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terrienne

la 6ème extinction

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Se manger entre "nous"
C'est plus rare qu'une éclipse solaire.
C'est plus rare qu'un médecin de famille. Et ça, laissez-moi vous dire que c'est rare.
C'est rare, ce serait sur le point d'arriver et pourtant, ça n'empêche personne de fermer l'oeil...
Je parle bien sûr de la sixième extinction des espèces.

Louis-Gilles Francoeur, l'expert en environnement du quotidien Le Devoir, en parlait hier dans sa chronique.

"L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vient de démontrer [...] que les disparitions d'espèces vivantes s'accélèrent sur la planète et que l'humanité pourrait bien s'acheminer vers ce que plusieurs scientifiques désignent désormais du nom de sixième extinction."

Il n'y a eu que 5 extinctions depuis l'apparition de la vie sur Terre. La dernière concernait les dinosaures. Vous avez peut-être vu le film.

La prochaine, on a les deux pieds dedans.

À l'heure actuelle, "un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers de tous les amphibiens et 70% de toutes les plantes connues" sont en danger et pourraient bientôt disparaître à jamais, rapportait Louis-Gilles Francoeur.

Vous connaissez ce cliché de salons funéraires : "Toujours les meilleurs qui partent en premier!"

C'est un peu vrai. Les bélugas ne méritent pas de partir en premier. Ils n'ont rien à voir dans cette hécatombe.

C'est nous les coupables. Et nous seuls. Nos industries, nos pollutions, nos modes de vie, nos belles priorités.

Par contre, force est d'admettre que "nous" -et j'inclus ici l'humanité au grand complet, y compris Pauline Marois- ne sommes pas en voie d'extinction.

C'est même un problème. Nous commençons à être trop.

La planète pourrait nourrir tout au plus 10 milliards d'êtres humains. Nous sommes déjà presque 7 milliards.

C'est fou comme on se reproduit. Comme de la vermine. Quand mon père est né, dans les années 50, la Terre était deux fois moins peuplée qu'elle l'est aujourd'hui.

Or, plus nous sommes nombreux, plus nous prenons de la place, moins il en reste pour les autres espèces animales.

D'autres espèces, rappelons-le, qui sont indispensables à notre propre survie. À moins qu'on ne décide de se manger entre "nous".


Steve Proulx

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