-
Compteur de contenus
20 146 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Admin-lane
-
CANICULE : conseils pour les personnes fragiles
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conditions climatiques
L'épisode de chaleur qui touche la France depuis mardi 30 juin fait déjà monter le thermomètre. Le point avec France 3. La canicule est bien arrivée en France mardi 30 juin. Le soleil tape et la température s'emballe dans plusieurs villes. Depuis la place du Trocadéro, Jean-Marc Souami fait le point sur la météo. A La-Roche-sur-Yon, le record de 1968 est tombé. Il a fait 36,8°C. A Cazoux, c'était encore pire : il a fait 40 °C, et avec l'humidité, les Français ont ressenti une température de 43°C. A Nantes, le record de 1952 (36,8°C) a tremblé ce mardi (36,5°C). Même Brest a souffert de la chaleur (32,4 °C). "Cette canicule va se poursuivre. Elle va se déplacer un peu sur l'Est, jusqu'au nord du pays", annonce le journaliste de France 3. En Île-de-France, un "épisode de pollution très fort, très marqué" est attendu". Si vous êtes sensibles des bronches, les deux polluants que sont l'oxyde d'azote et les hydrocarbures vont vous irriter. Donc protégez-vous, évitez de sortir et hydratez-vous. On aura un petit répit juste jeudi", conclut Jean-Marc Souami. Francetv info 1/7/2015 -
CANICULE : conseils pour les personnes fragiles
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conditions climatiques
Les autorités et le personnel de santé sont sur le qui-vive. Alors qu'une vague de chaleur touche actuellement la France, le scénario de 2003 et ses 19 000 décès hante encore les esprits. Dans une maison de retraite de Lyon, le personnel incite ainsi les résidants à s'hydrater. "Il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps", lance Guy, un pensionnaire de l'établissement. "Je bois beaucoup d'eau", rapporte aussi une dame de 94 ans. "Je fais attention, je me mets en petite tenue dans l'appartement", explique Robert, un octogénaire. Les voisins du quartier sont même invités à se mettre au frais dans le salon climatisé de l'établissement. Les préoccupations sont les mêmes dans une crèche municipale. Les objectifs sont clairs : éviter les coups de chaud et la déshydratation. Pour cela l'équipe privilégie les jeux d'eau, de quoi ravir les enfants. Francetv info 1/7/2015 -
Var : sauvetage d'une colonie d'abeilles sauvages
Admin-lane a posté un sujet dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
Installé derrière le volet d’un particulier à Sainte-Maxime, un essaim a été sauvé grâce à l’intervention experte d’un apiculteur, après de très délicates manœuvres. "Urgent, cherche apiculteur pour sauver un essaim d'abeilles". Ce message lancé via Facebook par un conseiller municipal plantourian avait pour but de venir à la rescousse d'une amie qui cohabitait avec un essaim dans sa maison de la rue Jean Corona et d'éviter de détruire la colonie. Photo VarMatin C'est l'apiculteur-récoltant Eric Regley qui a répondu à l'appel. Spécialiste de ce genre de sauvetage, il dirige une école à Trans-en-Provence, où il dispense une formation d'apiculture de loisirs aux particuliers propriétaires de ruches. Sur place, Eric fait, hélas, le constat d'une opération qui s'annonce périlleuse. Installés derrière un volet à douze mètres de hauteur, c'est 20 000 insectes qui bourdonnent contre la vitre de la chambre! Bien heureusement, la propriétaire a gardé son sang -froid: «Nous avons l'habitude de leur présence. Notre maison est située sur un chemin d'essaimage. Mais c'est la première fois qu'elles se sont installées de cette façon-là. Il a suffi d'une demi-journée où le volet est resté fermé ». La manœuvre se fait en plusieurs phases : la première consiste à mettre les abeilles dans un récipient. Là, toute l’astuce réside dans le fait de capturer la Reine qui va attirer le reste de la colonie. Dans un deuxième temps, on transvase les insectes dans une ruchette composée de rayons préfabriqués, qui vont permettre aux petites bêtes de reconstituer leur abri. La dernière étape est celle du recueil de l’ensemble de la colonie. Trois heures ont été nécessaires pour réussir cette délicate entreprise parfaitement réussie et qui a permis aussi un joli coup de projecteur pour l’apiculteur. Vidéo démonstration d'un autre sauvetage d'un essaim d'abeilles. Emmanuel TRAVERS 20/5/2015 Var Matin 30/6/2015 -
Paris - Une vingtaine de militants de Greenpeace ont bloqué mercredi matin, pendant quelques heures, l'accès principal au ministère des Finances pour dénoncer les investissements dans le nucléaire et demander que les énergies renouvelables soient davantage soutenues, a constaté un journaliste de l'AFP. Greenpeace France30/6/2015 Des boîtes métalliques dans lesquelles avaient pris place des militants ont été disposées verticalement devant les cinq portes d'entrée du ministère tôt mercredi matin et ont obstrué le passage jusque vers 10H00. Une banderole de plusieurs mètres, "Faillite du nucléaire, arrêtons les frais", a été déployée un peu avant 07H00 sur la façade de l'entrée située rue de Bercy, pendant environ une heure. Pour Greenpeace, il s'agissait d'empêcher symboliquement la fuite de milliards d'euros d'argent public dans des investissements à perte, indique l'organisation dans un communiqué. Alors que les coûts de la filière nucléaire explosent, les énergies renouvelables sont en pleine expansion partout dans le monde, souligne l'ONG qui lance une pétition pour demander à François Hollande des engagements concrets pour les renouvelables d'ici la COP21, la conférence climat de l'ONU organisée au Bourget à la fin de l'année. Greenpeace estime que le mythe de l'économie florissante du nucléaire a fait long feu, mettant en avant la situation d'Areva, qui a enregistré de très lourdes pertes et l'endettement élevé d'EDF. L'opération devant le ministère des Finances s'est achevée en milieu de matinée. Vers 10H00, tous les militants ont été délogés par les forces de l'ordre, a indiqué l'ONG. Romandie 1/7/2015
-
Des glissements de terrain déclenchés par de fortes pluies ont tué au moins 21 personnes dans la région indienne de Darjeeling, réputée pour ces plantations de thé, a annoncé mercredi la police. Celle-ci craint de retrouver d'autres corps sous les amas de boue. Les sauveteurs fouillaient dans les gravats des maisons emportées dans la nuit par ces glissements de terrain et qui étaient situées sur les collines des villes de Mirik, Kalimpong et Darjeeling dans l'Etat du Bengale occidental (est). ABP ANANDA 30/7/2015 "Les informations font état de plus de 100 maisons emportées dans ces deux villes où de nombreuses personnes ont été évacuées", a dit le policier. "Le flot de boue et d'eau a tout dévasté sur son passage à Mirik et Kalimpong". Des garde-frontières ont été déployés pour aider les secours ralentis par la poursuite des pluies. Des photos montrent des petits ponts emportés ou détruits, prenant au piège des habitants. "Nous craignons que de nombreuses personnes soient ensevelies sous les débris", a dit un haut responsable policier de l'Etat du Bengale occidental, Anuj Sharma. Le district de Darjeeling, réputé pour ses paysages de carte-postale de plantations de thé verdoyantes, se trouve à 600 km environ au nord de la capitale de l'Etat, Calcutta. Des inondations et glissements de terrain se produisent chaque année lors de la mousson en Asie du sud. Dans l'Etat du Gujarat (ouest), les inondations ont causé la mort d'au moins 55 personnes la semaine passée. Romandie 1/7/2015
-
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Le cas des crapauds de L’Aquila, en Italie, a de quoi intriguer. À 70 kilomètres de la ville de L’Aquila, se trouve un lac connu pour être un lieu de reproduction intense de Bufo bufo, le crapaud commun le plus répandu en Europe. Ces animaux ont pourtant déserté le site cinq jours avant le séisme de L'Aquila. Pourquoi ? Après avoir hiberné d’octobre à mars, ces populations sortent en général à la fin mars et se reproduisent pendant plusieurs semaines. Hasard du calendrier : en avril 2009, une équipe britannique de l’Open University, dirigée par la biologiste Rachel Grant, était en train de mener une étude sur ces batraciens. Deux crapauds communs (Bufo bufo) copulant durant la période de migration, dans le parc national de Peneta-Gerês, au Portugal. Janekpfeifer, cc by sa 3.0 Commencée le 1er avril, cette étude révèle des résultats pour le moins étonnants. Cinq jours avant le tremblement de terre qui a frappé L’Aquila le 6 avril à 3 h 30 heure locale, les crapauds mâles ont commencé à déserter leurs sites de reproduction, et leur nombre s'est brutalement réduit de 96 %. Un comportement totalement inhabituel, car normalement, une fois sortis pour se reproduire, ces crapauds restent actifs jusqu'à ce que la saison des amours soit terminée. Deux jours plus tard, le nombre d'accouplements est tombé à zéro. Que s’est-il passé ? Et quels types de changements environnementaux ces crapauds ont-ils pu sentir ? Les hypothèses sont nombreuses. Dans les jours qui ont précédé le séisme, la température à 15 kilomètres de la frayère a brutalement chuté de près de 10 °C. Pourquoi ? Difficile à dire. Toujours est-il que cette seule anomalie thermique pourrait expliquer le départ des batraciens. D’autres explications tiennent à la possible émanation de gaz et de particules. Selon Friedemann Freund, géophysicien allemand de la Nasa qui s’est intéressé de près à l’étude, les roches de la croûte terrestre, « stressées » par les variations de contraintes qui précèdent un séisme, relâchent des particules chargées qui réagissent avec l'air quand elles atteignent la surface de la Terre. Or, ces particules dans l'air sont réputées donner mal à la tête, créer des nausées et augmenter le niveau de sérotonine, une hormone du stress. Ces particules pourraient aussi intervenir dans les propriétés de l’eau du lac, en la transformant en peroxyde d'hydrogène, une substance toxique pour les animaux aquatiques. Incommodés, les animaux auraient tout simplement fait leurs bagages… Le cas des crapauds de L'Aquila ne prouve pas le lien de causalité entre l’imminence du séisme et le comportement animal, mais il a l’avantage d’avoir été étudié en détail, in situ, au moment des faits. Pour la première fois, on a assisté, en temps réel, à un comportement inhabituel des animaux en l’observant, en le consignant et en quantifiant jour après jour le nombre des individus restant sur la frayère. Une avancée scientifique intéressante qui ne justifie toutefois pas de mettre un crapaud en bocal sur son bureau ! Lire aussi : Explications sur les tremblements de terre ou séismes, Tsunami : Qu'est-ce c'est ? (raz-de-marée). Futura Sciences 26/6/2015 -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Les observations liées à la circulation des fluides sont très anciennes, puisque certaines datent de plus de 200 ans. Les premières concernent les propriétés physiques et chimiques des eaux aux alentours de la zone du séisme. Peu avant l’événement, certaines sources vont en effet voir leur température ou leur débit augmenter et leur composition chimique changer : teneur en chlore, concentration en sels minéraux, etc. Physiquement, on sait que certains puits ont vu leur niveau d’eau monter de cinq ou dix centimètres quelques jours avant le séisme. Ou à l’inverse, baisser de façon significative, ce qui n’est pas contradictoire, car tout dépend des conditions géologiques locales ou de la position du puits par rapport à l’épicentre. Des changements semblent avoir été observés dans le fonctionnement des geysers du parc de Yellowstone, situé dans le Wyoming, quelques jours avant certains séismes lointains de Californie. Jean Vandemeulebrouck Ces variations constatées, reste la principale inconnue, le facteur temps. Et toujours les mêmes questions : quand le séisme se produira-t-il ? Dans quelques heures, jours, mois ? L’autre difficulté est d’arriver à évaluer, à partir de ces indices, le périmètre de la zone qui sera affectée. Aux États-Unis par exemple, certains geysers du parc de Yellowstone, au nord-est de la Californie, se sont mis en activité anormale quelques jours avant le séisme de Loma Prieta (magnitude 7,1), qui a eu lieu en 1989 près de San Francisco. À des centaines de kilomètres de là, alors que certaines sources situées, elles, à proximité du séisme n’ont pas bougé ! Ces mêmes difficultés existent pour les caractéristiques chimiques des eaux. Certes, on constate que les concentrations en certains éléments chimiques augmentent ou baissent selon les cas, mais à partir de là, qu’en déduire ? Et quelle prédiction faire ? En l’état actuel des connaissances, ces observations restent inexploitables. Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Depuis de nombreuses années, des scientifiques japonais ont remarqué que dans certaines régions, le sol (ou même le niveau marin) se soulevait de plusieurs dizaines de centimètres à l'approche d'un séisme, comme s'il gonflait avant le choc. C’est en 1944 que le phénomène a été documenté pour la première fois avant le séisme qui a frappé la région au sud-ouest de Tokyo et une deuxième fois en 1964, avant celui de Niigata. Cette fois-ci, l’observation s’est faite en mer. Les instruments de mesure mis en place à partir de 1960 au bord des côtes ont effectivement constaté que la mer était montée de près de 20 centimètres quelques mois avant le séisme. En cause, le soulèvement probable du plancher océanique. Au cours de l’hiver 2004-2005, en Californie du Sud, le sol s’est mis à gonfler de manière inquiétante. Ce gonflement a d’abord été interprété comme un signal annonciateur d’un séisme imminent. Heureusement, on s’est rapidement rendu compte que le phénomène était dû au remplissage des aquifères par les précipitations particulièrement abondantes de cet hiver-là, le plus pluvieux des 100 dernières années ! Graphies, MEDD-DPPR Ce phénomène de gonflement du sol a fait l’objet de nombreuses études, mais les résultats sont controversés en raison de la difficulté à obtenir des mesures fiables. Quelques dérapages sont restés célèbres dans l’histoire de la sismologie, pour leur retentissement médiatique. Le plus connu est celui de Palmdale Bulge, en Californie du Sud. Peu avant le séisme de San Fernando en 1971, certains spécialistes affirmèrent que le sol de la Californie du Sud s’était progressivement soulevé entre 1960 et 1975 de plus de 35 centimètres sur une étendue grande comme la moitié de la Bretagne. Convaincus qu’ils tenaient là « le » précurseur que tous attendaient, ces sismologues n’ont pas hésité à s’aventurer encore plus loin. Non seulement ce gonflement était un précurseur du séisme de San Fernando, mais il en annonçait un autre, bien plus terrible encore ! Après avoir déclenché une véritable psychose dans toute la Californie, on a découvert que ces gonflements anormaux n’étaient en réalité… que des erreurs de mesure. Un nouvel épisode de gonflement du sol met à nouveau les systèmes de surveillance en alerte en 2005. Mais cette fois, les sismologues échaudés ont fait preuve d’une prudence exemplaire. Données en main, on finit par comprendre que c’est la pluviométrie exceptionnelle de l’hiver 2004 en Californie du Sud qui, après avoir gorgé d’eau les nappes phréatiques, est responsable du gonflement. Alors que penser de ce précurseur ? Une fois de plus, les choses ne sont pas simples. À ce jour, on ne connaît toujours pas d’exemple indiscutable de corrélation entre surélévation du sol et séisme. À l’inverse, des surélévations ont été observées dans des régions où aucun séisme n'a eu lieu… Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Y a-t-il des signes avant-coureurs précédant un séisme ? Oui, et rien d’étonnant à cela, quand on sait que l’énergie libérée par un séisme de magnitude 7 représente l’équivalent d’environ 900 fois la bombe d’Hiroshima ! Comment imaginer qu’un phénomène d’une telle puissance puisse se déclencher comme cela, sans aucun signe annonciateur ! Le problème n’est donc pas dans l’existence de ces signes, mais dans la capacité à les détecter… avant ! Et ça, on ne sait toujours pas faire. Les mouvements du sol : La première famille de précurseurs regroupe les signaux associés aux mouvements du sol. Des mouvements que l’on peut mesurer au millimètre près avec des outils de nivellement ou par GPS. Avant certains séismes, on a parfois remarqué que le sol gonfle ou se déforme. Le problème, c’est qu’il n’y a pas que la déformation de la croûte qui soulève le sol. De fortes précipitations, par exemple, peuvent faire déborder les nappes phréatiques et faire gonfler le sol du même coup. Différentes causes, mêmes effets. La piste n’est pas vraiment fiable. Les signaux sismiques : La deuxième famille d’observations regroupe les signaux dits sismiques, car détectables avec des sismomètres. Peu avant un séisme, la croûte qui se déforme lentement engendre de petits essaims de séismes précédant la rupture majeure, ou encore des sortes de murmures ou gargouillements en provenance des profondeurs de la faille, appelés trémors tectoniques, sortes de chants d’outre-tombe, comme si la faille grondait avant de lâcher. Ces signaux annonciateurs, parfois concentrés sur une zone de quelques kilomètres de large, pourraient trahir l’amorce du processus de rupture. Environ 44 minutes avant le séisme qui a dévasté la ville d’Izmit (Turquie), le 17 août 1999, des signaux comparables à celui à l’image ont été enregistrés sur une station proche de l’épicentre. Problème : il a fallu dix années de recherche pour réussir à identifier ces signaux ! La route vers les précurseurs est encore longue… Bouchon Le comportement des gaz sous terre : Troisième type de précurseurs possibles : ceux qui ont trait au comportement des gaz ou des fluides contenus au plus profond de la Terre. En se déformant, la croûte va se fissurer et créer des microfractures, dans lesquelles les fluides vont s’infiltrer. Cette infiltration, qui aura pour effet de perturber la circulation des eaux souterraines et de modifier le niveau des nappes phréatiques, va également faire varier le niveau des puits. Un indice qui peut mettre en alerte. Le contenu en gaz de ces eaux peut également varier. Juste avant un séisme, certains observateurs ont dit avoir détecté dans l’air des concentrations exceptionnelles de radon, un gaz radioactif naturel qui se trouve normalement enfoui en profondeur dans le sol. L’explication pourrait être que ce gaz remonte à la surface par le canal des microfractures générées par la friction des roches. Mais est-ce réellement à cause des secousses ? Ou plutôt des variations météorologiques ? La piste du radon reste controversée. Les signaux thermiques, électriques et électromagnétiques : Dernière famille enfin, celle qui regroupe tout ce qui n’est pas considéré comme sérieux ou conventionnel par les sismologues. Pêle-mêle, les signaux électriques et électromagnétiques, que ce soit au sol, dans l’atmosphère ou dans l’ionosphère, les signaux thermiques, observables par satellite, à l’aide de capteurs infrarouge. Et, bien sûr, les comportements anormaux d’animaux précédant les séismes. Paradoxe : c’est autour de cette famille que la recherche est la plus active, car conduite par des physiciens et non des sismologues qui craignent, eux, pour leur réputation. Reste que tous ces signaux sont encore, la plupart du temps, détectés après le séisme ! Entre prédiction et prévision réussie, le chemin reste encore long… Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Peut-on construire des bâtiments résistants aux secousses telluriques ? Oui, et depuis longtemps. La plupart des pays riches à forte sismicité ont érigé des règles de construction parasismiques, qui permettent de limiter les dégâts dans les zones à risque. Plusieurs paramètres sont pris en compte : le choix de l’emplacement, l’architecture du bâtiment, les matériaux… Aujourd'hui, les ingénieurs du génie civil savent construire des habitations capables de résister aux tremblements de terre. Un certain nombre de règles sont désormais acquises : Le pont Rion-Antirion relie le Péloponnèse à la Grèce continentale, qui s’écartent de 1,5 m par siècle environ. Nikos Nadiilidis On sait, par exemple, qu'il faut éviter de construire des bâtiments neufs asymétriques. L'asymétrie créant à chaque endroit autant de points de faiblesse. On sait également construire des bâtiments avec des chaînages horizontaux et verticaux incorporés à la structure, ce qui permet de solidariser l'ensemble en un seul bloc. La construction sur vérins permet également aux grands immeubles et aux gratte-ciel d'onduler pendant le séisme au lieu de se casser brutalement. Les constructions doivent être les plus simples possible, pour pouvoir résister aux à-coups verticaux et horizontaux. Le mot d’ordre consiste à éviter les porte-à-faux, les encorbellements, tout ce qui fera prise. La grande tendance des nouveaux règlements sismiques est aussi de faire appel à la ductilité des matériaux, qui doivent pouvoir se déformer sans rompre, à l’image d’un roseau. Même une structure en béton, et notamment en béton armé, peut encaisser l'énergie transmise par le séisme, moyennant des déformations élastiques. Une des réalisations les plus ingénieuses est celle du pont Rion-Antirion, qui enjambe l’entrée du golfe de Corinthe, pour relier le Péloponnèse à la Grèce continentale. Inauguré en 2004, il a été construit de manière à résister aux secousses fréquentes dans la zone et à accompagner l’extension du rift entre les deux rives, plus d’un mètre et demi par siècle ! Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Pour faire de la prévision à long terme, il faut inventorier les failles actives dangereuses, mais aussi connaître leur histoire (date approximative des précédents séismes, magnitude, etc.). Est « active » une faille qui a engendré des séismes au cours du temps. Mais de quel temps parle-t-on ? À l’échelle géologique, le temps n’a pas la même durée que celui que nous concevons. Est « récent », un événement qui a eu lieu il y a quelques millions d’années. Et est considéré comme « futur proche », ce qui se passera dans les prochains millénaires. Pour les géologues, une faille est « active » si elle a subi au moins une réactivation sismique au cours du dernier million d'années ! Pour les sismologues, une faille est « active » si elle montre des preuves de déplacement dans les dix derniers milliers d’années. Certes, c’est plus court, mais quand même… Comment savoir qu’une faille a bougé il y a 2.000 ou 3.000 ans ? Dans certains cas favorables, la topographie en a gardé la trace. La répétition des événements sismiques est alors inscrite dans le paysage sous forme de déformations géologiques visibles, de décalages et d’escarpements, comme des marches d’escalier (de quelques décimètres à quelques mètres en surface), qui vont faire révéler des couches de différentes couleurs jusque-là enfouies sous terre. Au fil de secousses répétées, ces escarpements s'accumulent progressivement et finissent par façonner les reliefs. Pour mettre à nu cette histoire, le scientifique va creuser des tranchées, transversalement aux failles, pour faire apparaître les séquences successives des séismes, jusqu’à 10 ou 20, parfois ! Tranchée creusée en travers de la faille du nord de Téhéran, en Iran, pour déterminer la récurrence des séismes passés. Jean-François Ritz Datées au carbone 14, ces signatures à même le sol vont alors permettre de dresser la carte de la mémoire sismique de la région. Quand, lors d’un séisme, se crée un escarpement de faille, celui-ci est en effet soumis à l’érosion dès sa formation. Il y a d’abord éboulement au pied de l’escarpement, puis des dépôts plus fins issus du ruissellement vont venir recouvrir ce relief. Avec le temps et les intempéries, un sol se forme, l’escarpement est nivelé et, in fine, plus rien ne se voit dans le paysage. Si un nouveau tremblement de terre intervient à cet endroit, ces anciennes traces ont de fortes chances d’être remises à l’air libre par le séisme lui-même ou par l’action des hommes. On découvrira donc que la zone n’en est pas à son premier séisme… Un exemple : après le tremblement de terre qui a frappé l’Arménie en décembre 1988, les géologues ont creusé une tranchée perpendiculaire à la faille et ont découvert une ville antique, inconnue alors, avec fortifications, habitations et nécropoles. En collaboration étroite avec les archéologues, l'équipe a finalement pu faire la preuve qu'il s'agissait de la ville de Behoura, une cité occupée jusqu’à sa destruction par un séisme entre 782 et 773 avant J.-C., puis son enfouissement. Les choses sont plus difficiles en mer. Pour repérer les événements sismiques, le géologue ne peut pas creuser de tranchées. En revanche, il peut faire l’hypothèse que les séismes majeurs ont engendré des glissements de terrain. Les dépôts associés à ces glissements sont facilement reconnaissables par leur couleur et leur texture, ils forment des couches de « turbidites » (un groupe de même roche sédimentaire) qui s’intercalent avec les sédiments déposés régulièrement en période calme. C’est ainsi que le géologue va prélever des carottes et compter le nombre de turbidites. Après, il suffit de les dater et on obtient la séquence des séismes passés. Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
L’appareil qui enregistre les ondes permettant de localiser les séismes et de calculer leur magnitude s’appelle un sismographe. Les sismographes actuels, qui sont des instruments de très haute précision capables de détecter des mouvements extrêmement faibles de l’ordre de quelques microns par seconde, doivent en général être maintenus dans des conditions de température et de pression contrôlées. Les sismographes sont constitués, le plus souvent, d’une masse et d’un bâti lié au sol. Quand le système est soumis à une sollicitation sismique, la masse oscille suivant ses caractéristiques propres, tandis que le bâti reproduit le mouvement du sol. Schéma illustrant le principe de fonctionnement d’un sismomètre. En bas, on distingue l’enregistrement d’ondes P (ondes primaires), S (ondes secondaires) et L (ondes de Love). SVT4VR, DR Aujourd’hui, la plupart des sismographes sont électromagnétiques. Les mouvements du bâti, par rapport à l'aimant qui sert de masse, produisent des signaux qui vont être amplifiés par voie électronique et envoyés par satellite, ligne téléphonique ou radio aux réseaux de surveillance sismique. En cas de séisme, plusieurs séries d’ondes vont parvenir coup sur coup au sismographe : - Les premières sont les ondes P, dites ondes primaires. Ce sont les plus rapides. - Celles qui suivent sont les ondes S ou ondes secondaires. Plus lentes, mais beaucoup plus violentes, ce sont elles qui créent en général le plus de dégâts. - Arrivent enfin les ondes dites de surface, qui se propagent le long de la surface terrestre. Sismographe Ifremer pouvant être installé de façon temporaire au fond des océans. Ji-Elle / domaine public La vitesse à laquelle ces ondes se déplacent dépend de la nature et du type des roches traversées, mais elle varie généralement (pour les ondes P dans la croûte) de 3 à 8 km/s. En connaissant la vitesse des ondes P et S et en mesurant la différence de temps entre l'arrivée de ces deux ondes, on peut calculer la distance entre le sismographe et l'épicentre. Et donc, par triangulation avec plusieurs sismographes, le lieu du séisme. À partir de ces données, les sismologues pourront également déterminer la magnitude du séisme. Pour cela, ils vont tenir compte du type de sismographe utilisé, de la distance entre le séisme et la station d'enregistrement, de la profondeur du séisme et de la nature du sous-sol où se trouve la station d'enregistrement. Toutes ces corrections vont permettre de dresser partout dans le monde la même carte d’identité du même séisme, avec son amplitude, sa localisation et sa magnitude. Et cela très rapidement. Quelques minutes seulement après un séisme majeur, et avant même d’en savoir plus sur ce qui s’est passé sur le terrain, les observatoires sismologiques vont être capables de donner une magnitude (ou au moins une fourchette de magnitude). Cette rapidité de diagnostic est capitale, car c’est elle qui va permettre d’évacuer très vite, surtout si un tsunami menace… Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Eh bien oui, la Terre est la seule planète à trembler. C’est ce que l’on peut dire dans l’état actuel de nos connaissances. Les sismomètres déposés par les astronautes américains lors du programme Apollo, entre 1969 et 1972, retransmettront vers la Terre des données sur la sismicité lunaire, par ondes radio, jusqu’en 1977. Aucun des signaux enregistrés n’a les caractéristiques des séismes que nous connaissons ici-bas. L’astronaute Buzz Aldrin, devant le premier sismomètre posé sur la Lune, en juillet 1969. Nasa Aussi étonnant que cela paraisse, la Terre est la seule planète de notre Système solaire à connaître des événements sismiques. Tout simplement parce que la Terre est la seule qui connaisse le phénomène de tectonique des plaques, la fameuse dérive des continents, avec cette structure interne si spécifique. Une croûte terrestre très fine, constituée de plaques solides et autonomes, qui se déplacent les unes par rapport aux autres, flottent sur le manteau, s’éloignent, se rapprochent, entrent en collision ou plongent l’une sous l’autre. C’est cette géologie propre, qu’aucune autre planète ne possède, qui explique l’activité sismique de la Terre, la création de plissements et de montagnes, qu’elles soient d’origine volcanique ou sismologique. Certes, la Lune, Mercure ou Mars ont aussi des montagnes. Sauf que ces effets physiques n’ont pas les mêmes causes géologiques. Ici, pas de tectonique des plaques, mais aussi pas d’eau… Selon certains planétologues, c’est la présence d’eau massive dans le manteau terrestre qui, en le rendant visqueux, permettrait aux plaques de bouger, et donc de vivre. Or, Vénus comme Mars sont des planètes solides où l’eau est absente. Ainsi, les séismes nous rappellent que la Terre est vivante. Dévastateurs, ils sont sans doute aussi, paradoxalement, à l’origine de notre présence sur la Planète bleue. Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
C’est ce qu’on appelle un « monstre tellurique ». Le plus grand tremblement de terre jamais enregistré est le séisme de Valdivia (de magnitude 9,5) qui a eu lieu au Chili le 22 mai 1960, suivi d’un tsunami dévastateur, dont les effets destructeurs ont été ressentis dans tout le Pacifique (côtes d'Hawaï et du Japon). Il aura fait au total 5.700 morts au Chili et deux millions de personnes sans abri, 61 morts à Hawaï et 130 au Japon. Un bilan relativement faible qui s’explique par le caractère désertique de la zone touchée. Précédé de quatre ou cinq séismes de magnitude 7 la veille et de nombreuses répliques de magnitude équivalente le lendemain, le tremblement de terre de Valdivia est en réalité une série de trois séismes survenus entre les 21 et 22 mai 1960. Séismes et tsunamis sont étroitement liés. Ces deux phénomènes sont dus aux mouvements des plaques tectoniques dans le manteau terrestre. Unisciel 31/7/2011 En cause, une faille qui aurait rompu après 385 ans de blocage sur près de 1.000 kilomètres, et provoqué un déplacement des compartiments latéraux d’environ 80 mètres. Partie des côtes chiliennes, la vague soulevée par le séisme voyage sur 10.000 kilomètres jusqu'à Hawaï, qu’elle atteint quinze heures plus tard. Vingt-deux heures plus tard, après avoir encore franchi 5.000 kilomètres, des vagues hautes de six à dix mètres atteignent les îles Marquises, les îles Samoa, puis le Japon, les Philippines et jusqu’à la Nouvelle-Zélande. L’île de Chiloé, dans le sud du Chili, après le tsunami provoqué par le séisme du 22 mai 1960, le plus puissant jamais enregistré (magnitude 9,5). NOAA, NGDC Sous l’impact, des villes entières sont détruites le long de la côte chilienne, des infrastructures portuaires sont emportées à la mer. À Talcahuano, plus au sud, des bateaux sont projetés en plein centre-ville et bon nombre de côtes du Chili resteront pour toujours modifiées. À la suite du séisme, on constate que cinq départements chiliens se sont affaissés, leurs côtes étant désormais envahies à chaque marée haute. Cette dévastation va même jusqu’au Japon ! À Matsushima, le célèbre archipel japonais, certaines langues de terre, autrefois unies, ont été si violemment fracassées qu’elles forment depuis des îlots séparés. Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Certains séismes se produisent, non pas à la frontière des plaques tectoniques, mais à l’intérieur. Ce sont en général les plus difficiles à prédire sur le long terme, et les plus dangereux en raison même de leur caractère singulier. Pour les scientifiques, les séismes à l’intérieur des plaques restent un mystère. Comment se produisent-ils ? Selon quels mécanismes ? Un certain nombre d’hypothèses existent : Carte de la sismicité mondiale, de 1973 à 2004. NEIC, M.-A. Gutscher - La première est liée à l’existence de failles cachées. L’histoire de la Terre, notre planète, est un éternel recommencement : les continents cassent, se disloquent, sont emportés par les tapis roulants formés par les plaques en mouvement, avant de se reformer. Or, il arrive parfois que ces continents se ressoudent à l’endroit même où ils ont cassé, comme une plaie qui se cicatrise. C’est là, dans ces anciennes zones de rupture (qui sont aussi des zones de fragilité) que se situent ces failles cachées. Reste que certaines sutures ne se réactiveront jamais. Et à l’inverse, certaines zones réactivées ne sont pas toutes d’anciennes sutures. Rien n’est jamais simple… Plusieurs séismes relevant de cette hypothèse ont été identifiés. C’est le cas du séisme de magnitude 5,9 qui a frappé le centre du Québec en 1988. Ou encore de celui qui a eu lieu en août 2011, en Virginie, dans l'est des États-Unis, une zone au beau milieu de la plaque nord-américaine. Là encore, on pense à la réactivation d’anciennes failles inactives, ici liées à la chaîne de montagnes des Appalaches. Plus proches de nous, le sud de la Bretagne ou la Vendée, par exemple, sont des zones sismiquement actives avec des séismes de magnitude 5, alors même qu’elles ne sont ni l’une ni l’autre en bordure de plaque ! La raison est simplement qu’il existe ici de nombreuses failles très anciennes qui sont réactivées régulièrement (la faille sud-armoricaine notamment) malgré les faibles contraintes. Tous ces paramètres complexes font qu’il est parfaitement imprudent d'affirmer qu'aucun séisme n'arrivera jamais dans ces régions que l'on considère actuellement comme stables. - Autre explication avancée pour certains séismes intraplaques : l’existence de barrages qui, avec leurs alternances de niveaux, pourraient, dans certains cas, modifier l’état de contraintes dans le sous-sol et déclencher un séisme. Ces séismes, souvent mal compris, sont une véritable source d’angoisse pour les sismologues et les pouvoirs publics, qui ne peuvent en aucun cas prévoir leur survenue. Outre les nombreux débats tournant autour de ce sujet, cette difficulté de prévision est aussi la porte ouverte aux prédictions les plus fantaisistes. En 1989, Iben Browning, un climatologue américain, sismologue autoproclamé, a créé un véritable vent de panique en annonçant l’imminence d’un séisme à New Madrid (Missouri) pour décembre 1990. En vain. Reste qu’avec un regain d’activité sismique depuis septembre 2010 et plus de 500 tremblements de terre enregistrés dans le centre de l'Arkansas, la région de New Madrid est aujourd’hui plus que jamais sous haute surveillance. Futura Sciences -
Dix questions sur les séismes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
Notre planète est recouverte de plaques qui se frottent et s’encastrent les unes dans les autres comme un puzzle. Ces plaques, loin d’être immobiles, bougent et avancent sous l’effet des grands flux générés par la chaleur à l’intérieur de la terre : c'est la tectonique des plaques. La chaleur en sous-sol crée des courants de convection qui modifient les propriétés des roches et les fait entrer en mouvement, en entraînant du même coup les plaques situées au-dessus. Au sein de cette grande marmite, certaines plaques s’écartent. D’autres se rapprochent et entrent en collision. D’autres encore glissent l’une sur l’autre, ou coulissent l’une à côté de l’autre. Quel que soit le cas de figure, c’est là, aux frontières de ces plaques, que se produisent la plupart des séismes. Il existe différents types de faille. La plupart des séismes ont lieu dans ces régions particulières. R. Lacassin Mises sous contrainte pendant des centaines, voire des milliers d’années, les roches finissent par atteindre un seuil de rupture mécanique au-delà duquel elles ne peuvent plus résister. Elles cassent alors en libérant brutalement toute l’énergie accumulée, à l’image d’un élastique étiré jusqu’à la rupture. Si la secousse est violente, la rupture atteint la surface et crée des bouleversements physiques dans le paysage. Ce sont les tremblements de terre tels qu’on les connaît. Dans le cas contraire (et ce sont les séismes les plus nombreux), la secousse reste confinée en profondeur et personne ne la ressent. Futura Sciences -
Imprévisibles et dévastateurs, les séismes et les tsunamis figurent parmi les phénomènes naturels les plus violents. Découvrez tout des tremblements de terre, des origines à la détection en passant par les signes avant-coureurs. Les séismes fascinent autant qu’ils inquiètent. Ces phénomènes naturels provoquent de nombreux drames humains, qui nous rappellent en permanence combien la prévision des séismes et des tsunamis reste une science complexe et difficile. Décembre 2004, tsunami de Sumatra ; janvier 2010, séisme d’Haïti ; mars 2011, séisme de Tohoku et tsunami de Fukushima ; avril 2015, tremblement de terre près de Katmandou, au Népal… Autant de catastrophes causées par des tremblements de terre. Bien qu'imprévisibles, les séismes sont pourtant à l’origine de divers signes environnementaux, comme une activité inhabituelle des geysers à Yellowstone ou une altération du comportement de certains animaux. Pour anticiper au mieux ce phénomène, les Hommes étudient leur fonctionnement et essayent d'en déceler les signes avant-coureurs. Ils améliorent sans cesse leurs constructions pour tenir compte de la violence des secousses sismiques et composer avec les risques de tsunami. Dans ce dossier, préparé pour Futura Sciences, Louis Géli, sismologue et géophysicien marin, répond à toutes vos questions sur les séismes. Qu’est-ce qu’un tremblement de terre ? Les trouve-t-on tous à la frontière de plaques tectoniques ? Quel est le plus fort séisme enregistré ? La Terre est-elle la seule planète à trembler ? Comment les mouvements du sol sont-ils détectés et enregistrés ? Découvrez aussi des aspects étonnants, comme l'étrange comportement des crapauds de L'Aquila, en Italie, avant la survenue du séisme. Découvrez l’ouvrage de Louis et Hélène Géli, « Un crapaud peut-il détecter un séisme ? 90 clés pour comprendre les séismes et les tsunamis », aux éditions Quae, qui constitue une introduction aux grandes notions élémentaires des séismes et un état des lieux de la prédiction.... Cliquez sur l'image pour vous rendre sur le site de l'éditeur. Cet ouvrage, simple et concis, est une introduction aux grandes notions élémentaires des séismes et un état des lieux de la prédiction. Qu’est-ce qu’un séisme ? Comment se forme un tsunami ou une vague scélérate ? Peut-on prévoir un séisme et avec quelle échéance ? Quels sont les signes précurseurs ? Peut-on se fier au sixième sens des animaux ? Que sait-on faire et que ne peut-on pas faire ? Pourquoi peut-on prédire les éruptions volcaniques, la météo et pas les séismes ? Le séisme de Tohoku et le tsunami de Fukushima étaient-ils prévisibles ? Pourquoi la centrale de Fukushima n’était-elle pas mieux protégée ? À travers 90 questions, ce livre ne se veut aucunement exhaustif en la matière. Mais il fournit des repères sur l’histoire de la sismologie, l’évolution de la prédiction et les pistes d’avenir. Il propose quelques réflexions sur le métier de sismologue et les différentes écoles de sociologie, avec un éclairage particulier sur le séisme japonais de mars 2011. Futura Sciences 26/6/2015
-
Le point sur le corail... Les coraux dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Armés de tubas et de palmes, touristes et volontaires sont devenus les nouveaux jardiniers des fonds marins en Floride, où des scientifiques les encadrent pour reconstruire branche après branche les récifs coralliens en péril. Le corail, dans le sud-est des Etats-Unis comme en beaucoup d'endroits de la planète, est affecté par la pollution humaine. Son rôle crucial pour la biodiversité marine a poussé les chercheurs à développer des techniques de sauvegarde. La monitrice de plongée sous-marine, Patti Gross, plante des coraux et des algues, le 23 mai 2015 en Floride - DAVID GROSS DAVID GROSS Le programme de Stephanie Schopmeyer, chercheuse à l'Université de Miami, consiste à couper l'extrémité d'une branche de corail qui est ensuite fixée à un «arbre» artificiel sous l'eau. Dans cette pépinière des mers, le morceau se développe avant d'être «repiqué» sur un récif corallien. «On peut comparer ça à un rosier. Si vous le taillez, il va repousser plus fort, plus garni et un peu plus vivant», explique Mme Schopmeyer, dont le programme «Sauvez un récif» est l'un des nombreux à proposer aux touristes et à des groupes d'adolescents de mettre la main à la patte. Les volontaires, comme Nicole Besemer, sont tous soucieux d'agir pour l'environnement, sachant que les coraux sont l'habitat et la source d'alimentation de nombreuses espèces de poissons, tortues, oursins, hippocampes... «En tant qu'amatrice de plongée, je veux m'assurer que nos récifs soient aussi sains que possible», explique cette étudiante de Floride. L'expérience a aussi un caractère pédagogique pour la jeune femme qui s'étonne de voir les coraux repousser après avoir été coupés et percés de clous. C'est en effet sous l'œil médusé des volontaires que des plongeurs expérimentés s'affairent à clouer les «biscuits» au fond de l'océan: de petits disques sur lesquels les scientifiques d'un jour devront fixer des morceaux de coraux de la taille d'un doigt. La mission des bénévoles comprend aussi d'autres tâches, comme le nettoyage des «arbres» artificiels dans la pépinière de la baie de Biscayne, où Mme Schopmeyer les conduit par groupes d'une dizaine en bateau. Le travail de cette main d'œuvre enthousiaste porte ses fruits. «Maintenant on atteint des échelles écologiquement significatives (...). On a pris conscience que tout dépendait du nombre (de coraux) qu'on peut faire pousser et du nombre qu'on peut réimplanter dans leur environnement», explique Diego Lirman. Ce professeur qui enseigne la biologie marine à l'Université de Miami a fait sa thèse il y a trente ans sur les dommages causés par les ouragans, en se focalisant sur le récif d'Elkhorn, non loin de là. Aujourd'hui, il n'y a plus de coraux dans ce secteur, constate-t-il, amer. Les tentatives ont été longues et laborieuses mais selon ce chercheur, le partage de savoirs avec des scientifiques du monde entier --Israël, Fidji, Indonésie ou Philippines-- a permis d'élaborer des méthodes efficaces pour sauvegarder les coraux. La surpêche, le dragage des fonds marins, les fortes intempéries ou encore l'acidification des océans sont les grandes menaces pesant sur les récifs qui se voient privés de sources de lumière, de protection ou encore de nourriture. Bien qu'ils aient l'aspect de plantes ou de petits rochers, les coraux sont des animaux très fragiles, appartenant à la même famille que les méduses ou les anémones. Ils se reproduisent en relâchant dans l'eau œufs et spermatozoïdes. En Floride et dans les Caraïbes, la majeure partie du travail de sauvegarde est assurée par la Fondation de restauration du corail (CRF), qui s'appuie sur une dizaine de salariés et une armée de bénévoles. C'est le Recovery Act, initié par la Maison Blanche pour relancer l'économie après la crise financière de 2008, qui a dans un premier temps permis d'allouer à la CRF et l'Université de Miami l'essentiel des financements nécessaires pour ce travail. Mais les dons ont également afflué, si bien que «nous atteignons aujourd'hui un stade de croissance explosif», explique Ken Nedimyer, président de la CRF. La Fondation dispose désormais de 500 «arbres» artificiels en Floride, permettant de faire pousser entre 40 et 50.000 coraux en même temps, explique-t-il. Dès l'âge de 14 ans, il est possible d'assister la CRF dans sa vaste tâche, après avoir suivi les leçons d'un moniteur de plongée spécialisé. «C'est bien plus difficile que ça n'en a l'air quand on est sur la terre ferme», explique une monitrice, Patti Gross. Mais «c'est véritablement gratifiant au bout du compte», assure-t-elle, après avoir formé quelque 250 personnes à ce très spécial jardinage des mers. 20 Minutes 30/6/2015 -
Avec ses 30 hectares de pinède, ce devrait être le bois de Boulogne des Beyrouthins. Or depuis 20 ans, le plus grand parc de la capitale libanaise est quasiment fermé à ses habitants... mais autorisé dans les faits aux Occidentaux. Dans une ville asphyxiée par le béton, les militants réclament la réouverture de Horch Beyrouth, appelé aussi Horch al-Sanawbar (Bois des pins, en arabe), une forêt qui représente près des deux-tiers des espaces verts de la capitale libanaise. En vain, car la municipalité argue que cet immense espace vert dans le sud de la ville ne dispose pas des infrastructures pour accueillir les masses. 20 Minutes 30/6/2015 Pour y accéder, il faut avoir soit plus de 30 ans, soit moins de 10 ans et être accompagné des parents, et être muni d'une autorisation délivrée par le gouverneur de Beyrouth. «J'ai dû signer un imprimé dans lequel je m'engageais à maintenir propre le parc et à le préserver. La réponse me sera donnée dans dix jours», raconte Michel, un enseignant qui a sollicité le droit de fréquenter ces lieux parce que son médecin lui a «recommandé de faire du sport». «Un garde m'a expliqué que les Occidentaux pouvaient entrer sans autorisation car ils ont appris depuis longtemps à préserver la propreté des lieux publics», souligne-t-il. Ce filtrage du public est jugé discriminatoire par nombre de Libanais. «Je n'ai pas le droit d'aller lire ou d'exercer une activité dans Horch Beyrouth à cause de mon âge alors que c'est mon droit», peste Ziad Lyan, un jeune 25 ans. «C'est comme si on interdisait l'accès de Central Park aux New Yorkais » !, s'insurge Joanna Hammour, de l'ONG «Nahnoo» (Nous, en arabe) qui milite pour la réouverture du bois et menace la municipalité de poursuites. «La fermeture de Horch Beyrouth est illégale, c'est un espace public», poursuit la jeune femme de 32 ans, en s'indignant que «beaucoup d'étrangers» puissent, eux, accéder au bois sans permis. Une chercheuse américaine de passage au Liban, Lynn Staeheli, le confirme. «Je suis entrée sans que personne ne m'interpelle mais les gardes ont interdit à une amie libanaise de me rejoindre», confie-t-elle, choquée, à l'AFP. Face à une spéculation immobilière effrénée depuis la fin de la guerre civile en 1990, les espaces verts n'ont jamais été prioritaires. A Beyrouth, seuls 0,65 m2 de jardins publics sont disponibles par habitant, loin des 10m2 recommandés par l'Organisation mondiale de la Santé, selon une étude du bureau d'architectes libanais Habib Debs, financée par la région Ile-de-France. La capitale et sa banlieue, où vivent deux millions d'habitants - la moitié de la population du pays - sont embouteillées et polluées. Au fil du temps, les espaces publics se sont rétrécis et le territoire non bâti est passé de 40% en 1967 à 10% en 2000, selon l'étude de Habib Debs. Comble de l'illogisme aux yeux des partisans d'un Horch Beyrouth libre d'accès: il est habituel de voir des citoyens faire du jogging sur le trottoir à l'extérieur de l'enceinte du bois... alors même que Horch Beyrouth est quasiment vide. Pour la municipalité de Beyrouth, la forêt ne peut tout simplement pas recevoir actuellement un grand nombre de visiteurs. Certes, «avec ses 300.000 mètres carrés, c'est le poumon de Beyrouth», reconnaît son président Bilal Hamad interrogé par l'AFP. Mais «nous ne pouvons assurer ni la sécurité, ni la propreté avec les effectifs de la police municipale», dit-il. «Imaginez que quelqu'un provoque un incendie...», avance-t-il, en soulignant aussi l'absence de toilettes ou de voies pour bicyclettes. M. Hamad assure qu'une adjudication doit être lancée cet été pour «la gestion et le maintien de l'ordre» du bois, qui devrait être inauguré en 2016. Mais les militants de l'ouverture du parc dénoncent «des promesses en l'air». «Il n'y a aucune raison de faire appel à des entreprises privées», lance Mohammad Ayoub, président de Nahnoo, selon qui la municipalité a un surplus budgétaire de centaines de millions de dollars lui permettant tout à fait d'assurer gardes et nettoyage. «Ils nous traitent comme des gamins à qui on refuse un jouet de peur qu'ils ne le cassent», déplore le jeune Ziad. «Or il faut apprendre à préserver ce jouet !» Selon M. Hamad, le plan municipal prévoit également la construction d'un jardin botanique de 10.000 m2 en coopération avec la municipalité de Genève, d'un amphithéâtre et la transformation d'un «ancien terrain d'entraînement en stade olympique avec des parkings souterrains». «Pas un seul arbre ne sera coupé», promet-il, alors que ces projets de constructions modernes au sein de ce vaste espace vert sont vus comme des «crimes» par de nombreux habitants. Pendant la guerre civile (1975-1990), le Bois des Pins était sur la ligne de démarcation et a été ravagé durant l'invasion israélienne de 1982, avant d'être partiellement réaménagé grâce à un financement de l'Ile-de-France. Dans un pays plus que jamais divisé, «Horch Beyrouth doit rouvrir», juge Joanna Hammour. «En tant que symbole d'unité, de paix, de réconciliation entre les habitants». 20 Minutes 30/6/2015
-
Au Salvador, les crocodiles menacés ont trouvé leur sauveur
Admin-lane a posté un sujet dans Les espèces menacées
Ce sont des bébés crocodiles affamés : un à un, José Antonio Villeda ouvre leurs mandibules pour y glisser du poisson, poursuivant ainsi le travail qu'il mène depuis six ans pour sauver cette espèce menacée, sur la côte Pacifique du Salvador. La mangrove de la réserve naturelle de la Barra de Santiago, à 110 kilomètres à l'ouest de San Salvador, constitue depuis 17 ans le lieu de travail quotidien de ce garde-forestier de 53 ans. Mais il y a quelques années, il a commencé à y voir de moins de moins de crocodiles. 20 Minutes 30/6/2015 «La population de crocodiles n'augmentait plus, car avant 1980, ils étaient durement attaqués par les chasseurs intéressés par leur peau, à tel point qu'il n'en restait que cinq spécimens», raconte José Antonio. «A partir de 1990, nous avons commencé à surveiller leurs lieux de nidation». Une tâche compliquée : dans cette réserve où habitent plus de 26.000 personnes, la majorité des 350 résidences secondaires présentes dans le parc exhibaient comme trophée un crocodile empaillé. Et les habitants les plus pauvres parcouraient la zone à la recherche des œufs de ces animaux, pour les manger. Il y a six ans, grâce à des programmes éducatifs menés dans la réserve, José Antonio a appris le mode de reproduction de cette espèce, tandis que la population a appris, elle, a lui apporter les œufs trouvés. Il s'est alors lancé dans une mission de sauvetage, devenant une véritable «nounou» pour les bébés crocodiles. «Prendre soin d'un nid avec des œufs, c'est une grande responsabilité, car la température détermine le temps qu'il faut pour éclore, ce qui peut prendre 85 jours ou arriver avant», raconte-t-il, fort de son expérience de ces dernières années. «Il faut être attentif aux cris qu'émettent les petits crocodiles, car ils ouvrent à peine la coquille et il faut les aider à sortir». Une fois sortis, ils ont faim : José Antonio, également propriétaire d'un restaurant, achète avec son argent du poisson et, patiemment, ouvre les mâchoires de chacune des créatures pour y glisser un peu de nourriture. Ce régime commence au quatrième jour après la naissance et dure environ deux mois, avant le grand saut vers la liberté. «Ce qui est gratifiant, c'est que nous avons retrouvé une vraie population de crocodiles : nous sommes passés de cinq à plus de 200» animaux aujourd'hui. Quand ils sont lâchés dans le canal du Zapatero, devenu attraction touristique, ils retrouvent, dans cette mangrove où se mêlent eau de mer et de rivière, d'autres espèces menacées comme l'amazone à nuque d'or ou le héron rose, dont les plumes étaient convoitées pour orner les chapeaux. Mais ils devront se débrouiller seuls pour ne pas se faire dévorer par les crocodiles mâles adultes qui ont fait du canal leur territoire. C'est justement le moment crucial pour Maria Henriquez, garde-forestier de 34 ans, qui tient dans sa main un bébé reptile qu'elle s'apprête à relâcher. «C'est assez émouvant, car on aide la nature à maintenir en vie ses espèces», confie cette femme, la seule d'une équipe de six garde-forestiers dans la zone. L'effort initié par José Antonio Villeda a été reconnu par l'ONG Unité écologique salvadorienne (Unes), qui le qualifie d'«exemple à suivre» dans un pays où la faune souffre des catastrophes naturelles et de la pression des populations démunies, qui chassent ou coupent du bois, alors que la pauvreté touche 30% des 6,3 millions d'habitants. «Nous considérons que ce genre d'initiatives contribue à la conservation de notre écosystème côtier marin, en danger», salue Gregorio Ramirez, représentant de l'ONG. 20 Minutes 30/6/2015 -
Défrichement pour le Center Parcs de Roybon: ça commence à se voir!
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Le feuilleton judiciaire continue. Pour la troisième fois en six mois, la Justice va se pencher jeudi sur la légalité du projet controversé du Center Parcs de Roybon, village de vacances dans l’Isère. A la clé, une possible évacuation des militants qui bloquent le chantier depuis le mois de décembre. Le tribunal administratif de Grenoble doit examiner six requêtes émanant de trois associations opposées à ce projet de 200 hectares, implanté au cœur de la forêt de Chambaran. 23 Décembre 2014 - Alors que la justice doit examiner la légalité du projet du Center Parcs de Roybon, les zadistes se sont installés sur le site depuis le mois de décembre afin d'empêcher la poursuite des travaux. AFP PHOTO / JEAN-PERRE CLATOT - AFP Ces associations contestent la légalité de deux arrêtés pris par le préfet de l’Isère, les 3 et 16 octobre 2014. Ces arrêtés ont fait office de feu vert au démarrage des travaux : - l’un autorisait le projet au titre de la loi sur l’eau - tandis que l’autre permettait la destruction de l’habitat d’une cinquantaine d’espèces protégées (amphibiens, reptiles, écureuils, écrevisses…). Le 23 décembre dernier, le juge des référés, saisi en urgence, avait décidé de suspendre l’arrêté portant sur le volet « loi sur l’eau », en estimant qu’un doute existait quant à sa légalité. Le juge avait notamment justifié sa décision par l’insuffisance des mesures prévues par l’arrêté pour compenser la destruction de zones humides. Saisi par le groupe Pierre & Vacances, à l’origine du projet, le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, a invalidé cette décision à la mi-juin, rejetant les motivations avancées par le juge de première instance. Le tribunal doit maintenant se pencher sur le fond du dossier et évaluer chacun des éléments factuels soumis au débat par les différentes parties (préfecture, associations, Pierre & Vacances). « Comme le Conseil d’Etat nous a donné raison, je ne vois pas comment le tribunal administratif pourrait dire que le projet est illégal », estime Christian Luciani, président de l’association Vivre en Chambaran, qui défend le projet avec entrain. Avec quelques partisans, il doit se rendre devant le tribunal jeudi pour « montrer qu’on est présent », tout en prônant « l’apaisement » autour de ce dossier qui a agité la vie locale. Les adversaires du projet, réunis dans l’association Pour les Chambaran Sans Center Parcs (PCSCP), ont eux aussi prévu de manifester. Ils espèrent qu’une lecture minutieuse du dossier amènera la justice à invalider les arrêtés préfectoraux. « Si le juge donne raison à Pierre & Vacances dans ce dossier, ça veut dire qu’on peut faire n’importe quoi n’importe où en France, que la loi sur l’eau ne sert à rien. Car ça signifie qu’on pourra installer une ville de 6.000 habitants sur une zone humide », lance Stéphane Péron, président de PCSCP. « Ce serait une vraie mascarade, un très mauvais signal à l’approche de la COP 21 », la conférence sur le climat à Paris, ajoute-t-il. En cas de victoire de Pierre & Vacances, le préfet a d’ores et déjà prévenu qu’il ferait expulser la « ZAD » (zone à défendre) érigée par des militants hostiles au projet dès le mois de juillet. Les « zadistes », installés dans une maison à proximité du chantier, empêchent l’avancement des travaux depuis début décembre. Une fois l’évacuation terminée, « des travaux de clôture seront engagés très rapidement » pour empêcher les zadistes de revenir, a précisé le préfet. Quoi qu’il arrive, les travaux ne pourront pas reprendre avant octobre, une fois passée la période de reproduction des espèces protégées. Quarante hectares de forêt sur les 80 prévus doivent encore être défrichés avant d’attaquer les constructions. 20 Minutes 30/6/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a annoncé mardi la contribution très attendue de son pays à la réduction des émissions de CO2 dans la perspective de la conférence mondiale sur le climat que la France accueillera fin 2015, fixant le pic des émission «autour de 2030» lors d'une visite à l'Elysée, a indiqué la délégation chinoise. Le président français François Hollande et le Premier ministre chinois Li Keqiang à l'Elysée, le 30 juin 2015 à Paris. Le Premier ministre chinois Li Keqiang a débuté mardi une visite de trois jours en France avec la signature attendue d'une cinquantaine d'accords de coopération et de contrats pour plusieurs dizaines de milliards d'euros, qui devrait illustrer des relations économiques "à leur meilleur niveau historique" selon Paris. Il s'agit de la première visite d'un Premier ministre chinois en presque une décennie ainsi qu'une réponse à une visite de M. Valls en janvier en Chine. "Ces visites mutuelles des deux Premiers ministres en moins de six mois illustrent les relations étroites et de haut niveau entre la Chine et la France", a souligné le vice-ministre des Affaires étrangères, Wang Chao.(c) Afp Premier pollueur mondial avec 25% des rejets de gaz à effet de serre, la Chine se fixe pour objectif d'«atteindre le pic de ses émissions de CO2 autour de 2030 tout en s'efforçant de l'atteindre au plus tôt», a-t-elle indiqué dans un communiqué alors que Li Keqiang s'entretenait avec le président français. La Chine entend aussi «baisser l'intensité carbonique de 60%-65% par rapport à 2005» et «porter la part des énergies non fossiles dans la consommation énergétique primaire à environ 20%». Toujours selon la délégation chinoise à Paris, la Chine projette d'«augmenter (son) stock forestier d'environ 4,5 milliards de mètres cube par rapport à 2005». «Le Chine déploie le maximum d'efforts pour lutter contre les changements climatiques» et «assume sa responsabilité pour participer en profondeur à la gouvernance mondiale et promouvoir le développement partagé de l'humanité», a souligné Li Keqiang, cité par le communiqué. Le Premier ministre chinois a également assuré le chef de l'Etat français de parvenir en décembre à Paris à «un accord global, équilibré et ambitieux» de réduction des émissions de gaz à effet de serre. 20 Minutes 30/6/2015 - Tempsreel.NouvelObs -
Un bébé kangourou arboricole privé de sa mère a survécu en têtant dans la poche d’une mère de substitution wallaby au zoo d’Adelaïde en Australie, une première pour ces deux espèces éloignées de marsupiaux, ont annoncé ce mardi ses soigneurs. Ce petit kangourou n’était âgé que de cinq semaines lorsque sa mère a été tuée par la chute d’une branche en novembre dernier. Les vétérinaires ont alors tenté ce qu’ils avaient réussi auparavant entre différentes sous-espèces de wallabies : confier l’orphelin à une mère allaitante. Zoos SA 29/6/2015 20 Minutes 30/6/2015
-
Un agneau génétiquement modifié vendu à un particulier ! Pas de risque sanitaire ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
Sur le plateau de France 2, Nicolas Chateauneuf répond aux questions liées aux animaux génétiquement modifiés. La polémique sur l'agneau génétiquement modifié qui s'est retrouvé dans la chaîne alimentaire relance le débat sur les OGM. Quelle utilité y a-t-il par exemple à croiser un agneau et une méduse ? Cette expérimentation a pour but de mettre au point des techniques de réparation du cœur humain. Pour se faire, des essais sont pratiqués sur des animaux. "C'est indolore pour eux. L'idée, c'est que leur corps produise des cellules spécifiques que l'on va ensuite greffer sur un corps étranger", explique le journaliste de France 2 Nicolas Chateauneuf. La cellule de méduse sert de marqueur. D'autres animaux ont déjà été modifiés. Au Brésil, on relâche des moustiques dont la descendance ne vivra pas longtemps pour enrayer les épidémies de dengue. Les éleveurs s'intéressent aussi aux saumons OGM, résistants au froid et plus volumineux. Mais n'y a-t-il vraiment aucun danger à consommer des OGM ? "À ce jour, aucune étude n'a démontré que le fait de manger un OGM présentait le moindre danger sanitaire", assure le reporter. ----->Mais a-t-on suffisamment de recul pour affirmer que manger des OGM ne risque pas de nuire à la santé ??? Francetv info 23/6/2015 -
Un agneau génétiquement modifié vendu à un particulier ! Pas de risque sanitaire ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
Un particulier a pu acheter un agneau génétiquement modifié alors qu'il n'aurait jamais dû quitter son laboratoire. Le très prestigieux laboratoire de l'INRA parle de dysfonctionnements en interne. Il pourrait en fait s'agir d'un règlement de compte entre employés. L'expérimentation devait servir au développement de traitement de greffe, un expérience démarrée en 2010 par l'Institut national de recherche agronomique. Un agneau, Emereaude, est implanté d'une cellule de méduse afin de rendre sa peau translucide pour pouvoir mieux observer les greffes réalisées dans le cadre d'insuffisance cardiaque. A son tour, Emeraude a donné naissance à des agneaux et l'un d'eux, Rubis, s'est retrouvé dans la chaîne alimentaire suite à une erreur. Une erreur ou un acte de malveillance de la part d'un employé ? L'enquête devra le déterminer. Francetv info 23/6/2015