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Tout ce qui a été posté par Joe03
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Ca va continuer.... Sauf que Joe est repartie vendredi dernier et..... pour plusieurs semaines (ou plusieurs mois). Là, j'ai accès au net 5 minutes mais ce n'est généralement pas le cas. J'ai pas de prise internet dans ma tente Bon, j'ai envoyé le document à Tygrine. Elle va donc continuer pour moi durant cet hiver pendant que je me les gèle dehors (fait -7 la nuit en ce moment.... ça caille mais j'aime bien) Si je rentre avant la fin, je terminerai moi-même. Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à faire remonter le poste sans quoi, on (moi et peut-être Tygrine) oublie de remettre un paragraphe. Si vous voyez passer une nana avec deux bidets (un gris, un brun) et un chien, dites-lui bonjour... c'est surement moi A bientôt, et merci d'apprécier ce quej'écris. Ca me touche. Joe
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Ben non, j'dors pas.... mais j'oublie.... je l'ai déjà raconté tellement de fois Sorry Le samedi, Martine nous emmène en van jusqu'à Cognac où je passerai un week-end inoubliable. Nous parcourrons une cinquantaine de kilomètres sur les deux jours, sans sacoche, sans lire de carte, simplement à bavarder et se raconter nos aventures de randos. De petites pointes de galop aussi, ça fait du bien ! Le soir, après l'explication du but de ce voyage, Jacques proposera de faire une cagnotte. Je suis ennuyée, mais j'accepte pour les enfants. Une somme de près de 1200 FF sera récoltée en quelques minutes. Merci les copains d'un week-end. Cette somme sera versée le lendemain sur le compte de l'Asbl. Elle sera doublée par la Fondation Roi Baudouin. Durant la semaine suivante, je recevrai des dons pour une valeur de 700 FF. Ils suivront le même trajet. La nuit du samedi, nous danserons et bavarderons jusqu'à près de 4 heures du matin. Ah ! Quel pied ! Je n'aurai peut-être plus d'ambiance comme celle-là avant longtemps. Lundi 03 mai, je quitte Martine à 09 heures. Départ de Chamouillac près de Montendre. Martine m'a montré les chemins à prendre jusqu'au passage du boviduc sous l'autoroute. Les chemins roulent bien, nous trottons souvent. Il y a un bac à Blaye à 16 heures 30 pour traverser la Gironde. Distance : 36 km. Il faut absolument que je sois là à 16 heures pour embarquer. Le temps passe. L'après-midi, les chemins deviennent des routes. A 14 heures, il me reste quinze kilomètres à faire, dont plus ou moins trois en pleine ville, dans la circulation. J'hésite à continuer. Avec moi sur son dos, Karamelle porte entre 110 et 120 kilos. Mais j'ai l'impression qu'elle sent l'urgence. Est-ce le week-end en Charentes qui l'a réveillée ou ma nervosité qui la stimule? D'elle-même, elle prend le trot. Je dois lui demander le pas régulièrement pour ne pas la surmener. 15 heures 45 ! Il me reste quatre kilomètres. Il se met à pleuvoir. Je fais encore un kilomètre à cheval sur le bas côté, puis descends lorsque j'arrive à l'entrée de la ville. Les voitures et camions me doublent à une vitesse impressionnante. 16 heures 10. Je vais le rater, c'est sûr, il faut continuer. Je me mets à courir, et avec le poncho, ce n'est pas facile. J'ai le cœur qui bat la chamade, j'ai chaud, je transpire. Régulièrement, je repasse au pas pour reprendre mon souffle. 16 heures 20 ! Je ne sais pas de quel côté je dois aller. Je demande à des personnes qui m'indiquent la route : "En bas, à droite, c'est à deux cents mètres." Bon, deux cents mètres en dix minutes c'est faisable. Oui, mais les mètres à Blaye sont longs. Je me remets à courir. Si près du but, le rater, c'est trop bête. Karamelle me suit au trot, gentiment. Dans une ville, paquetées comme nous le sommes, généralement on étonne, mais alors au trot, c'est du jamais vu. J'allonge la jambe, Douro est deux mètres devant, Karamelle deux derrière. Lorsque je vois le port, le bac est à quelques mètres de la jetée. Et merde ! Je l'ai raté. Nous avons couru pour rien. Je râle.
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Après s'être reposés quatre jours, nous repartons, ferrure neuve et gras refait. A la sangle, Karamelle a repris un trou. Elle récupère vite et profite bien. Nous passons deux jours dans une région très vallonnée entre le Limousin et le Poitou. Des dénivelés de plusieurs dizaines de mètres sur quelques centaines de mètres. Deux jours à passer de vallées en petites montagnes. Deux jours aussi où probablement ma sacoche droite est légèrement plus lourde que la gauche. Oh ! Pas de beaucoup. Peut-être un kilo (foutu poncho, je ne sais jamais de quel côté le mettre !); Mais trop pour les postérieurs de Karamelle Le fait de probablement vouloir soulager le postérieur droit, je découvrirai le matin du troisième jour, un début de tendinite sous le jarret gauche. Résultat : 400 FF de frais de véto et huit jours d'équipalazone. Afin d'éviter le pire, pour les Pyrénées, et sous l'invitation de Anne, nous restons à Availles-Limouzine durant 6 jours. Encore du gras et un trou de plus de gagné pour Karamelle. Elle ne souffre pas du tout. Durant cette semaine, je la laisse au pré où elle galope sans boiter. A Availles, je découvrirai le monde de l'élevage, Anne étant étalonnier spécialisée en poneys. J'y verrai aussi les ravages que peut faire la piroplasmose sur un poulain de deux ans, qui je l'espère sera sauvé. Le septième jour, (Dieu l'a voulu ainsi!), le repos sera forcé, mon linge étant bloqué dans la lessiveuse. La Vienne traversée, je me retrouve aussitôt en Charentes. Une belle région. A nouveau des vignes, déjà en feuilles. Une région de randonneurs. Cette semaine sera facile. Je passe de l'un chez l'autre sur simple coup de fil. Le lundi soir, je sais déjà où je dormirai le vendredi suivant. "C'est marrant, me dira un tel, tu as le même accent que Martine, elle est belge". Lorsque j'aurai Martine au téléphone, je me retiendrai de rire pour la comparaison. Martine est néerlandophone, c'est flagrant. (Sans moquerie). Midi trente. Je m'arrête à l'entrée d'un chemin, pour casser la croûte. L'herbe est abondante. Jamais je ne desselle Karamelle sur le temps de midi. Cela évite les gonfles, et puis pour parfois moins d'une demi-heure, cela ne vaut pas la peine. J'en ai assez de manger du saucisson, aujourd'hui, j'ai envie de confiture. Dans ma sacoche avant gauche se trouve un shaker plastique où j'y range miel, confiture et autres. A peine le récipient sorti de la sacoche, je me retrouve les mains collantes. Et merde ! Le tube de lait concentré s'est déchiré, tout s'est répandu dans la sacoche. Et cela ne date pas d'hier, à voir le fond durci ! J'entame fameusement ma réserve de PQ avant de me mettre à quatre pattes près d'une flaque d'eau pour nettoyer fonte et contenu. Karamelle broutera plus longtemps ce midi. Je repars avec le droit de devoir me retenir de besoins naturels pour le restant de la journée et une poubelle relativement conséquente, que je transporterai avec les fourmis, durant plusieurs heures avant de la déposer dans une corbeille, à une aubette de bus. Ironie du sort, le matin même, Claude me faisait part de ses aventures : "Tu connais le coup du tube de lait concentré qui s'écrase dans les sacoches ?" Et moi de répondre : "Non, je l'emballe dans des petits sacs de congélation." Conversation prémonitoire. Mardi soir, Jacques me demande si je désire les accompagner pour une rando de deux jours. J'hésite. D'abord, je n'ai qu'un petit budget, ensuite, je doute du comportement sociable de Karamelle en groupe. Elle n'a jamais randonné que seule. Je demande l'avis de Patrick qui approuve cette rencontre. Et puis, Jacques insiste.
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Oups.... sorry, Joe absente ce WE. Faut pas hésiter à me rappeler hein car Alzheimer est déjà bien présent chez moi www.plumedaventure.be La suite alors..... ...../..... Christophe me fait remarquer, vu les fantaisies de Karamelle, qu'elle n'est pas assez fatiguée. Pour l'étape du lendemain, il me prête des cartes au 1/25000, me trace les chemins et le matin me met sur Karamelle, m'obligeant à rester dessus jusqu'à l'arrivée où il me rejoindra pour le souper. Avec ses cartes, j'ai l'impression de lire une BD tant c'est facile. De ce fait, j'allonge un peu l'allure, les chemins sont bons. Je serai au rendez-vous en moins de cinq heures. J'ai compris désormais que je peux allonger les étapes. Les blessures sont refermées, les poils repoussent (et de la bonne couleur, SVP !) et Karamelle avance bien. Dorénavant, je ferai une moyenne de trente à quarante kilomètres par jour. Certaines étapes seront allongées par la bêtise. Trop attentionnée par l'attitude de Karamelle, en quittant Gracay, je me dirige vers la D922 et me tracasse des camions effrayants qui nous frôlent. Je ferai plus de deux kilomètres avant de me rendre compte que je ne suis plus sur ma carte. Je vérifie ma boussole : idiote que je suis, nous sommes partis vers le nord, dans le mauvais sens. Je prends le premier chemin vers la gauche pour ne pas refaire cette fichue route dans l'autre sens et avance près de deux heures à la boussole avant de me repérer sur ma carte. Je dois avoir fait entre huit et dix kilomètres pour rien. Depuis ce jour, ma boussole pend à mon cou et je la consulte au moindre doute. Le passage de la Loire se fera sans le moindre mal. J'ai pu fatiguer Karamelle durant quinze kilomètres dans la forêt d'Orléans. C'est le seul endroit, depuis le début du voyage, où je me suis permise de pousser de petits galops. "Petits" car, avec le poids des sacoches, Karamelle a du mal à engager. Cette nuit là, nous logerons dans un chenil, à l'entrée de la Sologne. Visite de ma famille : Audrey , 9 ans, teste un épervier lors d'une visite de château La Sologne, une région difficile. Une région de chasse où les chemins sont barrés, clôturés. La Sologne est le paradis des canards, des grenouilles, des cerfs, daims et chevreuils, mais un paradis clôturé, un paradis de courte durée, probablement d'une saison. Les cultures de maïs, semées en désordre, ne servent qu'à nourrir le gibier. Rien n'est probablement jamais récolté. La Sologne n'est pas hospitalière pour les cavaliers. Ici, pour faire fortune, il faut vendre des panneaux "Privé" - "Danger" - "Passage interdit" - "Tir à balles". Je profiterai des trois jours du week-end de Pâques pour la traverser vite, en longeant les routes. Je verrai un nombre impressionnant de cervidés dans les sous-bois, mais sur trois jours, j'en verrai six dans les fossés, fauchés par les voitures. Et si je vous confirme que je n'ai longé que le côté droit d'une seule route …!!! En traversant le Cher, je quitte une région boisée pour une région de culture vraie. Sur quelques jours, les colzas ont pris cinquante centimètres, les froments ont grandi aussi. L'herbe sent bon, les talus sont bordés de petits "coucous" comme on les appelle ici, petites fleurs à clochettes jaunes ou violettes. Les bleuets sont là aussi. Comment une rivière peut-elle séparer ainsi deux mondes si différents ? La campagne est facile. 34, 38, 39, 43 kilomètres, nous avançons bien. Le terrain est bon. Le 08 avril, après un mois de marche, nous aurons parcouru 745 kilomètres. Une bonne moyenne, si l'on tient compte des petites étapes du départ. Une seule fois, je n'ai pu trouver de grains pour Karamelle. Foin à volonté, cependant. Il était 21 heures 20 lorsque j'ai trouvé de quoi loger. Il faisait nuit depuis plus d'une demi-heure. J'ai eu honte ce soir là, mais cela remet en question la difficulté de l'improvisation et de l'aventure. Au fur et à mesure que passent fleuves et rivières, la chaleur arrive, le terrain vallonné et les fermes avec bétail et chevaux disparaissent. On m'annonce chaque jour que plus je descendrai vers le sud, mieux sera l'accueil, mais je doute parfois. Durant les vacances de Pâques, Patrick m'a rejoint avec les enfants. J'ai fait referrer Karamelle, plus de cinq semaines après le départ. Nous avons étudié les cartes à venir, cartes que j'arrive maintenant à lire et à anticiper avant d'être sur le terrain. Dans une dizaine de jours, nous serons dans les Landes. Cette région me fait un peu peur. Dans une vingtaine de jours de marche : la frontière espagnole. Après quatre jours de repos, nous reprenons la route, sous un ciel nuageux qui ne tardera pas à éclater. Long long long chemin de Charente Pont à L'Isles Jourdain : 80 mètres de haut, étroit (une ligne de chemin de fer) mais je suis restée de ce côté de la rivière...... ....../......
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Tracasse, Florence... Avec leurs conneries, ils ne vont arriver qu'à une seule chose : à ce que les proprios enterrent désormais leurs chevaux dans la nature. J'en connais un paquet qui en sont déjà là aujourd'hui. A vouloir tout contrôler, en monnayant les moyens, en mettant des prix trop élevés et de la pression, ils inversent la vapeur de ce qui est logique et correct. L'Homme est con. Il veut tout contrôler. l'AFSCA fait de grosses conneries (avec "quelques" aspects de parfois bien entre temps) A vouloir faire mieux, ils ont fait pire. Les petits fermiers n'en peuvent plus. Primes et autres conneries les ont mis sur la paille. Beaucoup ne savent plus joindre les deux bouts. Les fermes ne se remettent plus de père en fils et c'est la mort de ce qui est, au départ, "la vie" essentielle. Les proprio du petit shetland dans leur 3 ares de jardins sont hors la loi. Et ça n'est pas prêt d'être fini. A cause d'eux, on bouffe de la merde venue de chine ou d'ailleurs...
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J'ai ici, en dépôt, plusieurs exemplaires du livre "Randonner avec son âne" de Jacques Clouteau. Les livres sont ici depuis un an, je vais bientôt devoir rendre des comptes à Jacques (sous et livres). Est-ce que quelqu'un est intéressé avec un bouquin avant que je ne clôture tout ? Livre en français (20 euros) et en néerlandais (25 euros). Prix de la poste : 3 euros pour la Belgique et 8 euros pour la France (chèque accepté, j'ai un compte en France). Pour la France, si il y a plusieurs demandes, je peux aller jusqu'à la frontière pour gagner sur le tarif postal. Voilà.... ne tardez pas.... Plus d'infos sur : http://www.plumedaventure.be/ (en bas de la page d'accueil)
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Ils sont à un stade où personne ne sait quoi. Perso, une partie de mes ânes sont pucés et enregistrés à l'ABIEC, au même titre qu'un chien. Pas de papiers ni d'enregistrement à la confédération. Pour mes juments : puces et papiers français. Plusieurs fois, j'ai eu besoin de documents officiels pour passer la frontière : à pied et en van. Pour ça, il me faut un papier sanitaire délivré par l'AFSCA. On me demande le n° de puce, on ne contrôle pas si ça correspond bien avec la bête et on me met le cachet sur le document pour la frontière.... Des fois... ils s'emmêlent eux-même les pinceaux car tout vient de l'AFSCA et même leurs différents services se contredisent....
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Une autre histoire vraie, apprise de la bouche du proprio : son cheval a eu un accident : il s'est empalé sur quelque chose (sais plus quoi). Résultat : une jambe fracturée en plusieurs morceaux et la mâchoire et les dents cassées. Arrivé à la clinique (un we de fête, pas de vété qui pouvait se déplacer, vive la brousse ardennaise), le cheval n'a pas pu être euthanasié car pas de puce. Le gars n'a pas pu le remettre dans le camion, la clinique ne voulait plus le laisser partir. Il est resté 4 jours sans boire ni manger (dents cassés). Il a perdu 150 kilos pour, en fin de compte, être pucé et euthanasié. Le gars a fait un procès à la clinique pour maltraitances.... Photos à l'appui. Affaire à suivre.
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Quatrième semaine, tard dans la soirée, à la lueur de ma torche, je prépare l'itinéraire du lendemain. Une étape de plus de quarante kilomètres pour traverser d'une seule traite la Seine, l'Yonne, une autoroute, trois chemins de fer, une nationale et quelques départementales. Je m'en rendrai mieux compte le lendemain matin, au clair, devant un café. Lorsqu'on m'annoncera qu'en plus la Seine a débordé de son lit, que ma carte date de 1996 et que depuis les sablières ont tout changé, que je devrai longer des routes au trafic important desservant la banlieue parisienne, en semaine, je me demanderai quelle attitude aura Karamelle. Trente-cinq bornes à pied, c'est long, il n'y aura pas de chemin et à cheval, je crains de passer plus de temps dans les fossés à cause des poids lourds que sur la route. Complices, annuaires, coups de téléphone, je fais une étape de quatorze kilomètres pour me rapprocher de la Seine, passe la nuit dans un centre équestre et Marie-Annick m'emmène en van au-dessous de toutes ces difficultés, évitant ainsi un éventuel accident. Voilà une étape de trente-huit kilomètres vite faite et un demi-jour de repos. D'ici quelques semaines, Karamelle sera plus franche et je l'espère, ne s'effraiera plus de la civilisation bruyante et rapide. Par l'occasion, j'oblige Douro à se reposer, c'est-à-dire que je le mets à l'attache, sans quoi, il court sans arrêt. D'une étape de vingt-cinq kilomètres, Douro en fait cinquante. Il est endurant, mais malgré tout, il est très nerveux. De plus, comme il mange peu, il doit avoir perdu un ou deux kilos. Il ne m'inquiète pas car je le connais bien. Si Karamelle se dit que le voyage continue, Douro, lui, se dit chaque matin qu'il part pour un petit tour. Il n'a pas encore réalisé que cette promenade sera longue, qu'il faut qu'il s'économise. Durant cette journée relax au soleil, je mets mes notes à jour, et Christophe, le maréchal-ferrant remet quatre clous à chaque antérieur de Karamelle pour que la ferrure ne bouge pas. Encore une fois ici, je serai bienvenue. Une heure après notre arrivée, je suis devant un verre de sangria qui précède le déjeuner (dîner pour les Belges). La jeune fille, ici, travaille à Disney Land Paris. Elle s'occupe des chevaux du spectacle de Buffalo Bill. Sur une semaine, j'ai pu voir trois chevaux de Mario Lurachi, trois chevaux revendus à des particuliers. Le rêve. Des chevaux de cirque, qui connaissent tout ou presque, braves malgré soient entiers. Ce jour là, à mon grand désarroi, je réalise que j'ai égaré ma gourde. Je dois l'avoir oubliée lors du transport en van. Une petite bouteille bleue en alu, mais qui a tant de valeur pour une journée. Et elle bouffe encore.....
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Haddock s'appelle maintenant Haddok
Joe03 a répondu à un(e) sujet de Joe03 dans vos questions au sujet de l'élevage
J'ai aussi été étonnée de tout ce qu'il retirait. Mais depuis que j'ai des ânes, la version de la castration est toujours pareille : beaucoup de chairs. Il paraitrait même que certains ânes refont de la chair ensuite et que la cicatrisation est difficile. Lorsque j'ai fait castrer Ducobu, je n'ai pas eu ce souci. J'espère ne pas l'avoir avec Haddock... Joe aime bien parler des choses hard.... vous êtes tous susceptibles d'y passer un jour non ? Comme ça, vous êtres prévenus C'était pas une question de tourisme mais une question de culture.... le gars ici est Africain et chez eux ils castrent les taureaux car les bœufs travaillent au même titre que nos tracteurs. On en avait parlé avant (et plusieurs fois). Je n'aurais pas fait venir le véto s'il n'avait pas été d'accord de connaitre la façon de fonctionner chez nous : façon bien plus stérile, matérielle, "respectueuse" et tout ce qu'on veut par rapport à ce que tu peux imaginer sur les castrations en Afrique. Le fait qu'il ne soit pas resté voir l'hémoglobine était une question de sensibilité humaine (il n'avait pas envie de tomber dans les pommes ). On en a bien rit ensuite. Chez eux, les testicules.... ils les mangent !! (pas ceux des ânes mais ceux de moutons, de taureaux, de chèvres...). La castration est donc courante, importante et même "vitale" car c'est un apport de nourriture riche supplémentaire. Tout cela était donc un échange très intéressant. J'ai appris des choses et lui aussi. Bon, je me justifie mais c'est pour pas passer pour celle que je ne suis pas Pour info, Haddock va bien. C'est un peu gonflé, mais il ne marche pas avec les jambes écartées Il n'a pas l'air de trop souffrir. Il se déplace bien et mange bien. Tout est donc ok. Le véto repasse mercredi (vaccins de la Muladjo) et fera un contrôle. Question de cœur d'avoir perdu mon "étalon", Maldone et lui me le font bien comprendre Il pleure après Maldone qui, elle, reste à l'attendre à la clôture en braihennissant sans arrêt.... -
ou achetez vous vos livres sur les chevaux/ animaux ...????
Joe03 a répondu à un(e) sujet de delphineboonkens dans Questions
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Haddock s'appelle maintenant Haddok
Joe03 a répondu à un(e) sujet de Joe03 dans vos questions au sujet de l'élevage
Juste pour vous faire serrer les fesses.... Vers midi, le véto est arrivé. Vaccins à bébé Muladjo et coucougnettes à Haddock. Une personne était ici et est restée avec moi pour les vaccins. On a rentré Haddock dans le box, Elle a regardé la mise en place des ustensiles, les piqures (calmant, morphine et anesthésiant local.) Un petit dernier souvenir.... juste pour se rappeler de la taille !! Ohhh !! Ça commence à dormir... On se laisse aller, là !! Donc, je disais...la personne a regardé les piqures... Puis... il a disparu dans le jardin Elle n'est revenue que par à-coups mais n'a pas pu regarder Haddock est âgé et, de surcroît, il a déjà sailli. Résultat : beaucoup d'adhérences sur le cordon inguinal.... le véto est maniaque, il chipote beaucoup, il met beaucoup de temps.... déjà à ce moment, je peste car je sais, ou je devine que ce soir ... Pinces… La preuve A puuu coucougnettes (je déconne mais je suis vraiment mal !) Le pauvre.... Je fais moins la souriante aujourd'hui. Car le fait d'avoir beaucoup chipoté (beaucoup d'adhérences) .... c'est assez gonflé. Mais bon, Haddock est dehors, il marche sans écarter les jambes. Je n'ai pas mis de femelle avec lui pour qu'il ne s'excite pas (suis pas vraiment sûre qu'il en ait envie ). Il est avec ses deux potes Dupondt. D'ici quelques jours, ça devrait aller, il retournera dans le troupeau.... Il en aura des choses à raconter. Ducobu restera le chef des ânes.... Pauvre Pitchoun.... si je ne travaillais pas avec des enfants, il n'en serait pas là aujourd'hui.... Trop gentil l'étalon. -
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..../.... Lundi, je reprends la route. Contrairement à mes appréhensions, Karamelle ne bouge pas, elle a compris que chaque jour est un nouveau départ. J'ai trois étapes de prévues à l'avance. Je suis chaque soir étonnée de la chaleur que peuvent donner les gens. Spontanément, je suis souvent invitée à la table de mes hôtes, plus d'une fois j'aurai droit à une douche et à un lit. Les premiers jours, cela me gênait un peu. A présent, je l'accepte mieux. Lors d'une rencontre, et seulement si je sens les gens interpelés, j'explique la cause de cette marche et de là part une chaîne de solidarité. Souvent le soir, je sais déjà où je serai le lendemain. Si je n'ai pas d'étape prévue, vers 15 heures 30, je demande à l'entrée d'un village si quelqu'un peut héberger Karamelle, et avant la sortie, j'ai un endroit où passer la nuit. Une seule fois, j'ai dû aller au village suivant. C'est ainsi que je ferai la rencontre de la dame aux quinze chiens si minuscules que Douro lui fait peur, du maire qui vend des moutons aux musulmans qui les égorgeront devant moi, rappelant le sacrifice du fils d'Abraham ; des aberrations de l'autoroute qui traverse les terres de ce fermier lui volant ainsi plus de dix hectares et lui en laissant vingt autres inaccessibles, autoroute qui s'arrête deux cents mètres plus loin, faute de non-continuité à la frontière belge. Le sol a changé. Nous avons quitté les marais de la Marne, le sol crayeux et argileux de la Champagne. Lorsque j'ai traversé la Marne, sur un petit pont métallique, je me suis étonnée de la voir si verte. J'ai alors compris pourquoi j'ai charrié des kilos de terre collante à mes bottines. Depuis quelques jours, en me dirigeant vers le Centre, je retrouve un sol comme nous le connaissons chez nous. Gras, par les pluies, mais les chemins sont de vrais boulevards. Plus de vigne, mais des champs de colza, d'orge, de froment. La nature bouge. Les arbres s'éveillent, bourgeonnent ou fleurissent déjà. D'autres dorment encore, attendant un peu plus de soleil. Le sol redevient plat, j'avance plus vite, les temps de trot étant plus longs. Je garde une moyenne de vingt-cinq kilomètres. Le temps est frais mais beau, sur trois semaines je n'aurai dû subir qu'un seul jour de pluie. Karamelle apprend son métier. Sa seule crainte étant encore les camions et gros tracteurs. J'évite les routes fort encombrées, ce qui m'oblige parfois à des petits ou plus longs détours. Nous progressons sur notre route et Douro continue ses éternels allers/retours, imperturbable, sur son interminable promenade. Première traversée d'un pont au trafic important (sur la Loire) Douro, infatigable.
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Pcq depuis 14h00, il n'a plus de c.... C'était une dure décision à prendre... Que j'ai reportée durant 4 saisons. J'ai laissé parler la... raison ? Peut-être n'était-ce pas la bonne raison.... Sachant comment il était un super brave entier, devinant comment il allait rester point de vue caractère en le laissant toujours entier, je suis très triste d'avoir eu à faire ça. Mais pour travailler avec des enfants de 3 ans ou de 12 ans et même des adultes.... c'était une raison "valable". Il avait une vie sociale, en troupeau, avec des femelles à disposition, des hongres plus affirmés pour le remettre à son rang, des vieux et des jeunes, des saillies quand cela était possible... bref, une vie normale qui donne un caractère doux, gentil et plus que correct. Il aura toujours une vie sociale.... mais bon.... J'ai pas les larmes mais ça me va très loin....
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...../..... J'ai rencontré mes premières vignes après deux jours de sol marécageux, dans la Marne. A cette époque, un champ de vignes ressemble à un champ de piquets de ferraille rouillée, plantés tous les mètres. On y voit à peine le cep. Tout au long des chemins, nous croiserons des "enjambeurs", espèces de ridicules tracteurs, larges, montés sur échasses. Ils broient les morceaux de tailles laissés à terre et forment ainsi un compost naturel. Nous sommes mercredi. Cela fait dix jours que nous marchons. Karamelle se traîne un peu. Elle est ankylosée, fatiguée. Nous avons parcouru plus de deux cent cinquante kilomètres. Ce n'est pas énorme, mais Karamelle blesse un peu à la sangle, sous le tapis. Il se fait qu'elle n'a pour ainsi dire pas de garrot et pour éviter que tout le paquetage ne tourne, je dois sangler assez fortement. Un début d'échauffement sur ses reins a pu être stoppé grâce à une peau de chamois cousue sous le tapis. Mais à la sangle, je ne peux pas faire grand chose. La blessure sèche la nuit et se rouvre le lendemain. Karamelle a mal. Je ferai une étape de dix-huit kilomètres à pied et m'arrêterai au pays natal de Paul & Camille Claudel, à Ville-en-Tardenois, à hauteur de Reims. Pat doit me rejoindre avec Gaëlle et Audrey vendredi soir. J'aurais voulu progresser de quelques kilomètres encore durant deux jours et trouver un endroit de repos pour le week-end. Sur les conseils et l'invitation de Jackie, je resterai ici quatre jours. Le temps, je l'espère, de rétablir cette petite blessure. Je sais qu'il vaut mieux être prudente au départ pour pouvoir mieux avancer ensuite. J'en profite pour nettoyer et réparer le matériel (déjà ?). Durant ces quatre jours, je promènerai Karamelle à la main et la travaillerai en carrière. Il ne faut pas qu'elle oublie le travail que Brigitte & Parelli lui ont enseigné. Cela lui fait du bien et remet les pendules à l'heure. Karamelle reprend la forme. ....../...... Mi-mars 1999 Champagne Ardennes Mi-mars 1999 Kamel blesse légèrement, fatigue, maigrit, je m'arrête pour 4 jours
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..../..... Le lendemain, ainsi que les jours suivants, le temps sera au beau fixe. Nous aurons régulièrement dix-huit degrés sur le temps de midi. J'ai le visage et les avant-bras rougis par le soleil, mais Karamelle ne transpire pas. Je marcherai les quatre premiers jours, puis monterai des petits temps de trot pour la détendre un peu. Sa forme est au zénith au moment du départ, surtout lorsque je quitte un endroit où il y a d'autres chevaux. J'ai parfois du mal à la faire boire. Elle ne boit que dans des abreuvoirs à vaches. Les prés sont ouverts. J'évite de la laisser boire dans des flaques, sauf si elles sont claires. L'herbe aux abords d'un ruisseau la tente plus que l'eau. Douro, lui, s'en donne à cœur joie dès qu'il y a de l'eau. Il plonge, nage, s'ébroue sur moi et replonge. Et puis un jour, Karamelle me montrera le côté surprenant de son caractère. Désaltérée à un abreuvoir, nous continuons notre chemin. Je suis étonnée de la voir demander les rênes à nouveau, trois cents mètres plus loin, pour boire dans une flaque dont l'eau semble claire. Je lui laisse allonger le bout du nez, et sans avoir le temps de dire ouf, elle se retrouve couchée dans l'eau (moi encore sur son dos). Alors là, elle m'a eue. Et puis, elle s'y plaît. Je donne des jambes, mais elle a du mal à se relever avec tout le paquetage ; et pour descendre, j'ai tellement difficile que je trouve plus prudent de rester sur son dos. Après deux tentatives, elle est enfin sur ses quatre pieds. Ah ! On a l'air frais ! Nous voilà pleines de boue. J'ai une bottine pleine d'eau. Je râle. Karamelle, elle, trouvait çà chouette. Désormais, les flaques, elle les passera au trot soutenu. Plus loin, je me détendrai en observant un héron faire le beau avec trois buses, au-dessus d'un étang. Des corneilles doivent se chamailler un repas quelconque, à entendre leurs craillements. Le soir, je serai accueillie, chez qui ? Chez des Belges, pardi ! Je pourrai faire sécher mes bottines. Cette nuit là, Karamelle sera à l'attache dans une grange. Marie-Thérèse et Joseph nous reçoivent, Pat, les enfants et un couple d'amis. Nous serons huit à table, à parler de la Belgique et même d'amis communs. Un accueil chaleureux qui fait du bien, qui réchauffe le cœur. Marie-Thérèse m'offre un filet d'oranges. Mais deux kilos, ça fait lourd à porter (j'ai un petit sac à dos et il est plein). Je partirai avec trois oranges. Autant de jours plus tard, je me rendrai compte combien un simple fruit peut faire tant de bien en ravigotant le corps par son goût mais aussi en rappelant cette soirée passée ensemble. matériel tout neuf pour cheval tout neuf et cavalière voyageuse toute neuve !!
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Y a t-il un ou une avocat sur le forum
Joe03 a répondu à un(e) sujet de FABIENNE12 dans Vos autres animaux
Attention aux lois très mal faites... J'en ai fait les frais. Le chien du voisin.. vous vous souvenez ?? Je me retrouve au tribunal maintenant. Pour harcellement chez les flics : J'ai porté une plainte pour menace de coups (poings devant ma figure) de la part du voisin et une autre, 4 ans après, pour bruit nocturne. A cela, 3 ou 4 demandes à ce qu'ils viennent constater (sans plainte). Tout ça en 4 ans. Ca fait 5 ou 6 "actions" en 48 mois --> une par 8 mois Aujourd'hui, je peux me battre devant des juges. De victime, je suis devenue coupable. Bon, c'est pas très grave, je ne vais pas me laisser faire (c'est moi qui ai demandé le tribunal) et cela ne me coûtera pas cher, si ce n'est rien du tout. Parfois, les choses se retournent contre nous sans qu'on le veuille. D'un autre côté, toujours laisser faire et laisser dire, ça ne va pas non plus -
Comment apprendre a mon cheval d'arréter de mordre
Joe03 a répondu à un sujet dans Psychologie et comportement
Je ne dis pas cela méchamment, Valabi (veux pas me battre avec toi ). mais c'est je genre de réflexion qui n'a pas toujours une bonne place. Beaucoup de gens prennent un jeune cheval et en font un jouet.... Et quand le cheval a pris des vices, ils se disent qu'avec le temps et la douceur, ils vont y arriver...et avec un dominant, c'est la grave erreur. Une morsure peut -être très dangereuse. Un cheval qui se ramasse un coup dans les dents après avoir mordu, qu'il soit jument, étalon, grand, dominant ou non, crois-moi, ... il réfléchit. L'escalade n'a pas lieu d'être si la claque est donnée au bon moment et avec suffisamment d'affirmation pour que l'animal mette son comportement en doute. Après, la position du corps, le regard, la détermination prend le relais et suffit généralement. J'ai eu ici une bestiole qui mordait tout le monde.... il n'a essayé qu'une seule fois avec moi. L'escalade n'a pas du monter. Je ne dis pas que c'était le grand amour ensuite (il est parti trop vite, on a pas eu le temps de mieux se connaitre). Pareil avec les chiens, avec les chats, avec les enfants.... -
Voyage pour des Enfants 7000 à 7500 kilomètres autour de la France et de la Péninsule Ibérique, en compagnie d'une jument et d'un chien, au profit d'enfants atteints de la leucémie. Huit mars 99. Karamelle a cinq ans aujourd'hui. C'est cette date qui a été choisie pour entamer cette grande marche parrainée que nous préparons depuis près de deux ans. J'ai une certaine crainte à me retrouver seule avec un jeune cheval sur les routes et les sentiers. Douro, un malinois de deux ans et demi nous accompagne. Il a été travaillé pour me défendre et j'espère qu'il prendra son rôle au sérieux. Ce matin, le temps est avec nous. Hier encore, il pleuvait à verse. Karamelle est étrangement calme. Elle se laisse panser, seller, paqueter sans bouger. Il y a pourtant du monde autour d'elle. Que me réserve-t-elle ? Il est 11 heures 10 quand je pars enfin. J'ai opté pour de petites étapes en début de voyage, aucun de nous trois n'est entraîné pour un si long périple. Seul Douro a peut-être une meilleure condition physique. Je dois avouer que j'ai passé ces deux dernières années à récolter des parrainages qui seront versés à une fondation qui s'occupe des vacances pour enfants atteints de la leucémie. Je sais que le manque de travail comporte certains risques pour ce voyage, mais je tâcherai de les assumer du mieux que je pourrai. Les premiers kilomètres seront un vrai calvaire. Le calme étrange de Karamelle tout à l'heure cachait bien quelque chose : bousculades, ruades, excitations, c'est le désordre complet durant deux kilomètres. L'eau ruisselle le long des chemins profonds et boueux. J'ai parfois l'impression de marcher dans un petit cours d'eau. Karamelle se calme. Elle marche vite, ce qui m'essouffle dans les montées. Deux heures dix minutes plus tard, nous arrivons à la première étape. Nous avons parcouru quatorze kilomètres, c'est peu mais c'est prévu ainsi. Nous passerons la nuit chacun dans notre box, dans une ferme où seul le bruit des chaînes auxquelles sont attachées les vaches perturbe la nuit. ...../..... kamel : 5 ans, pas musclée, à peine débourrée Kamel et Audrey, 9 ans Départ un peu mouvementé !
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Comment apprendre a mon cheval d'arréter de mordre
Joe03 a répondu à un sujet dans Psychologie et comportement
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