mim1 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 je me permets de créer un post sur la génétique des chiens. (bien que je n'y connaisse pas grand chose hihihi !)Tous les éleveurs connaisse bien le site et le save déjà mais ca peut être intéressant aussi pour les autres....Le choix des reproducteurs et consanguinitéL'apparition de lavie, puis les milliards d'années d'évolution ont abouti non seulement àl'homo sapiens, mais aussi à toutes les formes de vie sur notreplanète. S'il est certain que les protozoaires et les amibes sont noslointains ancêtres, les années, les climats, les hasards des mutationsgénétiques ont joué leur rôle pour faire de nous ce que nous sommes.Si demain vous décidez de recréer l'homme à partird'amibes, il vous suffira de quelques milliards d'années, de retrouverles conditions climatiques géologiques et l'activité solaire identiquesaux milliards d'années déjà écoulées et d'avoir une incroyablementimprobable chance d'obtenir les mêmes mutations génétiques pour yarriver.Pour votre élevage, il en est un peu de même en ce quiconcerne le choix des reproducteurs. Plus vous partirez dereproducteurs d'un haut niveau, plus il y a de probabilités (il s'agitbien de probabilités et non de certitudes !) que vous réussirez à avoirde beaux chiots. Si vous ne profitez pas du travail de sélection de lanature et des éleveurs qui vous ont précédé, avec du temps et de lachance vous y arriverez peut-être aussi. Ce n'est qu'une question deprobabilité. Vous n'aurez par contre AUCUNE chance d'y parvenir si lecapital génétique de tous les reproducteurs successifs que vous allezutiliser ne comporte pas les gènes des caractères recherchés. Il vousfaudra attendre une mutation génétique favorable, et alors là :patience et bonne chance !Partons du postulat que vous possédez une petite femelleet que vous voulez avoir de beaux chiots. Votre chienne étant d'uncertain niveau, elle transmettra la moitié de ses gênes à ses bébés,l'autre moitié proviendra de l'étalon. Le niveau de l'étalon peut êtrejaugé au travers des instruments de sélection (voir grille desélection) qui, s'ils ne sont pas absolus car principalement basés surle phénotype, méritent tout de même d'exister. Plus l'étalon enquestion sera consanguin, plus il aura de chances d'être homozygotepour les caractères recherchés et plus vous aurez de chances de lesrécupérer pour vos futurs bébés. Voila pourquoi il est plus quesouhaitable que non seulement le niveau de l'étalon soit élevé etsupérieur à celui de votre chienne, mais encore qu'il soit issu d'unelignée fortement consanguine.Si vous souhaitez de beaux chiots, mettez un maximum dechances de votre côté. La situation idéale est que les 2 géniteurssoient de vrais cracks, ce qui relève du loto lorsqu'on démarre sonélevage en achetant la femelle à 2-3 mois. L'étalon "crack" lui, mêmes'il n'est pas chez vous, reste souvent accessible.Dès que vous vous serez lancé dans le choix desreproducteurs, vous vous trouverez donc face à un point incontournable,la consanguinité. Elle peut être la meilleure et la pire des choses carelle a pour particularité de fixer les caractéristiques génétiquesd'une souche. Ces caractéristiques peuvent être très recherchées ou pasdu tout et on parle alors de tares.Chez les animaux sauvages qui vivent en société,généralement seul le mâle dominant s'accouple avec les femelles quisont souvent ses sœurs, ses filles, ses cousines etc… Soit il a degrandes qualités génétiques qui seront fixées dans sa souche du fait dela consanguinité et cette souche perdurera. Soit il véhicule certainestares génétiques préjudiciables et à nouveau du fait de laconsanguinité elles seront fixées aussi mais, soumise la rigueur de lasélection naturelle qui ne tolère aucune faiblesse, sa souche ainsidiminuée finira par disparaître.Tous les dangers de l'élevage consanguin décidé parl'homme résident là. L'homme qui sélectionne par consanguinité sesanimaux reproducteurs n'est pas, loin s'en faut, aussi rigoureux que lanature par rapport aux animaux qu'il aura produit. Il s'acharnera àessayer de faire vivre et reproduire les sujets porteurs de taresgénétiques importantes allant ainsi droit vers l'impasse et lacatastrophe. Voila pourquoi beaucoup de spécialistes (vétérinaires)mettent la consanguinité à l'index : ils n'ont (souvent à juste titre)qu'une confiance limitée dans les capacités et la rigueur de lasélection de l'éleveur et préfèrent conseiller une voie à moindrerisque.N'oublions pas toutefois que de nombreuses grandes races de chiens sont issues d'un nombre très restreint de géniteurs.La consanguinité existe dans la nature et est partoutautour de nous. D'ailleurs ne peuvent s'accoupler que les espèces avecun certain degré de consanguinité (un chien avec un chien mais pas unchien avec un chat). Il ne faudrait donc parler que de degré deconsanguinité et non pas de consanguinité tout court. Si aucunen'apparaît dans le pedigree de votre chien, vous la retrouverez si vouspouvez "remonter" de quelques générations de plus. Ce n'est donc qu'unequestion d'information.Si dans le pedigree de vos chiots apparaît à plusieursreprises le nom d'un géniteur, cela prouve une consanguinité plus oumoins forte. Ce qui importe c'est de connaître la valeur génétique dece géniteur. Est-il reproducteur Elite, a-t-il reproduit de très beauxsujets, a-t-il un excellent caractère ? Si la réponse est oui c'est uneconsanguinité intéressante. Si au contraire c'est un chien quelconque,à la limite du type et qui a déjà notoirement transmis des tares c'estune consanguinité catastrophique.La consanguinité permet l'établissement de souches avecdes caractéristiques fixées. Il est intéressant ensuite, si l'on veutintroduire dans cette souche d'autres caractéristiques qui lui manquentde procéder à une retrempe, à savoir de trouver un reproducteur d'uneautre souche bien distincte (mais avec une consanguinité forte àl'intérieur de cette souche) et chez laquelle ces caractéristiques quimanquent à la première sont bien fixées.Pour simplifier, si votre chienne a de très bellesoreilles et que c'est le cas de presque tous ses frères, sœurs etcousins et que ces belles oreilles sont dues au reproducteur X trèsprésent dans leur ascendance, il est souhaitable de la marier avec unchien issu d'une souche consanguine sur le reproducteur Y où lasituation est la même concernant les yeux. Ainsi vous aurez des chancesd'avoir une partie des chiots avec de belles oreilles et de beaux yeuxet qui retransmettront ces deux facteurs à leur propre descendance.Notons au passage que, du fait de l'homozygotie qu'elleinduit, seule la consanguinité permet l'éradication de certaines taresdues à un gène récessif.Si c'est une méthode de choix pour un bon élevage desélection, la consanguinité ne pardonne pas la médiocrité des géniteursou du sélectionneur vis-à-vis des gènes majeurs. Ceux qui auront eu lachance de partir avec un bon stock de gènes et de peu se tromper enroute auront d'excellents résultats. Inversement si un éleveur clamequ'il est contre la consanguinité, il proclame du même coup sonignorance et son incompétence.Pourquoi alors cette odeur de souffre autour de laconsanguinité ? Tout d'abord parce que chez les humains elle estentourée de considérations morales, religieuses ou patrimoniales quin'ont rien à voir avec la génétique. La génétique humaine elle-même est"suspecte" dès que l'on s'y intéresse. Certains exemples du passérécent ont d'ailleurs de quoi nous faire frémir et méritent de resterlongtemps dans la mémoire collective. Notre éthique nous interdit toutesélection génétique sur l'homme.L'homme se permet de braver les lois de la nature et dela génétique grâce aux progrès d'une médecine de plus en plusperformante. Il a même pratiqué la génétique à rebours en envoyantd'une part se faire tuer à la guerre des classes entières de "jeunesmâles sains" et laissant à la maison et, oserais-je dire "à lareproduction", les autres. Heureusement les survivants, le "système D"et les "planqués" ont quelque peu atténué ces aberrations.Il n'en reste pas moins que comme en éducation,l'anthropomorphisme n'est pas de mise en sélection canine et nous nedevons en aucun cas transposer en génétique animale les interdits etles tabous que nous impose la morale en génétique humaine.* Beaucoup d'entre vous l'auront constaté, cet article est fortement inspiré par les travaux du Professeur Guy Queinnec.Les couleurs de la robe chez le chienpar le Professeur Courreau (Service de Zootechnie, École Nationale Vétérinaire d'Alfort)reproduit avec l'aimable autorisation de La Lettre du ChienLa génétique des robes estune discipline encore mal connue par les éleveurs. Au travers dequelques exemples, le lecteur en comprendra le déterminisme. Lagrande variété des robes chez le chien fait croire que le déterminismegénétique des couleurs de la robe est extrêmement complexe. En fait,c'est assez simple dans la plupart des cas. Ce court article va essayerde le montrer. Pour une information complète, envisageant la totalitédes robes et des gènes connus, il conviendra de se reporter aufascicule "les couleurs de robes chez le chien" que la S.C.C. a faitparaître (auteur : Professeur Bernard Denis de l'École Vétérinaire deNantes).PRÉAMBULE Le poil de l'animal sauvage,en particulier celui du loup, contient deux types de pigment :l'eumélanine, pigment sombre (noir à marron) plutôt concentré à lapointe du poil, et la phaeomélanine, pigment clair (rouge à jaune)plutôt présent à la base du poil. Les nombreuses robesobservées chez le chien sont la conséquence de mutations qui agissentdans trois directions ; élimination de l'un ou de l'autre des pigments,atténuation de l'intensité d'une ou plusieurs couleurs, extension ourégression des couleurs sur le corps. Ces trois évolutionspeuvent se combiner. Elles déterminent les grands types de robes quenous envisagerons en allant des plus simples aux plus compliquées. Laprésence de blanc dans la robe sera étudiée à la fin. Précisons,avant de commencer, que huit groupes ou séries de gènes sontnécessaires pour déterminer la robe d'un chien. On les appelle sériesA, B, C, D, E, G, M et S.LES ROBES PRIMAIRES Les robes primaires sont des robes dont tous les poils de couleur sont identiquesLes robes à poils unicoloresLes robes sombres Cesont les robes noires ou marron. On ne voit donc que l'eumélanine. Larobe marron correspond aussi aux appellations chocolat, foie et,parfois, châtaigne ou châtain. Les gènes en cause constituent la sérieB : "B" (B pour "Black"), dominant et "b", récessif. Dans une race oùn'existe que le noir, tous les chiens sont porteurs du couple "B.B" ;s'il n'existe que le marron, tous les animaux sont "b.b". Dans une raceoù coexistent noir et marron on en déduit que : - un chiennoir peut être de type "B.B" ou "B.b" ; accouplé à une chienne noire,on n'obtiendra des chiots marron, en minorité, que si celle-ci est"B.b". - un chien marron est "b.b" ; il ne donnera des chiotsmarron qu'avec une chienne "b.b" (100 % de chiots marron) ou "B.b"(environ 50 % de chiots marron). Le génotype d'unreproducteur noir peut donc être révélé par la couleur de robe desdescendants. La recherche d'un ascendant marron est l'autre moyen desoupçonner qu'il possède un gène "b" ; si cet ascendant est père oumère, la présence est certaine. Ces quelques principes degénétique mendélienne, rappelés ici pour la série B, s'appliquent de lamême façon aux séries de gènes à venir.Les robes claires Cesont toutes les robes qui vont du jaune au rouge (pigmentsphaeomélaniques). Elles correspondent à de nombreuses appellations,telles que froment, citron, doré ou golden, orange, châtain, acajou. Enfait toutes ces robes peuvent être regroupées en une seule : la robedite fauve. Elles ont toutes en commun de posséder le génotype "e.e".Celui-ci a la propriété d'effacer toute trace d'eumélanine, comme siles gènes "B" et "b" ne fonctionnaient pas. Le gène "e" est récessif etl'allèle dominant correspondant est "E" (E pour "extension del'eumélanine") ; tous les animaux qui ont du noir ou du marron dans larobe le possèdent et son soit "E.e", soit "E.E". Ensemble,les gènes de la série B et de la série E vont réaliser des génotypes àquatre gènes. Dans une race où coexistent noir, marron et fauve, unchien fauve peut être de génotype "B.B"-"e.e" ou "B. b"-"e.e" ou"b.b"-"e.e". Si ne coexistent que le noir et le fauve, un chien fauveest "B.B"-"e.e". Enfin, comment expliquer de telles différences de tonsentre les robes fauves ? Cela tient à l'existence de gènes ditsmodificateurs qui éclaircissent ou foncent la couleur. Ces gènes sontnombreux et peuvent se sélectionner de la même manière que ceux quipermettent d'augmenter ou de diminuer la taille.Les robes diluées. Ils'agit de couleurs bleue, beige et sable ; elles s'obtiennnent à partirdes noire, marron et fauve. La dilution est le fait d'un gène appelé"d", soit d'un autre tout à fait différent appelé "Cch" (ch pour"chinchilla"). Tous deux sont récessifs, respectivement par rapport à"D" (D pour "Dilution) et "C" (C pour "Coloration), allèles dominantsprésents chez les chiens à robe noire, marron ou fauve. Lebleu dont on parle n'a rien à voir avec la dénomination "bleu" quicorrespond à un mélange de poils noirs et de poils noirs donnant, àdistance, une apparence bleutée (ex. : le Bleu de Gascogne). Il fautaussi le distinguer du gris : le chien bleu l'est dès sa naissance etsa truffe est bleu-noir. On trouve le bleu chez le Whippet, parexemple. Le chien à robe bleue possède le couple de gènes "d.d" (lechien noir est "D.D" ou "D.d") ; pour les gènes des séries B et E, ilporte les mêmes qu'un chien noir. Le beige est exactement au marron ce que le bleu est au noir. Le Braque de Weimar est beige. Lesable va d'un fauve très pâle au blanc. Cette dilution peut, elle, êtreobtenue par deux voies : le chien est de génotype "Cch. Cch" ou "d.d".Cela dépend des races ; en fait, le savoir n'a guère d'importance. Ledegré d'éclaircissement dépend de gènes modificateurs que les animauxpossèdent en plus ou moins grand nombre. Le Labrador biscuit ou ivoireet le samoyède sont des chiens sable. Pour les séries B et E, ceschiens portent les mêmes que les chiens fauves.Les robes à poils bicolores. Cesrobes sont semblables au type sauvage : le poil est fauve ou sable à labase et foncé (noir, rarement marron) à l'extrémité. On parle de robesfauve charbonné ou sable charbonné. Elles sont appelées, entre autres,poil de sanglier, poil de lièvre, poivre et sel, gris fer, parfoisgrises simplement. Les races concernées sont nombreuses : Tervueren,Griffon Nivernais, Schnauzer, par exemple. Une nouvelle sériede gènes intervient ici : la série A (A pour "Agouti", rongeuraméricain). Les robes charbonnées sont déterminées par le gène "Ay" quirégit donc la répartition à peu près équilibrée de l'eumélanine et dela phaeomélanine sur le poil. Cette action vient compliquer celles desautres séries de gènes ; par exemple, outre "Ay", le chien sablecharbonné de noir portera au moins un "B", au moins un "E" et "d.d" ou"Cch. Cch". Il faut savoir que le gène dominant dans la sérieA n'est pas "Ay". Juste au-dessus de lui existe "As" qui donne lecaractère uniforme aux robes sombres : un chien tout noir ou toutmarron est ainsi porteur d'au moins u, gène "As". Si ces chiens sontHomozygotes "As.As", leur descendance sera de robe sombre uniforme quelque soit le partenaire de l'accouplement.LES ROBES DÉRIVÉES Les robes dérivées comportent deux ou trois types de poils de couleurs différentes.Les robes unicolores L'apparence unicolore est due au mélange intime des types de poils. Larobe la plus répandue est la grise. C'est la seule qu'il convientd'appeler ainsi. Le chiot naît noir et devient gris en grandissant dufait de la pousse de poils blancs ; la truffe reste noire. Citons lesexemples du Caniche gris ou du Bedlington terrier. Plus rares sont les robes dites grège et aubère, respectivement mélanges de poils blancs et marron et de poils blancs et fauves. L'arrivéede poils blancs est due à un gène "G" d'une nouvelle série, la série g(G pour "Grisonnement"). Ce gène qui provient d'une lointaine mutationest dominant par rapport au gène normal, originel "g" qui n'a pasd'action. Pour savoir ce que sont les gènes des autres séries, il fautse reporter simplement à la robe du chiot à la naissance, c'est-à-direnoire, marron ou fauve.Les robes pluricolores. Les robes pluricolores sont formées par la juxtaposition de plages de couleurs différentes, blanc exclus.Les robes fauves ou sable à manteau sombre. Cesrobes sont très répandues : on se contentera de citer le BergerAllemand pour le fauve à manteau et le Malamute pour le sable àmanteau. Le manteau sombre (de noir à charbonné, le marron existantaussi) peut être réduit à une petite selle sur le dos ou, au contraire,aller jusqu'à l'envahissement de presque tout le corps ; cetteextension est, là encore, le fait de gènes modificateurs. Prochede la robe fauve ou sable charbonné, la robe à manteau lui serait,selon certains auteurs, génétiquement identique. Retenons plutôt que legène responsable, appartenant à la série A, lui aussi, est "Asa" (sapour "saddle", selle en anglais). Du point de vue de la dominance, ilse situe au même niveau que "Ay".Les robes sombres à marques fauves ou sable Ellescorrespondent à la robe dite "noire et feu", telles que rencontrées enrace Doberman. Ce type de robe se caractérise par ses marques feu defaible étendue, très précisément localisées : lèvres, joues, paupières,gorge, poitrine, pieds, devant des cuisses, fesses, anus. Ceci permet àpeu près toujours la distinguer de certaines robes à manteau sombretrès envahissant. De plus, les marques feu varient peu en étendue de lanaissance à l'âge adulte. Le gène responsable de la robe àmarques feu appartient à la série A et s'appelle "at". Il est récessifpar rapport à tous les autres gènes de la série : tous les chiensprésentant cette robe sont donc de génotype "at.at" ; ainsi, leurdescendance, dans sa totalité, n'aura la même robe que si l'autrepartenaire de l'accouplement porte celle-ci aussi.La robe bringée et la robe à masque Cesdeux robes sont bien connues mais parfois difficiles à repérer quandles bringeures ou le masque sont discrets et que, de surcroît, le poilest long : il peut alors y avoir confusion avec une robe simplementcharbonnée. Celle-ci n'est, par ailleurs, pas incompatible avec lemasque alors que, normalement, le bringé s'impose au charbonné. Génétiquement,l'origine de ces deux robes se situe dans la série E. La robe bringéeest due au gène "Ebr", de même niveau de dominance que "E" ; le masquequant à lui, est dû au gène "Em", d'où la possibilité d'avoir deschiens à bringeures et masque : ils sont de génotype "Em.Ebr". Biensûr, "Em" et "Ebr" ne peuvent s'exprimer quand le chien porte "As"puisque la robe est uniformément sombre ! Ils peuvent le faire, enrevanche, avec les autres gènes de la série A ; leur action estcependant discrète avec "at" (robe noire et feu).Les robes bigarrées Lesrobes bigarrées sont celles que l'on appelle Merle ou Arlequin. Leurparticularité tient à l'existence de plages déchiquetées d'une certainecouleur sur un fond de la même couleur diluée : noir sur bleu, parfoismarron sur beige, exceptionnellement fauve sur sable. Une dilution trèsforte allant jusqu'au blanc explique l'Arlequin. Le gèneresponsable est le gène "M" de la série M qui domine le gène normal"m", sans action. Le génotype homozygote "MM" est connu pour être lié àdes anomalies oculaires et auditives. L'action de "M" se superpose àl'action des gènes des autres séries.LES ROBES PANACHÉES Cesont toutes les robes qui portent une panachure, c'est-à-dire destaches blanches. On les dit pie, aussi. Toutes les robes étudiéesauparavant peuvent avoir une variante avec une panachure plus ou moinsétendue. Génétiquement, pour expliquer la présence de blanc,il suffit d'ajouter à l'action des gènes des séries précédentes cellesdes gènes de la série S. On en distingue quatre qui sont, par ordre dedominance décroissante "S" (absence de blanc), "si" (très peu deblanc), "sp" (équilibre des plages blanches et colorées), "sw" (blancenvahissant). Toutes les panachures intermédiaires entre ces quatretypes sont possibles grâce à l'action de gènes modificateurs. Enpratique cela veut dire que l'on peut sélectionner assez facilement unecertaine proportion de blanc dans la robe, voire une certaine forme detâches. À l'extrême, on peut sélectionner des chiens blancs à partir dugénotype "sw. sw", comme cela s'est fait en race Coton de Tuléar.CONCLUSION Pouraméliorer la qualité de la robe, il faut comprendre comment celle-ciest déterminée génétiquement. Pour cela il faut d'abord l'identifierexactement et la rattacher à l'un des types que nous venons de voir.Ceci n'est pas toujours aisé : des robes de génotypes apparemmentdifférents ont le même génotype. L'étude et l'expérience permettront,petit à petit, de dominer la plupart des problèmes.J'ai pas tout capté... mais ca m'a bien aidé quand même à comprendre un peu mieux les chiens et à assouvir ma curiosité de particulier j'ai donc pris toutes ces infos sur le site du CCCE : http://www.ccce.orgvoila j'espère que ca vous aidera aussi.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
saphirette 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 TRES INTERESSANT !!! MERCI !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sandrine3311 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 Génial, je me l'imprime pour lire ca au calme ce soir Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 8 décembre 2009 Merci mim. De toute façon il n'y a pas de secrets...pour avoir de 'beaux chiens' et améliorer la race il faut un zeste de consanguinité faut pas se leurrer...Comme dit mes éleveurs tu peux 'apporter' du nouveau sang dans ton élevage mais si tu arrives à 'fixer' ton type pas la peine de s'éparpiller en achetant 20 chiens d'élevages différents qui ne te feront peut-être même pas du beau. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tysann 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 Difficile d'arriver à la fin! Le premier texte souffre cependant d'aberration scientifique. Il utilise des termes spécifique de manière houleuse! Le coup de ne pas reproduire un chien et un chat, n'a rien avoir avec une quelconque consanguinité si par cela il veux dire "majorité de gènes en commun", Si vous saviez le nombre de gènes que l'on a en commun avec la banane!!!!! Il soulève de bonne interrogation, mais je le trouve tout de même douteux sur certain point. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mim1 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 Melle_Tchi a écrit:Merci mim.De toute façon il n'y a pas de secrets...pour avoir de 'beaux chiens' et améliorer la race il faut un zeste de consanguinité faut pas se leurrer...Comme dit mes éleveurs tu peux 'apporter' du nouveau sang dans ton élevage mais si tu arrives à 'fixer' ton type pas la peine de s'éparpiller en achetant 20 chiens d'élevages différents qui ne te feront peut-être même pas du beau.Et oui on dirais bien quelqu'un sait ou je peux trouver le livre de Bernard Denis : "Les couleurs de robes chez le chien" ? et aussi celui la : la Sélection de l'espèce canine par le Professeur Guy Queinnec ?tysann tu crois que si je me reproduis avec une banane ca donne euh...un serpent ??? oula je part en cacahuète la... je vais faire une ptite sieste Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tysann 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 mim a écrit: tysann tu crois que si je me reproduis avec une banane ca donne euh... un serpent ??? oula je part en cacahuète la... je vais faire une ptite sieste J'ose même pas t'imaginer! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Emilie16 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 je vais etre honnete après ma journée de boulot j'ai pas eu le courage de lire!!! pour la banane Micka tu peux toujour essayer mdrrrrrrrrr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mim1 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 Pour lire tout ca il faut être "frais dipo" chaud bouillant mais pas de souci le post restera la un ptit moment enfin je crois... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alexandra12 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 trés interessant et simple! contrairement à mes livres de génétiques qui me rendent literralement bargeot merci! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marilou04 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 C'est très intéressant, merci Michaêl. Moi, la consanguinité bien maîtrisée, c'est à dire quand on a des lignées bien connues et sans tares, ne me choque pas. C'est la seule façon de fixer un type et c'est pour cela qu'on peut reconnaître les chiens de tel élevage. Je viens d'adopter une femelle spitz de toute beauté et sans tares, elle est issue d'un mariage mère- fils. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sabine08 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 Merci Michael. Je l'avais lu sur le site.Pour le livre de D. Bernard, je le cherche depuis longtemps... sans trouver... sauf peut être maintenant... à suivre !Je vois que finalement en fait, personne n'était donc allé sur le site du CCCE le lire ??? Ben alors ???Monique !!! Gronde les !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tootie@shanna11 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 marilou a écrit:C'est très intéressant, merci Michaêl.Moi, la consanguinité bien maîtrisée, c'est à dire quand on a des lignées bien connues et sans tares, ne me choque pas.C'est la seule façon de fixer un type et c'est pour cela qu'on peut reconnaître les chiens de tel élevage.Je viens d'adopter une femelle spitz de toute beauté et sans tares, elle est issue d'un mariage mère- fils. ------------------------------------------------ la tu m apprend quelque chose ...mere et fils ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mim1 0 Posté(e) le 8 décembre 2009 je suis content que ca vous intéresse c'est un sujet passionnant Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mimine02 0 Posté(e) le 10 décembre 2009 Alors je ne sais pas si c est d application chez les chi mais j'ai une connaissance qui éleve du berger de beauce et qui de temps en temps, croise un oncle avec une nièce et une tante avec un neveu pour avoir une certaine consanguinité qui permet aux chiens de conserver leur beauté et leur type Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cath011 0 Posté(e) le 10 décembre 2009 Je viens d'adopter une femelle spitz de toute beauté et sans tares, ça malheureusement on ne le voit pas si facilement et si vite. Une tare, ça peut être une maladie grave qui va ressortir sur les générations suivantes au moment où on ne s'y attendra pas... cardiomyopathie, insuffisance rénale, ostéodystrophies ou autres ... Attention quand même à ne pas abuser de la consanguinité qui ne fixe hélas pas que les bones choses mère/fils ou frère/soeur, pour moi c'est trop près... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alexandra12 0 Posté(e) le 10 décembre 2009 j'envisage de marrier de chiens ayant le même père, ils sont donc demi frere / demi soeur evidemment on fait ça dans le but de fixer les qualités des chiens.. j'ai entendu aussi parler de phénomene de malpropreté quans la consanguinité est trop forte type vrai frere/soeur ou parent/enfant Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cath011 0 Posté(e) le 11 décembre 2009 j'ai des non-consanguines bien crades ici ! Franchement je doute de cette info... Mais attention à ne pas fixer des maladies ou problèmes présents sur la lignée, l'élevage n'est pas que le look du chien, fixer un bel emballage ne suffit pas Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mim1 0 Posté(e) le 11 décembre 2009 et bé sa fait peur tout ca... il faut vraiment du courage et de grandes connaissances pour être éleveur Félicitations a vous toutes !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tysann 0 Posté(e) le 11 décembre 2009 Eleveur= vétérinaire, généticien, comptable, commerciale (si un peu qd même ), nurse, diplomate.... J'en oublie plein!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cath011 0 Posté(e) le 11 décembre 2009 assistante sociale aussi, parce que bonjour les cas sociaux !! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Emilie16 0 Posté(e) le 11 décembre 2009 cath a écrit:assistante sociale aussi, parce que bonjour les cas sociaux !! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sabine08 0 Posté(e) le 11 décembre 2009 C'est clair !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marie-odile 0 Posté(e) le 1 janvier 2010 Comment se fait-il qu'un étalon fauve avec léger poitrail blanc ait pu donné, en troisième naissance, avec une lice sable charbonnée un chiot chocolat et tan alors que d'après mes recherches, le mâle ne serait pas porteur de chocolat et pour la femelle, les couleurs de ses ascendants me sont inconnues.Merci pour réponse.Marie Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sabine08 0 Posté(e) le 1 janvier 2010 Certains fauves sont des chocolat dilués. On le voit aux yeux et à la truffe.Ensuite, le porteur chocolat étant bien caché et invisible, il descend sur des générations.Les 2 parents apportent donc tous les 2 du choco, dilué ou porteur. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marie-odile 0 Posté(e) le 1 janvier 2010 Merci pour cette réponse,J'aimerais savoir pourquoi le gêne chocolat ne s'est pas manifesté auparavant et combien de générations il peut sauter ?Le gêne a t'il pu être transmis antérieurement aux trois générations notés sur le pédigré, si oui pourquoi n'y a t'il pas eu trace de ce dernier sur les chiots nés de la même union en première et deuxième portée ?Merci pour tes renseignements,Marie Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sabine08 0 Posté(e) le 1 janvier 2010 Il n'y a pas de réponse à ton pourquoi : parce que.Il ne saute pas de génération. Les porteurs chocolat sont issus d'un parent (au moins) porteur chocolat (ou chocolat bien sûr).S'il n'y a pas 2 porteurs chocolat ensemble, le chocolat (qui est un gène récessif) ne s'exprime pas. Comme tous les gènes récessifs (le poil long par exemple).Après, c'est la nature qui décide quels gènes elle prend sur les 2 parents, donc ce que seront les bébés. Tous les mariages peuvent être différents, même avec les mêmes parents. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marie-odile 0 Posté(e) le 1 janvier 2010 Merci pour ces explications bien claires.Crdlmt,Marie Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sabine08 0 Posté(e) le 1 janvier 2010 De rien, on est là pour ça !Et ce n'est pas facile par écrit d'expliquer... la génétique se pose en tableaux... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
minou02 0 Posté(e) le 26 janvier 2010 cath a écrit:Je viens d'adopter une femelle spitz de toute beauté et sans tares,ça malheureusement on ne le voit pas si facilement et si vite. Une tare, ça peut être une maladie grave qui va ressortir sur les générations suivantes au moment où on ne s'y attendra pas...cardiomyopathie, insuffisance rénale, ostéodystrophies ou autres ...Attention quand même à ne pas abuser de la consanguinité qui ne fixe hélas pas que les bones choses mère/fils ou frère/soeur, pour moi c'est trop près...entièrement d'accord et en tous points avec Cath...le mariage parent/enfant est à 25 % de taux de consanguinité...c'est trop important.le mariage demi-frère/demi-soeur est bien meilleur, et le taux de consanguinité n'est que de 12.5%.pour se permettre de tels mariages, il faut avoir, au minimum, une excellente connaissance de ses lignées. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alexandra12 0 Posté(e) le 26 janvier 2010 tout à fait personnelement je connais les lignées de mes chiens sur le bout des doigts et j'en ai longuement parlé avec leur eleveuse commune.. donc je ne m'en fait pas, mais aprés la nature peut tout de même reserver de mauvaises surprises et rien n'est jamais garantie dans aucun mariage..des tares il peut en sortir sans la moindre consanguinité aussi. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cath011 0 Posté(e) le 27 janvier 2010 Tu es très optimiste Alex !je pense qu'on ne peut connaitre bien que les lignées qu'on élève soi-même depuis plusieurs générations... Et malgré cela on est pas à l'abris de surprises... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
minou02 0 Posté(e) le 27 janvier 2010 c'est exactement ce que j'allais écrire Cath ! quand j'écris "connaitre parfaitement ses lignées", ça veut bien dire avoir vu naître plusieurs générations, connaitre la descendance produite par tel ou tel chien avec ses qualités et ses défauts, donc bien connaitre les Pedigree aussi.alex, tu as raison : certains gènes indésirables sont présents chez des "familles" différentes de chiens aussi, et peuvent engendrer des tares... et là, pas de consanguinité.n'oublions pas que la consanguinité ne créé pas de tares, elle ne fait que les révèler ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alexandra12 0 Posté(e) le 27 janvier 2010 cath a écrit:Tu es très optimiste Alex !je pense qu'on ne peut connaitre bien que les lignées qu'on élève soi-même depuis plusieurs générations... Et malgré cela on est pas à l'abris de surprises... j'ai enormément parlé avec l'eleveuse de mes chiens, qui m'a expliqué pas mal de choses notemment sur ce mariage qu'elle a deja fait vu qu'elle a gardé des deux cotés exactement les mêmes lignées que le mariage que j'envisage, donc je ne suis pas inquiete, mais evidemment on est pas à l'abris de surprise, tous les mariages ne donnent pas le meme pakage! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites