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terrienne

bravo à marc !

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Corrida : le progrès moral, il est plutôt de l’autre côté des Pyrénées

Reconnaissez que c’est paradoxal ! La corrida est en perte de vitesse dans le pays qui l’a vue naître alors qu’elle se développe partout ailleurs, notamment en France et au Portugal.

A l’occasion de la très importante manifestion anti corrida du 11 août à Malaga (Andalousie) appelée par le CACMA (http://www.cacma.org), importante de par son succès et par le fait que cette ville de la Costa del Sol est jugée comme étant un bastion de la torture tauromachique, le célèbre magazine TIME a consacré un article très bien fait au thème de l’opposition générale à cette ignominie.

Avec un chiffre étonnant : selon un sondage Gallup, seuls 8% des espagnols se considèrent aficionados !

A l’image de Barcelone, 42 cités et communes se sont positionnées, officiellement, comme villes anti corrida.

Cristina Narbona, la ministre de l’environnement, a déclaré qu’elle avait profondément honte de vivre dans un pays porteur d’une telle tradition.

La mort donnée en spectacle a du plomb dans l’aile là-bas.

Mais nous, en France, on a un gouvernement qui prend l’exact contrepied de la déclaration de C.Narbona.

N.Sarkozy ne cache pas son goût pour la torture sous le soleil alors que des types comme Estrosi, Fillon et une femme comme Bachelot en rajoutent dans le soutien à cette pratique dégueulasse.

Il y a de quoi avoir les nerfs, non ? Que vont-ils penser de nous, nos amis espagnols ?

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Publié Chasse, corrida et traditions connes et cruelles |
Samedi 11 août 2007
R.Bachelot a du goût pour la violence, la douleur, le sang et la mort

Roselyne, c’était pas une fillette comme les autres; là où beaucoup de ses petites copines exigeaient, pour les fêtes de noël, qui une robe de fée, qui un déguisement de princesse ou de majorette, eh bien, elle ne songeait qu’à une chose : un habit de tortionnaire, brillant, de lumière quoi …

Plutôt douée pour son jeune âge, elle toréait avec les moyens du bord. C’est ainsi qu’un pic à brochette pouvait lui servir de ‘puntilla’, une lime à ongles de ‘descabello’, ce qui était largement suffisant pour sectionner un bulbe rachidien de cochon d’inde.

Car Roselyne, dans la corrida, c’est le 3ème acte qu’elle adore : la mise à mort.

Bon, c’était plutôt galère de couper les oreilles et la queue du cobaye mais enfin, Roselyne ne s’arrêtait pas à ces détails.

Mais voilà, les filles n’avaient pas, à l’époque, autant de facilités à leur disposition pour devenir toréra comme la brave Marie Sara (doña corones, qu’on la surnomme, vous vous rendez compte !) et Roselyne, vaincue provisoirement par le destin, avait juré d’assouvir, par d’autres moyens, sa passion pour la torture d’animaux.

De nombreuses années plus tard, toute fière, elle a pu ainsi déclarer, selon l’hebdomadaire L’Express, qu’il ne fallait compter la joindre le 15 août après 18 heures, tout ministre de la santé qu’elle soit !

Oui, Roselyne est devenue une femme importante. Elle a même occupé la fonction de ministre de l’Ecologie, c’est vous dire si elle n’avait peur de rien, surtout pas du ridicule, pour satisfaire ses goûts.

Ce mercredi 15, Roselyne se trouvera en effet dans la barrera (le 1er rang) des arènes de Bayonne.

Cette bonne vieille ville de sang qui, après une feria particulièrement réussi, prolonge le spectacle des exécutions publiques de taureaux à l’occasion des fêtes de l’assomption (corridas des 11,12 et 15 août).

Roselyne, elle a prévenu : “elle ne renoncera à suivre les exploits des trois toréros alignés au programme qu’en cas d’extrême urgence.”
Faut-il le rappeler ? “La corrida est une passion ancienne pour l’élue qui avoue assister presque chaque année aux ferias de Dax et Bayonne”.

Roselyne, pudique sur son enfance, indique “qu’elle aurait été initiée aux subtilités de l’art tauromachique par son ami François Fillon, dont les parents vivent à Ascain, dans l’arrière-pays basque.”

Cependant, Roselyne ne peut cacher au public l’intensité de sa passion de petite fille et admet, un peu gênée (Roselyne n’aime pas parler d’elle), qu’effectivement, cette ‘aficion’ doit remonter à sa jeunesse lorsqu’elle passait ses vacances à Anglet, commune voisine de Bayonne, avec sa famille.

Excusez-moi, je crois bien que je vais aller vomir !

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Publié Chasse, corrida et traditions connes et cruelles
Jeudi 09 août 2007
Corrida : il faut être fou pour aller, de façon délibérée, voir mourir qui que ce soit

Eh bin, on est bien content ! La feria de Bayonne s’est plutôt pas mal passée, figurez-vous…

Sauf pour les taureaux bien sûr.

Les autorités, maire comme sous- préfet, sont satisfaites : seulement 2 morts, quelques dizaines de blessés et 3 viols.

De la viande saoule à profusion mais bien tenue par des escouades de CRS immergés dans la foule.

Et des corridas, où, entre deux bitures, les attardés affectifs, les mutilés de la sensibilité, pouvaient admirer, je cite “ la muleta devenue traîne de mariée, qui épouse chaque grain de sable”.

Je t’en foutrais, moi, de la traîne de mariée…

Vous en voulez encore ? C’est le quotidien Sud-Ouest qui régale !

” Ainsi s’achevait, dit-on, dans la joie, et la bonne humeur, cette corrida des fêtes où chacun piocha ses plaisirs là où il les désirait. Comme fleurs dans les champs.”

C’est consternant, hein ?

En tout cas, il y en a un qui ne pourra plus jamais piocher ses plaisirs dans l’arène comme on cueille des fleurs dans les champs.

Si j’osais, je pourrais même dire qu’il ramassera directement les pissenlits par la racine.

En effet, le président des Clubs Taurins Paul Ricard, de Béziers (Hérault), un dénommé Bernard Coffin, vient de passer la muleta à gauche, des suites d’une blessure contractée lors de la feria de Boujan-sur-Libron.

Il a été encorné à la cuisse par un novillo (jeune taureau) échappé des arènes.

Le parquet de Béziers a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire.

Mais non, ce n’est pas l’animal qui est visé par cette procédure ! Un peu de sérieux, mince…

C’est le Centre hospitalier de Béziers qui est concerné.

En définitive, dans tout ça, c’est toujours le taureau qui continue de mourir sans histoire, sans bruit, année après année.

Les aficionados adorent voir couler le sang. Qu’ils ne viennent pas nous gonfler quand c’est le leur qui verse dans le sable.

La ‘tragédie polychrome’ comme ils disent, aussi avilissante qu’elle soit pour l’esprit humain, peut bien réserver, de temps en temps, une surprise.

Marc

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