terrienne 0 Posté(e) le 6 janvier 2007 www.ecologie-radicale.org Certains chasseurs mondains et fortunés aiment exporter la mort en Afrique ou au Canada, ayant déjà tout supprimé ici, laissant aux manants débiles le soin de courir le dimanche après de malheureux cochons d'élevage qu'ils appellent encore sangliers. A ces mondains, il leur faut du lion, de l'éléphant, de l'ours et du loup que des traqueurs placent à dessein sur leurs chemins, leur donnant la pauvre illusion de terrasser le fauve redoutable. Prolétaire ou bourgeois, le chasseur conserve un cerveau reptilien dominant le cortex supérieur et l'empêchant de mesurer le grotesque de son "sport" de mort. La Roumanie, ses ours, ses loups, ses forêts leur offre désormais un décor pour épancher leurs bas instincts. Le pays prévoit déjà de les accueillir pour faire trépasser trois cents ours, cinq cents loups. Les tueurs agréés vont aseptiser là-bas, comme ils l'ont fait ici. Mais, silence, les écologistes en vue ne sauraient dénoncer l'ivresse de détruire. Il est tellement plus confortable d'inviter à fermer le robinet en se lavant les dents. Et en se lavant les mains? Gérard CHAROLLOIS Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 10 janvier 2007 La Roumanie sera-t-elle le paradis des chasseurs européens ? Fort possible, car ce pays est l'un des rares où le gros gibier abonde toujours. Selon les chiffres officiels, il y aurait quelque 6 700 ours dans les monts des Carpates. «C'est 60 % de plus que le nombre optimum», annonçait, il y a quelques mois, Vasile Lupu, l'ancien secrétaire d'Etat à l'Agriculture. Ce chiffre fait de la Roumanie le pays le plus peuplé en ours de toute l'Europe. ...Les chasseurs occidentaux n'ont d'ailleurs pas attendu l'entrée de la Roumanie dans l'Europe pour venir ici. (...) Ainsi, voici deux ans, lors d'une partie organisée par le richissime homme d'affaires Ion Tiriac (l'ancien manager de Boris Becker), à laquelle participaient plusieurs financiers étrangers et l'ancien Premier ministre Adrian Nastase, pas moins de 185 sangliers furent abattus en deux jours. «Massacre !» s'était exclamée la presse locale. «Pas du tout, a alors répondu l'incriminé ; la réserve comptait 600 têtes, il y en avait 200 de trop. (...) La chasse accourt en Roumanie - 08/01/07 www.liberation.fr/actualite/terre/227211.FR.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites