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Tout ce qui a été posté par Yoda03
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Je mets ces petites boules dans les arbres, quand je suis en rupture de stock, faute de mieux je leur mets un morceau de beurre. Quand les oiseaux volent près de mes fenêtres, cela veut dire qu'ils n'ont plus rien. Ils viennent aussi se nourrir dans le tas de fumer des chevaux là ou d'ailleurs j'y fait mon compost.
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Réseau Vigilance chiens perdus
Yoda03 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conseils pour retrouver votre compagnon
Hello, J'ai fait appel à ce site îl y 3 semaines quand j'ai trouvé le chien. Très bon site et très efficace et simple à utiliser pour passer une annonce, de plus la dite annonce est affichée sur le site dès que l'on clique sur le lien de confirmation que l'on reçoit par mail que l'on reçoit immédiatement. Très simple aussi pour rechercher une annonce, il suffit de sélectionner la région ou le département, ce qui n'est pas le cas dans d'autres sites. -
Alerte, j'ai besoin de vos avis s'il vous plait ! Il y a dix jours, j'ai ramassé un chien boxer sur le bord de la route. (c'était un samedi matin). Personne ne le réclamait. Le lundi dans l'après midi, j'ai amené le chien chez le véto, Le chien avait une puce. Le maitre prévenu est venu récuperer le chien, mais n'avait fait aucune recherche pour le retrouver... Depuis, le chien n'arrête pas de s'enfuir, les maitres disent que leur chien, n'arrive pas à s'adapter à sa nouvelle maison car il auraient emménagé depuis peu... Qu'un chat ait du mal à s'habituer à un nouvel environnement, je veux bien y croire, mais un chien, c'est la première fois que j'entends ça ! Merci de me donner votre avis..
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Dédicace pour ma petite Dallia, mon adorable petite minette.
Yoda03 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Souvenirs - Hommages
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10 octobre 1968, une date qui restera à jamais gravée dans ma mémoire… Petite fille à l’aube de ses sept printemps. Sauvage et beaucoup trop timide et souvent triste. A quelques pas d’où nous habitions, en m’envoyait souvent faire quelques petites courses chez Madame D l’épicière. Chose étrange, j’y allais toujours avec plaisir. Il faut que je précise, que Madame D notre épicière de quartier était une femme bonne et généreuse, elle avait la magie d’apprivoiser des petits sauvages tels que moi. Sans aucune exception, tout le monde aimait Madame D, moi je l’aimais encore plus que ça… Même quand je n’avais rien à acheter, je passais en rentrant de l’école pour aller voir Madame D et Diane sa chienne à la robe blanche. Diane en me voyant arriver, sortait de l’arrière boutique avec sa laisse entre les dents, elle était prête pour la petite balade. Parfois j’étais en retard, et Diane attendait devant la boutique assise sur son derrière la laisse entre les dents… J’étais fière car moi seule avait le droit de balader Diane, les autres gosses du quartier n’avaient seulement le droit de la caresser. 10 octobre 1968, j’arrive à la boutique, Diane n’est pas là, Diane ne vient pas… Madame D est occupée avec une cliente, j’observe son visage tout à l’air d’aller. Côté buvette, Monsieur D est avec des clients, il rigole. Mais pourquoi Diane n’est pas là ? La cliente partie, Madame D me fait un grand sourire et me demande de la suivre dans l’arrière boutique qui était en fait sa cuisine. Diane y est aussi, elle est couchée dans son grand panier, elle me voit mais ne se lève pas. Madame D me demande de m’approcher du panier et de regarder. Là je vois, quatre petites boules de poils toutes blanches… 12 Octobre, ma mère me demande de la suivre pour aller au supermarché, je suis un peu déçue je n’aurais pas le temps d’aller voir Diane, ses bébés et madame D. Je demande à ma mère si en chemin on peut s’arrêter pour aller voir Diane, ma mère est d’accord mais alors il faudra faire très vite… Nous entrons dans la boutique de Madame D, comme à son habitude nous accueille avec un grand sourire. Puis Madame D en s’adressant à moi me dit : « Tu as sept ans aujourd’hui, j’ai quelque chose pour toi» Elle est vraiment gentille cette Madame D. comment sait t’elle que j’ai sept ans aujourd’hui ? Je suis sûre qu’elle va me donner un énorme paquet de bonbons… Elle part dans sa cuisine d’un pas décidé et reviens en tenant précautionneusement, une petite boule blanche pleine de poils… « Il est pour toi, je l’ai choisi pour toi car je trouve que c’est lui le plus beau, c’est le seul garçon et c’est lui le plus beau » ! « Si tu le veux il est à toi ». Je me croyais dans un rêve, pourtant il était là le petit chien dont je rêvais et que je n’osais pas demander… Il était là, en plus c’était le fils de Diane… Teddy, fils de la belle Diane et du loulou blanc grognon du quartier… Un soir glacé de décembre, Teddy a fait son arrivée, bien caché dans la veste de mon grand frère pour ne pas qu’il ne prenne froid. Tous les jours en rentrant de l’école, Teddy et moi on se faisait notre balade, puis je l’emmenais voir sa mère, quelle fête ! Diane chienne exceptionnelle et dotée d’une intelligence hors norme, prenait la laisse de son fils entre ses dents et ils partaient tous les deux pour une toute petite promenade. Teddy tu as hérité de la même bouille que ta mère, de sa gentillesse et de son intelligence, je ne t’ai rien appris, c’est toi qui m’a tout appris… Teddy et moi, jamais l’un sans l’autre, un regard et on se comprenait… Teddy gardien de mes nuits. Teddy tu ne quittais pas ma chambre quand j’étais malade. Teddy combien de médecins ont eu une peur bleue quand tu montrais les dents en grognant car tu ne voulais pas qu’on s’approche de mon lit… Que de peurs tu m’as donné quand tu te sauvais pour aller gambader tout seul car je n’étais pas là… Tu étais le seul chien qui attendait la sortie des écoliers… Seule je partais pour l’école, avec toi je rentrais… je ne peux m’empêcher de sourire quand je te revoie assis sur ton derrière à attendre devant les portes de l’école. Plus tard c’est sur mon lieu de travail que tu venais me chercher, mon patron qui n’était pas un homme drôle tu arrivais à le faire rire. Il n’avait jamais vu de chien venir chercher ses employées. Tu avais le droit d’entrer dans son salon de coiffure et de m’attendre. Tu te couchais à ta place habituelle derrière le bac à shampooing… Je me souviens aussi de la fois ou je me suis fait traiter de menteuse, car tu avais eu la bonne idée de t’échapper (encore une fois) pour me rejoindre au supermarché…Tu t’étais faufilé derrière un client qui entrait et tu m’as cherchée dans tout le magasin. Tu m’as trouvée, je me suis dirigée avec toi vers la sortie pour que tu attendes dehors. Mais le vilain gérant nous a vus et quand je lui ai expliqué que tu étais venu tout seul il n’a jamais voulu me croire… Ce n’est pas grave mon Teddy, grâce toi je ne suis plus sauvage, je n’ai plus peur, ma timidité s’est envolée… Teddy tu as partagé mes joies et mes peines d’enfant, et d’adolescente et d’adulte… Teddy qui avec ta robe blanche, tes yeux et ta truffe noirs nous t’avions surnommé le bébé phoque. Teddy, mon amour de toujours, tes yeux se sont fermés un jour de printemps de 1986, tu avais 18 ans, moi 25 pour la première fois tu m’as fais pleurer.... Septembre 2009, le temps s’est écoulé mais je ne t’ai pas oublié.
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Uka Bonjour, A mon tour je vous raconte mon histoire, comme l’a fait Colombe ma copine de pré. Je m’appelle Uka de Chaussée, je suis née le 24 mai 1986 dans le Maine et Loir. Ma maitresse dit que je suis une adorable chipie, d’ailleurs pour notre maitresse, Colombe et moi sommes les plus belles juments du monde… Comme Colombe je suis de race « trotteur Français », j’ai participé à ma première course à l’âge de 2 ans et demi. Ensuite mon éleveur m’a vendue et j’ai été achetée par un propriétaire d’une écurie de chevaux de courses et ma carrière de trotteur a continué jusqu’au jour où… Suite à un accident dont je ne peux vous narrer les détails et les circonstances j’ai été traumatisée. La suite, est que je refusais catégoriquement d’être attelée à un sulky. Je me retrouvais envahie d’une peur panique rien qu’a la vue de cet engin que j’ai pourtant tiré pas mal de fois… alors dès que l’on essayait de m’atteler, je devenais furieuse de terreur et je ruais dans les brancards (c’est là d’où vient l’expression, c’est sûrement grâce à moi !). Autant vous dire que les courses étaient terminées pour moi, qu’allais-je devenir ? C’est ainsi que je suis partie chez un particulier qui n’était pas regardant quant à mon savoir faire. C’est à l’âge de six ans que je suis arrivée avec mes gros sabots en Charente… Monsieur M et sa famille m’ont bien accueillie, j’étais chouchoutée et dorlotée et en grande vacances pour ne pas dire retraite car six ans c’est jeune. Alors avec Monsieur M, nous allions faire des balades en veux-tu en voilà ! A l’aube des mes 10 ans, Monsieur M m’a présentée à un beau cheval de race selle Français et nous nous sommes fiancés… Vous Savez quoi ? Onze mois après nos fiançailles, une adorable pouliche est née, j’étais contente et monsieur M aussi visiblement, car il m’a toujours laissée avec ma fille. Nous avons vécu six belles années ensemble. Puis la famille M, a eu de gros soucis financiers, Monsieur M était obligé de travailler encore plus, il n’avait plus le temps de s’occuper de ma fille et de moi-même… Plus les moyens non plus pour subvenir à notre bien être. Plus de moyens de nous nourrir comme il faut…C’est le cœur en peine qu’il a décidé de nous vendre. Au départ il ne souhaitait pas nous séparer ma fille et moi, mais ce n’est pas toujours facile. Ma fille a été achetée par de bons maitres car Monsieur M, ne voulait pas que nous soyons malheureuses. Vous pensez bien qu’il a vérifié. Ma fille est dans une très bonne maison. Comme je suis un trotteur qui ne sait rien faire à part trotter, ça a été moins facile pour moi. Plusieurs fois des gens sont venus pour me voir mais Monsieur M au final disait que je n’étais plus à vendre… Déjà qu’il me cédait la mort dans l’âme… Mais de là à ce que j’aille chez n’importe qui ça non, Monsieur M s’est serré la ceinture et à continuer à me nourrir correctement. Puis une Dame est venue, j’ai eu droit à des caresses et des gratouilles, Elle est montée sur mon dos. Je suis de nature très joueuse, et comme cette grande saucisse juchée sur moi avait l’air de bien tenir sur mon dos, je lui ai offert une petite séance de rodéo… chipie je suis chipie je resterai ! Et puis elle se prenait pour quoi cette grande seringue, qui en me montant dessus à dit qu’elle allait me tester. C’est moi qui ai testé, il ne faut pas confondre…et puis on a bien le droit de s’amuser un peu. D’ailleurs ma petite séance de rodéo n’a pas amusé que moi, la dame aussi s’est amusée, la preuve c’est qu’elle m’a achetée et que Monsieur M a accepté que je parte chez elle. Je suis arrivée chez ma nouvelle maitresse un après midi de novembre 2002. Monsieur M avait tenu à m’accompagner, ainsi il pouvait voir ou j’allais vivre. Car la dame était loin de la maison, comme ça il a vu et s’il avait eu le moindre doute et bien il repartait avec moi, sans son chèque mais avec moi et le camion. Ca c’était du monsieur M en puissance. Quand Monsieur M a vu l’endroit ou j’allais vivre, il s’est senti rassuré, mais avant de s’en aller il a donné plein de recommandations à ma nouvelle maitresse, il lui a tout dit sur moi car il me connaissait bien et il m’aimait Monsieur M. Monsieur M s’est approché de moi pour me dire au revoir, de l’eau coulait de ses yeux. Il disait sans cesse à ma nouvelle maitresse : « Surtout ne la rendez pas malheureuse » il l’a répété au moins dix fois ou alors je ne sais pas compter… Une amie de ma nouvelle maitresse qui se trouvait là, lui a dit pour le rassurer que j’allais être maltraitée en étant obligée de manger des carottes tous les jours, que ces gens chez qui Monsieur M me laissait ils étaient complètement gagas. Monsieur M est parti le cœur un peu plus léger, mais d’un pas rapide de peur de craquer. Aujourd’hui j’ai 24 ans et toutes mes dents, mes yeux pétillent de malice, je suis toujours aussi chipie, ma maitresse ne souhaite pas que je change. Car elle dit toujours en parlant de moi que si je n’existais pas il faudrait m’inventer. Ca Monsieur M le disait aussi !!![img][/img]
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Colombe Bonjour je m’appelle Colombe de Loumade, je suis née le 16 avril 1990. Je suis une Jument presque noire, De race Trotteur Français. Si je vous précise ma race, c’est qu’elle a son importance dans mon histoire de jument. Je suis née chez un éleveur de trotteurs et très jeune on m’a obligée à participer à des courses. J’ai fait ma première à l’âge de trois ans Je courais vite mais, pas assez… Je ne rapportais pas assez d’argent à celui qui me payait ma nourriture et mes soins. Comme j’étais très belle et que j’avais de bonnes origines (mes parents mes grands parents étaient des champions à ce qu’il parait), mon éleveur m’a gardée pour faire de moi une poulinière). J’ai eu au total 8 poulains, (enfin c’est ce qui est noté dans mon carnet qui me suit depuis ma naissance). Tout allait bien pour moi, par rapport à d’autres copains d’écuries qui ne rapportaient pas d’argent à notre éleveur. Car ceux là des fois un camion venait les chercher et on ne les voyait plus. Tout allait bien donc, jusqu’au jour où, mon éleveur reçoit un courrier des Haras lui annonçant qu’étant donné que mes enfants et moi même n’avions jamais gagné une course, j’était interdite à la monte, en clair si mon éleveur me faisait reproduire même avec un cheval de ma race, mes futurs poulains ne seraient pas reconnus en tant que trotteurs, ils seraient des poulains sans origines et basta ! Moralité, un gros manque à gagner pour mon éleveur. Lui qui avait déjà fait partir tous mes copains d’écurie car il arrêtait le métier… Il m’avait gardée jusque là car un poulain pure race à vendre de temps en temps pour remplir son escarcelle…La remplir à ras bord oui, mais à moitié non. Alors il m’a mise dans un pré avec deux moutons. Il a mis une annonce (une seule) pour me vendre, au prix que prennent les abattoirs (pas plus, pas moins). Des gens sont passés pour me voir, mais je ne les intéressais pas. Ils disaient que je ne savais pas galoper, que je ne conviendrais même pas dans un club, que je ne rapporterais rien… (Décidemment j’avais du mal à comprendre les humains qui quand j’étais jeune m’interdisaient de galoper, on me l’a interdit pendant des années et là il faudrait que je galope que je saute !) Tout ce que j’ai compris c’est que personne ne voulait m’acheter car je ne savais rien faire, qu’on ne voulait pas me nourrir et que je ne fasse rien… En clair s’il n’y avait pas d’argent à se faire sur mon dos je n’allais pas durer longtemps, même ma mort devait rapporter de l’argent. Peu de temps après, une dame est venu me voir, je serai bien allée vers elle car je suis très curieuse mais je ne voulais plus entendre ces mots argent, galop, sait rien faire et patati et patata qui se répétaient sans arrêt. J’ai fait demi tour au trot, comme je sais faire, je ne voulais pas que mon éleveur m’attrape et m’exhibe… Que cette femme me regarde sur toutes les coutures pour dire finalement comme les autres. J’en avais marre, marre, marre ! La dame m’a appelée par mon nom, elle tendait la main vers moi, comme je suis de nature curieuse, j’ai cédé, je l’ai sentie elle n’a pas bougée. Elle avait des odeurs de cheval et de chats. Et en plus elle avait des morceaux de carottes dans sa poche et m’en a donné. La dame m’a caressée longuement, partout, m’a gratouillé entre les oreilles. Elle a regardé mes pieds. Elle a posé une selle sur mon dos et bien entendu est montée sur mon dos. Elle m’a caressée puis m’a dit : « allez on marche » , « puis au trop », qu’elle voulait lent (mais moi je ne sais que trotter vite)… La dame m’arrête, me caresse et descends, puis demande à mon éleveur « Elle ne sait pas galoper votre jument ? » Voilà que ça recommençait ! (Je ne comprenais plus rien, elle avait l’air sympa cette dame et voilà qu’elle gâchait tout avec sa question). Mon éleveur confirme que non, le galop c’est niet. C’est à cet instant que j’ai bien cru que mes quatre membres allaient me lâcher, que j’allais en tomber sur la croupe de surprise ! La dame répond : « Ho ça ce n’est pas grave, de toute façon je la prends !» L’éleveur demande : « vous allez lui apprendre à galoper ? » La dame : « non » Mon éleveur surpris lui aussi, demande : « Qu’allez vous en faire ? » La dame : « la mettre dans un pré et lui ficher la paix ! » Mon éleveur s’adresse à la dame et lui dit : « heureusement que vous la prenez, car personne n’en voulait, la semaine terminée, elle partait pour la boucherie ». J’ai bien faillit m’écrouler encore une fois, et en tomber sur le dos les sabots en l’air de stupeur mêlé de soulagement. Stupéfiée que j’étais de la stupidité de mon éleveur qui n’avait jamais dit aux autres personnes venues me voir que mon destin était l’abattoir si…soulagée aussi de savoir que la dame me prenait, elle me trouvait mignonne tout simplement. Je suis arrivée 2 jours après chez mes nouveaux maitres, dans le pré où m’a installée il y avait déjà une copine (pas très contente de me voir) mais au moins je n’étais pas seule. Puis on s’est arrangé toutes les deux, tellement bien que nous ne pouvons nous passer l’une de l’autre. Depuis mon arrivée en juin 2003, je ne sais toujours pas galoper, ma copine Uka non plus d’ailleurs car elle est de la même race que moi. Et puis de toute façon ma maitresse elle s’en moque de tout ça. D’autres humains se demandent pourquoi ma maitresse ne nous apprend pas à galoper, il parait que nous serions parfaites Uka et moi si nous galopions. Là ma maitresse elle les envoie gentiment sur les roses en leur disant : « Pourquoi les rendre parfaites ? Elles le sont déjà ! » « J’ai acheté ces deux juments, par amour mon but n’est pas de les exploiter » « Je les ai achetées pour ce qu’elles sont, des retraitées » Elle est comme ça ma maitresse, et à la question qu’on lui pose souvent et qui est, je vous cite : « pourquoi tu ne les fait pas pouliner ? La vente des poulains te ferait gagner de l’argent ! » Ma maitresse est parfois ironique leur dit : « Je n’ai pas acheté ces juments pour gagner de l’argent mais pour en dépenser » Et toc ! Moi quand je l’entends répondre comme ça je me marre. La seule chose que je me demande c’est comment elle fait pour ne pas les traiter ouvertement de c… Appât du gain quand tu nous tiens…. J’allais oublier une petite anecdote, ma maitresse à son tour, a reçu les vilains courriers des haras lui disant que « j’étais interdite à la monte » (c’est comme ça qu’ils disent). Ca lui a fait comprendre pas de choses qu’elle ignorait… L’année d’après même courrier, ma maitresse a pris sa plus jolie plume et a répondu à leur lettre, je ne sais pas ce qu’elle a pu leur écrire mais tout ce que je sais c’est que les haras ne lui ont plus jamais envoyé ces vilains courriers. [img][/img]