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Anti-Spéciste

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À propos de Anti-Spéciste

  • Date de naissance 16/06/1978
  1. Mais on n'est pas fiers ! On n'impose rien ! On n'empêche personne de s'exprimer ! On pense juste aux animaux qui se font torturer et tuer pour rien, sans raison, bêtement. On aimerait que ça s'arrête, donc on incite les gens qui ne s'en rendent pas compte à y réfléchir. Parce que c'est comme ça que tous les végétariens deviennent végétariens, en réfléchissant à un sujet qu'ils évitaient soigneusement jusque là. Sans doute qu'on a tort. Sans doute que les gens ne peuvent pas y réfléchir. Sans doute que les animaux sont condamnés à cause de ça, de ce blocage, de cette mauvaise foi incurable. Tant pis pour eux. Je tutoie, parce que sur internet tout le monde se tutoie. Je n'avais pas vu que vous aviez 56 ans et que ça pouvait vous heurter. En fait, si j'avais vu que vous aviez 56 ans, je ne serais même pas intervenu. Parce qu'à 56 ans, on ne remet plus rien en cause. C'est trop tard. Adieu.
  2. Marion-vivre m'a parlé de ta réponse. J'ai été abasourdi, ça m'a énervé de voir une telle folie, et un tel mépris pour les animaux. J'étais venu pour t'engueuler devant tant de çonnerie, et finalement, je me suis retenu. L'énervement ne sert à rien. Et tu n'es pas çon, tu es juste carniste. Tu reconnais que tu as des incohérences. Et tu choisis de les garder. Ça rime à quoi ? C'est quoi, le choix conscient et rationnel, là-dedans ? "Je choisis d'être incohérent. Je choisis de faire n'importe quoi. Je ne choisis pas ce qui est préférable après une réflexion globale, et une évaluation honnête de mes intérêts et de ceux des victimes. Je ne décide pas rationnellement que mon plaisir vaut largement leur souffrance. Non, je choisis juste d'être incohérent." Où est-ce que tu as vu de la condescendance ? Où est-ce que tu as vu de l'intolérance ? Où est-ce que tu as vu une secte, un mouvement, une église ? Je suis athée. Je suis solitaire. Je suis devenu végétarien il y a 16 ans, de moi-même, de mon plein gré, sans connaître aucun autre végétarien, juste en réfléchissant à mes incohérences, et en faisant un choix logique. J'ai vécu 15 ans sans échanger avec aucun végétarien sur le sujet. La secte, c'est le carnisme (cf. article wikipedia et la sociologue américaine Mélanie Joy.), c'est l'idéologie majoritaire qui prône que la viande est "normale, naturelle, nécessaire", et donc qu'il FAUT manger de la viande, qui nous programme dès la naissance à le penser, et qui interdit donc toute remise en cause, toute réflexion. Alors qu'on sait parfaitement qu'il n'y a aucune nécessité. La secte, c'est le mouvement, motivé uniquement par la tradition et l'esprit de masse, qui dit "Il faut que tout le monde choisisse d'être incohérent plutôt que conscient et rationnel. Il faut que personne ne sorte du moule. Il faut que tout reste identique, que rien ne soit remis en cause. Il ne faut pas que la société puisse évoluer pour devenir plus juste. Il faut que le massacre continue de plus belle.". Enfin bon, voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire. J'espère que tu réfléchiras. Et sinon... je ne peux rien faire de plus. Mais je suis sincèrement triste. Déprimé par tant de mauvaise foi. Je te souhaite bon courage. Bonne continuation. Peut-être que tu te poseras des questions. Ou peut-être pas. Tant pis.
  3. J'avoue rester perplexe... Je ne comprends pas comment on peut être modérateur sur un forum de passionnés d'animaux, et donc revendiquer avec fierté et joie son amour pour les animaux, et faire une telle réponse.... Ca relève un peu de la schizophrénie. Tu ne proposes aucun argument, tu ne prétends pas avoir la moindre justification pour commanditer la torture et le meurtre en masse d'animaux payer pour pouvoir manger de la viande, tu acceptes le fait que manger de la viande n'est absolument pas une nécessité, ni pour être en parfaite forme, ni pour aucune autre raison... et ta seule réponse, c'est que tu as la flemme de faire l'effort d'arrêter, que ça te fait chier, et que tu prends plaisir à voir dans ton assiette des cadavres d'animaux qui ont énormément souffert manger du foie gras et autre. Les animaux tués pour être mangés ne sont pas tués gentiment. Non seulement leur vie est un calvaire pour l'immense majorité (Regarde les chiffres, vidéos et enquêtes de L214, par exemple. Toutes les infos sont sourcées.), mais ils ne sont jamais tués avec respect, en douceur, paisiblement. Ils ne veulent pas mourir. Ils ne sont pas tués après avoir pu profiter longuement de leur vie. Ils sont tous tués à une fraction absolument ridicule de leur espérance de vie, ridiculement courte par rapport à ce qu'ils auraient pu atteindre à l'état sauvage. Nourrissons, enfants ou ados, pour l'immense majorité. Tout ça, tu le sais bien. Je ne comprends pas. Comme si la souffrance de l'animal n'existait pas si tu as la chance de pouvoir mettre la dépouille dans ta bouche. Comme si ton estomac effaçait toute la souffrance et tout le préjudice subi par l'animal. Tu n'as pourtant pas de damnation éternelle sur ta tête qui t'interdit de prendre des décisions réfléchies concernant ton alimentation, tu n'es pas "carnivore", tu es ce que tu veux être. Si tu ne veux pas faire torturer et tuer, tu as le choix. Si tu fais le choix inverse, si tu choisis de provoquer souffrances et morts, ça ne vient que de toi, il n'y a rien qui t'y pousse, aucune obligation, aucune force mystique. Tout ça, je pourrais le comprendre si tu n'aimais pas les animaux, si tu pensais qu'il s'agit de machines, de programmes, d'êtres qui ne souffrent pas, qui ne veulent pas vivre, qui n'ont pas d'existence mentale, de sensibilité. Ou si tu avais une vraie haine pour eux. Ou si tout simplement, tu t'en foutais, si tu avais un cercle très restreint d'empathie, si aucun autre individu ne comptait dans ta vie que tes proches, ou éventuellement, les humains. Je pourrais même le comprendre si ton amour pour les animaux n'était qu'un hobbie, une affaire esthétique, une espèce de collectivite aigüe. Comme tu collectionnerais de l'art, des voitures, des BD, des objets inanimés quelconques mais dont l'esthétique t'apporterait de la joie. Comme un taxidermiste, un passionné de corrida ou un chasseur, par exemple. Mais je ne crois pas que tu sois dans ce cas-là. J'ai bien l'impression que tu es quelqu'un qui aime les animaux, qui reconnait leur existence, leur sensibilité, leur désir de vivre, qui ne supporte pas leur souffrance, ni qu'on leur inflige de la cruauté... Quelqu'un qui les aime par empathie... Et pourtant... ton discours est tellement méprisant envers eux... s'ils finissent dans ton assiette, ils n'ont plus aucune importance... Selon le même principe si tes animaux de compagnie finissaient dans ton assiette, toute leur souffrance serait effacée, anodine, annulée, peu importe la façon dont ils auraient été tués, peu importe la cruauté employée. Tu accepterais tout, tant que ça t'apporte du plaisir... C'est absurde. Je te plains de ne pas te rendre compte à quel point c'est absurde. Je te plains surtout de ne pas te rendre compte que tout ça n'est dû qu'à une incapacité de voir que ta motivation n'est que la peur. La peur de changer tes habitudes, la peur de remettre en cause les habitudes et traditions morbides de la société, et la peur d'un manque totalement fantasmé, totalement surréaliste, du goût de la viande... Comme si la viande était une drogue. Comme s'il s'agissait d'héroïne, de cocaïne, comme si le sevrage de viande provoquait tremblements, gémissements, hallucinations, douleurs terribles... Comme si la vie devenait invivable sans le plaisir de la viande. Ce qui est manifestement faux, étant donné que je connais un certain nombre de végétariens (et même végétaliens) qui étaient fans absolus de viande, qui se pensaient incapables d'arrêter, et qui l'ont pourtant fait par respect pour la souffrance et la vie des animaux, et qui en sont sortis heureux, fiers de l'avoir fait, et prennent encore un vrai plaisir à manger en découvrant tout simplement tout le reste, toute la cuisine végé, tout ce qui n'est pas chair animale. Une peur, bien sûr, induite et entretenue méticuleusement par la société (par des traditions et intérêts financiers), et que chaque mangeur de viande sans exception ressent, pour pouvoir continuer à participer. Une peur qui atteint de telles proportions qu'elle t'empêche de réfléchir sereinement et honnêtement au problème, et ne serait-ce que de faire l'essai de diminuer progressivement ton implication active dans le système industriel inique de la viande, au moins pour voir jusqu'où tu peux aller. Par terreur, tu refuses de faire même un essai de premier pas. Par terreur, tu refuses de voir tes profondes incohérences et de regarder la réalité en face. Enfin... Qu'est-ce que je peux dire de plus ?... Ça ne changera rien... Je suis triste pour toi.
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