ommerpark 0 Posté(e) le 18 juin 2008 Metriaclima Phaoes Ungii Le mâle Ordre : Famille : Genre : Espèce : Synonyme(s)ou Nom(s) commun(s) : Ce nouveau genre créé par Stauffer (1997) et bien soutenu par Konings permet de regrouper de nombreuses espèces du complexe " zebra ". Ces espèces appartenaient auparavant au Genre Pseudotropheus. Le genre Metriaclima succède à l'éphémère Genre Maylandia qui n'a pas été à priori décrit dans les règles de l'art. Mais la guerre des biologistes fait encore rage et on se retrouve donc dans une bonne pagaille propre au Malawi avec d’anciens Pseudotropheus appelés encore "Pseudo», mais qui sont nommés maintenant soit Maylandia, soit Metriaclima... Metriaclima se rencontre de Cobue au Mozambique jusqu'à Undu Reef en Tanzanie. Il est très commun à Hai Reef et à Undu Reef , mais est rare à Lundo Island et est carrément absent à Lumbaulo. Cette espèce évolue dans l'habitat intermédiaire à une profondeur pouvant varier de 5 à 12 mètres. Je vais parler aujourd’hui de Metriaclima Phaoes Ungi , qui est la seule variété que je possède et que je maintiens depuis 1 an et qui est rarement mis en avant, car rares à l'importation. Taille : Jusqu'à 15cm pour les mâles et 12cm les femelles. Description : Pour Metriaclima Phaoes Ungi, les mâles peuvent mesurer jusqu’à 15 cm en aquarium et sont bleus, rayés de 9 bandes noires. La nageoire dorsale est noire avec un filet bleu/gris et se termine par du jaune à son extrémité. La nageoire anale est identique avec quelques ocelles jaunes en fin de nageoire. Quant à la nageoire caudale est beige/gris avec un filet jaune sur tout son bord.Les femelles quant à elles plus petites (12cm) sont jaunes vifs et j’ai pu remarquer l’apparition de bande noire lors d’affrontement entre femelles. La femelle Comportement : Selon Ad Konings, alors que les femelles évoluent tranquillement dans l'habitat intermédiaire, les mâles défendent leurs territoires avec plus ou moins d'agressivité selon la localité où ils se trouvent. Pour les Metriaclima Phaoes Ungi que je maintiens (1 mâle et 2 femelles dans 400l) avec d'autres M’bunas, le comportement agressif dans la défense du territoire n’est pas aussi marqué. La plupart du temps, il nage en pleine eau et tolère les autres occupants du bac, à nager dans son territoire. Mais les choses se compliquent lorsqu’il entre en période de frais où il défend plus énergiquement son territoire. Maintenance : Je conseille de le maintenir en trio dans un volume minimum de 300 litres avec une surface au sol d’au minimum de 40cm (50cm ou plus serait l’idéal), car j’ai pu remarqué que plus l’aquarium était petit, plus il dégageait une agressivité que se soit entre mâle/femelle ou même femelle/femelle. La qualité de l’eau : Elle est la même que pour les autres M’bunas, avec une eau dure et alcaline ; un PH compris entre 7,5 - 8,5 et une température à 25°C. Une filtration de 4 à 5 fois le volume du bac par heure est idéale pour un brassage et une oxygénation maximum de l’aquarium, car c’est un gros pollueur. Un changement de 30% du volume tous les 15 jours permet également de purifier le bac. La végétation n’est pas obligatoire, mais j’ai mis quelques pieds Anubias, qu’isl ne touchent pas. Reproduction : Les mâles défendent un site de ponte qui est habituellement situé sous une pierre. Comme tous les M’bunas du lac Malawi, il s'agit d'un incubateur buccal de type maternel. Les œufs sont féconds dans la gueule de la femelle, et sont incubés une vingtaine de jours. La reproduction peut être délicate à obtenir, car de mon expérience personnelle j’ai pu remarquer que les adultes semblent prendre plus de temps entre les frais et l'agression masculine dominante peut être un problème. Il a fallu 9 mois avant que les premiers frais apparaissent et jusqu'à ce jour, je n’ai obtenu qu’une reproduction en 12 mois. Les petits sont tous jaunes vifs au départ et les mâles changent lentement de couleur à partir de 4cm et peuvent mettre quatorze mois pour prendre les couleurs adultes. Conclusion : Sous un air un peu bourru, ce poisson est un locataire agréable à observer qui s’accommode fort bien avec différents types de M’bunas. Le plus compliqué est de se le procurer, mais ce n’est pas mission impossible, donc si vous avez la possibilité de le maintenir un jour, il ne faut pas hésiter. Fiche réalisée par Ommerpark. Information : cette fiche peut être complétée par une expérience du sujet, une photo ou d'un commentaire concernant un manque d'information. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
