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FICHE TECHNIQUE :
Nom latin : Leioheterodon madagascariensis
Nom commun : Leioheterodon malgache
Répartition : C’est une belle espèce de colubridé originaire de Madagascar où elle est très répandue. On la trouve également aux Comores.
Taille : Il mesure en moyenne 1,30 à 1,60 m mais peut dépasser 1,80 m.
Coloration : Ce serpent est joliment coloré de noir et de jaune.
Morphologie : C'est une grande couleuvre assez longue et fine comme les autre colubridés. Sa tête a une forme en « bêche » et ressemble à celle de l’Heterodon.
Moeurs : C’est un serpent diurne et terrestre.
Terrarium : Le terrarium doit mesurer au moins 1 m sur 60 cm car c’est un animal assez actif, par contre la hauteur est moins importante étant donné son mode de vie terrestre.
C’est un serpent plutôt timide pour lequel un ou plusieurs abris sont indispensables.
Pour le substrat des éclats de hêtre, du papier journal ou du papier absorbant conviennent très bien.
La digestion est très rapide et une bonne hygiène est nécessaire. A noter que cette espèce ne digère pas les poils des rongeurs et les rejette, non mélangés aux excréments, sous forme de pelote.
Le Leioheterodon est très adaptable puisqu’on le trouve en bordure de la forêt humide, près des points d’eau, dans la savane et dans les zones cultivées. Il n’a donc pas d’exigences très spéciales pour son terrarium.
Températures : Une température diurne de 25 à 30° (point froid et point chaud) qui descend la nuit à 20-22° est satisfaisante.
Hygrométrie : Une humidité relative de 60 à 70% fera le bonheur du serpent.
Eclairage : L’éclairage n’est pas nécessaire si la pièce est bien éclairée.
Nourriture : Son régime est très éclectique dans la nature : grenouilles, rongeurs, lézards, oiseaux, œufs et éventuellement autres serpents.
En terrarium il accepte les rats et les souris, ainsi que des poussins ou des pigeonneaux.
Ce n’est pas un constricteur et il utilise la force pour venir à bout de ses proies en les écrasant contre le sol ou une paroi et en les maintenant fermement avec ses mâchoires.
Il lui arrive de « mâchonner » la proie qu’il tient pour faire pénétrer le venin. Ce venin est loin d’avoir un effet foudroyant, même sur des souris et il vaut mieux offrir des proies mortes pour éviter les blessures.
Comportement : C’est une espèce qui souffle beaucoup mais ne mord que très rarement. Un minimum de prudence s’impose tout de même car il existe des cas documentés sur des envenimations par d’autres espèces du même genre, bien que sans conséquences graves.
Attention : Il peut être ophiophage et il est préférable de les garder séparés en dehors de la période de reproduction.
Reproduction : Une période fraîche de 2 mois à 18-24° (nuit-jour) et une durée d’éclairage réduite (8 heures par exemple) vont les inciter à s’accoupler.
Dans la nature les mâles se livrent à des combats ritualisés semblables à ceux d’autres espèces. Ils dressent leur corps et se poussent en tentant de se renverser.
La ponte comporte 6 à 12 œufs (jusqu’à 20 pour les plus grandes femelles) qui éclosent au bout de 60 à 70 jours à une température de 28-29°.
Les bébés sont de coloration identique à celle des adultes.
Attention : Le risque d’ophiophagie est plus important que chez les adultes et ils doivent être logés séparément.
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CLASSIFICATION
ordre : squamates
sous-ordre : ophidiens
famille : colubridés
sous-espèce : Drymarchon corais melanurus
HISTOIRE NATURELLE
Origine : apparition des serpents il y a 120 millions d'années
(on dénombre environ 2600 espèces)
Répartition géographique du Drymarchon c. melanurus : Colombie, Equateur, Nord Vénézuela, Nicaragua, Mexique
Mode de vie : diurne, terrestre, habitats divers : pinèdes, bords de lacs, champs, forets, se cache dans les terriers de tortues.
Statut juridique : aucun / le Drymarchon corais corais est présent en Guyane française (donc soumis à l'arrêté de Guyane).
BIOLOGIE
taille adulte : 2,10 à 2,70m
maturité sexuelle : 2-3 ans
ponte : de 3 à 10 oeufs.
incubation : 75-85 jours à 24°C
longévité : 11-21 ans
Comportement particulier en cas de stress : agite la queue et siffle comme un crotale.
organes des sens
- sens voméro-nasal : + + + (des stimuli chimiques sont recueillis à l'aide des extrémités de la langue bifide et portés dans la cavité buccale jusqu'à l'organe de Jacobson, qui transmet les informations au cerveau ; cette fonction intervient dans la reconnaissance, l'attaque, le pistage des proies, le comportement sexuel, la parade nuptiale, la recherche d'un abri)
- audition : - (les serpents ne détectent pas de véritables sons mais sont sensibles aux ébranlements mécaniques)
ALIMENTATION
Dans la nature : lézards, serpents, arthropodes, amphibiens, oiseaux, petits mammifères...
Attention, ces serpents sont ophiophages : manger un congénère ne leur posera aucun probleme...
Loger plusieurs individus dans le même terrarium (notamment pour l'accouplement) nécessite donc prudence et surveillance.
En captivité : les Drymarchon ont un appétit féroce et mangent facilement des souris pré-tuées ou décongelées.
Juvéniles : ils recherchent plutôt des lézards et le plus simple est de leur proposer à la pince des foetus de souris recouverts d'un morceau de mue (de serpent ou de lézard).
Ne pas insister si l'animal n'a pas assez faim, au bout de quelques jours (parfois 15 j-3 semaines suivant ses réserves!) il finira par le prendre.
Les proies seront données mortes de préférence pour éviter les risques pour le serpent (attaques et morsures), d'autant que les Drymarchon ne constrictent pas (ils avalent la proie en quelques dizaines de secondes).
Fréquence :
juvéniles : souriceau - tous les 2-3 jours (supplémenter régulièrement en calcium si les souriceaux sont âgés de moins de 3 jours).
adultes : souris / rat - tous les 7-10 jours (suivant les individus et le nombre de proies)
TERRARIUM
Taille minimum pour un adulte
140 long x 50 large x 60 haut cm
grands spécimens : 200 x 60 x 70 cm
Chauffage
Une zone fraîche et une zone chaude doivent être disponibles.
L'animal ne doit pas être en contact direct avec la source de chauffage.
T° jour : 24°C zone fraiche 28°C zone chaude
T° nuit : 22-24°C
point d'eau
permet de maintenir un bon degré d'humidité et à l'animal de se désaltérer
l'eau doit être changée tous les 2-3 jours
substrat
moquette synthétique (pratique et hygienique), éclats de hêtre, journal
à bannir : terreau et plantes (parasites), copeaux de cèdre (vapeurs toxiques), sable
le terrarium doit être désinfecté à l'eau de Javel diluée ou à l'alcool à 70° toutes les 4 à 6 semaines
éclairage
alternance jour/nuit : 12h/12h
un néon UVB peut être ajouté, mais son intérêt est contesté pour les colubridés mangeant des rongeurs (= pas de déficience en D3)
aménagement
l'animal doit disposer d'1 ou 2 abris (ex : un dans chaque zone)
une branche placée dans le terrarium permet d'agrandir l'espace vital, ces serpents étant tres actifs.
--> photos d'un terrarium sur la page photos
Préparer le terrarium
Avant d'introduire l'animal dans son nouvel habitat il est important d'avoir bien préparé le terrarium. Tous les réglages d'hygrométrie et de températures sont mis au point, améliorés, jusqu'à obtenir un niveau idéal et régulier. Ainsi l'animal est tout de suite placé dans des conditions optimum.
Il faut donc installer tous les éléments du terrarium et procéder ensuite à des vérifications :
l'hygrométrie : elle peut varier en fonction de la ventilation, du type de chauffage utilisé, de la taille du terrarium...
-> Placer un hygromètre à des endroits différents et vérifier le degré d'humidité le plus souvent possible pendant 1 ou 2 jours. Si l'hygrométrie est trop faible ou trop élevée, faire des réglages (changer la taille du récipient d'eau ou sa place sur le tapis chauffant...) jusqu'à obtenir un degré juste et régulier.
les températures : elles varient en fonction du type et du nombre de chauffage/néons UV utilisés, de la ventilation, de la taille du terrarium...
-> installer des thermomètres dans le terrarium à différents endroits (point chaud, zone chaude, zone fraîche) et contrôler plusieurs fois par jour pendant 1 à 2 jours.
Ajuster alors les sources de chauffage : en rajouter, enlever, installer d'autres thermostats, si besoin est, jusqu'à obtenir des températures idéales et régulières.
Attention : pour vérifier correctement les températures, poser non seulement un thermomètre à mi-hauteur pour connaitre la température de l'air mais aussi aux endroits ou le serpent evoluera : sol en zone chaude, sol en zone fraîche, branches...
La sonde du thermostat doit être placée stratégiquement pour que la température dans les zones chaude et fraîche soit correcte, tout en prenant garde à ce que la source de chauffage reste sans danger pour l'animal.
MALADIES
parasites externes
acariens les plus fréquemment observés : ophionyssus natricis
petits animaux rouges foncés à noirs visibles sur le corps du serpent et flottant dans l'eau du bassin
symptômes : refus de s'alimenter, bains prolongés, animal agité
troubles gastro-intestinaux
symptômes : régurgitation, selles anormales, diarrhées, amaigrissement, anorexie
causes principales : parasites internes, bactéries (Salmonella, Aeromonas)
infection des gencives (stomatite)
symptômes : apathie, refus de s'alimenter, gueule ouverte, pus, salivation excessive
causes : blessure, stress, carence en vitamine C, ingestion de substrat
maladies respiratoires
fréquentes chez les animaux importés
symptômes : respiration difficile, émission de mucus, anorexie
causes : infection bactérienne, parasitaire, virale
infections cutanées, mycoses
symptômes : petites vésicules blanchâtres sous les écailles, zones cutanées suintantes, coloration brunâtre et aspect ridé des écailles ventrales, chute des écailles ventrales, excroissances
cause fréquente : erreur d'hygiène (sol humide)
constipation
causes : humidité trop faible, T° trop basse, obstruction par un amas de poils
problèmes de mue
causes : baisse de l'état général, maladie, humidité trop faible
salmonellose
reste limitée la plupart du temps à l'intestin ; les salmonelles sont hébergées dans le tractus intestinal de beaucoup de serpents -> après chaque manipulation dans le terrarium, toujours se laver les mains soigneusement, ne pas jeter l'eau du terrarium dans la cuisine ; les personnes fragilisées (malades, enfants, femmes enceintes) ne doivent pas entrer en contact avec l'animal
symptôme : aucun (rarement : diarrhée)
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SSerpent des poullalier
Moeurs : diurne, arboricole
Répartition : Répartition tres vaste du sud du Mexique jusqu'en Argentine : Guyane Française, sud du Mexique, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Colombie, Venezuela, Equateur, Pérou, Argentine, Bolivie, Surinam
Taille : environ 3 mètres
Température jour : 30°C le jour
Hygrométrie : 80 à 100%