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Ti-gars

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Tout ce qui a été posté par Ti-gars

  1. Mdrrrrrrrrrrrr........ à lire les derniers commentaires, je trouve que c'est non seulement très amusant, mais aussi plutôt instructif. 1- me voilà rassuré sur le sort de l'humaine de Sir Éliot. 2- Peut-être faudrait-il que, tout comme c'est le cas de Salomé, je me fasse des copains-copines passionnés pour finalement me laisser tenter à me faire initier, sinon au concours, du moins aux expositions. Mais, au Québec, rares sont les expositions axées uniquement sur les Jack (ou les parsons) Russell. Ce sont souvent des expositions qui présentent une variété de races de chiens. Et puis... ce serait plus pour jouir d'échanges cordiaux entre propriétaires de Jack parce que, pour ce qui est de parfaire mes connaissances en matière de Jack, je peux certifier que je trouve mon compte en parcourant ce site. 3- Quant aux jupes (et ne parlons pas des mini...), m'obligeant désormais à me fermer les yeux lorsque j'en croise une (pour ne pas risquer une rechute...lolll), mieux vaut que je ne traîne pas dans ces endroits "de perdition" pour l' *ascète que j'ai choisi de devenir. *ben...ascète...uniquement pour ce qui est de me faire arponner... chu loin d'être ascète pour la bonne bouffe et le reste, mettons...
  2. [quote="Sir Eliot"]Bien dit Vero, tu as tout compris depuis longtemps TI-gars je n'ai pas un ego sur dimensionne et je ne cherche pas a me valoriser a travers mon chien. Oups...je crois que la dame s'est sentie piquée au vif....lolllllllllll Ma chère, sachez que mon commentaire - celui exposé avant d'avoir reçu le point de vue différent de Pép3f - ne s'applique, s'il a à s'appliquer, qu'à ceux et celles à qui "le chapeau fait", comme on dit. Si votre ego n'est pas, come vous le dites et que je veux très certainement bien le croire, surdimentionné, vous ne devriez donc pas vous sentir visée par une opinion que j'ai donnée en manquant néanmoins d'information sur le sujet. Information et précision que j'ai reçu peu après par le commentaire de Pép3f. Enfin, si malgré tout mon commentaire vous a blessé, je m'en excuse humblement et souhaite que cela ne vous cause pas de boutons...
  3. C'est sans doute le cas de certaines personnes. Mais beaucoup le font aussi pour le respect du travail de l'éleveur et pour la perpétuation de la race. [/quote] Ah, oui...J'avoue que je n'avais pas réfléchit à cela. C'est un motif noble, effectivement.
  4. Les éleveurs sont obliges de faire des expos pour faire la cotation de leur élevage, mais pour les amateurs comme moi et d'autres, c'est du grand guignol Bien d'accord avec toi. Je n'ai jamais voulu inscrire Ti-gars à un concours. Je ne sais même pas s'il rencontrerais les critères, et je ne cherche pas à le savoir non plus. Pourtant, maintenant qu'il a appris à bien marcher en laisse - sans tirer ou aller n'importe où -, qu'il écoute lorsque je lui recommande de ne pas s'élancer vers les gens, tout me porte à croire qu'il serait facile à pavaner. Même que, lorsque nous marchons dans notre rue, il faut absolument que je lui tende sa laisse, qu'il tient à porter dans sa gueule (comme une femme porte son sac à main ou un homme, son portefeuille en poche). Si nous sortons pour une promenade à pied et qu'il ne fait pas son bout de rue avec sa laisse en gueule, il n'est pas content...loll Mais rien que l'idée de pavaner mon chien, comme un trophée, de le mettre en examen avec l'espérance qu'on lui attribuera la meilleure note, Yarck! Ça m'écoeure! Je ne vois pas en quoi une note d'excellence attribuée par d'autres pourrait rehausser la valeur de mon meilleur ami... En ce qui me concerne, pour lui comme pour le genre humain, son intelligence et ses qualités de coeur valent bien plus que n'importe quelle palme de beauté extérieure. Mais bon...je comprends aussi que pour certaines personnes, qui ne sont pas des éleveurs, il peut être valorisant d'exposer son animal. Cela peut en effet rassurer et gonfler l'égo quand on est complexé.
  5. Appy, Gotha et Jo sont vraiment adorable! Celui près des cordage, j'imagine que c'est Gotha? Il me fait vraiment penser à Ti-gars lorsqu'il été petit. Remarque que Gotha et Jo se ressemble beaucoup...Ils sont mignons tout plein. Comme on dit chez nous "J'capote à les r'garder!" Tu sais quoi? Ces temps-ci, l'accent est mis beaucoup sur la prévention des noyades (car il y a une vague - si je peux me permettre ce triste jeu de mots - de noyades chaque année et qui semble aller en recrudescence). Beaucoup de publicité, visant à sensibiliser et prévenir les risques de noyades, est faite au Québec afin de conscientiser les plaisanciers à porter leur veste de flottaison. Ta photo, accompagnée une légende appropriée, ferait un malheur. J'en suis convaincu!
  6. Nokiil66, ta photo me rappelle de vieux et très bons souvenirs... "Il était une fois... il y a fort longtemps - tu n'étais pas encore née, ni c**çue, ni même envisagée - mes parents m'ont emmenés en vacances, m'ont fait visiter Perpignan et m'ont pris en photo alors que je jouais dans le sable sur la plage d'Argeles-sur-Mer. Les murailles, chateaux et fortifications et, surtout, les récits historiques des villes de Carcassonne et de Narbonne ont marqués l'imaginaire de l'enfant de 8 ans que j'ai déjà été...il y a de cela 44 ans!" Merci pour cette belle image P.S. Me suis rendu compte que, travaillant dans l'esthétique, tu devais être une fille et non un gars. J'me suis donc empressé de refaire le message en accordant l'orthographe en conséquence....
  7. Bonjour Saminou62, Il arrive parfois que l'on pose une question en connaissant soi-même très bien la réponse. Notre meilleure conseillère est notre conscience. Si votre conscience est élastique et molle au possible, peu importe les conseils que les uns et les autres pourront vous prodiguer, vous ferez "anyways" à votre tête, avec ou sans remords. Si votre conscience est bien éduquée, vous parviendrez à déterminer vous-même ce qui est préférable. Je crois que, dans votre cas - si je me fie à ce que vous faites remarquer -, vous posez la question en espérant trouver du renforcement, une façon de résister à ce désir toujours présent d'avoir un chien. Vous avez lu tous les commentaires précédents? Relisez-les chaque fois que vous serez sur le point de fléchir car, si vous succombez à la tentation d'adopter une chien, dans votre situation, telle que vous la décrivez, vous ne ferez que rejoindre les rangs de ces êtres égoïstes et irresponsables qui rendent malheureux une pauvre bête. Avoir un animal, quel qu'il soit, est une responsabilité. L'animal vit chez vous, en captivité, et dépend de vous. Vous êtes mandataire de son bien-être. Adopter un animal est un choix que l'on fait librement. Personne ne nous impose cette adoption. Alors, si l'on décide d'adopter un animal, il faut s'attendre à ne plus vivre que pour soit et comme si cet animal n'existait pas dans notre vie. Adopter un chien exige plus de sacrifice que l'adoption d'un poisson rouge... Et adopter un Jack ou un Parson... Attelez-vous!, comme on dit chez nous. Un Jack, ou un Parson, les membres de ce site vous l'expliqueront mieux que moi, a un besoin d'exercice plus accentué que certaines autres races de chien. Le tempérament d'un Jack ou d'un Parson n'est pas celui d'un Labrador ou d'un Boxer. En passant, si vous aviez pu voir Ti-gars (mon Jack) avec Roméo (un Bulldog) jouer ensembles cet après-midi, vous auriez eu la vérité criante sous les yeux. La différence de tempérament et d'énergie que dégagent chacun d'eux est saisissante. Posez-vous plutôt la question : "Pourquoi ai-je ce besoin d'avoir un chien, et pourquoi un Jack?" Peut-être une peluche serait-elle suffisante et conviendrait mieux à votre mode de vie? Celle-ci n'a besoin de rien, on en fait ce qu'on veut, quand on veut et à la fréquence que l'on veut. Sinon, au pire, c'est-à-dire dans le cas ou vous ne sauriez résister à l'envie d'avoir un chien, allez faire un tour dans un refuge. La vie du chien que vous adopterez (abandonné dans une maison vide des heures durant) ne sera sûrement pas pire que celle qu'il a dans un refuge. Au mieux, cette pauvre bête aura-t-elle un sursis... Pensez-y! P.S. Mon ton peut vous sembler dur et mes propos ironiques et blessants. Je m'en excuse déjà. Mais je vous avoue que les constatations que nombre d'entre nous, qui aimons les chiens, faisons en voyant certains propriétaires de chiens qui négligent leur animal, et, plus horrifiant encore, les rapports que l'on entend ou que l'on voit à la télévision de chiens abandonnés, maltraités, etc., me fait hérisser le poil des jambes. Dans mon quartier, il y a des maisons qui sont de vrais palaces (certaines étant même considérées comme résidence secondaire, comme "chalet"). Une maison sur deux de celles-ci est en réalité une cabane à chien. Les propriétaires, de la maison et du chien, ne rentrent que pour dormir. Il mangent à l'extérieur, travaillent trop, sortent le soir pour se changer les idées, etc., et, pendant tout ce temps, la pauvre bête reste enfermée dans sa cabane de luxe. Ce sont souvent de gros chiens qui gardent la cabane. C'est, quant à moi, abominable. Un chien demande plus qu'une petite caresse ici et là, qu'un bon nosos en récompense. Je vous en prie, réfléchissez bien avant de faire votre choix. Si vous pouvez adopter votre mode de vie, c'est bien. Si l'adoption d'un chien est une bonne excuse pour vous faire réviser certaines priorités dans la vie, c'est bien aussi. Mais si vous ne pouvez, ou ne voulez, opérer aucun changement à votre situation présente, il vaut mieux que vous oubliez cela.
  8. Heu...je me permets de me joindre à vous dans cette discussion... D'emblée, il est clair que je ne suis pas une référence en matière d'élevage de chiens. Ti-gars est mon premier chien. N'ayant pas une vie stable, toujours en déplacement, je jugeais inadéquat d'avoir un animal. Est-il besoin de le souligner, avoir un animal, quel qu'il soit, est une responsabilité. Ma situation me permet maintenant de prendre soin d'un chien et m'offre les plaisirs qui accompagnent les charges liées à ce genre d'adoption. Ceci étant dit, mon opinion concernant la manière d'élever un chien est sans doute particulière, et elle vaut ce qu'elle vaut. Personnellement, je crois qu'il y a différentes façons de considérer un animal. Pour les uns ce ne sera qu'une bête, pour les autres, ce sera un compagnon canin, voire un membre de la famille. Pour les loufoques comme moi, le chien sera considéré comme un enfant... (Ben oui...j'avoue en rougissant...que voulez-vous...). Sur la base de cette distinction, l'élevage ou l'éducation ne sera pas le/la même d'un chien à un autre. Pour l'être apparemment saugrenu que je suis, la méthode "on en discute" a fait ses preuves. heu...J'explique un peu?...lolll Croyez-le ou non, mais je me suis tout de suite reconnu en mon chien...lolll Enfant, j'étais comme lui, c'est-à-dire très agité, indocile, rebelle, têtu, etc... Un vrai Jack (ou Parson)! lolllllllll Avec moi, la méthode douce était plus efficace que la force. Le raisonnement plus sûr que la résonnance. Naturellement, il y avait aussi certaines qualités qui, fort heureusement, accompagnaient les travers. Il était facile de toucher mon coeur. Ti-Gars, c'est ça. Après avoir dit que, lui et moi, nous nous ressemblons, il va sembler inévitablement prétentieux de ma part de déclarer que Ti-gars a un Q.I très élevé....héhé Ti-gars ne parle pas et c'est tout juste (et encore! Vous devriez l'entendre émettre des sons bien particuliers pour me faire comprendre certaines choses ou les signes qu'il fait pour me répondre. Par exemple, lorsque je lui demande s'il a faim et s'il est prêt à manger, si tel est le cas, il va passer sa petite langue sur ses babines. S'il ne le fait pas, il est inutile que je me mette à lui préparer un repas. Il ne mangera pas). partant du principe que mon chien est brillant, j'ai toujours agit en conséquence avec lui. Je lui parle. naturellement, têtu et inexpérimenté, il me faut me montrer ferme, comme l'a conseillé Salomé. Comme pour un enfant, je crois que trois choses sont la base d'une bonne relation et du succès vers une bonne éducation : l'Amour, la patience et la constance. C'est sur la base de ces trois principes que j'ai éduqué Ti-gars. Il va avoir 4 ans le 21 septembre prochain et je peux vous déclarer, très fier en songeant à tout ce que cela m'a demandé d'efforts et de sacrifices, que Ti-gars me satisfait pleinement et que je goûte ENFIN au plaisir de partager ma vie avec lui. Il écoute bien, même s'il a parfois ses journées (comme nous avons tous les nôtres, d'ailleurs), il est très affectueux et n'est pas méchant pour deux sous, il ne jappe pas (sauf lorsqu'il s'énerve en jouant avec un chien plus gros que lui), ne creuse pas sur le terrain, ne se sauve pas mais reste tranquillement dans la cour - qui n'est pas clôturée - même lorsqu'il regarde quelqu'un qui passe, etc. Bref, je n'ai RIEN à redire. Alors, voilà, tout cela pour dire que je ne crois pas qu'il y ait UNE méthode, mais que chacun doit trouver la méthode qui lui convient et qui saura convenir à son animal. De nos jours, nous vivons à l'ère du FAST. Tout doit être fait vite. On mange vite, comme si manger n'était fait que parce qu'il faut s'alimenter. On fait le plein dans les restos le plus souvent possible - et pour certains c'est au quotidien - plutôt que de s'approvisionner au marché. On dort peu, comme si le sommeil était une perte de temps. On coure tout le temps, désireux que nous sommes de vouloir en faire le plus possible dans le 24 hres qui nous est alloué. D'ailleurs, on nous vend l'idée - après nous avoir vendu la malbouffe - de pratiquer le jogging question de perdre PLUS VITE le surplus de poids accumulé. (En fait, si on a pas les bons souliers de course, qu'on n'a pas fait d'étirements avant, et qu'on n'a pas une bonne technique de pas de course, le jogging peut être très néfaste pour le cerveau. Et que dire des seins, chez la femme, et des testicules chez l'homme, qui ballode, qui s'étire et qui tombent si pas bien soutenus...te cas... La marche, qui peut être rapide si on y tient tant que ça, est finalement plus saine et tout aussi profitable au niveau cardio-respiratoire) Alors comment s'étonner qu'on ait pas le temps pour sortir le chien, pas le temps pour lui faire une bonne bouffe équilibrée et saine, pas le temps pour jouer avec lui, pas le temps pour prendre le temps de le comprendre, etc...? Bon..heu....héhé... me suis encore étalé, moi, là... Comme dirait l'autre : "Merci de ton beau témoignage. Ça t'a fait du bien d'en parler?"
  9. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Moune, je ne crois pas que ce soit un champignon que Ti-gars a attrapé. Je crois plutôt que c'est un coup qu'il a dû se donner ou encore, il se sera un peu blesser en détruisant un morceau de bois. Avec ça aussi faut toujours que je le surveille... Un vrai castor! N'empêche que je surveille ça tout de même. Tiens, je te mets deux photos que je viens de prendre. Tu remarqueras la petite tache rose que ça lui fait en-dessous du museau. Il est plutôt marrant avec ça (en espérant que ce ne soit rien de sérieux...). Merci de partager ton expérience et de m'informer quand même. C'est gentil.
  10. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Merci, Salomé. C'est gentil. C'est vrai que Ti-gars a une vie, jusqu'à présent, idéale. S'il faut croire en la réincarnation - à sa plus simple interprétation - je souhaite être réincarner en Ti-gars, en autant que je sois adopté par un gars du genre de celui qui l'a adopté (et j'ai nommé MOI...lollll). Je lui répète souvent combien il est veinard. Petite anecdote (en vitesse...lollll) : L'autre jour, Mônsieur levait le nez sur son souper (des cubes de boeuf - et pas à bouillir, mais pour le bourguignon! - mêlé à du foie de boeuf, avec quelques petits morceaux de fromage au-travers, le tout agrémenté de carottes coupées en petits dés et de persil). Comme je venais de lui préparer, avant cela, du poulet (poitrine de poulet) qu'il n'avait pas voulu manger, je me suis assis à terre et lui ai fait tout un discours...lollll Je lui ai raconté des histoires d'horreurs que vivent certains autres chiens et lui ai fait remarquer la différence avec sa propre situation (Tu aurais dû le voir changer de binette à mesure de mon discours...si..si... je t'assure!). Puis, j'ai conclu en lui faisant remarquer que, sait-on jamais, peut-être un jour n'aura-t-il plus que le souvenir de ce bon repas, sur lequel il a levé le nez, en guise de nourriture. Bien, crois-moi ou non, mais il a levé ses fesses et s'est flanqué la gueule dans son plat et à tout mangé............mdrrrrrrrr. Ce jour-là, j'ai regretté de n'avoir aucun témoin de cette scène et me suis dit que jamais personne ne voudrait croire une telle chose. Pourtant, c'est bel et bien arrivé comme ça. P.S. Ne me dis pas qu'il est gâté, je le sais...loll Mais, tu sais, je lui fais mener la vie que je mène moi-même. Je suis un épicurien et, très conscient de la fragilité de la vie, je vis un jour à la fois, et pleinement et comme il faut. C'est dans cet optique que j'élève Ti-gars. Je me dis qu'il peut mourir demain, ou dans la minute qui suis celle qui vient de passer. Je n'aime pas les regrets, et encore moins les remords. J'agis donc en conséquencce. Tout comme j'ai pris soin de mon ex-conjointe, ne laissant jamais passer un jour sans lui démontrer mon amour, ainsi je prends soin de mon compagnon à deux pattes. Et tu sais quoi? On s'entend à merveille lui et moi et il me montre toute son appréciation. Ce qui n'était pas le cas avec mon ex...lollllll (Bon...farme ta yueule Yanni! lolllllllllll)
  11. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Merci beaucoup, Moune, pour ton information et ton conseil à faire gaffe. Je ne le laisse jamais se vautrer, ni même jouer, dans les eaux sales, mais là...je n'ai pas eu le temps de le voir venir... Autre chose, ton information tombe peut-être à point, car, il y a quelques jours, je me suis aperçu que Ti-gars avait comme un petit bouton sur la lèvre supérieure, juste en-desous de son nez(museau, devrais-je dire...lolll). C'était, en fait, comme s'il avait reçu un mauvais coup et il lui manquait du poil à cet endroit. Cela laissait une petite plaque rose, juste sur la lèvre, lui donnant un nouveau look...qui m'inquiétait naturellement un peu. J'ai décidé de ne rien mettre dessus, ne sachant pas exactement ce que c'était au juste, et j'ai surveillé. Surveillé s'il y avait un changement chez lui (appétit, sommeil, jeu) et s'il ne faisait pas un peu de fièvre. Pas de fièvre et le reste normal. Juste cette drôle de petite tâche rose puisque plus de poil à cet endroit. Aujourd'hui, la tâche semble tourner au brun. Elle est moins rosée. Il n'a aucune tache ni marque, comme celle sur la photo que tu m'as montré, sur le corps. 1-Penses-tu que ce serait un champignon qu'il a attrapé? 2-Et si c'est un champignon, sais-tu si la visite chez le véto s'impose? 3-Sinon, comment on soigne ça? 4-Et est-ce que le champignon refait son apparition d'année en année? Le bout du nez de Ti-gars est le seul endroit que je ne lave pas tous les jours. Tous les soirs, avant d'aller au lit, Ti-gars prend sa douche (pas au shampoing, mais à l'eau, au savon doux et à la débarbouillette. Et il est toujours bien rincé.) (ben oui...Ti-gars dort dans le lit, avec moi, et sous les draps en plus! Il a son propre oreiller et, crois-le ou non, il s'allonge comme un enfant : sur le ventre, la tête sur son oreiller, une patte en-dessous de l'oreiller, l'autre sur le côté ou au-dessus...lolll). Il a ses propres serviettes de bain et il est habitué à se faire laver, essuyer, nettoyer les oreilles, etc. Lorsqu'il est vraiment sale, c'est le shampoing, mais pas plus qu'une fois par mois et son poil est toujours bien rincé. Ainsi, le sel et le sable ne colle pas à sa peau et il ne se gratte jamais.[strike] Une fois, j'ai vu Ti-gars se lécher le derrière. Cette fois-là, nous étions rentré très tard la veille et il n'avait pas été lavé. Il y en a qui disent qu'il ne faut pas laver un chien trop souvent. Personnellement, je n'ai jamais retenu cette mise en garde et Ti-gars n'est jamais malade et n'est pas toujours en train de se gratter ou de se lécher. Et il sent toujours bon, en plus, même mouillé!
  12. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Salut les amis! Il me faut vous rapporter une anecdote. Cela c'est passé ce soir (dimanche) tandis que nous étions sortis pour une balade à pattes. De notre demeure au parc Morency, il y a trois kilomètres à parcourir. Parfois, comme cela a été le cas ce soir, nous coupons en passant sur le terrain de la maison " en thé " ou " hantée ", selon ce que vous préférez, pour faire le trajet sur la plage plutôt que sur la route. Cela ne raccourci en rien la balade, mais la rend du moins plus plaisante. Comme je devance toujours mon humain, je venais à peine de poser la patte dans le sable que la pluie s'est mise de la partie. L'averse nous est tombée dessus sans vraiment nous avoir donné de signes avant-coureur. Trop loin de la maison, le seul endroit – mise à part les résidences privées – étant le pavillon dans le parc, nous avons donc longé la plage au pas de course. (celui-ci. Sur cette photo, je suis en train de tenter d'attraper un cerf-volant...) Heureusement, pour une fois, le vent était presque inexistant et l'air plutôt tiède ce qui aurait pu être plaisant si seulement j'avais aimé la pluie. Mais, voilà, je n'aime pas la pluie. Une grosse tempête de neige me dérange moins que cette eau qui tombe du ciel. Vous aurez sans doute deviné que mon humain, lui, adore se promener sous la pluie. Et après il dit que c'est moi qui ai un esprit contrariant... Toujours est-il que, arrivé au parc, déjà trempé jusqu'aux os, nous n'avions qu'une idée, celle de nous réfugier sous le pavillon. Un couple y était déjà et je me suis dit que cela allait rendre l'attente plus plaisante. J'adore faire connaissance, moi! Galant comme je suis, j'avais envisagé d'aller vers la dame en premier, puis de faire la fête à son homme, ensuite. Mais voilà-t-y pas que j'entends la bourgeoise énoncer, d'un air pincé, à l'attention de mon humain qu'elle ne veut pas de chien à ses côtés. " L'espace, sous le pavillon, n'est pas très grand et il y a de fortes chances pour que nous nous côtoyions, ai-je aussitôt pensé. Parce la matrone n'a tout de même pas l'intention de nous laisser sous la pluie, j'espère? ", me suis-je questionné scandalisé. Vous ai-je dit à quel point mon humain, doux et patient envers moi comme envers toute autre personne qui est bonne, peut se montrer intraitable envers les c...? Non? Et bien, je vous le dis. Sa tolérance finit là où l'intolérance des autres commence. Il n'a pas fait ni une ni deux, à fixé la perruche droit dans les yeux et lui à rétorqué : " Mais rien ni personne ne vous retient ici, madame. ". Je vous l'dis, la femelle est restée bouche bée. Voulant la consoler un peu et excuser mon humain de sa réplique, j'ai tenté de lui montrer que nous n'étions pas méchant en posant une patte sur elle. Houlala... la furie s'est mise à aboyer après moi, si tant est que, même sans ordonnance de mon humain à la laisser tranquille, je n'avais plus aucune envie de faire ami-amie avec elle. Le pauvre bonhomme qui l'accompagnait, et qui n'avait encore dit un seul mot, l'invita à partir. Rassurez-vous, ils ne demeurent qu'à quelques pas du parc et, non, ce n'est pas le fait qu'elle ait peur des chiens qui explique son comportement. La " bas d'feutre " est atteinte tout simplement d'anaphylaxie!
  13. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Zut! Mon humain a oublié de vous mettre une photo vous montrant Myrtille. Mieux vaut tard que jamais, dit-on...La voici.
  14. Bonne idée, Moune! Je n'avais pas pensé au harnais. Toutefois, comme le harnais peut-être dérangeant pour Ti-gars qui va à l'eau (dans les vagues), et qui coure au-travers des bois, le collier fera l'affaire. Plus pratique, moins encombrant et moins risqué qu'il ne se prenne dans des branches. Mais je vais quand même lui acheter un harnais qui servira pour les promenades à pieds, ailleurs qu'en nature. Le harnais sera idéal pour la marche. Il tire tellement que je me dis toujours qu'il va finir par s'arracher le cou, Cibole! Avec ça...héhé...m'en vais te le décoller de terre, s'il tire trop...mdrrrrrrr
  15. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Beau, même si – comme d'habitude – plutôt venteux, le temps était propice à la baignade, cette journée-là. La marée, qui avait laissée son eau entre les rochers, m'avait aménagée une piscine chauffée. Après m'être bien rafraichi, je me suis prélassé sur le sable chaud. Je ne sais ce qu'il en est pour vous, mais, contrairement à mon humain, j'adore me faire dorer au soleil. Je n'ai toutefois pas la permission de m'y exposer trop longtemps... Je commençais à m'ennuyer un peu, lorsque, au loin, j'ai aperçu une copine qui traînait sur la plage. À distance raisonnable de ses maîtres, elle avait l'air de chercher quelque chose. Ayant reçu le consentement de mon humain, je me suis empressé d'aller la rejoindre. Myrtille est une gentille chienne de trois ans qui aime bien jouer, mais qui, comme tous ceux de sa race à un tempérament plus calme que le mien. Pour un labrador, elle est plutôt costaude ce qui laisse présumer qu'elle est croisée. Je suis toujours heureux de la rencontrer car je sais qu'avec elle, je vais pouvoir m'amuser. En fait, mon plaisir et de lui courir après et, même si je dois me dépenser sans compter pour parvenir à la suivre, mon énergie a toujours le dessus sur sa corpulence. Cela faisait bien dix minutes que je la talonnais lorsque, désireuse de me semer, Myrtille s'est enfoncé dans le marais. Généralement, l'eau est claire et la plage assez propre. Mais il arrive que certains jours, le Saint-Laurent dénonce clairement l'état lamentable dans lequel le mettent les Hommes peu scrupuleux et peu soucieux de sa conservation. À marée basse, il laisse alors les indices du niveau de pollution auquel il doit faire face. Cet après-midi-là, le marais était désastreux car, deux jours auparavant, un bateau avait explosé à quelques kilomètres de là, alors qu'il se trouvait amarré au quai. Des traces sinueuses d'huile, mélangée à ce qui pouvait s'apparenter à du pétrole, étaient épandues au-travers des grandes herbes qui recouvrent le rivage. C'est dans ce terrain vaseux, qui exhalait une odeur nauséabonde, que notre jeu s'est poursuivi. Vous voulez voir de quoi j'avais l'air lorsque, à l'appel de mon humain, j'ai dû me présenter à lui? Voici... Ne riez pas! C'était loin d'être drôle, j'vous jure! Dégoutant, puant l'œuf pourri, on aurait dit que je venais de faire un séjour dans les égouts de la ville. Des plaques de goudron collées à mon poil allait assurément exiger un lavage "extra-shampoing". Crevée, Myrtille est allée – mine de rien – s'étendre aux pieds de ses maîtres, ne laissant rien paraître de son état, son poil de couleur noir cachant merveilleusement bien la saleté. Ce n'est que lorsqu'il m'ont vu m'approcher qu'ils ont compris que leur retour en voiture ne serait pas trop agréable. Pauvre Myrtille, qui avait perdue sa place assise entre les enfants, et qui devait rester sur la couverture dans le grand coffre arrière de leur camionnette... Héhé...Dites-moi, sur le site, est-ce qu'il existe une catégorie « le plus sale de tous » au concours de photo? En tel cas, je devrais bien pouvoir me qualifier au moins dans les trois premiers...héhé
  16. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Salut Éliot! Ouais, j'me doutais bien que le Joe Connaissant, ou Monsieur Je-sais-tout, doit bien exister en modèle femelle aussi....lolllllll Quant à dire qui de l'un ou de l'autre est le pire...je n'oserais pas trop m'avancer. Une chose est sûr, c'est que, comme tu le crois toi aussi, c'est rassurant de penser que nos deux pattes ne sont pas des girouettes, et qu'ils ne se laissent guère démonter par les "fait-ci" et les "fait pas ça" de tous et chacun.
  17. Supers, vos commentaires! Vous venez de m'aider. Ce sera l'anniversaire de Ti-gars, le 21 septembre prochain et je me demandais ce que j'allais bien lui offrir. Un collier, voilà la bonne idée! Naturellement, il va falloir acheter une autre médaille aussi parce, toujours changer la médaille d'un collier à l'autre...ça non! Et puis...moi qui n'aime pas magasiner, je vais être quitte pour y passer la journée, parce qu'il ne faudra pas un collier trop rigide, ni feutré à l'intérieur car Ti-gars va à l'eau, un dont la fermeture est sûre, parce que, lorsqu'il décide qu'il tire au bout de sa laisse, il tire comme un boeuf... etc, etc. Je vais m'y mettre dès maintenant, je pense bien...
  18. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Pas faciles ces deux pattes... Connaissez-vous Joe connaissant? Avez-vous déjà croiser le chemin d'un Joe Connaissant? Il est fort probable que oui. Ce peut être votre beau-frère ou, pire, votre père! Ou bien se sera un collègue ou un voisin. Lorsqu'il s'agit d'un étranger, il y a toujours moyen de trancher facilement. Mais, lorsque le Joe Connaissant en question est un membre de la famille...Holala...Quelle plaie! Au Québec, on appelle un Joe Connaissant le gars qui sait tout sur tout et qui doit toujours avoir le dernier mot. Et chez vous, en France, en Belgique, en Suisse et ailleurs, quel sobriquet donnez-vous à ce genre d'individu? S'il est toujours intéressant de discuter avec une personne qui a un large champ d'intérêts et de connaissances, et qui ne transmet jamais d'information au-delà de ce qu'elle sait être fondé, il en va tout autrement lorsqu'il s'agit d'échanger avec un Joe Connaissant. Avec lui, il faut toujours évaluer ce qui est vrai de ce qui est faux, toujours faire la part des choses. Il faut constamment faire preuve non pas uniquement de modestie, mais aussi d'humilité. Enfin, il faut faire montre de diplomatie si l'on veut éviter les guerres. Finalement, maudit soit cet irritant sur deux pattes qui nous fait monter la pression, mais bénit soit-il pour le fait qu'il est l'instrument idéal pour affiner une personnalité. Pourquoi je vous parle de Joe Connaissant aujourd'hui? Tout simplement parce que, hier, mon humain et moi en avons croisé un. Et, tandis que je m'apprête à vous relater cette anecdote, nous sommes déjà curieux, lui et moi, de lire vos expériences respectives face à un Joe Connaissant. Fin de la promenade Il était près de 21h00 et la promenade tirait à sa fin. Cette promenade tardive était un « bonus » car nous avions déjà fait une longue promenade, tôt le matin, sur la plage et une autre en milieu d'après-midi, cette fois sur le bord de la rivière. Mais, ayant appris dès mon plus jeune âge que ma vie aux côtés de mon humain pourrait être tout, sauf routinière, c'est à peine si j'ai été surpris de le voir décoller ses fesses de notre confortable divan et éteindre la boite parlante qu'il n'écoutait déjà plus. Après un copieux repas bien arrosé, mon humain, qui commençait à cogner des clous, avait soudainement décidé de bouger. Naturellement, vous comprendrez que je n'allait pas l'en décourager. Le collier au cou, la laisse entre les dents, je piétinais déjà d'impatience ne sachant si j'allais devoir grimper dans l'auto où si nous allions partir à pattes. Mais, comme mon entraînement pour la marche n'est pas encore tout à fait complété, il est clair que mon humain allait joindre l'utile à l'agréable. Ayant appris à me montrer sage, j'ai maintenant le droit de marcher librement à ses côtés jusqu'au bout de la rue. C'est ainsi que j'ai défilé pour le plaisir des voisins qui m'ont regardé trottiner, toujours amusés qu'ils sont de me voir porter ma laisse, que je dépose une fois rendu au panneau d'arrêt. Toujours est-il que nous nous sommes rendus jusqu'au parc Morency (Vous vous souvenez de ce parc, bordé par le Fleuve, duquel je me suis fait prendre en photo?). Retour de la plage Tandis que nous revenions par la plage, ne voilà-t-il pas que j'aperçois un vieux pote à moi! Mon réflexe premier a été de courir vers lui, mais, me souvenant du discours de mon humain, j'ai préféré lui faire connaître mon désir avant toute chose. Dès qu'il m'en a donné la permission, je suis parti comme une flèche! -Enzo! Mon vieux pote! Ça fait longtemps qu'on ne s'est vu, que je m'empresse de lui dire, en me faisant aller la queue sur un tempo allegro. -Ti-gars! Comme j'suis content d'te voir!, m'a-t-il lancé non sans avoir d'abord émis un gémissement en me voyant foncé vers lui. Cela faisait des mois que nous ne nous étions vu et, même s'il était devenu méconnaissable à cause de la tonte qu'on lui avait fait, je retrouvais mon compagnon de jeu tel que je l'avais laissé. -On dirait que tu as perdu du poids, mon gros, lui ai-je lancé en lui sautant dessus. Mais je dois t'avouer que ça te va bien, la fourrure en moins. -Et toi, toujours aussi hardi et infatigable, on dirait, a-t-il rétorqué en s'empressant d'éviter mon assaut. Le jeu était entamé. Quel joie de retrouver ce vigoureux berger australien plus jeune que moi d'à peine un mois. Il y a deux ans, lors de notre première rencontre, Enzo m'avait involontairement donné un mauvais coup dans le ventre et, mon jet de pisse sur la neige ayant pris la couleur rouge, mon humain s'était empressé de m'emmener chez le véto pour prendre une radiographie et tout le tralala. Heureusement, je n'avais rien de grave. Je n'avais pas appris pour autant et, lors de notre seconde rencontre, l'été suivant, Enzo m'avait littéralement écrasé une patte, ce qui m'avait arraché une plainte, moi qui suis pourtant endurant au mal. Décidément, chaque fois que nous nous retrouvions, il fallait que cet énergumène m'esquinte. Qu'à cela ne tienne, c'était toujours un plaisir renouvelé que de le retrouver. Lui, au moins, avait de l'énergie! Mon humain, n'ayant pas reconnu Enzo, surveillait nos ébats de près, jusqu'au moment où, pris par le jeu, j'ai suivi mon copain qui rappliquait à l'appel de son maître. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'ai vu apparaître Yanni, les poings sur les hanches et le regard sévère, qui m'ordonnait de revenir à lui. " Viens ici. J'ai affaire à toi. ", m'a-t-il imposé sur un ton qui ne tolérait aucune opposition. Cette fois, ce n'était pas seulement à un discours auquel j'allais avoir droit. À coup sûr, j'allais aussi me faire crêper la couenne. Jouant les chiens battus, je me suis donc allongé à ses pieds, attendant la punition. " Combien de fois t'ai-je répété de ne pas aller sur le terrain des gens? ", a-t-il commencé. J'aurais bien aimé lui rappelé que, habituellement, je respecte la consigne, mais que, cette fois, je n'avais pas fait attention. Mais il valait mieux pour moi ne pas protester et faire patte douce. Restons tranquille... Vous connaissez l'expression " sauvé par la cloche "? " Hey! Yanni! Laisse-le faire, c'est pas grave qu'il soit chez nous ", ai-je entendu. La cloche venait de se faire entendre. Soulagé de ne pas être dans l'embarras, mon humain a mis la réprimande de côté pour s'entretenir avec le bonhomme. Ce dernier était, de toute évidences, un peu éméché par la piquette qu'il avait ingurgité. D'ailleurs quelques bouteilles vides de celle-ci traînaient encore sur la table à pique-nique comme des reliques. Quant à moi, j'en ai profité pour retourner illico auprès de Enzo et nous avons poursuivi notre jeu qui avait été interrompu. Et puis, soudainement, je me suis fait happer au passage par la cloche. Mônsieur voulait que je lui obéisse. Et pis quoi encore! Obéir à mon humain est une chose. Me faire assujettir par un étranger? Pas question! J'ai bien tenté de me dégager de l'étreinte, de tirer comme un démon pour lui échapper, y'avait rien à faire. Le poivrot me soufflait son haleine fétide – mélange d'ail et de vin – dans le museau et me susurrait aux oreilles, d'un air sadique, un commandement que je n'écoutais même pas. J'ai levé les yeux vers mon humain, en souhaitant ardemment qu'il soit resté fidèle à son habitude de m'avoir toujours à l'œil, dans l'espoir de trouver un moyen d'être délivré de mon agresseur. -Pourquoi l'obliges-tu à rester assis alors qu'il n'en a pas envie?, ai-je entendu mon humain demander à la cloche. Si l'intervention se faisait de manière posée, l'agacement était perceptible dans le ton, mais l'abruti ne semblait pas s'en rendre compte et encore moins s'en préoccuper. -Faut qu'il apprenne. -Qu'il apprenne quoi? -Faut que ton chien apprenne à rester calme. -Ti-gars a appris à rester calme, lorsqu'il faut qu'il reste calme. Je ne l'ai pas mis en punition et c'est le temps du jeu. Je ne vois pas la pertinence de l'obliger à demeurer tranquille, à déclaré mon humain en s'abaissant vers moi et en retirant la main du Zombie accrochée à mon collier. La conversation entretenue par les deux autres couples s'était subitement arrêtée et la maitresse d'Enzo, qui était manifestement mal à l'aise, n'osait pas se prononcer et encore moins intervenir. Un orage se préparait et, en cet instant, le seul bruit que l'on percevait autour de la table à pique-nique était le clappement produit par la chasse aux moustiques. Même moi, je n'osais plus bouger. -Moi, mon chien, il m'écoute au doigt et à l'œil, a repris l'imbécile d'un air railleur. -Félicitations!, s'est contenté de répondre mon humain qui, ayant discerné qu'il avait affaire à un frustré – pinté, de surcroît – a préféré épargner l'assemblée d'un triste spectacle. Il n'était pas chez lui, n'était même pas de la fête, et il n'avait aucune envie de leur gâcher la soirée. N'empêche que, du coup, l'affaire avait calmée nos ardeurs, à Enzo et à moi. -Je l'ai dressé pour qu'il écoute et je ne répète pas deux fois, tu peux m'croire!, à renchérit la cloche qui résonnait à défaut de ne pouvoir raisonner. -Et bien, si tu es satisfait, tant mieux. Personnellement, je n'ai pas dressé Ti-gars, mais me suis appliqué à l'éduquer, n'a pu s'empêcher de rectifier mon humain. J'avoue que cela n'a guère été de tout repos, qu'il m'a fallu argumenter avec lui pour ne pas à avoir à me battre contre lui, mais que, somme toute, le résultat est plutôt satisfaisant pour moi aussi. -Mon chien a compris que c'est moi le maître, a alors déclaré le crétin en fixant son regard sur sa femme. J'ai déjà ben assez de discuter avec ma blonde, a-t-il ajouté en désignant la maitresse d'Enzo d'un geste balourd, que j'vais pas me mettre à jaser avec mon chien!, a-t-il lâché la bouche pâteuse et en terminant par un rire gras. Cette fois, le malaise était palpable chez les deux pattes. -Et bien...comme il n'y a pas qu'un chemin qui mène à Rome, il n'y a pas qu'une manière de se faire comprendre, a commencé Yanni " Oh! la, la... , me suis-je dit à ce moment-là. Attention mesdames et messieurs! Le voilà parti pour un de ces fameux discours... on est pas sorti de l'auberge ", ai-je pensé en m'allongeant à ses pieds. Dans une famille, a-t-il débuté, tu trouveras trois enfants du même père et de la même mère qui seront différents les uns des autres, et il faudra aux parents adapter une discipline et un enseignement propre pour chacun d'eux. Ainsi, moi, j'ai adapté ma façon de faire avec Ti-gars en vertu de son tempérament, de son caractère et des caractéristiques immuables à sa race. Jusque là, mon humain a eu l'attention de tout le monde. Et comme tout le monde, même la cloche, semblait être en accord avec ses explications, il a cru bon de poursuivre son harangue. " Pauvre Yanni ", ai-je pensé. -" L'eau est plus forte que le rocher et la tendresse, plus forte que la dureté " a dit Hermann Hesse. Ti-gars a une nature rebelle et, tout comme l'eau parvient à polir et à donner une autre forme au rocher à coup de va et vient continus, la répétition produit ses effets. Bien sûr, cela requiert de la patience. Ti-gars est tellement têtu que, si je n'avais pas su faire preuve de douceur avec lui, il aurait fallu que je le batte pour obtenir de lui ce que je voulais, chose que je n'aurais jamais pu – ni voulu – faire. Je suis juste plus têtu que lui, a conclu mon humain, en rigolant. " Ah, ah, ah! Très drôle. En attendant, tu es en train de perdre ton auditoire, mon vieux, avec tes citations, ai-je pensé en soupirant d'ennui. Et puis c'est qui ce Hermann Hesse? Un vendeur d'eau embouteillées? Si tu avais fait allusion au vin et aux tonneaux au lieu de faire un rapprochement avec l'eau et avec la roche, peut-être aurais-tu pu capter un peu plus l'attention. Mais là... " -Dis-moi, si tu avais le choix entre être un cow-boy ou être un berger, lequel de ces deux chefs de troupeaux voudrais-tu être?, a repris mon humain en posant la question à l'engourdi, qui avait du mal à rester concentré, mais que la devinette venait de réveiller. -Un cow-boy, c'est sûr! J'adore la musique Country, en plus, a répliqué le nul. -Et bien moi, je préférerais être un berger. Et tu sais pourquoi? Parce que le cow-boy pousse et pique ses vaches pour qu'elles avancent, tandis que le berger marche en avant de son troupeau, portant la brebis qui est faible, et ses brebis le suivent. Désireux que la remarque fasse son effet, Yanni avait marqué un temps d'arrêt avant de déclarer que, là-dessus, nous devions quitter car nous avions encore un bon bout de route à faire à pieds. Effectivement, la lumière du jour déclinait rapidement et le soleil la mettait en veilleuse afin d'offrir à la lune plus d'intimité pour revêtir sa chemise de nuit. Nous n'allions pas avoir le temps d'arriver à la maison avant que le rideaux noir ne tombe. Le thrène à deux voix, que nous avons entamés Enzo et moi, a dénoncé notre tristesse de devoir nous quitter et notre crainte de ne plus nous revoir avant longtemps. Les deux pattes ont décidément bien du mal à communiquer et se montrent trop souvent plus intolérants les uns envers les autres que les chiens le sont entre eux. Sur le chemin du retour, il m'a fallu écouter la grogne de mon humain qui bougonnait contre le maître d'Enzo du fait que celui-ci, en grand Joe Connaissant, avait tenté de me forcer à me soumettre à lui. En fait, il s'était senti agressé tout autant que moi, ce qui avait, en partie, motivée son intervention. Il marchait au rythme de sa frustration, qu'il évacuait à chaque pas, et, pour une fois, je n'avais même pas à tirer sur ma laisse pour qu'on avance plus vite. Les derniers 2 kms qui restaient à parcourir ont eu raison de sa rouspétance, et mon humain a commencé à réfléchir plus posément. -Je me suis peut-être un peu emballé, a-t-il finalement reconnu. Mon tempérament sanguin a eut raison de toute sagesse devant la vexation que ce goujat imposait à sa compagne, a-t-il ajouté un peu honteux de ce transport. À bien y penser, me dit-il d'une voix calme, qui s'est montré le plus Joe Connaissant entre cet imbécile et moi, mon Ti-gars? Lui, avec sa façon de s'imposer dans ce qui ne lui regardait en rien, ou moi, avec mon discours moralisateur? Du coup, constatant que je trottais gentiment à ses côtés et peu fier de son comportement, j'ai eu droit à des félicitations et à la perspective réjouissante d'une bonne gâterie une fois arrivé à la maison.
  19. Ti-gars

    Horéo

    Tu es vraiment, vraiment très beau, Horéo. Et, mon humain et moi, nous adorons ton nom. (Oréo, sans le H, chez nous, c'est le nom d'une marque de biscuits au chocolat) Soyez les bienvenus, ton humaine et toi, sur le forum.
  20. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Salut Éliot Je suis content que le récit de mes aventures te plaise, et c'est bien gentil à toi de me suggérer une approche auprès d'un éditeur. Mais mon humain ne veut pas. Il me répète souvent que "écrire est un acte d'amour (...)", en soulignant que ces paroles sont de Jean Cocteau. Et il ajoute qu'il tire son plaisir à partager avec les membres de ce site, même si cela représente un nombre limité de gens, qui apprécient son écriture et qui s'amusent de ce que je raconte. La course aux médias, l'obligation de présences dans les Salons du livre, etc., ne l'intéresse pas. Mon humain dit aussi que le monde de l'écriture est une chose, et que le monde de l'édition en est une autre... Alors, faut pas trop y compter... Content que ce récit te plaise Marjol'n et merci de ton commentaire. Une prochaine fois, je vous raconterai ma rencontre avec les demoiselles volages. Si cela vous intéresse, bien sûr...
  21. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Salut les amis! Il faut que je vous raconte ma visite à la maison en thé! C'était une belle journée que cette journée-là. Nous étions allé un peu plus loin que d'habitude, par un des sentiers qui bordent l'une des rives du St-Laurent. Mon humain rêvassait sur un rocher tandis que, moi, je flairais ici et là les odeurs de bestioles laissées dans les hautes herbes. D'une odeur à une autre, je me suis éloigné quelque peu et me suis retrouvé sur le terrain d'une propriété privée. Voici une première photo de l'endroit Les lieux semblaient déserts. Le vent dans les oreilles, c'est à peine si j'ai entendu Yanni qui me sifflait, inquiet de ne plus me voir. C'est qu'il m'a toujours à l'œil, celui-là, toujours inquiet qu'il est de me voir faire une bêtise. Faut dire que j'ai le don de me mettre dans des situations plus ou moins risquées, mais bon... Curieux de découvrir davantage ce nouveau lieu, j'ai fait la sourde oreille et me suis aventuré un peu plus loin. Si le terrain en tant que tel était plus ou moins entretenu, la maison, elle, semblait abandonnée. Personnellement, je n'avais encore jamais vu une maison aussi grande et aussi vieille. J'ai alors fait le tour de la bâtisse et j'ai allègrement arrosé ses assises. Comme ces grands explorateurs du temps de la colonie, vous comprendrez qu'il me fallait marquer mon passage. C'est alors que, revenu à mon point de départ, j'ai senti comme une présence dans mon dos. Sur le coup, j'ai pensé que mon humain m'avait rejoins plus vite que je ne l'avais prévu, mais il ne me semblait pas reconnaître son odeur. Je me suis alors retourné, pour voir, mais il n'y avait personne. Pourtant, j'aurais juré que quelqu'un se tenait près de moi... Mettant cette impression de côté, j'ai donc décidé de donner un petit coup d'arrosoir sur la première marche menant à la vieille galerie. Cette fois, non seulement ai-je senti de nouveau une présence, mais j'ai aussi ressenti un malaise. Comme si quelqu'un m'avait ordonné de ne pas uriner là. Je me suis alors demandé si les quelques herbes marines que j'avais ingurgitées ne provoquaient pas en moi des hallucinations. Faisant fi de cette fausse perception, j'ai alors gravi les trois marches et me suis promené sur la galerie. J'ai reniflé le seuil de la porte arrière, puis j'ai tendu l'oreille étant persuadé d'avoir entendu le son d'un violon. " Bah, me suis-je dit, ce sera le vent qui siffle au-travers du moustiquaire! " Machinalement, j'ai gratté un peu au bas de la porte et, cette fois, la senteur du thé noir – comme cet Earl Grey que mon humain ne prépare que pour le plaisir de la vieille amérindienne qui nous rend visite de temps en temps – m'est nettement parvenu aux narines. À la senteur de thé est venu se mêler celle du poisson fumé. Était-ce une petite faim avivée par la promenade qui me jouait un tour? Ces odeurs étaient-elles réelles? Sans doute qu'en grattant le vieux bois, en avais-je fait ressortir les relents d'une cuisine ancestrale? Tout à coup, le bruit de la bombarde battant une mesure s'est fait entendre, comme si, à l'intérieur, on entamait un rigodon. Cette fois, s'en était trop! La présence, invisible certes, l'injonction obscure à ne pas marquer mon territoire au bas de la galerie, ces odeurs que le temps aurait inexorablement dû effacer, mais que je reniflais malgré tout, et la sonorité d'instruments de musique que j'avais perçue, tout cela ne pouvait pas provenir que de mon imagination. Les Jacks, c'est bien connu, sont téméraires... Résolu à en avoir le cœur net, je me suis alors hissé sur mes deux pattes pour tenter de regarder à l'intérieur. Mais j'étais trop petit et, n'arrivant pas à hauteur des fenêtres, je ne pouvais rien voir. Ça m'a énervé. C'est vrai, quoi, c'est parfois frustrant d'être petit! Je me suis mis alors à sauter sur mes deux pattes arrières. Habituellement, je suis plutôt habile à ce jeu du ressort, mais cette fois-là, je n'avais apparemment aucune chance. Zut! Zut et rezut! Mécontent, je me suis surpris à gronder. C'est à ce moment que j'ai cru apercevoir, derrière l'une des fenêtres, une grande dame tout de blanc habillée. Je me suis aussitôt précipitée en direction de celle-ci, mais, comme par magie, la dame est disparue. Par contre, à l'autre fenêtre, venant d'apercevoir une silhouette, c'est sans perdre de temps que j'ai couru en direction de celle-ci. Mais, encore là, plus rien. La fenêtre du bout! Une autre forme blanche m'est apparue. Mais, à chaque fois, les apparitions se sont volatilisées avant même que j'aie eu le temps d'atteindre mon objectif. J'ai commencé à m'énerver et je me suis mis à japper. C'est alors que j'ai eu la peur de ma vie. Au-dessus de moi s'est dessinée l'ombre d'un spectre. Un fantôme géant empruntait la voix de mon humain pour me commander de quitter les lieux. J'ai été comme paralysé, cloué sur place tellement j'ai eu la frousse. Ce n'est que lorsqu'il m'a prit dans ses bras que j'ai compris ma méprise. En me sermonnant, Yanni m'a ramené sur la plage. « Cet endroit n'est pas un terrain de jeux, mon gars, a-t-il commencé. C'est une propriété privée et cette maison, à mon avis, est l'endroit idéal pour y faire le tournage d'un film d'horreur où l'on retrouve maison hantée et esprits », a-t-il conclu en frissonnant. Considérant que, au-travers de ma peur j'avais reçu ma leçon, il m'a libéré non sans me mettre à demeure de ne plus retourner à la « maison en thé ». Mon odorat ne m'avait donc pas tromper! Puisque la maison est en thé, selon ce que m'en a dit mon humain, ça pouvait bien sentir le Earl Grey...
  22. Ah, ben tu vois, qu'il y en a des beaux coins aussi en France! Si tu nous invites à vous accompagner, c'est avec plaisir que j'entraîne mon humain avec moi! Ta petite Ginger est bien jolie...héhé. Je suis opéré, mais bon...ça ne m'empêche pas d'apprécier ce qui est beau... et puis...moi, j'aime jouer! Mais, je suis un peu comme ce berger qu'elle vient de rencontrer. Je ne suis pas sûr que ta petite Ginger me trouverait reposant. Quoique...lorsqu'on a pas trop le caractère dominant et qu'on n'essaie pas de prendre le dessus sur moi, je me montre délicat. Surtout avec les femelles! Je me méfie toujours un peu d'elles parce que, si elles ont du caractère, je n'ose pas être dur envers elles et je me fais ramasser, et, si elles sont plutôt douces et dociles, elles se tiennent un peu à l'écart de moi, parce que mon énergie les énerve un peu. Enfin... Tu sais, Laetie236, nous les chiens, on est souvent moins méchants que ne le sont les humains... Avant de nous attaquer les uns les autres, on va s'avertir de diverses manières et plusieurs fois. On a notre propre langage et faisons très bien comprendre, à l'autre chien qui nous *******, nos intentions. Naturellement, si le chien qui va vers Ginger est réellement méchant (y'en a parfois), là, c'est une autre histoire. Mais, généralement, l'approche désagréable va durer quelques minutes et puis tout se replace. Soit, le chien qui se sent agressé va faire comprendre à son agresseur qu'il en a marre et l'agresseur se calme le pompon, soit l'agresseur se désintéresse parce que comprenant que l'agressé ne bougera pas, ne jouera pas, parce que mort de peur. N'empêche que c'est entre nous que nous règlons le mieux les choses, que nous apprenons le mieux et que nous formons notre caractère. Souvent, les humains nous refilent leur craintes et, nous surprotégeant, nous empêche d'avancer. Moi, j'ai appris à me calmer le pompon et à adopter une approche plus douce à force de contact avec d'autres chiens et des discours emmerdant de Yanni. Il m'arrive parfois d'avoir une petite rechute, mais, dans l'ensemble, cela va beaucoup mieux. Le pire est passé maintenant. Faut dire que j'arrive sur mes 4 ans! Enfin...je dis ça comme ça.... Mon humain est en train de me dire me me la fermer et que chaque propriétaire de chien éduque son chien comme il veut. Il me dit aussi qu'il a l'impression que Ginger est un chien de fille et que je serais probablement mieux de me coltiner aux chiens de Gipi....lolllll Bon..heu...ceci étant dit, les écureuils, ça m'connait! Ici, y'a des p'tits suisses. ils sont rapiddes ceux-là. À Ottawa, y'en a des gros, des très gros, tout noir. On dirait presque des rats, si ce n'est de leur queue... ils sont beaucoup moins rapides ceux-là. ok..salut Ginger!
  23. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Ok...on continue alors? La ballade ne se termine pas là. Mon humain est un peu fou, il nous a entraîné, tandis que la marée est basse, en plein milieu du fleuve. On se trouve à mi-chemin entre le chalet de nos amis, sur la rive, et l'autre îlot (l'île aux pommes). Tenez, regardez comme on est loin du chalet! On va attendre, tranquillement sur la plage, que la marée monte C'est beau, hein? Et le sable est doux... Venez, je vais vous faire goûter à quelques délicieuses algues. J'adore en manger quelques unes, lorsqu'elles sont bien fraîches. J'aime leur goût salé. Mais, éviedemment, faut pas trop en manger, sinon... Allez, faut retourner. Il se fait tard. Nos humains nous appellent. J'espère que vous avez aimé votre journée. Merci de l'avoir passée avec moi. Une autre fois, il faudra que mon humain vous raconte mon aventure à la maison hantée...
  24. Ti-gars

    Les aventures de Ti-gars

    Salut, tout le monde! D'abord, merci d'accepter de partager avec moi mes balades et mes aventures. J'avais peur de vous ennuyer plus qu'autre chose, mais, si cela vous plaît, ben mon humain et moi sommes heureux de vous inviter à nous suivre. Aujourd'hui, comme Yanni a un peu de temps ce matin, je vous emmène lors d'une journée entière passée dehors. Mon humain préfère les grands espaces où l'on entend son coeur battre et où, pour tout vacarme, l'on entend les vents et les divers cris d'oiseaux. personnellement, j'aurais bien aimé me retrouver dans la foule toute colorée de bleu et de blanc, qui chantait des airs patriotiques et scandait des cris d'espoir de liberté. J'adore les humains et suis toujours prenant pour de l'action. Mais, Yanni n'est pas très fort sur les grands rassemblements et me voir hyper excité au bout de ma laisse ne le tente guère. Ça fait qu'on est allé faire une longue randonnée à la place. On a commencé par emprunter un sentier (un parmi tant d'autres...) On a ainsi fait un bon bout de chemin. Moi, j'adore ça, renifler toutes ces odeurs qui se mélangent les unes aux autres et qui trahissent le passage d'un renard, d'une mouffette, d'un orignal ou d'un chevreuil. Alors? Vous venez? Laissez, y'en aura d'autres écureuils! Bon, ici, on va faire une petite pause, question de se rafraîchir un peu. Allez, on va boire un coup! À votre santé! J'avoue qu'on a marché longtemps. Maintenant, nous voici au parc Morency, tout près de la grève. Vos humains sont-ils crevés? Ne me dites pas qu'ils ne veulent plus suivre! Bon...ok...on va leur laisser le temps de souffler. Nous, on va jouer en attendant.
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