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Tous les scorpions ont un venin !
Melkia1 a répondu à un(e) sujet de Valko03 dans Mygales - Arachnides - Scorpions
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Pêche au crocodile ... et arts martiaux
Melkia1 a répondu à un(e) sujet de askook dans Tortues - Crocodiles
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Producteurs de sérums antivenimeux AVENTIS PASTEUR 58, avenue Leclerc, 69007 LYON, France Serpents : sérums polyvalents, Afrique, Proche-Orient Scorpions : sérum polyvalent, pays de l'Afrique du Nord, Proche-Orient BIO FARMA J.L. Pasteur 28, PO Box 47, BANDUNG, INDONÉSIE Serpents : sérums polyvalents, Asie du Sud-Est BIOLOGICALS PRODUCTION SERVICE Alabang Muntinlupa, PHILIPPINES Serpents : sérum monovalent (Naja n. philippinensis), Philippines CENTRAL RESEARCH INSTITUTE Simla Hills, HP KASAULI, INDE Serpents : sérums polyvalents, Inde et Asie du Sud-Est INSTITUT PASTEUR D'ALGÉRIE Rue du Docteur-Laveran, ALGER, ALGÉRIE Serpents : sérum polyvalent, Afrique du Nord, Proche-Orient Scorpions : sérum polyvalent, Afrique du Nord INSTITUT PASTEUR DE TUNIS 13, Place Pasteur, TUNIS, TUNISIE Serpents : sérum polyvalent, Afrique du Nord, Proche-Orient Scorpions : sérum polyvalent, Afrique du Nord INSTITUT PASTEUR DU MAROC Place Charles Nicolle, CASABLANCA, MAROC Serpents : sérum polyvalent, Afrique, Proche-Orient Scorpions : sérum monovalent (Androctonus mauretanicus) INSTITUTE OF IMMUNOLOGY INC. Rockefeller str. 2, Zagreb, Croatie Serpents : sérum polyvalent, vipères européennes INSTITUTO BUTANTAN Avenue Vital Brasil, 1500, SAO PAULO SP, BRÉSIL Serpents : sérums polyvalents, Amérique latine Scorpions : sérums polyvalents, Amérique du Sud sérum polyvalent anti-scorpions + anti-araignées Amérique du Sud INSTITUTO CLODOMIRO PICADO Universidad de Costa Rica, SAN JOSÉ, COSTA RICA Serpents : sérums polyvalents, Amérique latine KNOLL AG Postfach 21 08 05, LUDWIGSHAFEN, ALLEMAGNE Serpents : sérum monovalent (Naja n. sputatrix) Scorpions : sérum polyvalent, Afrique du Nord LABORATORIOS DE BIOLOGICOS Y REACTIVOS DE MEXICO Amores 1240, Colonia dei Valle, MEXICO 03100, DF, MEXIQUE Serpents : sérum polyvalent, Amérique centrale Scorpions : sérum polyvalent, Amérique du Nord NATIONAL ANTIVENOM AND VACCINE PRODUCTION CENTRE National Guard Health Affairs, Riyadh, Arabie Saoudite Serpents : sérums polyvalents, Proche-Orient Scorpions : sérums polyvalents, Proche-Orient NATIONAL INSTITUTE OF HEALTH Biological Production Division, ISLAMABAD, PAKISTAN Serpents : sérum polyvalent, Inde RAZI VACCINE & SERUM RESEARCH INSTITUTE PO Box 1136, 1558 TÉHÉRAN, IRAN Serpents : sérums monovalents (Naja n. oxiana, Vipera lebetina, Echis carinatus) sérum polyvalent, Iran, Proche-Orient Scorpions : sérum polyvalent, Iran, Arabie saoudite SERUM INSTITUTE OF INDIA LTD 212, Hadapsar, PUNE 411028, INDE Serpents : sérum polyvalent, Inde Serpents : sérum polyvalent, Afrique équatoriale et subtropicale SOUTH AFRICAN VACCINE PRODUCERS PO Box 28999, SANDRIGHAM 2131, AFRIQUE DU SUD Serpents : sérum monovalent (Dispholidus typus, boomslang) sérum polyvalent, Afrique Scorpions : sérum monovalent (Parabuthus transvaalicus) Araignées : sérum monovalent (Latrodectus indistinctus THAI GOVERNMENT PHARMACEUTICAL ORGANIZATION 75/1 Rama VI Road, BANGKOK 10400, THAÏLANDE Serpents : sérums monovalents (Naja n. kaouthia, Calloselasma rhodostoma, Daboia russelli) THERAPEUTIC ANTIBODIES 1207 17 Avenue South, NASHVILLE, TN 37212, USA Serpents : sérums monovalents (Daboia russelli, Echis ocellatus) sérums polyvalents, vipères européennes, faune Amérique du Nord THE THAI RED CROSS SOCIETY Queen Saovabha Memorial Institute, BANGKOK, THAÏLANDE Serpents : sérums monovalents (Naja n. kaouthia, Ophiophagus hannah, Bungarus fasciatus, Daboia russelli, Calloselasma rhodostoma, Trimeresurus albolabris) WYETH-AYERST LABORATORIES PO Box 8299, PHILADELPHIA, PA 19101-1245, USA Serpents : sérum polyvalent, faune de l'Amérique du Nord et de l'Asie du Sud-Est sérum monovalent (Micrurus f. fulvius)
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Nouvelle systématique du genre Trimeresurus
Melkia1 a répondu à un(e) sujet de askook dans Systématique
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Fabrication d'un incubateur(source le monde des reptiles ). L'incubation des oeufs est une tâche très difficile si le matériel nécessaire n'est pas disponible. Voici une méthode très simple dont plusieurs personnes utilisent pour fabriquer un incubateur qui ne vous coûtera pas les yeux de la tête. Étape #1 : La première étape consiste à visiter un magasin de plein-air (canadian-tire et compagnie) pour se procurer une glacière de camping en polystiren. Utilisé par les amateurs de pêche et de chasse, elle est vendu comme glacière dans tous les magasins de plein air. Son coût est d'environ 10 dollars. Assurez-vous de bien la nettoyer, même si elle vient tout droit du magasin. Plusieurs grosseurs existent, alors choisissez selon vos besoins. Après avoir bien lavé votre futur bac à incubation, percez un trou à l'aide d'un couteau sur la grandeur de son couvercle. Ne percez pas la cuve principal, elle doit restez étanche. Étape #2 : Pour ceux qui sont moins bricoleur, c'est l'étape la plus dur. Placez des plaques de vitre ou de plexiglas afin de boucher le trou que vous avez fait dans le couvercle. Ces vitres vous permettrons de voir à l'intérieur de votre incubateur sans devoir l'ouvrir. Afin d'éviter que l'eau tombe sur les oeufs, placez les morceaux de vers ou de plexiglas dans un angle incliné de façon à former un " V ". L'inclinaison des vitres est très importante pour protéger les oeufs. Attention, il y aura un haut taux d'humidex dans votre incubateur, de la condensation sera visible sur les vitres. Étape #3 : Il vous faut maintenant une réserve d'eau. Deux méthodes peuvent être utilisées ici. La première consiste à faire un faux plancher à votre bac à l'aide d'un grillage de plastique. Pour augmenter la hauteur du plancher, je conseil de faire des pattes avec des tubes de pvc. Ce matériel est en vente dans les quincailleries au rayon de la plomberie et se vend à un prix abordable. La seconde méthode consiste à prendre un plat de style tuperware (en vente chez dolorama) et de percer un trou dans le couvercle. Ce trou est ensuite bouché avec n'importe quel matériaux qui va laisser passer la " vapeur ".(moustiquaire, grillage de plastique,...,) Étape #4 : Il faut maintenant que vous trouviez le moyen de faire chauffer l'eau, mais sans exagération. Je conseil un thermostat pour aquarium. Attention, certain modèle ne peuvent être totalement immergé dans l'eau. Si vous possédez un modèle qui nécessite une parti extérieur, je recommande de percez un trou dans votre plat tuberware (voir méthode deux) et d'installer votre chauffe eau à l'horizontal. Le trou peut être calfeutré avec du sellant à aquarium. Étape #5 : Il ne vous reste plus qu'à assembler et a comprendre le fonctionnement de cet "incubateur-maison". Une grande quantité d'eau se retrouve au fond de la glacière (soit directement dans la glacière si vous avez utilisé la technique du faux plancher, soit dans un plat tuberware qui lui est au fond de la glacière). Le thermostat chauffe tranquillement l'eau ce qui va créé beaucoup d'humidité et une température relativement haute lorsque l'incubateur(la glacière) va être fermé. Pour ce qui est des oeufs, je vous conseil de ne pas les déplacer de votre boite de ponte, mais plutôt de déménager la boite dans votre glacière. En résumé, les oeufs reste dans la boite de ponte qui est déposé sur le plat tuberware qui est remplit d'eau. Une fois le couvercle fermé, la température et l'humidité (que vous vérifié à l'aide d'un thermomètre et d'un hydromètre) vont se stabilisé et les oeuf vont pouvoir prospérer. Quelques conseils rapide : Vérifié la qualité des oeufs, les températures et le taux d'humidité à chaque jour. Ouvrez l'incubateur que lorsque c'est vraiment nécessaire (pour faire la vérification quotidienne bien sur) Fait attention que les futur lézard naissant ne puisse pas tombé dans l'eau, sa serait plutôt dommage. Vérifiez qu'il ne manque jamais d'eau Informez vous des températures adéquate selon l'espèce que vous tentez d'incuber.
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Voici un cite qe je connait depuis bient lontemp , il faud savoir que la mygale est un animal dangereux en + de ces morsure venimeuse c'elle ci sont agresives il faud donc etre prudant ce cit est est a la limite de l'inconssience , mais les photos sont très belle . http://www.tarantulas-spider.com/spider_room.html A vous de jujer
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Venins de serpents Les venins de serpents ne sont que l’un des composants de ce qui se nomme « l’appareil venimeux ». Celui-ci est constitué essentiellement de deux glandes venimeuses produisant le venin et d’un système d’injection composé de dents modifiées en crochets permettant au serpent de faire pénétrer son venin dans les tissus de sa proie ou de son agresseur. L’appareil venimeux des serpents est certainement le plus perfectionné que le monde animal terrestre ait élaboré. Sa fonction est d’immobiliser les proies dont l’animal va se nourrir et il semble que le venin joue un rôle important dans la digestion des proies. Il est en effet souvent observé que les animaux tués par une morsure de serpent, mais non consommé par celui-ci, se décomposent très vite. Il arrive parfois qu’un serpent se sentant dérangé ou menacé morde l’être humain, ou un animal domestique, qu’il perçoit comme un agresseur. L’injection du venin est une action volontaire du serpent qui décidera de la quantité de venin à employer, ou de ne pas en utiliser du tout. Le danger que représente une morsure de serpent venimeux dépend de plusieurs facteurs : la quantité et la qualité du venin, c’est à dire de son abondance et de sa toxicité, mais aussi et surtout de l’efficacité du système d’injection. En effet, à quelques exceptions près, seuls les serpents solénoglyphes et protéroglyphes sont considérés comme dangereux pour l’homme alors que la composition des venins de certaines espèces opistoglyphes est d’une toxicité redoutable. (voir les chapitres précédents relatifs aux différentes dentitions) Il arrive que l’on nous demande si nos serpents venimeux ont toujours du venin, ou si nous l’avons enlevé… On peut comparer le venin à notre salive, avalez-la ou crachez-la, mais vous aurez toujours de la salive. On peut extraire du venin à un serpent, mais celui-ci disposera toujours de venin. Le seul moyen de rendre inoffensif un serpent venimeux est de lui arracher ses crochets venimeux comme le font la majorité des charmeurs de serpents en Afrique ou en Inde. Il suffit de faire mordre l’animal dans un chiffon et d’arracher brusquement celui-ci de la gueule de l’animal. D’autres méthodes encore plus barbares, mâchoires ligaturée par exemple, sont utilisées dans ces contrées et c’est à chaque fois la promesse d’une mort certaine pour le serpent. C’est maintenant en toute connaissance de cause que vous cautionnerez ou pas ces morts cruelles et inutiles en assistant ou non à ce genre de spectacle lors de vos prochains voyages. Composition des venins de serpents : Les protéines constituent 90 à 95 % du poids sec des venins et sont responsables de la quasi totalité des effets biologiques de ces derniers. Parmi les centaines, voir le millier de protéines différentes contenues dans un venin de serpent, on trouve évidemment des toxines, en particulier des neurotoxines, cardiotoxines, hemotoxines, mais aussi des protéines non toxiques, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient dépourvues de propriétés pharmacologiques, et de nombreux enzymes. Pour comprendre les effets biologiques des venins de serpents, il faut se rendre compte que ces derniers sont des mélanges très complexes de différentes toxines, protéines, et enzymes qui combinent leurs effets en fonction de leurs propriétés et de leurs taux, et dont la composition varie considérablement d’une espèce à l’autre. La complexité de la composition des venins de serpents et leur grande variabilité expliquent l’extrême diversité de leurs effets biologiques. On distingue les toxines, responsables de l’action létale du venin, les substances responsables d’actions biologiques parfois importantes mais non létales par elles-mêmes, et les enzymes qui jouent un rôle important dans la digestion des proies. Certaines protéines caractérisées par une action très particulière sur différentes fonctions biologiques essentielles, comme la coagulation sanguine, la régulation de la pression artérielle, la transmission de l’influx nerveux ou musculaire, se sont révélées être d’excellents outils pharmacologiques ou de diagnostics, voire des médicaments utiles. Le traitement médical en cas de morsure de serpent, avec envenimation, consiste à compenser les nombreux troubles occasionnés par le venin en injectant à la victime des anticorps qui neutralisent les principales toxines du venin. Ce traitement s’appelle : sérothérapie antivenimeuse. On obtient un sérum antivenimeux en inoculant à un animal, régulièrement mais à petites doses, du venin. Cet animal va produire des anticorps qui seront plus tard extraits du sang qu’on lui prélèvera est qui entreront dans la composition du sérum antivenimeux. N’importe quel animal peut être utilisé, mais, pour des questions de rentabilité, c’est généralement des chevaux qui sont employés. Certains sérums monovalents n’agissent spécifiquement que pour une seule espèce de serpent, alors que si l’on inocule le venin de différentes espèces de serpents on obtient un sérum antivenimeux polyvalent. Étonnamment, les sérums antivenimeux polyvalents semblent souvent plus efficaces que les monovalents.
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SYMPTÔMES ET LESIONS (source le monde des reptiles ) . L'énergie calorifique est toujours transférée d'une source chaude vers une source froide, selon trois procédés différents : la conduction, la convection, et la chaleur radiante. La conduction : correspond à un transfert de chaleur entre deux objets qui se touchent. (ex : un lézard dont la face ventrale repose sur une pierre chauffante.) La convection : s'effectue par transfert de chaleur via un liquide ou un gaz (ex : un caméléon du désert exposé sur sa branche à un flux d'air chaud). La chaleur radiante : est, quant à elle, transmise à une matière par le biais d'ondes électromagnétiques (ex : un serpent dont la surface dorsale absorbe les radiations électromagnétiques du soleil). En captivité, les brûlures sont généralement provoquées par des phénomènes de conduction thermique. La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de la température de la source de chaleur incriminée et de la durée de contact entre l'animal et cette source de chaleur. Comme chez les mammifères, les brûlures des reptiles peuvent être classées en trois catégories : Les brûlures du premier degré : Elles sont superficielles et ne concernent que l'épiderme. Elles se caractérisent par un érythème du tégument (= Ensemble des tissus qui couvrent le corps des animaux ) (écailles rouges), par des ecchymoses visibles sous les écailles les plus claires et parfois par des ampoules (phlyctènes). Les brûlures du deuxième degré : Elles sont plus profondes. Elles entraînent une destruction totale de l'épiderme et une atteinte plus ou moins grave du derme. Elles se caractérisent par un œdème sous-cutané et par un "suintement" de plasma au niveau du site de la brûlure. Les brûlures du troisième degré : Elles se caractérisent par une destruction totale du tégument et de son innervation (=distribution des nerfs). On parle parfois de brûlure du quatrième degré lorsque la paroi musculaire est détruite et la cavité cœlomique mise à nu. TRAITEMENT En général, les brûlures du premier degré peu étendues sur la surface corporelle peuvent être traitées par le propriétaire, à la maison. Les brûlures du deuxième ou du troisième degré doivent être traitées en hospitalisation. CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BRÛLURE DU PREMIER DEGRE Appliquer des compresses d'eau froide (jamais de glace !!) sur la brûlure si elle est récente (quelques heures). Si des phlyctènes sont visibles, ne pas les percer !! Ces ampoules doivent être préservées car elles constituent une excellente barrière naturelle contre l'infection. Si des ampoules sont présentes et éclatent spontanément, un nettoyage rigoureux des plaies doit être entrepris quotidiennement à l'aide de savon de Marseille. La zone brûlée doit être recouverte de pommade cicatrisante (ex : Biafine²,Mitosyl² , Avibon ²) ( ² = marque déposée) et d'un pansement non collant (ex : Vetrap (marque déposée)). Si la brûlure est ventrale et très étendue, l'animal doit être placé dans un terrarium d'infirmerie, sans substrat (ex : papier journal au sol), facile à désinfecter et non abrasif pour l'animal. CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BRÛLURE DU DEUXIEME OU DU TROISIEME DEGRE Les plaies concernant le derme profond doivent être soigneusement parées, désinfectées ( ex : Hibitan 5 % = marque déposée ). Une fois la brûlure bien nettoyée, appliquer une couche épaisse de pommade antibiotique aux sulfamides sur toute la zone lésée (ex : Flamazine ², Sulmidol ² ) ²= marque déposée. Protéger la peau par un pansement propre du type Jersey. Allez immédiatement consulté un vétérinaire. PRONOSTIC Les brûlures du premier degré guérissent généralement bien et ne laissent pas de cicatrice. Au bout d'un mois et après une mue, la peau retrouve son aspect normal. Les brûlures du deuxième et du troisième degré sont mortelles à 100% lorsqu'elles ne sont pas traitées. Elles cicatrisent par seconde intention. Leur guérison est donc toujours très longue (2 à 6 mois selon l'étendue et la profondeur de la brûlure ). Les cicatrices sont généralement inesthétiques et indélébiles et deviennent fréquemment le siège de mues "bloquées". L'antibiothérapie (traitement par antibiotique) doit être impérativement poursuivie jusqu'à guérison totale. CONCLUSION Les raisons pour lesquelles les reptiles sont si prompts à souffrir de profondes brûlures thermiques en captivité sont en partie méconnues. La prévention reste encore la meilleure façon de lutter contre ces affections souvent très délabrantes. La conduite à tenir devant un reptile brûlé doit être dictée par ces trois mots : DELICATESSE, ASEPSIE (lutte contre les contaminations microbiennes) ET SURTOUT PATIENCE ! MESURES PREVENTIVES CONTRE LES BRÛLURES EN TERRARIUM Ne pas installer de cordon chauffant à l'intérieur du terrarium dans le substrat, mais sous le terrarium. Ce dernier est légèrement surélevé par des tasseaux pour ne pas être en contact direct avec le cordon (risque d'éclatement de la vitre et de brûlure au contact de la vitre avec votre animal). Une fois le système de chauffage installé, toujours vérifier avec le "dos" de la main que le sol du terrarium n'est pas brûlant. Installer une "grille" protectrice autour des ampoules chauffantes (ampoules IR céramiques ou ampoules à incandescence) afin que l'animal ne puisse pas se "coller" dessus ou s'enrouler autour. Veiller à créer un gradient thermique dans le terrarium pour que le reptile puisse, s'il en ressent le besoin, choisir une température moins élevée. Toujours contrôler la température ambiante du terrarium à l'aide d'un thermomètre équipé de deux points de relevés ( point le plus froid - point le plus chaud) et d'une fonction "mini/maxi". Vérifier régulièrement le bon fonctionnement du thermostat de chauffage sur lequel est branchée la source de chaleur (vérifier la corrélation (le rapport) entre la température sélectionnée sur le thermostat et la température effective dans le terrarium). Les thermoplongeurs utilisés pour chauffer l'eau des aquaterrariums doivent être camouflés derrière une pierre ou une racine. Ne jamais exposer un terrarium au soleil (attention à l'effet de serre !!). Les reptiles peuvent mourir par "cuisson" s'ils atteignent leur température maximale critique (TMC).
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(source le monde des reptiles ) Voici un résumé d’un document sur la stomatite fait par le Doct Schilliger sur une revue vétérinaire : Le point vétérinaire , vol28 , n=184, juin juillet 1997. Cette fiche donne une large idée des divers diagnostics sur cette pathologie. Les traitements par injection d antibiotique ont été retiré volontairement de ma part et en accord avec l'auteur pour les raisons suivantes, seuls restent les principaux antiseptiques que vous pourrez utiliser : 1-Je ne suis pas pour l’automédication au niveau antibiotique qui pourrait se révéler dangereuse surtout si elle est faite sans analyse en laboratoire. 2-Pour retirer toutes responsabilités à l'auteur et à moi-même en cas d’accident d’automédication. Je tiens tout particulièrement à remercier le Doct Schilliger pour son autorisation à cette initiative, sa disponibilité lors de nos entretiens et pour toutes ses recherches en matière de reptile. Elles nous permettent d'enrichir nos connaissances en terrariophilie et de prévenir au plus tôt des maladies qui peuvent s'avérer fatales si elles ne sont pas traitées à temps. Les références des livres qui ont servi pour rédiger ce document prendraient trop de place et je les tiens à votre disposition par mail sur simple demande : wolfverine@nomade.fr. La stomatite infectieuse ulcérative est une affection très fréquente chez les ophidiens(serpents) en captivité. Elle sévit beaucoup plus rarement chez les sauriens(lézards) et les chéloniens(tortues). Appelée « chancre buccal » par les herpétologues français et « mouth rot » (bouche pourrie) par les Anglo-saxons, cette maladie bactérienne de la cavité buccale des serpents peut être fatale si elle n’est pas identifiée et traitée précocement. ETIOLOGIE : La stomatite infectieuse ulcérative semble exceptionnelle chez les reptiles sauvages. Elle affecte principalement les serpents captifs affaiblis et stressés par des conditions d’élevage inadaptées et approximatives. Facteurs prédisposants : Les facteurs qui favorisent l’apparition de cette maladie sont : 1. Le stress physiologique inhérent à la captivité. Il peut être provoqué par : le transport les manipulations intempestives une brusque variation de température la surpopulation dans un même terrarium et un mélange d’espèces différentes dans un même terrarium. 2. Une anorexie prolongée 3. Des tentatives répétées et traumatisantes de gavage par une sonde oro-gastriques. 4. Une poly-infestion parasitaire (externe et interne) qui provoque un affaiblissement de l’hôte. 5. Des blessures buccales occasionnées par les morsures de rongeurs lors de la constriction sur les gencives du serpent. 6. Une abrasion chronique du rostre contre les parois du terrarium. Facteurs déclenchants Les facteurs qui déclenchent cette stomatite sont des bactéries opportunistes Gram Négatives appartenant à la flore oro-pharyngienne normale des ophidiens. Les deux germes les plus fréquemment isolés après écouvillonnages (écouvillon = brosse cylindrique à long manche, pour nettoyer un corps creux) gingivaux effectués en cas de stomatite déclarée, sont : Pseudomonas sp. (P. aeruginosa, P. maltophilia, P. fluorescens ) et Aeromonas sp. ( A. aerogenes, A. aerophila, A. hydrophila, A. shigelloïdes, A. formicans). Ils peuvent être considérés comme les deux groupes d’agents principaux de la maladie. SYMPTÔMES ET LESIONS L’anorexie et l’hypersalivation sont les deux signes cliniques les plus précoces de cette maladie. Dans la forme débutante, on note, à l'examen de la cavité buccale une congestion gingivale généralisée et des pétéchies (Petites taches de sang, semblables à de petits points rouges sur la peau et causées par la rupture des petits vaisseaux sanguins situés juste sous la peau) irrégulièrement réparties le long de la dentition. La cavité buccale est très oedèmatiée et "enduite" d'un mucus translucide et mousseux (parfois, à tel point que la gueule ne se ferme pas complètement). A un stade plus avancé, de véritables ulcères sont présents autour de certaines dents qu'ils déchaussent. Ces ulcères deviennent rapidement purulents: C est la forme ulcérative purulente de la stomatite. On peut observer alors une paralysie linguale (La langue demeure pendante en dehors de la cavité buccale ou alors ne peut plus s'extérioriser de son fourreau). Ensuite des lésions de nécrose complètent et aggravent le tableau clinique: il s'agit alors de la forme ulcéro-nécrotique purulente. PRONOSTIC La stomatite infectieuse ulcérative est fatale à court terme si un traitement précoce n'est pas instauré. En effet en l'absence de thérapeutique adaptée, elle est mortelle à 100%, car elle se complique toujours. Souvent, l'animal présenté à la consultation est déjà touchés par l'une des quatre complications suivantes: - Complications de septicémie 1- La septicémie hémorragique à Aeromonas se détecte facilement à l'examen par la présence de suffusions (Epanchement d'un liquide de l'organisme à partir d'un vaisseau vers l'extérieur comme c'est le cas (entre autres) lors de la constitution d'un purpura correspondant à un écoulement anormal de sang au niveau de la peau ou des muqueuses : celles-ci sont parsemées de petites taches rouges vifs ou bleuâtres, qui en vieillissant deviennent brunâtres ou jaunâtres.) hémorragiques en "nappes" notamment visibles par transparence sous les écailles ventrales. Tous les organes sont alors congestionnés, hémorragiques et nécrosés. 2- La septicémie à Pseudomonas est plus rare que la précédente, mais tout aussi redoutable à cause de sa rapidité d'évolution. - Complications de broncho-pneumonie purulente Une broncho-pneumonie purulente peut être provoquée par l'inhalation de pus par l'orifice trachéal. Elle s'exprime cliniquement par de la dyspnée (respiration bruyante, gueule ouverte) puis à un stade plus avancé, par une suffocation qui pousse l'animal à tourner sur lui-même "en spirale" dans son vivarium avant de mourir cyanosé. - Complications d'entérite infectieuse Une entérite infectieuse peut apparaître à la suite de l'ingestion de pus à partir de la cavité buccale. On observe alors de la diarrhée, parfois hémorragique, provoquée par la prolifération de colonies d'Aeromonas sp. dans le tube digestif. - Complications d'abcès précornéen Il n'est pas rare de constater que la stomatite ulcéro-nécrotique se complique d'un abcès précornéen (unilatéral ou bilatéral).Cette complication demeure moins systématique que les précédentes. TRAITEMENT 1- Traitement local Un traitement local peut être tenté seul au tout début de l'évolution de la maladie (phase congestive avec pétéchies).En revanche, il est insuffisant au stade ulcéro-nécrotique. Les bactéries responsables se développent préférentiellement dans un micro-environnement légèrement alcalin. Le traitement local vise donc à instaurer une acidification modérée de la salive autour des lésions. Les antiseptiques préconisés dans le traitement local de la stomatite infectieuse sont regroupés dans le tableau suivant: Principe actif Nom commun ou déposé Dilution / posologie Acide acétique (CH3COOH) Vinaigre 1 cuiller à café/1 verre d'eau Acide chlorhydrique (HC1) Acide chlorhydrique à 1 normal 6 ml par litre d'eau de boisson Polyvidone iodée Bétadine* à 10% ou Vétadine 0,5 à 1 % Peroxyde d'hydrogène (H2O2) Eau oxygénée Gifrer à 3%/vol 0,5 à 1,5 % Héxétidine Hextril* à 0,1% non dilué Hypochlorite de sodium Soluté de Dakin Cooper 0,50% Chlorhexidine Elugel – Gel buccal appliquer sur les gencives 1 fois par jour Chlorhexidine Hibitane 5% non dilué Il est recommandé d'effectuer trois applications par jour d'antiseptiques sur les lésions gingivales jusqu'à guérison complète en utilisant par exemple un coton tige ou un petit pinceau passés dans le sens crânio-caudal. 2- Traitement général Ce traitement ne sera pas traité ici en accord avec l'auteur car seul un vétérinaire peut donner un traitement aux antibiotiques après un examen bactériologiques en laboratoire. Ceci va de la santé de votre animal. 3- Traitement adjuvant Un traitement adjuvant de vitamines A, B, et C est préconisé pour compléter le traitement local et général. Celui ci sera donné sous avis du vétérinaire et dosé convenablement. Il est essentiel, pour compléter le traitement de corriger les éventuelles erreurs de terrariophilie qui ont pu favoriser l'apparition de la maladie. PROPHYLAXIE La prophylaxie de la stomatite infectieuse ulcérative est uniquement d'ordre sanitaire. Elle consiste à proscrire tous les facteurs prédisposants: stress, conditions d'hébergement inadéquates, polyinfestation parasitaire, etc…. La stomatite ulcérative infectieuse n'est pas une maladie contagieuse, mais le propriétaire doit isoler les animaux malades dans un terrarium d'infirmerie pour éviter, en cas de complications, la transmission d'une broncho-pneumonie à d'autres serpents. La surveillance régulière de l'aspect des gencives de tout serpent captif permet d'enrayer la stomatite en tout début d'évolution. CONCLUSION Le syndrome "stomatite infectieuse ulcérative" des ophidiens est bien connu des herpétologues. Cette maladie bactérienne peut être facilement évitée si l'on respecte des conditions hygiéniques d'élevages élémentaires. Le cas échéant, il est bien rare que le traitement local suffise à combattre l'infection. Un traitement parentéral (Ce terme est habituellement employé pour désigner l'introduction d'une substance dans l'organisme par une voix autre que digestive. Ce peut-être la voie intraveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée.)s'avère indispensable dans 90% des cas.