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mim1

Reproducteurs + couleurs

Messages recommandés

je me permets de créer un post sur la génétique des chiens. (bien que je n'y connaisse pas grand chose hihihi !)
Tous les éleveurs connaisse bien le site et le save déjà
mais ca peut être intéressant aussi pour les autres....


Le choix des reproducteurs et consanguinité


L'apparition de la
vie, puis les milliards d'années d'évolution ont abouti non seulement à
l'homo sapiens, mais aussi à toutes les formes de vie sur notre
planète. S'il est certain que les protozoaires et les amibes sont nos
lointains ancêtres, les années, les climats, les hasards des mutations
génétiques ont joué leur rôle pour faire de nous ce que nous sommes.

Si demain vous décidez de recréer l'homme à partir
d'amibes, il vous suffira de quelques milliards d'années, de retrouver
les conditions climatiques géologiques et l'activité solaire identiques
aux milliards d'années déjà écoulées et d'avoir une incroyablement
improbable chance d'obtenir les mêmes mutations génétiques pour y
arriver.

Pour votre élevage, il en est un peu de même en ce qui
concerne le choix des reproducteurs. Plus vous partirez de
reproducteurs d'un haut niveau, plus il y a de probabilités (il s'agit
bien de probabilités et non de certitudes !) que vous réussirez à avoir
de beaux chiots. Si vous ne profitez pas du travail de sélection de la
nature et des éleveurs qui vous ont précédé, avec du temps et de la
chance vous y arriverez peut-être aussi. Ce n'est qu'une question de
probabilité. Vous n'aurez par contre AUCUNE chance d'y parvenir si le
capital génétique de tous les reproducteurs successifs que vous allez
utiliser ne comporte pas les gènes des caractères recherchés. Il vous
faudra attendre une mutation génétique favorable, et alors là :
patience et bonne chance !

Partons du postulat que vous possédez une petite femelle
et que vous voulez avoir de beaux chiots. Votre chienne étant d'un
certain niveau, elle transmettra la moitié de ses gênes à ses bébés,
l'autre moitié proviendra de l'étalon. Le niveau de l'étalon peut être
jaugé au travers des instruments de sélection (voir grille de
sélection) qui, s'ils ne sont pas absolus car principalement basés sur
le phénotype, méritent tout de même d'exister. Plus l'étalon en
question sera consanguin, plus il aura de chances d'être homozygote
pour les caractères recherchés et plus vous aurez de chances de les
récupérer pour vos futurs bébés. Voila pourquoi il est plus que
souhaitable que non seulement le niveau de l'étalon soit élevé et
supérieur à celui de votre chienne, mais encore qu'il soit issu d'une
lignée fortement consanguine.

Si vous souhaitez de beaux chiots, mettez un maximum de
chances de votre côté. La situation idéale est que les 2 géniteurs
soient de vrais cracks, ce qui relève du loto lorsqu'on démarre son
élevage en achetant la femelle à 2-3 mois. L'étalon "crack" lui, même
s'il n'est pas chez vous, reste souvent accessible.

Dès que vous vous serez lancé dans le choix des
reproducteurs, vous vous trouverez donc face à un point incontournable,
la consanguinité. Elle peut être la meilleure et la pire des choses car
elle a pour particularité de fixer les caractéristiques génétiques
d'une souche. Ces caractéristiques peuvent être très recherchées ou pas
du tout et on parle alors de tares.

Chez les animaux sauvages qui vivent en société,
généralement seul le mâle dominant s'accouple avec les femelles qui
sont souvent ses sœurs, ses filles, ses cousines etc… Soit il a de
grandes qualités génétiques qui seront fixées dans sa souche du fait de
la consanguinité et cette souche perdurera. Soit il véhicule certaines
tares génétiques préjudiciables et à nouveau du fait de la
consanguinité elles seront fixées aussi mais, soumise la rigueur de la
sélection naturelle qui ne tolère aucune faiblesse, sa souche ainsi
diminuée finira par disparaître.

Tous les dangers de l'élevage consanguin décidé par
l'homme résident là. L'homme qui sélectionne par consanguinité ses
animaux reproducteurs n'est pas, loin s'en faut, aussi rigoureux que la
nature par rapport aux animaux qu'il aura produit. Il s'acharnera à
essayer de faire vivre et reproduire les sujets porteurs de tares
génétiques importantes allant ainsi droit vers l'impasse et la
catastrophe. Voila pourquoi beaucoup de spécialistes (vétérinaires)
mettent la consanguinité à l'index : ils n'ont (souvent à juste titre)
qu'une confiance limitée dans les capacités et la rigueur de la
sélection de l'éleveur et préfèrent conseiller une voie à moindre
risque.

N'oublions pas toutefois que de nombreuses grandes races de chiens sont issues d'un nombre très restreint de géniteurs.
La consanguinité existe dans la nature et est partout
autour de nous. D'ailleurs ne peuvent s'accoupler que les espèces avec
un certain degré de consanguinité (un chien avec un chien mais pas un
chien avec un chat). Il ne faudrait donc parler que de degré de
consanguinité et non pas de consanguinité tout court. Si aucune
n'apparaît dans le pedigree de votre chien, vous la retrouverez si vous
pouvez "remonter" de quelques générations de plus. Ce n'est donc qu'une
question d'information.

Si dans le pedigree de vos chiots apparaît à plusieurs
reprises le nom d'un géniteur, cela prouve une consanguinité plus ou
moins forte. Ce qui importe c'est de connaître la valeur génétique de
ce géniteur. Est-il reproducteur Elite, a-t-il reproduit de très beaux
sujets, a-t-il un excellent caractère ? Si la réponse est oui c'est une
consanguinité intéressante. Si au contraire c'est un chien quelconque,
à la limite du type et qui a déjà notoirement transmis des tares c'est
une consanguinité catastrophique.

La consanguinité permet l'établissement de souches avec
des caractéristiques fixées. Il est intéressant ensuite, si l'on veut
introduire dans cette souche d'autres caractéristiques qui lui manquent
de procéder à une retrempe, à savoir de trouver un reproducteur d'une
autre souche bien distincte (mais avec une consanguinité forte à
l'intérieur de cette souche) et chez laquelle ces caractéristiques qui
manquent à la première sont bien fixées.

Pour simplifier, si votre chienne a de très belles
oreilles et que c'est le cas de presque tous ses frères, sœurs et
cousins et que ces belles oreilles sont dues au reproducteur X très
présent dans leur ascendance, il est souhaitable de la marier avec un
chien issu d'une souche consanguine sur le reproducteur Y où la
situation est la même concernant les yeux. Ainsi vous aurez des chances
d'avoir une partie des chiots avec de belles oreilles et de beaux yeux
et qui retransmettront ces deux facteurs à leur propre descendance.

Notons au passage que, du fait de l'homozygotie qu'elle
induit, seule la consanguinité permet l'éradication de certaines tares
dues à un gène récessif.

Si c'est une méthode de choix pour un bon élevage de
sélection, la consanguinité ne pardonne pas la médiocrité des géniteurs
ou du sélectionneur vis-à-vis des gènes majeurs. Ceux qui auront eu la
chance de partir avec un bon stock de gènes et de peu se tromper en
route auront d'excellents résultats. Inversement si un éleveur clame
qu'il est contre la consanguinité, il proclame du même coup son
ignorance et son incompétence.

Pourquoi alors cette odeur de souffre autour de la
consanguinité ? Tout d'abord parce que chez les humains elle est
entourée de considérations morales, religieuses ou patrimoniales qui
n'ont rien à voir avec la génétique. La génétique humaine elle-même est
"suspecte" dès que l'on s'y intéresse. Certains exemples du passé
récent ont d'ailleurs de quoi nous faire frémir et méritent de rester
longtemps dans la mémoire collective. Notre éthique nous interdit toute
sélection génétique sur l'homme.

L'homme se permet de braver les lois de la nature et de
la génétique grâce aux progrès d'une médecine de plus en plus
performante. Il a même pratiqué la génétique à rebours en envoyant
d'une part se faire tuer à la guerre des classes entières de "jeunes
mâles sains" et laissant à la maison et, oserais-je dire "à la
reproduction", les autres. Heureusement les survivants, le "système D"
et les "planqués" ont quelque peu atténué ces aberrations.

Il n'en reste pas moins que comme en éducation,
l'anthropomorphisme n'est pas de mise en sélection canine et nous ne
devons en aucun cas transposer en génétique animale les interdits et
les tabous que nous impose la morale en génétique humaine.

* Beaucoup d'entre vous l'auront constaté, cet article est fortement inspiré par les travaux du Professeur Guy Queinnec.



Les couleurs de la robe chez le chien



par le Professeur Courreau
(Service de Zootechnie, École Nationale Vétérinaire d'Alfort)
reproduit avec l'aimable autorisation de La Lettre du Chien
La génétique des robes est
une discipline encore mal connue par les éleveurs. Au travers de
quelques exemples, le lecteur en comprendra le déterminisme.

La
grande variété des robes chez le chien fait croire que le déterminisme
génétique des couleurs de la robe est extrêmement complexe. En fait,
c'est assez simple dans la plupart des cas. Ce court article va essayer
de le montrer. Pour une information complète, envisageant la totalité
des robes et des gènes connus, il conviendra de se reporter au
fascicule "les couleurs de robes chez le chien" que la S.C.C. a fait
paraître (auteur : Professeur Bernard Denis de l'École Vétérinaire de
Nantes).
PRÉAMBULE


Le poil de l'animal sauvage,
en particulier celui du loup, contient deux types de pigment :
l'eumélanine, pigment sombre (noir à marron) plutôt concentré à la
pointe du poil, et la phaeomélanine, pigment clair (rouge à jaune)
plutôt présent à la base du poil.
Les nombreuses robes
observées chez le chien sont la conséquence de mutations qui agissent
dans trois directions ; élimination de l'un ou de l'autre des pigments,
atténuation de l'intensité d'une ou plusieurs couleurs, extension ou
régression des couleurs sur le corps.
Ces trois évolutions
peuvent se combiner. Elles déterminent les grands types de robes que
nous envisagerons en allant des plus simples aux plus compliquées. La
présence de blanc dans la robe sera étudiée à la fin.
Précisons,
avant de commencer, que huit groupes ou séries de gènes sont
nécessaires pour déterminer la robe d'un chien. On les appelle séries
A, B, C, D, E, G, M et S.
LES ROBES PRIMAIRES


Les robes primaires sont des robes dont tous les poils de couleur sont identiques
Les robes à poils unicolores


Les robes sombres


Ce
sont les robes noires ou marron. On ne voit donc que l'eumélanine. La
robe marron correspond aussi aux appellations chocolat, foie et,
parfois, châtaigne ou châtain. Les gènes en cause constituent la série
B : "B" (B pour "Black"), dominant et "b", récessif. Dans une race où
n'existe que le noir, tous les chiens sont porteurs du couple "B.B" ;
s'il n'existe que le marron, tous les animaux sont "b.b". Dans une race
où coexistent noir et marron on en déduit que :
- un chien
noir peut être de type "B.B" ou "B.b" ; accouplé à une chienne noire,
on n'obtiendra des chiots marron, en minorité, que si celle-ci est
"B.b".
- un chien marron est "b.b" ; il ne donnera des chiots
marron qu'avec une chienne "b.b" (100 % de chiots marron) ou "B.b"
(environ 50 % de chiots marron).
Le génotype d'un
reproducteur noir peut donc être révélé par la couleur de robe des
descendants. La recherche d'un ascendant marron est l'autre moyen de
soupçonner qu'il possède un gène "b" ; si cet ascendant est père ou
mère, la présence est certaine.
Ces quelques principes de
génétique mendélienne, rappelés ici pour la série B, s'appliquent de la
même façon aux séries de gènes à venir.
Les robes claires


Ce
sont toutes les robes qui vont du jaune au rouge (pigments
phaeomélaniques). Elles correspondent à de nombreuses appellations,
telles que froment, citron, doré ou golden, orange, châtain, acajou. En
fait toutes ces robes peuvent être regroupées en une seule : la robe
dite fauve. Elles ont toutes en commun de posséder le génotype "e.e".
Celui-ci a la propriété d'effacer toute trace d'eumélanine, comme si
les gènes "B" et "b" ne fonctionnaient pas. Le gène "e" est récessif et
l'allèle dominant correspondant est "E" (E pour "extension de
l'eumélanine") ; tous les animaux qui ont du noir ou du marron dans la
robe le possèdent et son soit "E.e", soit "E.E".
Ensemble,
les gènes de la série B et de la série E vont réaliser des génotypes à
quatre gènes. Dans une race où coexistent noir, marron et fauve, un
chien fauve peut être de génotype "B.B"-"e.e" ou "B. b"-"e.e" ou
"b.b"-"e.e". Si ne coexistent que le noir et le fauve, un chien fauve
est "B.B"-"e.e". Enfin, comment expliquer de telles différences de tons
entre les robes fauves ? Cela tient à l'existence de gènes dits
modificateurs qui éclaircissent ou foncent la couleur. Ces gènes sont
nombreux et peuvent se sélectionner de la même manière que ceux qui
permettent d'augmenter ou de diminuer la taille.
Les robes diluées.


Il
s'agit de couleurs bleue, beige et sable ; elles s'obtiennnent à partir
des noire, marron et fauve. La dilution est le fait d'un gène appelé
"d", soit d'un autre tout à fait différent appelé "Cch" (ch pour
"chinchilla"). Tous deux sont récessifs, respectivement par rapport à
"D" (D pour "Dilution) et "C" (C pour "Coloration), allèles dominants
présents chez les chiens à robe noire, marron ou fauve.
Le
bleu dont on parle n'a rien à voir avec la dénomination "bleu" qui
correspond à un mélange de poils noirs et de poils noirs donnant, à
distance, une apparence bleutée (ex. : le Bleu de Gascogne). Il faut
aussi le distinguer du gris : le chien bleu l'est dès sa naissance et
sa truffe est bleu-noir. On trouve le bleu chez le Whippet, par
exemple. Le chien à robe bleue possède le couple de gènes "d.d" (le
chien noir est "D.D" ou "D.d") ; pour les gènes des séries B et E, il
porte les mêmes qu'un chien noir.
Le beige est exactement au marron ce que le bleu est au noir. Le Braque de Weimar est beige.
Le
sable va d'un fauve très pâle au blanc. Cette dilution peut, elle, être
obtenue par deux voies : le chien est de génotype "Cch. Cch" ou "d.d".
Cela dépend des races ; en fait, le savoir n'a guère d'importance. Le
degré d'éclaircissement dépend de gènes modificateurs que les animaux
possèdent en plus ou moins grand nombre. Le Labrador biscuit ou ivoire
et le samoyède sont des chiens sable. Pour les séries B et E, ces
chiens portent les mêmes que les chiens fauves.
Les robes à poils bicolores.


Ces
robes sont semblables au type sauvage : le poil est fauve ou sable à la
base et foncé (noir, rarement marron) à l'extrémité. On parle de robes
fauve charbonné ou sable charbonné. Elles sont appelées, entre autres,
poil de sanglier, poil de lièvre, poivre et sel, gris fer, parfois
grises simplement. Les races concernées sont nombreuses : Tervueren,
Griffon Nivernais, Schnauzer, par exemple.
Une nouvelle série
de gènes intervient ici : la série A (A pour "Agouti", rongeur
américain). Les robes charbonnées sont déterminées par le gène "Ay" qui
régit donc la répartition à peu près équilibrée de l'eumélanine et de
la phaeomélanine sur le poil. Cette action vient compliquer celles des
autres séries de gènes ; par exemple, outre "Ay", le chien sable
charbonné de noir portera au moins un "B", au moins un "E" et "d.d" ou
"Cch. Cch".
Il faut savoir que le gène dominant dans la série
A n'est pas "Ay". Juste au-dessus de lui existe "As" qui donne le
caractère uniforme aux robes sombres : un chien tout noir ou tout
marron est ainsi porteur d'au moins u, gène "As". Si ces chiens sont
Homozygotes "As.As", leur descendance sera de robe sombre uniforme quel
que soit le partenaire de l'accouplement.
LES ROBES DÉRIVÉES


Les robes dérivées comportent deux ou trois types de poils de couleurs différentes.
Les robes unicolores


L'apparence unicolore est due au mélange intime des types de poils.
La
robe la plus répandue est la grise. C'est la seule qu'il convient
d'appeler ainsi. Le chiot naît noir et devient gris en grandissant du
fait de la pousse de poils blancs ; la truffe reste noire. Citons les
exemples du Caniche gris ou du Bedlington terrier.
Plus rares sont les robes dites grège et aubère, respectivement mélanges de poils blancs et marron et de poils blancs et fauves.
L'arrivée
de poils blancs est due à un gène "G" d'une nouvelle série, la série g
(G pour "Grisonnement"). Ce gène qui provient d'une lointaine mutation
est dominant par rapport au gène normal, originel "g" qui n'a pas
d'action. Pour savoir ce que sont les gènes des autres séries, il faut
se reporter simplement à la robe du chiot à la naissance, c'est-à-dire
noire, marron ou fauve.
Les robes pluricolores.


Les robes pluricolores sont formées par la juxtaposition de plages de couleurs différentes, blanc exclus.
Les robes fauves ou sable à manteau sombre.


Ces
robes sont très répandues : on se contentera de citer le Berger
Allemand pour le fauve à manteau et le Malamute pour le sable à
manteau. Le manteau sombre (de noir à charbonné, le marron existant
aussi) peut être réduit à une petite selle sur le dos ou, au contraire,
aller jusqu'à l'envahissement de presque tout le corps ; cette
extension est, là encore, le fait de gènes modificateurs.
Proche
de la robe fauve ou sable charbonné, la robe à manteau lui serait,
selon certains auteurs, génétiquement identique. Retenons plutôt que le
gène responsable, appartenant à la série A, lui aussi, est "Asa" (sa
pour "saddle", selle en anglais). Du point de vue de la dominance, il
se situe au même niveau que "Ay".
Les robes sombres à marques fauves ou sable


Elles
correspondent à la robe dite "noire et feu", telles que rencontrées en
race Doberman. Ce type de robe se caractérise par ses marques feu de
faible étendue, très précisément localisées : lèvres, joues, paupières,
gorge, poitrine, pieds, devant des cuisses, fesses, anus. Ceci permet à
peu près toujours la distinguer de certaines robes à manteau sombre
très envahissant. De plus, les marques feu varient peu en étendue de la
naissance à l'âge adulte.
Le gène responsable de la robe à
marques feu appartient à la série A et s'appelle "at". Il est récessif
par rapport à tous les autres gènes de la série : tous les chiens
présentant cette robe sont donc de génotype "at.at" ; ainsi, leur
descendance, dans sa totalité, n'aura la même robe que si l'autre
partenaire de l'accouplement porte celle-ci aussi.
La robe bringée et la robe à masque


Ces
deux robes sont bien connues mais parfois difficiles à repérer quand
les bringeures ou le masque sont discrets et que, de surcroît, le poil
est long : il peut alors y avoir confusion avec une robe simplement
charbonnée. Celle-ci n'est, par ailleurs, pas incompatible avec le
masque alors que, normalement, le bringé s'impose au charbonné.
Génétiquement,
l'origine de ces deux robes se situe dans la série E. La robe bringée
est due au gène "Ebr", de même niveau de dominance que "E" ; le masque
quant à lui, est dû au gène "Em", d'où la possibilité d'avoir des
chiens à bringeures et masque : ils sont de génotype "Em.Ebr". Bien
sûr, "Em" et "Ebr" ne peuvent s'exprimer quand le chien porte "As"
puisque la robe est uniformément sombre ! Ils peuvent le faire, en
revanche, avec les autres gènes de la série A ; leur action est
cependant discrète avec "at" (robe noire et feu).
Les robes bigarrées


Les
robes bigarrées sont celles que l'on appelle Merle ou Arlequin. Leur
particularité tient à l'existence de plages déchiquetées d'une certaine
couleur sur un fond de la même couleur diluée : noir sur bleu, parfois
marron sur beige, exceptionnellement fauve sur sable. Une dilution très
forte allant jusqu'au blanc explique l'Arlequin.
Le gène
responsable est le gène "M" de la série M qui domine le gène normal
"m", sans action. Le génotype homozygote "MM" est connu pour être lié à
des anomalies oculaires et auditives. L'action de "M" se superpose à
l'action des gènes des autres séries.
LES ROBES PANACHÉES


Ce
sont toutes les robes qui portent une panachure, c'est-à-dire des
taches blanches. On les dit pie, aussi. Toutes les robes étudiées
auparavant peuvent avoir une variante avec une panachure plus ou moins
étendue.
Génétiquement, pour expliquer la présence de blanc,
il suffit d'ajouter à l'action des gènes des séries précédentes celles
des gènes de la série S. On en distingue quatre qui sont, par ordre de
dominance décroissante "S" (absence de blanc), "si" (très peu de
blanc), "sp" (équilibre des plages blanches et colorées), "sw" (blanc
envahissant). Toutes les panachures intermédiaires entre ces quatre
types sont possibles grâce à l'action de gènes modificateurs. En
pratique cela veut dire que l'on peut sélectionner assez facilement une
certaine proportion de blanc dans la robe, voire une certaine forme de
tâches. À l'extrême, on peut sélectionner des chiens blancs à partir du
génotype "sw. sw", comme cela s'est fait en race Coton de Tuléar.
CONCLUSION


Pour
améliorer la qualité de la robe, il faut comprendre comment celle-ci
est déterminée génétiquement. Pour cela il faut d'abord l'identifier
exactement et la rattacher à l'un des types que nous venons de voir.
Ceci n'est pas toujours aisé : des robes de génotypes apparemment
différents ont le même génotype. L'étude et l'expérience permettront,
petit à petit, de dominer la plupart des problèmes.



J'ai pas tout capté... mais ca m'a bien aidé quand même à comprendre un peu mieux les chiens et à assouvir ma curiosité de particulier
j'ai donc pris toutes ces infos sur le site du CCCE : http://www.ccce.org
voila j'espère que ca vous aidera aussi....








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Invité

Merci mim.
De toute façon il n'y a pas de secrets...pour avoir de 'beaux chiens' et améliorer la race il faut un zeste de consanguinité faut pas se leurrer...Wink
Comme dit mes éleveurs tu peux 'apporter' du nouveau sang dans ton élevage mais si tu arrives à 'fixer' ton type pas la peine de s'éparpiller en achetant 20 chiens d'élevages différents qui ne te feront peut-être même pas du beau.

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Difficile d'arriver à la fin!
Le premier texte souffre cependant d'aberration scientifique. Il utilise des termes spécifique de manière houleuse!
Le coup de ne pas reproduire un chien et un chat, n'a rien avoir avec une quelconque consanguinité si par cela il veux dire "majorité de gènes en commun", Si vous saviez le nombre de gènes que l'on a en commun avec la banane!!!!!
Il soulève de bonne interrogation, mais je le trouve tout de même douteux sur certain point.

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Melle_Tchi a écrit:
Merci mim.
De toute façon il n'y a pas de secrets...pour avoir de 'beaux chiens' et améliorer la race il faut un zeste de consanguinité faut pas se leurrer...Wink
Comme dit mes éleveurs tu peux 'apporter' du nouveau sang dans ton élevage mais si tu arrives à 'fixer' ton type pas la peine de s'éparpiller en achetant 20 chiens d'élevages différents qui ne te feront peut-être même pas du beau.


Et oui on dirais bien

quelqu'un sait ou je peux trouver le livre de Bernard Denis : "Les couleurs de robes chez le chien" ?
et aussi celui la : la Sélection de l'espèce canine par le Professeur Guy Queinnec ?

tysann tu crois que si je me reproduis avec une banane ca donne euh...
un serpent ???

oula je part en cacahuète la... je vais faire une ptite sieste

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mim a écrit:

tysann tu crois que si je me reproduis avec une banane ca donne euh...
un serpent ???

oula je part en cacahuète la... je vais faire une ptite sieste




J'ose même pas t'imaginer!

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je vais etre honnete après ma journée de boulot j'ai pas eu le courage de lire!!!

pour la banane Micka tu peux toujour essayer mdrrrrrrrrr

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Pour lire tout ca il faut être "frais dipo" chaud bouillant
mais pas de souci le post restera la un ptit moment enfin je crois...

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trés interessant et simple! contrairement à mes livres de génétiques qui me rendent literralement bargeot Very Happy
merci!

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C'est très intéressant, merci Michaêl.
Moi, la consanguinité bien maîtrisée, c'est à dire quand on a des lignées bien connues et sans tares, ne me choque pas.
C'est la seule façon de fixer un type et c'est pour cela qu'on peut reconnaître les chiens de tel élevage.
Je viens d'adopter une femelle spitz de toute beauté et sans tares, elle est issue d'un mariage mère- fils.

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Merci Michael. Je l'avais lu sur le site.
Pour le livre de D. Bernard, je le cherche depuis longtemps... sans trouver... sauf peut être maintenant... à suivre !

Je vois que finalement en fait, personne n'était donc allé sur le site du CCCE le lire ??? Ben alors ???
Monique !!! Gronde les !!! Very Happy

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marilou a écrit:
C'est très intéressant, merci Michaêl.
Moi, la consanguinité bien maîtrisée, c'est à dire quand on a des lignées bien connues et sans tares, ne me choque pas.
C'est la seule façon de fixer un type et c'est pour cela qu'on peut reconnaître les chiens de tel élevage.
Je viens d'adopter une femelle spitz de toute beauté et sans tares, elle est issue d'un mariage mère- fils.


------------------------------------------------

la tu m apprend quelque chose ...mere et fils ...

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je suis content que ca vous intéresse c'est un sujet passionnant

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Alors je ne sais pas si c est d application chez les chi mais j'ai une connaissance qui éleve du berger de beauce et qui de temps en temps, croise un oncle avec une nièce et une tante avec un neveu pour avoir une certaine consanguinité qui permet aux chiens de conserver leur beauté et leur type

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Je viens d'adopter une femelle spitz de toute beauté et sans tares,

ça malheureusement on ne le voit pas si facilement et si vite. Une tare, ça peut être une maladie grave qui va ressortir sur les générations suivantes au moment où on ne s'y attendra pas...
cardiomyopathie, insuffisance rénale, ostéodystrophies ou autres ...
Attention quand même à ne pas abuser de la consanguinité qui ne fixe hélas pas que les bones choses
mère/fils ou frère/soeur, pour moi c'est trop près...

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j'envisage de marrier de chiens ayant le même père,
ils sont donc demi frere / demi soeur
evidemment on fait ça dans le but de fixer les qualités des chiens..

j'ai entendu aussi parler de phénomene de malpropreté quans la consanguinité est trop forte type vrai frere/soeur ou parent/enfant

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j'ai des non-consanguines bien crades ici !
Franchement je doute de cette info...

Mais attention à ne pas fixer des maladies ou problèmes présents sur la lignée, l'élevage n'est pas que le look du chien, fixer un bel emballage ne suffit pas

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et bé sa fait peur tout ca... il faut vraiment du courage et de grandes connaissances pour être éleveur
Félicitations a vous toutes !!!

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Eleveur= vétérinaire, généticien, comptable, commerciale (si un peu qd même Wink), nurse, diplomate....

J'en oublie plein!! Razz

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Comment se fait-il qu'un étalon fauve avec léger poitrail blanc ait pu donné, en troisième naissance, avec une lice sable charbonnée un chiot chocolat et tan alors que d'après mes recherches, le mâle ne serait pas porteur de chocolat et pour la femelle, les couleurs de ses ascendants me sont inconnues.
Merci pour réponse.
Marie

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Certains fauves sont des chocolat dilués. On le voit aux yeux et à la truffe.
Ensuite, le porteur chocolat étant bien caché et invisible, il descend sur des générations.
Les 2 parents apportent donc tous les 2 du choco, dilué ou porteur.

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Merci pour cette réponse,
J'aimerais savoir pourquoi le gêne chocolat ne s'est pas manifesté auparavant et combien de générations il peut sauter ?
Le gêne a t'il pu être transmis antérieurement aux trois générations notés sur le pédigré, si oui pourquoi n'y a t'il pas eu trace de ce dernier sur les chiots nés de la même union en première et deuxième portée ?
Merci pour tes renseignements,
Marie

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Il n'y a pas de réponse à ton pourquoi : parce que.
Il ne saute pas de génération. Les porteurs chocolat sont issus d'un parent (au moins) porteur chocolat (ou chocolat bien sûr).
S'il n'y a pas 2 porteurs chocolat ensemble, le chocolat (qui est un gène récessif) ne s'exprime pas. Comme tous les gènes récessifs (le poil long par exemple).
Après, c'est la nature qui décide quels gènes elle prend sur les 2 parents, donc ce que seront les bébés. Tous les mariages peuvent être différents, même avec les mêmes parents.

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De rien, on est là pour ça !
Very Happy

Et ce n'est pas facile par écrit d'expliquer... la génétique se pose en tableaux...

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cath a écrit:
Je viens d'adopter une femelle spitz de toute beauté et sans tares,

ça malheureusement on ne le voit pas si facilement et si vite. Une tare, ça peut être une maladie grave qui va ressortir sur les générations suivantes au moment où on ne s'y attendra pas...
cardiomyopathie, insuffisance rénale, ostéodystrophies ou autres ...
Attention quand même à ne pas abuser de la consanguinité qui ne fixe hélas pas que les bones choses
mère/fils ou frère/soeur, pour moi c'est trop près...


entièrement d'accord et en tous points avec Cath...

le mariage parent/enfant est à 25 % de taux de consanguinité...c'est trop important.

le mariage demi-frère/demi-soeur est bien meilleur, et le taux de consanguinité n'est que de 12.5%.

pour se permettre de tels mariages, il faut avoir, au minimum, une excellente connaissance de ses lignées.

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tout à fait Very Happy
personnelement je connais les lignées de mes chiens sur le bout des doigts et j'en ai longuement parlé avec leur eleveuse commune.. donc je ne m'en fait pas, mais aprés la nature peut tout de même reserver de mauvaises surprises et rien n'est jamais garantie dans aucun mariage..
des tares il peut en sortir sans la moindre consanguinité aussi.

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Tu es très optimiste Alex !
je pense qu'on ne peut connaitre bien que les lignées qu'on élève soi-même depuis plusieurs générations... Et malgré cela on est pas à l'abris de surprises...

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c'est exactement ce que j'allais écrire Cath !

quand j'écris "connaitre parfaitement ses lignées", ça veut bien dire avoir vu naître plusieurs générations, connaitre la descendance produite par tel ou tel chien avec ses qualités et ses défauts, donc bien connaitre les Pedigree aussi.

alex, tu as raison : certains gènes indésirables sont présents chez des "familles" différentes de chiens aussi, et peuvent engendrer des tares... et là, pas de consanguinité.

n'oublions pas que la consanguinité ne créé pas de tares, elle ne fait que les révèler ...

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cath a écrit:
Tu es très optimiste Alex !
je pense qu'on ne peut connaitre bien que les lignées qu'on élève soi-même depuis plusieurs générations... Et malgré cela on est pas à l'abris de surprises...


j'ai enormément parlé avec l'eleveuse de mes chiens, qui m'a expliqué pas mal de choses notemment sur ce mariage qu'elle a deja fait vu qu'elle a gardé des deux cotés exactement les mêmes lignées que le mariage que j'envisage, donc je ne suis pas inquiete, mais evidemment on est pas à l'abris de surprise, tous les mariages ne donnent pas le meme pakage!

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