Joe03

Tu sais , ici aussi, c'est bio (oui oui, j'achète préfané, foin et paille Bio car le seul marchand du coin ne fait que ça et sur nos prés, on ne met que notre fumier). Mais point de vue cheval, ça ne change rien : Tu vas acheter des blocs de sel minéraux bio ? Du grain bio ? (vous faites vos céréales ?), carottes bio ? Tu ne vas plus utiliser de produits non bio ? (graisse pour pieds etc) Vermifuges, produits et autres médocs... si tu ne fais pas du poulain pour la viande.... ça ne change rien. Label Quarter horse et cheval d'attelage bio

Aucun souci. Juste un sms pour être sûre que je sois là... Accueil chevaux et pique nique ici sans problème.

Bon, voilà des photos. Après avoir pris mon mal en patience L'heure du pansage Pose du tapis et de la selle de bât. Même pas chatouille aux sangles Pose de la bricole et de l'avaloire (qu'il n'a jamais eu) Laura, 10 ans, qui ne monte jamais son âne quand elle vient en balade avec nous. Pourtant, elle est cavalière. Mais faut croire que les zânes à Joe sont de gros nounours où il fait bon marcher à côté. A 500 mètre de la maison, il y a déjà un gué. Je fais comme d'hab, laissant Le Poilu devant, je monte sur la passerelle et "pousse" un peu Haddock vers l'eau. Et là…. Haddock suit son frère d'école sans broncher. Il tirerait même pour aller plus vite !! Dans les sacoches du bât, il y a mes sandales et une serviette pour essuyer mes pieds. Je crois que je n'en aurai pas besoin. On se prend le temps d'un pique nique. Nous sommes là au dessus, au belvédère de Lierneux Et les ânes sont là en dessous, dans le corral. Généralement, je les attache à la barrière le long du chemin, ils sont à la longue corde et broutent. Mais vu que c'est une première pour Haddock de rester sans surveillance, je les ai mis "dedans", en sécurité et attaché court. On repart, Haddock devant Le Poilu. Les pauses-broute sont des pauses "aguets" où Haddock regarde partout. Pas vraiment "détendu". Puis, nous nous sommes retrouvés devant le "Pont de Chailles". Un gué que les ânes doivent passer tous seuls alors que les enfants passent sur la passerelle. Exemple avec Ducobu (et ce n'est pas le pont de Chailles): Haddock ne connait pas du tout ce principe. J'ai mes vieilles godasses et suis prête à passer devant lui, eau jusqu'aux cuisses pour l'aider à traverser ce deuxième gué. Laura lâche Le Poilu et va l'attendre de l'autre côté. L'eau est haute, Le Poilu en a jusqu'au ventre. Haddock s'impatiente, tire pour rejoindre son frère d'école. Le papa de Laura est déjà de l'autre côté, prêt à réceptionner Haddock. Je lâche donc le fauve qui n'hésite même pas une seconde, "saute" dans l'eau, se saisit un coup, glisse un peu, se retrouve en position presque "assise" mais se reprend et continue sa route en regardant et en réfléchissant. Je n'ai pas eu le temps d'allumer l'APN qu'il était déjà de l'autre côté. J'en râle !! J'en reviens pas de sa sagesse. Il sera bon, Haddock. Très bon. Haddock derrière Le Poilu Laura nous attend patiemment Car moi, j'attends son papa….. Qui a pris un bain de boue. Malgré que je lui aie dit de bien se mettre à gauche sur le chemin, il a préféré prendre à droite, croyant voir un terrain bien "plat" et lisse. Sauf que nous sommes dans une réserve naturelle et que les marais sont bien existants Rhoo la honte….. Mais il prend ça à la rigolade. La pantalon volera dans la machine le temps de prendre un café La balade fut un peu longue pour le petit Haddock. 4h30…. Avec arrêts mais ces arrêts n'étaient pas "repos" pour lui. Haddock a été attentif toute la balade. Après 3h30, je le sentais "lassé" à devoir trop réfléchir. Il est donc passé en seconde position et cela a été mieux. C'est une brave bête : rapide à la marche, réfléchi, volontaire, bon pied, solide. Un peu "foufou" mais à même pas 3 ans, c'est normal. Cet été, il aura 3 ans bien accomplis. Il portera les sacs de couchage. De cette manière, à l'œil, il aura autant de bagages que les autres mais en fait, il ne portera que 10 kilos. C'est bien assez pour ne pas le dégoûter. Car en plus de marcher et déloger, il devra aussi apprendre à respecter son gabarit. Les sacoches donnent aux ânes de bât un volume doublé et pour passer entre les arbres ou le long d'une voiture par ex., il doit apprendre à "calculer". Haddock travaillera les semaines où les enfants seront assez aguerris pour le tenir. Et je resterai à ses côtés dans les passages délicats (routes à circulation par ex.). Il ne reste plus que Tormenta à travailler. Mais elle, c'est pour l'an prochain. Elle a droit à encore un an pour grandir. (Bon, j'avoue que maintenant elle a presque deux ans de plus que sur la photo )

Hé bien, vous ne verrez rien pcq le serveur fait des siennes depuis une bonne heure et que je m'énerve dessus. Et comme cet énervement se fait par l'intermédiaire des touches et de la souris, je vais laisser tomber. Sans quoi, c'est plus d'ordi que j'aurai

Haddock est débourré. Cette semaine, nous avons mis le gros paquet sur Haddock. Monsieur va avoir 3 ans et je compte bien qu'il travaille cet été. Haddock a été castré en novembre, à mon grand regret. Ânon bien dans sa tête, mâle sans agressivité ni méchanceté, nous avons dû écouter la raison. Car s'il passe dans les mains des enfants, nous ne pouvons risquer de situation dangereuse ou incontrôlable. Couic les coucougnettes. Joe bien triste. Mais c'est comme ça. Cette semaine donc, j'ai décidé qu'il était temps pour lui de passer le cap de l'ânon à l'adulte travailleur. J'avais ici des clients raisonnables et une balade avec 2 enfants. Nous avons pris deux ânes "école" qui ne bronchent pour rien. Nous avons posé les selles dessus et les enfants aussi. J'avais sellé Haddock avec une selle western et les deux sangles. Il n'a pas bronché non plus mais il connaissait déjà. Et hop… Joe prend Haddock et on part pour une balade d'une heure et quart qui s'est transformée en balade de deux heures vu le nombre de fois où les enfants ont changé d'ânes. Haddock était derrière pour le départ de la balade. Il se laisse distraire sans se gérer. Joe s'est faite traîner sur 10 mètres lorsque le shetland plus petit que mon chien s'est mis à galoper à nos côtés le long de la pâture Pour éviter la honte , Je l'ai bien vite placé devant. Et là… Comme par enchantement, cela a été "tout seul". Haddock doit se gérer lui même, sans pouvoir compter sur ses deux potes. Résultat : un ânon qui regarde où il va, qui réfléchit, qui avance très bien si tout va bien (dans les bois) et qui regarde en se posant des questions s'il y a du mouvement (dans les villages). Bref, un comportement normal. Le lendemain, nous sommes partis pour une bonne petite journée avec pique nique. Comme Haddock est trop jeune pour être monté, nous lui avons octroyé la place d'âne bâté (son futur rôle principal d'ailleurs). Ce jour là, j'ai pensé à prendre l'APN et voici quelques images.

Ce poste ne sert à rien. Certains en riront. Ça dépend pour qui et comment on voit les choses. Mais en quelques jours, il est toujours étonnant de voir le métabolisme de digestion des chevaux suivant la quantité et la "qualité" de bouffe ainsi que la qualité de vie qu'on donne (extérieur, pré...) Les crottins d'aujourd'hui et de la même jument dont j'ai mis la première photo il y a +/- 10 jours : Les premiers jours : 2 ou 3 crottins tout "jaunes" sur la nuit. Aujourd'hui.... y'en a 4 ou 6 comme ceux-ci, toujours rien que sur la nuit (et dedans, ils sont bien verts, même s'ils ont séché au soleil )

J'ai ici deux chevaux qui viennent d'arriver.... Ils ont passé leur première nuit au paddock, séparés des autres. Ce matin, je fais les crottins. Y a du boulot dans le changement d'alimentation Crottin de cheval de box Crottin de cheval chez Joe !!

Encore merci Maud. C'est grâce à toi tout ça.

Et la Comtesse, elle est toute contente de me revoir

Chuis trop contente. L'an dernier, Stéphanie (l'éducatrice) avait "souffert" de cette rando : tendinite, plus d'autres petits trucs. Résultat : 8 jours de congé maladie J'ai cru que j'aurais un mauvais point au niveau des IPPJ. Même si ce n'est pas de ma faute si les gens "ne savent pas marcher" (mauvaises godasses, manque d'entrainement etc). Mais non.... François m'a contactée il y a quelques jours. Ils remettent ça avec 4 autres jeunes. M'en vais rapido téléphoner à la Comtesse pour savoir si on peut repasser chez elle. Rho la laaaa, chuis trop contente. Ce We IPPJ était super génial pour les filles mais aussi pour moi. Que du positif. On repart donc les 16 et 17 mai2009. J'vous mettrai un poste aussi.

Et nous on le met sur les prés... ça évite de devoir acheter de l'engrais

Contacte aussi les champignonnières. Y en a quelques unes en Belgique. Ils paient cher pour du fumier de cheval. Mais je doute qu'ils viennent pour une remorque Ce serait plutôt du genre semi-remorque Mais qui sait, si y en a pas trop loin de chez toi....

D'accord avec Scania Je ne suis pas tout à fait d'accord. Il n'est pas certain que ce cheval s'ennuie mais je pense qu'un cheval qui a eu longtemps un box avec contact physique et visuel sur d'autres chevaux et qui, d'un seul coup se retrouve seul.... ben, il se peut que cela lui donne la déprime. Maintenant, Margaux, il faut que tu observes ton cheval. Peut-être qu'en fin de compte, cela ne le dérange pas du tout. Si ça le gêne, tu le verras très vite. La solution alors ? Le changer de box ou du moins tenter de faire en sorte pour qu'il soit le plus souvent possible en contact avec d'autres (en paddock, en balade...)

Ce qui est drôle, c'est que ça semble "normal" ici. :suspect: Cette photo-ci a été prise le lendemain .... Bon, y en a quand même qui ont changé de place... Sont donc pas tant disciplinés que ça Bon, ce matin, ils sont "plic-ploc"... ça me rassure

Code forestier de 1854, modifié par le décret du 16 février 1995 et dont les modalités d'applications ont été précisées par l'arrêté d'exécution du 19 février 1996 : "Le promeneur pédestre bénéficie du droit d'accès à tous les chemins et sentiers ouverts à la circulation publique (même s'il s'agit de propriétés privées), exceptés les chemins et sentiers expressément fermés au piétons par un panneau indiquant "chemin privé". A retenir : on devient vite piéton en étant cavalier. Il suffit de descendre de cheval !! Et souvent, les chemins sont fermés par un panneau : "propriété privée"... faut jouer sur les mots. De même (toujours du même article) : Cependant, la circulation en forêt peut-être temporairement interdite pour certaines raisons particulières (chasse, travaux forestiers, risque d'incendie, protection de certaines espèces végétales ou animales, pêche ou organisations d'activités touristiques). Les panneaux d'interdiction momentanée doivent être apposés au plus tard 48 heures précédent l'entrée en vigueur de la mesure et enlevés au plus tard dans les 24 heures suivant la fin de l'application de la mesure. Ce qui veut dire que les panneaux de chasse donnant des dates, par exemple, du 1er octobre au 31 décembre (ce qu'on voit le plus souvent).... ne sont pas conformes !!!

Même au paddock ils sont disciplinés, avec l'adjudante chef qui fait les cent pas

Tes symptômes peuvent faire penser à un début de fourbure. Un vraiment tout début. Observe ton cheval marcher, regarde si tu ne lui trouves pas une légère gêne aux antérieurs... Si c'est une fourbure, à ce stade, elle n'est pas grave du tout et pas récidiviste. quelques jours d'anti-inflammatoires et quelques jours de mise au régime et on n'en parle plus. Il y a un bon véto chevaux à Somme Leuze : Dr Liégeois. Petite Somme 2 6940 SEPTON (DURBUY)

C'est ce que je fais aussi. Nous avons des voisins qui ont un cheval "barbie" qui passe l'hiver dans un box à barreaux. Chacun sont choix (que je ne critique pas). Ici aussi, on parle de boue, d'eau gelée, de foin mis seulement 4 X par jour et non à volonté... Si mes chevaux passent une nuit au box (oui oui, ça arrive ) j'ai intérêt à ne pas trainer le matin avant de les lâcher.... Pcq eux, ils n'attendent que ça : la neige, la flotte, le vent et.... la liberté. Ne pas s'en faire pour les voisins ou les plaintes. Appris par Pili : quelqu'un qui porte plainte à la SPA pour rien est fiché (enfin, si j'ai bien compris son message). Les plaintes futures ne seront plus prises en compte.

Merci, Béné.

Tiens... je remonte ce poste. Tout simplement pcq j'ai eu une demande pour une IPPJ (ou quelque chose de semblable) de.... France Mon site a évolué, je parle de ce projet ( www.lepreauxanes.be ) Maud..... Va falloir qu'on relance Steph et François si tu as encore contact avec eux.....

Merci de ne pas mettre de lien.... Pcq Joe ne montre pas son visage sur les forums

Joe, elle se balade....... elle va bientôt rentrer....

:suspect: :suspect: :suspect: T'es qui ??

Joe est rentrée 1/2jour pour Noël Depuis le début de ce voyage, c'est la première région où je cherche, chaque soir, un endroit pour loger le lendemain. Les villages sont espacés de plus de 20 kilomètres. Je dois donc assurer si je ne veux pas marcher 4 ou 5 heures de plus sur ma journée. Les Landes Girondines sont faciles à traverser. Les chemins sont longs et monotones. Il n'y a que des pins. Des pins et encore des pins. Les croisements sont quasiment à angles droits, la forêt est exploitée et entretenue. Le long des chemins et pare-feu, il y a, de chaque côté, un fossé rempli d'eau. Deux mois plus tard, ils auraient été à sec. Jamais Karamelle et Douro n'ont eu soif. Douro passe plus de temps à nager ou galoper dans l'eau que sur les pistes. Karamelle n'aime pas marcher dans l'eau. Durant plusieurs kilomètres, je l'obligerai à passer d'un fossé à l'autre. Le contrebas compliquant quelquefois la chose. J'aimerais qu'elle me fasse plus confiance. Elle n'entre dans l'eau que là où elle estime le fond solide. Après quelques fossés, je la ferai rentrer dans une eau à travers laquelle elle ne voit rien. J'ai gagné sa confiance pour quelques heures. Nous passerons huit jours dans les Landes, à ne voir personne de la journée. Pas un chat, rarement un chevreuil. La forêt est calme. Les journées sont longues, chaudes, le terrain sablonneux est lourd. Les étapes dépassent souvent les quarante kilomètres. Pour passer le temps, je chante. Il n'y a que les oiseaux qui s'étonnent. Habituellement, j'essaye d'éviter les routes, ici, je suis heureuse d'en traverser une, cela prouve que je ne me suis pas égarée. Après 18 jours de marche sans arrêt, nous attendons Patrick, Gaëlle et Audrey chez Armelle et Roger. Karamelle est au pré. Douro se repose, il en a besoin. Les trois dernières étapes étant proches de 50 kilomètres, tout le monde s'en ressent. Après deux jours d'arrêt, je fais referrer de neuf. La ferrure précédente n'aura tenu que quatre semaines et demie. Les fers sont de vraies lames de rasoir mais les pieds ont bien poussé. La journée du 03 mai y aura été pour quelque chose dans l'usure anormale, les cônes de tungstène ayant été chassés un peu fort par le maréchal précédent. Le sable des Landes est également très abrasif : du vrai papier de verre. Je me fournis des cônes de tungstène et une boîte de clous car en Espagne, paraît-il, on ferre avec des pointes de Paris. Mieux vaut prendre ses précautions. J'allège le poids de mes sacoches en achetant des sachets de repas lyophilisés. Cela revient cher. Je n'en trouverai pas partout mais, au total, j'ai plus de jours d'indépendance. Tout le paquetage remis en ordre et bien équilibré, nous quittons nos amis d'une semaine, Roger et Armelle, et nous nous dirigeons lentement vers la traversée des Pyrénées. Dimanche 23 mai 1999. Après notre dernière nuit en France, nous quittons la petite maison à une centaine de mètres d'altitude pour nous lancer cette fois réellement dans la montagne. Eugène m'a expliqué par où passer : -"Surtout, ne prends pas le chemin des Contrebandiers, si tu ne veux pas péter ta jument". Un chemin doit me mener jusqu'au GR 10 que je dois emprunter quelque temps, pour me diriger ensuite sur un passage plus facile. A la première bifurcation, je prends à droite, comme Eugène me l'a indiqué sur la carte. Une petite cabane pour les pottoks, petits chevaux sauvages, me sert de repaire une centaine de mètres avant. Après plusieurs minutes, le chemin se rétrécit fortement en longeant la crête. Nous contournons le versant Est durant quelques kilomètres. Les rochers se mettent en travers régulièrement. J'oblige Karamelle à s'arrêter, me laisser le temps de passer, puis passer à son tour, sa longe de quatre mètres détendue. Nous croisons régulièrement de petits pottoks étonnés, mais non effrayés. Ils nous regardent, surtout Karamelle avec son attirail. Au bout de quelque temps, je réalise enfin que les traces de pieds que je croyais ceux de chevaux de randonnée, ne sont que ceux de ce nombre impressionnant de pottoks. Je me retrouve sur une piste qui, je pense, n'est pas la bonne. Nous sommes égarés. Plus précisément, pas égarés, car je vois là où je dois arriver, le GR est sur le versant de la montagne opposée, mais nous ne sommes plus du tout sur le bon chemin. Et ce chemin, pas moyen de le retrouver. Je continue donc à marcher vers le sud, visant la vallée. Nous sommes à sept cents mètres d'altitude. Le brouillard aidant, nous nous retrouvons régulièrement dans l'impossibilité d'avancer, ne voyant plus où mettre pieds, pattes et sabots. Par petits tronçons, nous progressons, évitant les endroits dangereux, contournant les rochers, écoutant les cloches des chèvres et moutons. Ca y est, je vois la chaîne des Pyrénées Pottocks (ou Pottokak) en totale liberté