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terrienne

la lettre hebdo de gérard charollois (22/01)

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Notre différence

En ces temps de campagnes électorales présidentielle puis législative, nos amis des divers partis écologistes s’enthousiasment soudainement, parfois s’enflamment pour telle ou telle candidature, persuadés que leur champion est le meilleur écologiste, le plus efficace, le plus authentique.

Et les voici qui fustigent les candidats d’un autre groupement et ses partisans qui avec la même sincérité, la même ardeur font d’autres choix.

Or, pas une ou un seul candidat ne se réclame de l’écologie éthique, radicale, profonde.

Bien sûr, tous les postulants appréhendent l’altération du climat et préconisent des mesures énergiques pour limiter les gaz à effet de serre. Ils sont tous contre les OGM et pour préserver la santé publique contre le profit des agrochimistes et des industriels. Ils réfléchissent tous aux modes d’énergies alternatives et plaident pour un «développement durable ».

Certains ajoutent une dimension sociale à leurs engagements pour un environnement de qualité, rappelant, à très juste titre, que l’écologie est radicalement incompatible avec la loi des entreprises libres de faire du profit à n’importe quel prix.

Mais aucun candidat déclaré ou putatif n’inscrit dans son programme la rupture avec une approche agressive de la Nature, avec l’anthropocentrisme. Aucun n’ose prôner l’abolition de la chasse et s’alarmer d’une surpopulation humaine planétaire interdisant absolument le maintien de la biodiversité.

Il est évident pour tout esprit éclairé que l’abolition de la chasse et de la corrida ne saurait constituer une politique, à elle seule. Ce serait grotesque de fonder un parti à cette fin et il faut la débilité mentale des chasseurs pour avoir conçu un parti dont la défense de la chasse constitue l’ossature. La politique implique une vision globale de la société, une appréhension de toutes les questions publiques. La politique embrasse tout le champ de la vie sociale.

La critique ou inversement la défense d’un loisir révèle, sans la fonder, une éthique politique.

Ce que prouve le silence assourdissant des candidats sur cette question sensible tient à ceci :

Ces candidats écologistes placent l’homme au centre et l’environnement autour.

Pour nous, le rapport à la Nature est un point essentiel et la Nature vaut par elle-même et non pour une quelconque utilité, un quelconque profit.

Cela ne nous sépare nullement de nos cousins des divers partis écologistes mais nous en distingue.

Est-ce à dire qu’un écologiste éthique doit demeurer indifférent aux petites joutes électorales, faisant les délices de nos amis ?

Le résultat des candidats écologistes, lors des scrutins, fixe le poids de la pensée écologiste dans la société pour les années suivantes.

Tous les dossiers importants, chers au cœur du monde associatif, verront leur sort déterminé par le résultat des élections.

Dès lors, nous ne pouvons qu’espérer que ces candidats (qui ne sont pas tout à fait les nôtres), obtiennent de bons scores et contribuer à ce but(ce qui semble d’ailleurs mal parti).

La politique ne rendant pas toujours intelligent, il advient que tel ou tel candidat se déclare opposé à l’écologie profonde, arborant fièrement un humanisme arrogant qu’il pense électoralement plus payant.

Ce faisant, ce candidat brouille les repères, s’aliène l’adhésion d’une partie de son électorat potentiel, sans faire frémir le moindre cerveau reptilien du parti de l’extrême-chasse.

Alors, suivez attentivement les prises de positions, d’abord des candidats écologistes, puisqu’il y a tout de même un premier tour où l’on choisit, puis pour la suite, au second tour, là où l’on élimine, des autres candidats, et faites souverainement votre choix en faveur de celle ou celui qui aura fait le moins de génuflexions devant les ennemis de la terre.

Différents, mais travaillant à éviter l’extrême dispersion de la nébuleuse écologiste, étrangers aux querelles de personnes et de chapelles, mais soucieux de faire exister l’écologie politique, nous serons des observateurs bienveillants mais rigoureux sur nos principes éthiques :

responsabilité de l’homme envers la terre

réconciliation de l’homme avec la Nature.

Gérard CHAROLLOIS

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bravo Ah la la, il faudrait cloner ce Monsieur !!!!!!!!!!!! voeu

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