terrienne 0 Posté(e) le 24 janvier 2007 un message transféré de Christian Carcauzon relatant les moeurs usuelles des chasseurs d'oiseaux d'eau. -------------- Gibier de potence : Celui qui mérite ce qualificatif est un chasseur, un de ceux qui hantent les zones humides d’une grande richesse naturaliste s’étendant entre l’île d’Albe et Muron en pays Rochefortais. Ce dimanche l’individu, en compagnie de 3 de ses congénères, se livre à son activité favorite qu’il exerce aux dépens de l’exceptionnelle avifaune du secteur. Ce même 21 janvier Anne-Marie Penot se balade avec ses chiens dans le marais. Ici elle est connue pour ses activités militantes au sein de la Fondation Brigitte Bardot. Pour être clair l’entreprenante trentenaire ne porte pas spécialement les chasseurs dans son cœur. La rencontre fortuite ne tourne pas à son avantage. Les hommes sont en nombre et ils sont armés. L’un des membres du quatuor ne se prive sans doute pas de lui adresser quelques quolibets, voire peut-être aussi quelques menaces ; c’est tout au moins la version d’Anne-Marie qui paraît bien plausible car il est difficile d’imaginer la frêle personne prenant le risque de houspiller ses interlocuteurs. « Cet homme m'a manqué de respect, il a été vulgaire et il voulait s'en prendre à mes chiens ». Dominique Voynet en a connu d’autres… tout à fait semblables ! L’altercation aurait pu se limiter à quelques insultes courageusement proférées à l’adresse de la jeune femme … c’eût été déjà de trop. Estimant quant à lui que ses vociférations moins qu’amènes ne suffisaient pas pour faire rentrer du plomb dans la tête de la protectrice des animaux le sexagénaire tartarin bravache et un tantinet violent se résoud, pour avoir le dernier mot, à tirer sur l’impudente qui a osé s’aventurer sur leur terrain de jeu. Comme le chantait Brassens, l’âge ne fait rien à l’affaire, « quand on est con on est con ! ». « J'ai eu peur, d'ailleurs quelques secondes plus tard je recevais deux plombs dans la tête, un sur le bras et un autre dans le bas du dos. Si j'étais restée face à lui, la décharge m'aurait touchée en plein visage ». Pour les gendarmes qui quelque temps plus tard interpellaient le coupable (1) celui-ci ne songeait pas vraiment à assassiner sa victime ; ils évoquent un simple geste d’intimidation, d’ailleurs, circonstance atténuante, il avait bu ! La Fondation B.B annonce qu’elle sera « particulièrement attentive aux suites judiciaires de cette affaire », et demande aux pouvoirs publics de « prendre conscience de la gravité de tels actes commis par des chasseurs qui font la démonstration de leur dangerosité pour tous les usagers de la nature ». (1) Mais pas ses comparses pourtant coupables du délit de non assitance à personne en danger ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites