toutes les chaleurs pour faire une nichée. Au maximum deux nichées en deux ans, c’était la règle éthique. Mais cela est foulé des pieds par certains éleveurs, qui élèvent alors alternativement avec et sans pedigrees pour échapper à cette règle.
Le règlement impose maintenant qu’un éleveur LOSH n’élève des nichées qu’avec des pedigrees LOSH, avec tout ce que cela implique de règlements URCSH à respecter. Celui qui ne désire pas s’y tenir, n’a qu’à faire de l’élevage sans pedigrees LOSH, mais alors toujours.
Une règle non écrite ne peut être considérée comme un règlement à suivre. Le nouveau règlement précise dès lors aussi qu’au même domicile, une personne ne peut pas élever avec des pedigrees LOSH et une autre personne avec des pedigrees non reconnus par la FCI ou sans pedigrees du tout, qu’elles appartiennent à la même famille ou non. Il s’agit de comprendre ce que parler veut dire.
Ces points ont été introduits dans le règlement à la suite d’expériences vécues dans le traitement d’affaires disciplinaires par la Commission de discipline et par le Conseil Cynologique. Si nous voulons viser une augmentation du pourcentage de chiens LOSH, qui n’atteint pas 20 % du total des chiens en Belgique à l’heure actuelle, et cela pour le plus grand bien-être des chiens mêmes, nous devons viser une reconnaissance de qualité générale du pedigree LOSH, nous devons travailler à notre image de marque sur tous les plans. C’est pourquoi nous ne pouvons tolérer aucune forme de pratiques de mauvaise foi. Nous espérons que le règlement renouvelé y contribuera et qu’il pourra entrer en vigueur très prochainement.
3. En matière de relations extérieures, la SRSH s’est particulièrement engagée dans le combat mené au niveau parlementaire pour interdire la vente de chiens dans des magasins, où nous étions sur la même longueur d’onde que les organisations pour la protection des animaux.
Etait-ce dû au hasard ou à notre prestige, la SRSH était la première sur la longue liste des interventions lors de l’audition parlementaire qui y a été consacrée. Dès le 1er janvier 2009, la vente de chiens dans les magasins est donc interdite.
Nous ne pouvons passer sous silence la problématique des incidents de morsures qui ont été annoncés largement dans les médias et qui ont contribué à l’interdiction totale de certaines races sur le territoire de certaines communes. Il y a un manque total d’approche global au niveau régional et national. L’URCSH, avec ses deux corps constituants, la SRSH et l’AdD, peut jouer un rôle très important en ceci. Nous devons faire comprendre aux autorités que l’organisation URCSH représente la base d’une bonne approche. Tous nos éleveurs LOSH ont la responsabilité de préparer correctement les futurs maîtres à l’arrivée d’un chien dans leur famille. Ils doivent les inciter à se faire accompagner pour la socialisation et l’éducation de leur chiot dans une des nombreuses « écoles canines » qui font la richesse de l’URCSH. Ainsi, les trois nuisances canines : morsures, aboiements, déjections, peuvent être contrôlées et le chien restera ce qu’il a toujours été : une plus-value dans la société des hommes.
Nelly Mast-Gelders Fred Denayer
Secrétaire générale Président
Informations communiquées par F.Thirion, secrétaire du RCBA.
A l’avenir, toutes les nouvelles officielles de la SRSH ne figureront plus dans notre revue RCBA. Il vous est cependant loisible de les consulter via la revue mensuelle de la SRSH.
Les NOUVELLES OFFICIELLES éditées par La Société Royale Saint-Hubert

Rédaction et information :
SRSH Avenue Albert Giraud 98 1030 Bruxelles
Tél :02.245.48.40
www. SRSH.be

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Belgique se démarque .....et montre l'exemple.
Ça semble beaucoup plus long en France, où n'importe qui peut produire n'importe quoi et continuer à tromper impunément les acheteurs de chiens.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a de bonnes choses là-dedans (si bien sûr la canine respecte cela !!!) mais on en a déjà une partie en France !
Par exemple, il y a la confirmation qu'il n'y avait pas en belgique ! Là, on demande un peu plus puisqu'il faut un qualificatif en expo et seulement "Bon" et plus !!! ça c'est pas si mal je trouve car en france, on a des chiens confirmés en séance de confirmation, sans qualificatif et parfois, rien que de voir les chiens confirmés, ça fait peur.
Pour l'ADN, je suis sûr que ça nous pend au nez ! et ça, c'est pas si mal sauf que... pourquoi 1 seul chiot sur la portée ???? s'il y a 2 pères et qu'on tombe sur le bon chiot on verra rien. Et puis franchement, quitte à en faire 1 autant les faire tous !!!!
là, c'est ce que j'ai relevée à la première lecture...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chez nous, en France, il y a déjà 6 ans on parlait de "certification", c'était une énigme. Quelques années plus tard, le rapport copperci (rapport du gouvernement français) reparlait de cette "certification". Dans les semaines qui suivaient, nous avons, pour notre part, pensés que cette certification serait celle du pédigrée car la SCC parlait de plus en plus de l'ADN.
Je suis toujours persuadé que ceci se fera dans les années qui viennent. Pour toute cette partie, je posterais dans le post "la France suit la Belgique".
La Belgique semble aller plus loin que ce qui est demandé en France sur la vente en animalerie puisqu'elle l'annule totalement mais garde semble t il la vente en animalerie virtuelle (Chaos, pour ce qui touche la Belgique, peut peut-être nous en dire plus).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...