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askook

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  1. Bonjour,

    je n'ai rien fait, vu que je n'arrive pas à comprendre comment cela fonctionne, et c'est pour cette raison que je voudrais que "reptil-virus" redevienne un forum, pour pouvoir à nouveau y faire des actions (modifier et supprimes des posts et autres). Chose que je n'arrive plus à faire.
    Perso, reptil-virus me sert pour y stocker des infos.
     

     


  2. Arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l'introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain


    NOR: TREL1705136A
    ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2018/2/14/TREL1705136A/jo/texte


    Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, et le ministre de l'agriculture et de l'alimentation,
    Vu le règlement (CEE) n° 2658/87 du Conseil du 23 juillet 1987 relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun ;
    Vu le règlement (UE) n° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes, notamment ses articles 4 et 12 ;
    Vu le règlement d'exécution (UE) 2016/1141 de la Commission du 13 juillet 2016 adoptant une liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union conformément au règlement (UE) n° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil ;
    Vu le règlement d'exécution (UE) 2017/1263 de la Commission du 12 juillet 2017 portant mise à jour de la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union établie par le règlement d'exécution (UE) 2016/1141 conformément au règlement (UE) n° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil ;
    Vu le code de l'environnement, notamment ses articles L. 411-5 et L. 411-6 et R. 411-31 à R. 411-47 ;
    Vu l'arrêté du 21 juillet 1983 relatif à la protection des écrevisses autochtones ;
    Vu l'avis du Conseil national de la protection de la nature en date du 20 septembre 2017,
    Arrêtent :

    Article 1

    Au sens du présent arrêté, on entend par « spécimen vivant » tout œuf ou tout animal vivant.

    Article 2


    I. - Est interdite sur tout le territoire métropolitain et en tout temps l'introduction dans le milieu naturel, qu'elle soit volontaire, par négligence, ou par imprudence, des spécimens vivants des espèces animales énumérées en annexe I au présent arrêté.
    II. - L'introduction dans le milieu naturel de spécimens vivants des espèces mentionnées au I peut être autorisée par l'autorité administrative dans les conditions prévues au II de l'article L. 411-5 du code de l'environnement.

    Article 3

    I. - Sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps l'introduction sur le territoire, y compris le transit sous surveillance douanière, l'introduction dans le milieu naturel, la détention, le transport, le colportage, l'utilisation, l'échange, la mise en vente, la vente ou l'achat de spécimens vivants des espèces animales énumérées en annexe II au présent arrêté.
    II. - L'introduction sur le territoire métropolitain, la détention, le transport, l'utilisation et l'échange de spécimens vivants des espèces mentionnées au I peuvent être autorisés par l'autorité administrative dans les conditions prévues au II de l'article L. 411-6 du code de l'environnement.
    III. - Les animaux vivants, les produits d'origine animale et les autres biens susceptibles de constituer ou de véhiculer des spécimens vivants d'espèces mentionnées au I sont soumis aux contrôles prévus par l'article L. 411-7 du code de l'environnement, lorsqu'ils relèvent des codes de la nomenclature combinée établie par le règlement (CEE) n° 2658/87 du 23 juillet 1987 susvisé suivants :


    - ex 0106 19 00
    - ex 0106 20 00
    - ex 0106 39 80
    - ex 0106 49 00
    - ex 0106 90 00
    - ex 0301 99 18
    - ex 0306 24 80
    - ex 0306 29 10
    - ex 0407 19 90 (œufs fertilisés destinés à l'incubation)
    - ex 0511 91 90 (œufs de poisson fertiles destinés à l'éclosion)

    Article 4


    I. - L'interdiction de détenir prévue à l'article 3 ne porte pas sur les animaux de compagnie appartenant à l'une des espèces suivantes qui étaient régulièrement détenus avant le 3 août 2016, pour autant que les conditions décrites au I de l'article R. 411-39 du code de l'environnement soient remplies, et à condition que leur propriétaire se soit déclaré auprès de la préfecture du département du lieu de détention avant le 1er mai 2018 :


    - Callosciurus erythraeus (Pallas, 1779) : Écureuil de Pallas, Écureuil à ventre rouge
    - Herpestes javanicus (E. Geoffroy Saint-Hilaire, 1818) : Mangouste de Java
    - Muntiacus reevesi (Ogilby, 1839) : Muntjac de Chine, Muntjac de Formose, Cerf aboyeur
    - Myocastor coypus (Molina, 1782) : Ragondin
    - Nasua nasua (Linnaeus, 1766) : Coati roux
    - Procyon lotor (Linnaeus, 1758) : Raton-laveur
    - Sciurus carolinensis Gmelin, 1788 : Ecureuil gris
    - Sciurus niger Linnaeus, 1758 : Ecureuil fauve, Ecureuil renard
    - Tamias sibiricus (Laxmann, 1769) : Tamia de Sibérie, Ecureuil de Corée
    - Corvus splendens Viellot, 1817 : Corbeau familier
    - Oxyura jamaicensis (Gmelin, 1789) : Erismature rousse
    - Threskiornis aethiopicus (Latham, 1790) : Ibis sacré
    - Trachemys scripta (Thunberg in Schoepff, 1792) : Trachémyde écrite, Tortue de Floride
    - Lithobates catesbeianus (Shaw, 1802) : Grenouille-taureau
    - Perccottus glenii Dybowski, 1877 : Goujon de l'Amour
    - Pseudorasbora parva (Temminck & Schlegel, 1846) : Pseudorasbora


    II. - L'interdiction de détenir prévue à l'article 3 ne porte pas sur les animaux de compagnie appartenant à l'une des espèces suivantes qui étaient régulièrement détenus avant le 2 août 2017, pour autant que les conditions décrites au I de l'article R. 411-39 du code de l'environnement soient remplies, et à condition que leur propriétaire se soit déclaré auprès de la préfecture du département du lieu de détention avant le 1er mai 2018 :


    - Alopochen aegyptiacus (Linnaeus, 1766) : Ouette d'Egypte
    - Nyctereutes procyonoides (Gray, 1834) : Chien viverrin
    - Ondatra zibethicus (Linnaeus, 1766) : Rat musqué

    Article 5


    I. - Les détenteurs d'un stock commercial de spécimens vivants appartenant à une espèce qui vient d'être inscrite par le présent arrêté en annexe II-1 sont autorisés à détenir et à transporter ces spécimens, pour autant que les conditions suivantes soient remplies :
    1° Le stock était régulièrement détenu avant le 3 août 2016, et le détenteur s'est déclaré auprès de la préfecture du département du lieu de détention avant le 1er mai 2018 ;
    2° Afin d'épuiser le stock, les spécimens le constituant sont :
    (i) soit vendus ou transférés, avant le 3 août 2018, à des établissements bénéficiaires de l'autorisation prévue au II de l'article L. 411-6 ;
    (ii) soit abattus ou éliminés.
    II. - Les détenteurs d'un stock commercial de spécimens vivants appartenant à une espèce qui vient d'être inscrite par le présent arrêté en annexe II-2 sont autorisés à détenir et à transporter ces spécimens, pour autant que les conditions suivantes soient remplies :
    1° Le stock était régulièrement détenu avant le 2 août 2017, et le détenteur s'est déclaré auprès de la préfecture du département du lieu de détention avant le 1er mai 2018 ;
    2° Afin d'épuiser le stock, les spécimens le constituant sont :
    (i) soit vendus ou transférés, avant le 2 août 2018, à des utilisateurs non commerciaux ;
    (ii) soit vendus ou transférés, avant le 2 août 2019, à des établissements bénéficiaires de l'autorisation prévue au II de l'article L. 411-6 ;
    (iii) soit abattus ou éliminés.

    Article 6


    L'arrêté du 30 juillet 2010 interdisant sur le territoire métropolitain l'introduction dans le milieu naturel de certaines espèces d'animaux vertébrés et l'arrêté du 22 janvier 2013 interdisant sur le territoire national l'introduction de spécimens du frelon à pattes jaunes (Vespa velutina) sont abrogés.
    L'article 2 de l'arrêté du 21 juillet 1983 susvisé est abrogé.
    Article 7 En savoir plus sur cet article...


    Le directeur général de l'aménagement, du logement et de la nature, la directrice générale de la performance économique et environnementale des entreprises et le directeur général de l'alimentation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


    Annexe

    ANNEXES

    ANNEXE I
    MAMMIFERES
    - Castor canadensis Kuhl, 1820 : Castor canadien
    - Cervus nippon Temminck, 1838 : Cerf sika. Toutefois, des spécimens de cette espèce peuvent être volontairement introduits, jusqu'au 31 décembre 2020, dans les enclos au sens du I de l'article L. 424-3 du code de l'environnement et dans les établissements professionnels de chasse à caractère commercial formés de terrains clos au sens du même article.
    - Macropus rufogriseus (Desmarest, 1817) : Wallaby de Benett
    - Neovison vison (Schreber, 1777) = Mustela vison : Vison d'Amérique
    - Rattus norvegicus (Berkenhout, 1769) : Rat surmulot
    Famille des Sciuridae : toutes les espèces, sauf Marmota marmota (Linnaeus, 1758) : Marmotte et Sciurus vulgaris Linnaeus, 1758 : Ecureuil roux
    - Sylvilagus floridanus (J. A. Allen, 1890) : Lapin américain

    OISEAUX
    - Branta canadensis (Linnaeus, 1758) : Bernache du Canada
    - Psittacula krameri (Scopoli, 1769) : Perruche à collier

    REPTILES
    Toutes les espèces appartenant aux genres suivants :
    - Chrysemys spp.
    - Clemmys spp.
    - Graptemys spp.
    - Pseudemys spp.
    - Trachemys spp.

    AMPHIBIENS
    - Pelophylax bedriagae (Camerano, 1897) : Grenouille verte de Bedriaga
    - Pelophylax kurtmuelleri (Gayda, 1940) = Rana kurtmuelleri : Grenouille verte des Balkans
    - Xenopus laevis (Daudin, 1803) : Xénope lisse

    Annexe

    ANNEXE II-1
    MAMMIFERES

    Callosciurus erythraeus (Pallas, 1779) : Ecureuil de Pallas, Ecureuil à ventre rouge
    Herpestes javanicus (E. Geoffroy Saint-Hilaire, 1818) : Mangouste de Java
    Muntiacus reevesi (Ogilby, 1839) : Muntjac de Chine, Muntjac de Formose, Cerf aboyeur
    Myocastor coypus (Molina, 1782) : Ragondin
    Nasua nasua (Linnaeus, 1766) : Coati roux
    Procyon lotor (Linnaeus, 1758) : Raton-laveur
    Sciurus carolinensis Gmelin, 1788 : Ecureuil gris
    Sciurus niger Linnaeus, 1758 : Ecureuil fauve, Ecureuil renard
    Tamias sibiricus (Laxmann, 1769) : Tamia de Sibérie, Ecureuil de Corée


    OISEAUX
    Corvus splendens Viellot, 1817 : Corbeau familier
    Oxyura jamaicensis (Gmelin, 1789) : Erismature rousse
    Threskiornis aethiopicus (Latham, 1790) : Ibis sacré


    REPTILES
    Trachemys scripta (Thunberg in Schoepff, 1792) : Trachémyde écrite, Tortue de Floride

    AMPHIBIENS
    Lithobates catesbeianus (Shaw, 1802) : Grenouille-taureau

    POISSONS
    Perccottus glenii Dybowski, 1877 : Goujon de l'Amour
    Pseudorasbora parva (Temminck & Schlegel, 1846) : Pseudorasbora

    INSECTES
    Vespa velutina nigrithorax du Buysson, 1905 : Frelon à pattes jaunes, Frelon asiatique

    CRUSTACES DECAPODES
    Eriocheir sinensis H. Milne Edwards, 1853 : Crabe chinois
    Orconectes limosus (Rafinesque, 1817) : Ecrevisse américaine
    Orconectes virilis (Hagen, 1870) : Ecrevisse américaine virile, Ecrevisse à pinces bleues
    Pacifastacus leniusculus (Dana, 1852) : Ecrevisse de Californie, Ecrevisse signal
    Procambarus clarkii (Girard, 1852) : Ecrevisse de Louisiane
    Procambarus fallax (Hagen, 1870) f. virginalis : Ecrevisse marbrée

    Annexe
    ANNEXE II-2
    MAMMIFERES
    Nyctereutes procyonoides (Gray, 1834) : Chien viverrin
    Ondatra zibethicus (Linnaeus, 1766) : Rat musqué

    OISEAUX
    Alopochen aegyptiacus (Linnaeus, 1766) : Ouette d'Egypte


    Fait le 14 février 2018.


    Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,

    Pour le ministre d'Etat et par délégation :

    Le directeur de l'eau et de la biodiversité,

    F. Mitteault


    Le ministre de l'agriculture et de l'alimentation,

    Pour le ministre et par délégation :

    La directrice générale de la performance économique et environnementale des entreprises,

    C. Geslain-Lanéelle

    Le directeur général de l'alimentation,

    P. Dehaumont


  3. Au Gabon, une nouvelle espèce de crocodile orange cavernicole serait en train d'apparaître


    Une nouvelle espèce de crocodiles est en train d’apparaître sous nos yeux. Ces énormes bêtes orangées vivant dans les grottes du Gabon ont développé un ADN différent de leurs pairs habitant la surface.

    La grotte d’Abanda n’est pas des plus accueillantes : obscurité totale, températures élevées, vapeurs nauséabondes et sol maculé d’une épaisse masse de guano de chauve-souris vous y attendent. Un milieu que des spéléologues ont dû traverser pour y découvrir un trésor : une espèce de crocodile récemment formée, témoignage direct de la capacité d’adaptation de la nature.

    Un environnement inhospitalier
    « On dirait de la boue liquide », raconte le scientifique Olivier Testa à National Geographic en parlant de la bouillie qui recouvre le sol de la grotte, « ...mais ce n’est pas de la boue. » Cette substance pâteuse, c’est du guano. Des tonnes et des tonnes de guano qui en se mélangeant à l’eau de la grotte forment une mare d’excréments de chauves-souris. « C’est un environnement particulièrement exigeant », ajoute l’herpétologue Matthew Shirley. Il en faut pourtant plus pour impressionner les crocodiles qui y vivent : une espèce orange vif, presque aveugle et proche d’Osteolaemus tetraspis[i][/i], sa cousine vivant en surface. D’après les scientifique, sa couleur proviendrait du guano dont sont baignés les crocodiles tout au long de leur vie souterraine. «Le guano de chauve-souris est principalement composé d’urée », explique Shirley. « En vivant dans cette mare de guano, nous pensons que le pH hautement basique de l’eau colore leur peau. » L’espèce cavernicole se distingue également de sa consœur par son régime alimentaire : dans la grotte, on se nourrit principalement de chauves-souris tandis qu’en surface, les poissons et les crustacés sont au menu.

    Deux espèces distinctes ?
    Mais une différence plus importante encore distingue ces deux types de crocodiles, originellement une seule et même espèce. D’après Shirley, la population cavernicole a développé sa propre signature génétique, distincte de celle d’Osteolaemus tetraspis. Pour confirmer cette hypothèse, l’équipe a collecté les échantillons de sang d’environ 40 individus souterrains, et 200 de leurs parents vivant en plein jour. Les résultats de l’analyse génétique ont révélé que les crocodiles orangés étaient dotés d’un haplotype unique, un groupe de gènes situés côte à côte sur un chromosome et transmis ensemble à la génération suivante. Ces allèles génétiquement liés laissent entendre que les crocodiles cavernicoles se constituent progressivement en une espèce génétiquement distincte de celle de leurs cousins de surface. L’article de l’équipe est encore en cours de validation. « Du fait de leur isolation et le fait que peu d’individus vont et viennent hors de la grotte, ils sont en train de [devenir] une nouvelle espèce », explique Shirley. « Il nous est en revanche impossible de savoir si la transformation complète se fera bientôt ou pas. » Reste à savoir comment ces animaux se reproduisent. Les plus petits crocodiles peuvent aisément s’aventurer hors des grottes. Mais s’il s’avère que les plus gros sont véritablement dans l’incapacité d’en sortir, deux options s’offrent alors : soit ils arrêtent tout simplement de se reproduire, soit ils couvent dans les grottes : un cas qui n’aurait jusqu’à présent jamais été documenté. Les crocodiles ont généralement besoin de végétation pour leurs œufs, une ressource indisponible dans les profondeurs de l'habitat souterrain. Shirley pense qu’à chaque nouvelle générations, des crocodiles viennent de l’extérieur pour grandir les rangs de leurs cousins orangés, bien que la façon dont ils y parviennent reste un mystère. Ce recrutement permettrait de maintenir une diversité génétique et d’éviter la consanguinité. En plus de nous offrir une fenêtre sur la façon dont de nouvelles espèces apparaissent, l’étude de ces crocodiles permettra d’étudier l’adaptation des animaux aux milieux particulièrement inhospitaliers.

    Source:
    http://www.maxisciences.com/crocodile/une-nouvelle-espece-de-crocodiles-oranges-est-en-train-d-039-apparaitre_art40260.html?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=maxisciences
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