terrienne 0 Posté(e) le 22 août 2007 Nous diffusons ci-dessous un message de notre ami christian CARCAUZON, très caustique à l'encontre des beaufreries de ce monde pourrissant. Quelle utilité de circuler en 4x4 sur les routes d'Europe, sauf si ce type d'engins ridicules n'est pas acquis pour circuler sur les routes mais pour écraser la Nature, là où il n'y a pas d'asphalte. Les fous de la mécanique sont des fous tout court, dans la situation actuelle de la planète. ----------------------------------- ------message transféré La messe est dite ! Le marché des 4X4 ne s’est jamais aussi bien porté. Les français raffolent de ces voitures bouffies, gourmandes et polluantes qui flattent leur égo. En 2006 leurs ventes dans l’hexagone ont augmenté de 0,6 % et cet engouement iraisonné, s’est traduit par l’immatriculation de 112 271 véhicules supplémentaires. Fin 2007, selon les experts, ce chiffre devrait être pulvérisé. Le moral des constructeurs est au beau fixe puisque les prévisions ne laissent entrevoir, bien au contraire, aucun retournement de tendance. Même les Renault et autre PSA Peugeot Citroën, qui ne proposent aucun modèle classique doté de motorisation hybride sérieuse, s’y mettent à leur tour, impatients de réaliser de nouveaux profits, fusse au prix d’atteintes supplémentaires à l’environnement. À lui seul ce constat atteste la véritable schizophrénie d’une part croissante de la population également fascinée par les camping-cars. Les bobos, qui composent le gros de ses bataillons, sont adeptes bien souvent d’une écologie de salon (de jardin) et consomment bio et équitable… Cela, malgré tout, ne les empêchent pas, eux qui participent du bitumage du sol national et de l’asphyxie des villes, de s’insurger comme de beaux diables si d’aventure une autoroute bouleverse le strict ordonnancement de leur pelouse ou si une piste d’aviation, dont ils ont périodiquement l’usage pour aller villégiaturer en territoires exotiques, cherche à s’imposer dans leur cadre de vie. Tout aussi suspectes sont leurs prétendues préoccupations écologiques en matière d’OGM, d’agriculture respectueuse, d ‘économie d’énergie… Beaucoup d’entre eux, en effet, ont glissé un bulletin dans l’urne en faveur de l’actuel Président de la république, Nicolas Sarkozy, qui, hors période électorale, se fiche comme d’une guigne de l’avenir de la planète, préférant s’intéresser au sort de ses riches amis du CAC 40. Alors qu’avec la bénédiction des autorités la justice instruit une plainte en diffamation émanant des promoteurs du projet de l’extravagant circuit automobile de Bagatelle contre les opposants à sa création dans le PNR périgord-Limousin, l’institution dirigée par le conseiller régional socialiste Michel Moyrand fait mine de s’intéresser à la résorption des dépôts d’ordures sauvages ! C’est s’occuper de l’arbre… qui cache le massacre de la forêt ! Certains, pleins de naïve bonne volonté consensuelle, y vont aussi de leurs séances de récupération des déchets flottant au fil des rivières du secteur… ignorant que le plus sûr moyen de préserver ces milieux naturels est d’en dissuader , par une apparence détestable, l’usage pernicieux aux flottilles de touristes dont les sanies leur sont plus dommageables que quelques dizaines de bidons dérivant au fil de l’eau. D’ici la fin de l’année, ou au plus tard, début 2008 la préfecture de la Dordogne risque accorder son feu vert à Bagatelle. L’autorisation adminIstrative de créer dans 80 hectares préservés du Périgord Vert un anneau de vitesse plus long que celui du Mans sonnera le glas d’un illusoire parc naturel aussi peu crédible que celui du marais poitevin, privé, autrefois, de son label pour cause d’allégeance aux maïsiculteurs. Si tel était le cas tous ceux qui depuis des décennies s’efforcent de préserver leur environnement en seraient chagrinés. Constatant que la messe est dite ils pourraient alors mettre autant de talent à pourrir les lieux de loisirs de vacanciers irresponsables en goguette qu’ils en accordaient à la sauvegarde de milieux naturels exceptionnels. Pas de vacances pour les riches préconisait la Gauche Prolétarienne à l’été 1968 ! Que des paysages souillés pour entraver la marée noire déferlante des touristes fortunés en Périgord. Et si la préservation de la nature passait dorénavant par la politique de la terre brûlée ? Ch.C. le 20/8/2007 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites