Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Animal

Le commerce des oiseaux pourrait faire entrer le H5N1 en Amé

Messages recommandés

Le commerce des oiseaux pourrait faire entrer le H5N1 en Amérique
Presse Canadienne (PC) Helen Branswell
04/12/2006 20h29

Le commerce international des oiseaux -domestiques ou sauvages- représente le plus grand risque de voir entrer le virus H5N1 de la grippe aviaire en Amérique du Nord, soutient une étude portant sur les hypothèses de progression de la maladie dans diverses parties du monde.
Les auteurs de l'étude fondent leur conclusion sur une analyse complexe des voies migratoires et volumes de migration, le commerce des oiseaux domestiques et la comparaison des séquences génétiques de diverses souches virales H5N1.

Les chercheurs tentaient notamment de déterminer quelles éclosions du virus résultaient des migrations d'oiseaux sauvages et quelles autres relevaient de l'élevage de volailles.

Sans pouvoir établir des conclusions fermes dans plusieurs cas, les chercheurs ont conclu que la progression de la maladie pouvait être reliée en bonne partie au commerce des volailles, alors que les oiseaux migrateurs pourraient être impliqués dans plusieurs cas en Europe.

Pour ce qui est de l'Afrique, ces deux voies de transmission auraient joué un rôle, indique l'étude dont les résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

La question est maintenant de savoir par laquelle de ces deux voies le virus atteindra éventuellement l'Amérique du Nord.

«C'est la question de 1 million $ ou peut-être même de 1 milliard $», d'affirmer le principal auteur de la recherche, Marm Kilpatrick, biologiste et écologiste des maladies au Consortium for Conservation Medicine de New York.

Toutefois, M. Kilpatrick et ses collaborateurs ne croient pas beaucoup à une arrivée de la maladie par le biais des oiseaux migrateurs. Nombre d'experts sur la grippe aviaire sont du même avis et signalent que les voies migratoires sont différentes entre l'ancien et le Nouveau Monde.

Pour eux, le risque est plus grand que la maladie fasse son entrée aux États-Unis par l'importation de volailles et d'oiseaux sauvages dans des pays voisins, comme le Canada, le Mexique ou le Brésil.

Un représentant de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a toutefois indiqué que le Canada avait déjà adopté toutes les mesures nécessaires en matière de quarantaine pour empêcher l'importation d'oiseaux contaminés par le H5N1.

«Aucun oiseau ne peut être importé d'un pays où le virus H5N1 est déjà présent», a assuré le Dr Jim Clark, directeur national du Groupe de travail sur la grippe aviaire de l'ACIA.

«Nous estimons que le meilleur moyen d'empêcher l'arrivée du virus H5N1 dans l'hémisphère occidental, c'est d'appliquer des contrôles stricts ou d'interdire l'importation de volailles ou d'oiseaux sauvages», de conclure M. Kilpatrick.

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2006/12/20061204-202929.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...