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la lettre hebdo de gérard charollois (01/04)

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Votons pour la planète ! Oui, le 22 avril

Saluons ces militants du vivant qui le 24 mars ont marché à PARIS pour la défense animale et à NONTRON contre le circuit automobile voulu par quelques affairistes et ceux qui en ce jour se réunissent autour de Nicolas HULOT pour rappeler les engagements souscrits dans le pacte écologiste signé en janvier par des femmes et hommes politiques qui l’ont déjà bien oublié et dont les hommages rendus aux chasseurs prouvent l’hermétisme à l’écologie.

Les médias réserveront sans doute davantage d’échos à l’heureuse initiative du premier avril qu’à la belle manifestation de défense animale.

Si quelques dizaines d’énergumènes manifestent pour des obscurantismes religieux ou communautaristes, bien propres à effrayer les uns et à flatter le conformisme des autres, les médias en font tapageusement des grands titres complaisamment repris et commentés.

Deux mille personnes défilant pour la cause animale n’intéressent pas les « communicateurs » qui n’ont pas soufflé mot, comme d’habitude, des manifestations de remise en question de l’anthropocentrisme.

Celles-ci ne servent pas les fantasmes à la mode.

La censure ne déshonore jamais que ceux qui la pratiquent.

L’évidence est que les écologistes n’ont rien à espérer des vieilles idéologies et des vieux partis usés et clientélistes qui n’invoquent l’écologie que pour mieux égarer l’opinion.

L’écologie éthique ne peut pas être un groupe de pression puisqu’elle ne vise pas à défendre des intérêts catégoriels que pourraient satisfaire tel ou tel gouvernant nourri idéologiquement au culte de la croissance quantitative, de l’anthropocentrisme, de l’amour des entreprises et du Marché.

Un groupe de pression peut porter des revendications corporatistes, pas des valeurs.

L’écologie éthique est une politique en rupture radicale avec les autres partis traditionnels qui fondamentalement nient la Nature, l’animal et le vivant et finissent même par nier l’humain pour servir un système économique finalisé.

Intellectuellement, je diffère sur ce point de notre ami Nicolas HULOT, dont j’apprécie par ailleurs le combat. Il espère et sans doute moins naïvement feint d’espérer que les pires leaders des pires partis se convertiront au respect de la biodiversité.

Non, Mme THATCHER, M. BUSH et leurs homologues hexagonaux ne feront que de l’écologie de tribune. Concrètement, ils opteront toujours pour la chasse, les OGM, le développement insupportable mais lucratif pour une poignée de petits copains.

L’honnêteté et la lucidité obligent à le proclamer.

Pour sauver la planète, pour changer le sort des êtres sensibles, pour que l’argent roi n’impose plus sa loi de fer, il faut voter pour les partis de la terre et de la vie.

Il faut chasser les candidats de la destruction.

Le biocentrisme, c’est-à-dire la prévalence des êtres sensibles et du vivant sur l’approche économiste et ludique du monde, appelle un parti et non un lobby.

Le statut de l’animal, le moratoire sur les OGM, le frein à l’appétit glouton des promoteurs et aménageurs du territoire, l’abolition de la chasse, l’instauration d’une réglementation protectrice de la vie et de sa qualité dépendent directement et exclusivement du poids électoral de l’écologie.

Je ne connais pas de cause plus politique que celles-ci.

Gérard CHAROLLOIS

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