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Animal

Le prix de la viande: la grippe aviaire

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22, Octobre 2005

Le prix de la viande: la grippe aviaire


Beaucoup de questions et une seule réponse.



Dans une interview avec la BBC, Samuel Jutzi, directeur de la Division de la
FAO sur la production et la santé animale, avait été interrogé sur la
possibilité de parer au dangereux virus H5N1de la grippe aviaire qui
s’approche de l’Europe, menaçant également les mangeurs de viande et le
végétariens.



Il a répondu que la disponibilité de ressources financières pour éradiquer
le virus avec les animaux jouerait un rôle important pour maintenir en
sécurité les Européens. Il n’y a cependant pas de plan pour supprimer les
oiseaux sauvages : la grippe qui les infecte va diminuer après un temps et
n’aura pas d’impact sur les humains.



N’est-ce donc pas une conclusion sensée que de dire que les poules élevées
pour la viande sont la raison pour la pandémie menaçante que chacun craint
tant?



La réponse logique à cette situation ne serait-elle pas d’éviter la viande
de poulet, même si cela peut s’avérer difficile pour ceux qui ont opté pour
le poulet parce qu’ils ont peur des conséquences de l’ESB, l’encéphalopathie
spongiforme bovine, d’autres maladies animales dangereuses pour la santé
humaine, et des poissons remplis d’hormones, de PCBs, de dioxine et de
mercure?



Pourquoi la FAO n’admet-elle pas ouvertement que dans une situation où les
maladies animales qui traversent les frontières augmentent, une viande ne
présentant aucun risque ne peut pas être garantie?



Pourquoi aucun organisme n’a le cran d’admettre que la sécurité de la viande
est en train de s’effriter à une vitesse stupéfiante?



Pourquoi toutes les mesures traitent-elles des symptômes et pas de l’origine
du problème de la grippe aviaire?



Pourquoi l’OMS évite-t-elle de promouvoir le végétarisme bien que ses
recommandations alimentaires soulignent dans des déclarations de plus en
plus fermes l’importance de la consommation des fruits et des légumes?



Pourquoi n’y a-t-il aucune alerte sanitaire officielle concernant la viande?



Pourquoi les mesures de restriction des dégâts ne consistent surtout jusqu’à
présent que dans l’abattage de millions d’êtres sensibles et que dans la
recommandation de manger la chair d’autres animaux que ceux atteints, ce qui
semble être pour le moment relativement sûr (jusqu’à nouvel ordre)?



Pourquoi, à la lumière de tous les problèmes présents et émergents, la
viande reste-t-elle fortement subventionnée dans le monde industriel, aux
frais de chaque contribuable?



Pourquoi les organismes internationaux, européens et nationaux ignorent-ils
le fait que le mode de vie végétarien est sain, dont la preuve scientifique
a été apportée de multiples fois?



Jusqu’à quel point la situation doit-elle empirer pour que les experts
acceptent finalement la nécessité de mettre sérieusement les bénéfices du
végétarisme en évidence?



Il y a une seule conclusion à toutes ces questions: du fait que la
production et la consommation de la viande présentent des risques, mettent
gravement en péril une écologie globale, accroissent le problème de la faim
dans le monde et menacent la sécurité des générations futures, le prix de la
viande est devenu beaucoup trop élevé!



Renato Pichler

Président

Union végétarienne européenne

www.european-vegetarian.org

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