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Poussinette1111

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Tout ce qui a été posté par Poussinette1111

  1. Entièrement d'accord avec toi Poussinette. Ecume, quand tu dis que dresser un ibérique c'est chercher la facilité par rapport à un bac allemand, je m'interroge. Les bacs allemands, le cavaliers de dressage de concours ne jurent que par eux et les sélectionnent depuis maintenant des décennies. Pourquoi dans cette sélection n'axe-t-on pas plus alors vers les caractéristiques qui d'après toi rendent le dressage des ibériques si facile ? Pourquoi également les cavaliers de compétition rejettent-ils systématiquement les ibériques sans même les connaître mais qu'à côté de ça ils viennent "rabaisser" ceux qui les montent en prétendant qu'ils sont faciles à dresser ??? * Il faut cependant savoir que les chevaux allemands (ou hollandais ou belges..., bref, de "sport") présentent aujourd'hui une grande mobilisation d'équilibre qui se rapproche fort de celle des ibériques sans lui être tout à fait semblable j'ai lu récemment que les éleveurs trakhener pensent à commencer des croisement avec des ibériques de qualité pour pallier aux "déficiences" (quelles déficiences?) de la race. De même, les éleveurs ibériques (lusi et PRE) visent aujourd'hui à optimiser leur race pour lui permettre de répondre aux exigences de la compèt (+ grand, meilleures allures, amplitude plus large...). A noter aussi que les produits de sport les plus exceptionnels sont quasiment aussi bien équilibrés NATURELLEMENT que des ibériques, même s'il reste très très rares. * Cependant, à mon sens, ayant expérimenté les deux, je pense que les chevaux dits "de sport" sont plus faciles à modeler, à "fabriquer", tandis que les ibériques présentent une grande exigence d'exactitude. Quant à la facilité, je dirais fifty-fifty : les chevaux "de sport" possèdent souvent une bonne cadence et d'excellentes allures naturelles (vis-à-vis de la compèt) mais présentent parfois des névroses plus ou moins importantes, ce qui les rend parfois difficile à gérer et caractériels, alors que les chevaux ibériques, s'ils ont naturellement un bon caractère et sont généralement bien équilibrés et possèdent de manière innée une bonne attitude, ce sont pour la plupart des chevaux horriblement fins!!! que l'on doit monter parfois avec beaucoup de précautions (personnellement, j'ai souvent remarqué une plus grande réactivité des ibériques à mes aides). Evidemment, il ne faut pas généraliser mais c'est, je pense, une forte tendance. * A noter aussi que certains chevaux "de sport" sont plus facilement "brisables" non pas par leur caractère mais plutôt parce qu'ils ont un physique qui demande parfois un long travail de musculation que des cavaliers avides de résultats peuvent être susceptibles de bacler voire de contourner - les ibériques présentent moins se problème non pas à cause de la façon dont ils sont montés (comme si la race d'un cheval influait sur la compétence du cavalier) mais plutôt du fait de leur composition physique naturellement rassemblée. Je pense que l'on peut apprendre l'équitation sur le dos d'un ibérique qui s'avèrera un excellent professeur, pas parce que plus faciles à monter mais parce qu'ils peuvent faire sentir et comprendre, grâce à leurs aptitudes naturelles, à un cavalier qui débute dans le dressage à sentir les bonnes sensations, le bon équilibre ; de là, il pourra les rechercher et les reproduire sur des chevaux "de sport." * Note : ceci dit, Ecume ne faisait que rapporter des "ouïe-dire" sur la comparaison ibériques-allemands, je ne pense pas qu'il s'agissait là de son point de vue perso. C'est comme cela que je l'ai compris donc ne vous bataillez pas! lol!
  2. * Il est très juste de souligner que la "monte à la dure" est loin de ne concerner que le petit monde du dressage, les autres disciplines sont aussi concernées. Peut-être peut-on par là répondre à la question de départ en disant que la monte à la dure, c'est l'utilisation du cheval comme d'un outil par l'usage de la force et de procédés peut avouables qui donnent un résultat sur le court ou moyen terme au détriment du bien-être du cheval, de sa joie et de son physique. Son opposé sera ce que j'appelle "l'équitation éthique" où le plus important se trouve être le confort corporel et psychique de notre merveilleux compagnon et non la place ou les applaudissements que nous obtiendrons dimanche, et ce quelle que soit notre discipline car le seul juge, (et quelle que soit sa race) c'est encore le cheval.
  3. * Merci à Yuna et Ultimate qui ont bien compris et complété mon propos. * Là où la "double" équitation coince, c'est que lorsqu'on sait qu'une équitation visant la performance est (bien souvent) inconfortable (voire contraire) pour le cheval, on l'avalise et la plébiscite sur des terrains de concours (je parle ici bien sûr non pas de tous les concurents mais de ceux -malheureusement bien plus nombreux qu'on ne le croit - qui "rollkurise" et/ou qui emboutissent leurs chevaux entre main et jambes. S'il existe, depuis Xénophon (càd. il y a plus de 2000 ans) des gens, des hommes de chevaux qui ont écrits des traités, qui ont noté des réflexions sur ce qu'ils ont appris en travaillant des chevaux et que tous ces livres constituent une culture équestre visant à instaurer et à garantir le bien-être du cheval en en bannissant les abus et la force (et - qu'en plus! - ces enseignements ont fait leurs preuves) alors je me demande pourquoi on ne juge plus les reprise que sur les allures des chevaux (qui, ceci dit, ont parfois un trot rassemblé qui ressemble plus à du trot passagé) et sur leur placé rigide que sur la qualité "éthique" (on pourrait dire "équestre") du cavalier - en témoignent tous les yeux tristes de ces chevaux incompris et résignés que, bien souvent les cavaliers prennent pour... de la concentration! ainsi que cette standardisation des chevaux qui fait que lorsqu'on regarde une épreuve, on a l'impression de voir le même cheval passer mais dans une couleur de robe différente (et encore!) - pourtant, à l'origine, ces chevaux devaient être des poulains très différents, avec leur rythme et leur équilibre propre, alors pourquoi, après plusieurs années de travail, tant de similitudes? Le but premier du dressage n'est-il pas de rendre sa "liberté" au cheval monté tout en préservant son individualité? * S'il y a moyen de faire changer les points de vue, à mon sens, il me semble que le mouvement premier doit venir des juges (tous, car si on est le seul, on est foutu) et des fédérations afin de forcer les concurents concernés (je le souligne) à changer. Il n'y a, je pense, qu'une équitation, celle qui vise le confort et le bien-être du cheval plutôt que les lauriers, celle qui n'oublie pas que le fait de s'assoir sur un cheval est tout sauf naturel... Mais déjà, je pense que nous nous éloignons du sujet de départ, on rentre dans mon avis personnel, ce qui, bien sûr, n'engage que moi... * Note : je tiens à préciser que l'attitude des chevaux présentés en photos par Yuna est une attitude qui s'obtient par le biais de flexions et par l'usage de rênes allemandes. Ce sont des chevaux "que l'on a poussé, tendus, sur la main" - sic!
  4. Mon bébé, tu me manques toujours... Je sais que personne n'aurait pu changer les choses, j'aurais tant voulu... Pourvu que tu sois bien maintenant Je ne t'oublierai jamais Il y aura toujours quelque chose de toi qui resteras en moi Tu m'as tellement donné, j'espère avoir été à la hauteur Je t'aime
  5. la monte française qui a déontré toutes ses limites quand on voit le niveau des français en dressage... la monte des écuyers de saumur par exemple, je ne sais pas expliquer, mais c'est différent... moi je ne sais pas qu'elle monte j'ai, je monte, c'est tout C'est ce que je pensais aussi, les français galèrent bcp en ce moment! * Attention à ne pas confondre la monte dite de "tradition française" élaborée par l'Ecole de Versailles au XVIIIème siècle (et dont la perpétuation et la conservation ne se fait pas à Saumur, comme il avait été prévu lors de la fermeture de Versailles après la Révolution Française mais à Vienne et, aujourd'hui, aussi à Jerez et Lisbonne - de même, Nuno se réclamait de l'équitation française or il était portugais) avec les résultats des français en compèt. Surtout qu'il faut savoir que les cavaliers d'outre-rhin se sont longtemps référés et réclamés de la Guérinière (un français écuyer en chef de l'Ecole de Versailles) tout en dénigrant Baucher (un autre français qui date du XIXème siècle) qu'ils considéraient (à tort d'après moi) comme étant le fossoyeur de l'équitation. ( Note : De même, il ne faut pas confondre le Versailles de Louis XIV et celui de Bartabas, ce n'est pas du tout la même chose et cela n'a même rien avoir). * Ce qu'il faut savoir, c'est que l'équitation moderne considérée "à la dure" est basée sur des enseignements de Baucher dénaturés et mal compris (et souvent tiré de sa 1ère manière) qui ont pour base les flexions et l'élévation maxima de l'encolure tout en gommant les bons apports de Baucher (comme son "main sans jambes, jambes sans main", ses descentes de main, son "équitation de pantoufle" (deuxième manière). Baucher à longtemps été dévalorisé tout simplement parce qu'il était un français et que, confronté alors à des chevaux de modèles pur-sang (et non plus des ibériques, comme les écuyers de Versailles), il a du adapter l'équitation à ce nouveau modèle de chevaux plus prédisposés à aller à la chasse et à sauter qu'à passager et piaffer et que du coup, il ne perpétuait pas l'Ecole de Versailles (et donc il était vu comme un "traître" - surtout que, souffrant d'un léger excès d'orgueil, il ne se gênait pas pour dire "qu'avant lui, l'équitation n'existait pas"). * Le problème de "Saumur", c'est que c'était dès le départ une station MILITAIRE (et non d'art équestre) et qu'à la fermeture de Versailles, on a chassé les écuyers (qui étaient des nobles et donc qui fuyaient à cause de la Révolution) vers l'étranger et on a dit "Saumur conservera l'enseignement de Versailles" mais, concrètement, l'équitation y est devenue une équitation toujours "militaire" et en plus, sous D'Aure (qui, en gros (très très gros) résumé disait "un cheval c'est fait pour courir pas pour croiser ses pattes" même si lui était capable de le faire), Saumur a continué à développer l'équitation d'extérieur et sportive. C'est pour cela que Saumur est la seule Ecole nationale d'équitation où l'on ne fait pas que du dressage : on y fait aussi du CSO et du cross (pas à Vienne ni à Jerez ni à Lisbonne). * Au niveau compétition, il y a de très bons cavaliers du cadre de Saumur qui montent des chevaux... d'état (!!! ce qui est bien différent d'un cavalier sponsorisé ou privé qui achète et vend ses chevaux) et donc élevés par la France dans les Haras nationaux (et, je ne pense pas -mais ça, je ne suis pas sûre-, non achetés à l'étranger ; la structure est différente de ce que font les grands cavaliers très riches (qui achètent une centaine de poulains de 3 ans, les font débourrer et dresser au niveau élémentaire puis n'en gardent à 4-5ans que 1 voir 2, les meilleurs! (Klimke faisait ça) - ceci dit, cette manière de faire reste très rare, ils passent généralement par les ventes aux enchères et parfois le chef d'équipe de la fédé allemande ou un privé achète des chevaux ensuite revendus ou placés chez de grands cavaliers)). * A côté de cela, les cavaliers français sont comme les cavaliers anglais ou italiens ou... belges! ils achètent souvent leurs chevaux dans des pays différents du leur (pour exemple : le dernier cheval de Dominique D'Esmée a été acheté en allemagne et tournait déjà en Grand Prix à 70%) et s'entraînent avec des gens de nationalité différente et essayent de faire face à la prééminence hollandaise et allemande (de même des français ou des cavaliers du cadre de Saumur entraînent des étrangers internationnaux). A ce stade, le pays n'a rien avoir avec la monte pratiquée ni les résultats. * Tout cela pour dire que sous des termes identiques "équitation française (ou allemande)",on range des choses extrêment différentes et qui, parfois, n'ont même rien avoir et qu'il faut garder cela à l'esprit pour ne pas tout confondre.
  6. Poussinette1111

    Raideur au postérier

    En quoi c'est mauvais le gel?
  7. Oui, donc évite la longe, mauvais plan. Et, lol, je voudrais savoir si elle est lourde, pas toi, Le mieux alors, c'est peut-être de prendre des cours un ou deux cours avec ce cheval ton prof (c'est Chantale, si j'ai bien compris) pour voir comment régler le problème (sauf si tu le fais déjà). Quelles défenses fait-elle?
  8. Poussinette1111

    Assouplissement

    Bon alors dans ce cas... si en plus môôôssieur est caractériel... A défaut marche-le bien rênes longues
  9. Peux-tu juste préciser si tu trouve que tu as du poids dans les mains quand tu travailles ce cheval? Parce qu'au vu des photos, c'est l'impression qu'il donne mais une photo, ce n'est pas la réalité... Sinon, ce cheval a un dos relativement long ce qui risque de l'inciter à se creuser dans ses défenses et, si du coup ta main se fait plus ferme et plus présente (c'est ce que j'ai cru comprendre par défense, trop de main, défense, etc.), il y a des chances qu'il cherche à s'équilibrer sur ta main (vu qu'il vient de se creuser et reste dans cette position) et du coup pèse dessus (d'où ma question sur le poids). Du coup, il faut peut-être tenter, dès la première défense ou contraction, tenter de le faire descendre en extension d'encolure, le bout du nez vers l'avant (et non pas ramenée dans le rollkur, ce qui ferait encore plus de dégat pour faire passer son dos). Le vétérinaire Pierre Pradier explique très bien l'extension d'encolure et comment l'obtenir dans son livre "Mécanique équestre" dans son chapitre "Les aides." C'est une bonne musculation du dos. L'osthéopate, je l'appelerais seulement si le travail ne résout pas ton problème. Note tu peux aussi le longer une fois par semaine (j'ignore si tu le montes tous les jours) au chambon ou au gogue (suivant ce que tu as et si tu l'as déjà fait car c'est très délicat les premières fois, il vaut mieux demander à quelqu'un de te montrer ou alors ne pas le faire du tout). Bon travail, tiens-nous au courant!
  10. Poussinette1111

    Assouplissement

    * Y a pas de secret... l'épaule en dedans depuis la ligne du milieu vers la piste (au début ligne du quart) que tu fais précéder d'une volte de 10m sur le petit côté à l'endroit où tu vas doubler). * Ensuite, quand il a assimilé et bien compris l'exercice et qu'il le fait facilement, tu la demandes le long du mur avec une volte de 6-8m dans le coin avant d'entamer l'épaule en dedans. Au début, il faut pas hésiter à refaire une volte qui a pour diamètre la longueur du cheval (donc très très petite) dès que l'épaule en dedans cafouille sur la souplesse (donc les premiers jours tous les trois mètres). Ne t'occupe pas du bout du devant, le but est qu'il se plie. Dès qu'il sera plié, il se mettre en main tout seul, de lui-même car, bien qu'on croie l'inverse, c'est l'épaule en dedans qui s'affirme et devient réussie (ou autre exercice) qui va mettre ton cheval dans la bonne attitude et non l'inverse (pas besoin d'avoir un cheval dans la bonne attitude pour entamer l'épaule en dedans car c'est un exercice qui remet tout en place - "l'aspirine de l'équitation" disait Nuno Oliveira et, c'est vrai qu'elle "guérit tout"). ! à moins plier à gauche parce que les chevaux (90%, donc des chance que le tiens soit parmis eux) ont tendance à trop se plier à gauche sinon, il risque de casser l'encolure et de ne pas engager le postérieur interne et donc à se raidir plutôt qu'à s'assouplir. * Continue tes exercices d'une piste, ils sont très bien. * Je dirais d'éviter les flexions pour le moment (même si le conseil est judicieux) car il vaut mieux les pratiquer sur un cheval souple et qui se plie sans problème (pour préparer les appuyers par exemple) car sinon tu risque ici aussi de casser l'encolure et de n'assouplir qu'elle, le reste du corps restant raide, travaille plutôt le cheval dans son ensemble, ce que permet bien tes exercices de 1 pistes et l'épaule en dedans. * Tu peux aussi faire de nombreuses transitions sur des cercles pour l'obliger à modifier son équilibre tout en restant plié. * Enfin, il y a encore les spirales (1 fois à chaque main au pas puis au trot car très contraignants) puis, par après, faire ces spirales mais en épaule en dedans avec, au PAS (pas au trot, évidemment), un demi-tour ou un tour complet sur l'épaule interne avant de réagrandir ta spirale. * Enfin, travaille tout ceci progressivement (l'épaule en dedans à la fin les premières fois, une ou deux fois max au pas puis les inclure progressivement dans le travail - une fois au début, une fois à la fin... puis au trot à la fin, puis au trot pendant la séance puis on reprend juste du 1 piste...-), en alternant avec des lignes droites et en te contentant de temps à autre de ses tourners raides (surtout au début de ta séance de travail quand il sort du box et s'échauffe les muscles) pour éviter de l'ennuyer et surtout de lui faire des courbatures!!! Assouplir un cheval ça prend ENORMEMENT de temps et si on force trop, il finit par avoir les muscles qui font mal et alors pour lui "plier=aïe" donc "plier= j'aime pas ça" et ca devient vite "plier=je me défends" ou "plier=je me résigne et être monté c'est pas gai." Vas-y mollo et n'hésite pas à le lâcher après ta séance de travail pour qu'il se roule et s'étire bien tous les muscles qu'il aura dû forcer à travailler et rentre le corps détendu au box. Bon travail et courage!
  11. Je pense que, malheureusement, ce genre de polémique est dûe au fait que les concours de dressage sont aussi devenus des concours de modèles et allures et, qu'à un certain niveau, tu as beau avoir beaucoup de talent, si tu n'as pas le cheval, tu restes sur la touche. Si ton cheval danse naturellement mais que ta reprise est moyenne, tu as plus de chance d'être mieux classé que si tu fais une super bonne reprise où ton cheval donne tout s'il a un mauvais port de tête ou des allures pas terribles (un pas qui engage tout juste, un trop qui tricote et un galop sans expression). C'est triste, mais c'est comme cela et de la tristesse à la jalousie, il n'y a qu'un pas, il me semble.
  12. C'est bien là tout le coeur du problème de la discussion au sujet du rollkur ; la FEI l'a avalisée (pour ne pas se mettre à dos ces "champions qui gagnent tout") alors que de nombreux vétérinaires dénoncent les méfaits non seulement physiques (usure de l'ossature et des membres mais aussi prévalence de problèmes respiratoires) mais aussi mentaux (chevaux coincés dans une attitude encapuchonnée). Mais la FEI s'est évidemment protégée en précisant que ces techniques ne devaient être pratiquées QUE PAR DES CAVALIERS PROFESSIONNELS (c'est-à-dire concourant minimum niveau St Georges avec plus de 60% des points !!!! - c'est, je pense, la définition donnée par la FRBSE). Ce que dénoncent des gens comme Henriquet, je pense (c'est personnel, ce n'est pas lui qui dit ça, c'est ce que je comprends), c'est que ces médaillés olympiques sont des exemples et que les voir utiliser des méthodes barbares comme le rollkur (ça c'est un magazine allemand ("allemand", tiens tiens!) qui en a fait tout un article (d'ailleurs il me semble que c'est cet article qui est à l'origine du débat sur le rollkur) avec photos et noms de cavalies célèbres (pas tous allemands, comme quoi ça n'a rien avoir l'étiquetage national)) pousse des cavaliers moins "pro" et des entraîneurs pas aussi parfaits que ceux qui sont aux JO à utiliser ces méthodes parce qu'ils se disent "si un tel a gagné les JO en faisant ça, pourquoi pas moi, je serai premier dimanche et puis j'irai en international." On peut alors imaginer l'abîme éthique dans lequel plonge le dressage actuel et les avertissements donnés par les cavaliers qui connaissent les dérives de cette monte et le bon sens des vétérinaires qui, je pensent connaissent mieux l'anatomie et le rôle corporel du cheval que la plupart des cavaliers ou entraîneurs moyens. Ceci dit, pour revenir au débat de départ, je pense qu'il faut distinguer plusieurs choses. - La première, c'est que, selon moi, la "monte allemande" n'existe pas. C'est une idée, une sorte de concept abstrait que certains cavaliers ou personnes du monde du cheval utilisent pour diaboliser les autres - ce qui est (peut-être??? je ne sais pas je ne la connais pas et puis, qui suis-je pour juger???) le cas de cette dame qui t'a chapitré sur la monte "à la dure". - La seconde, c'est qu'il y a un creuset (historique) qui s'est formé entre l'équitation du début et milieu du XXème siècle et l'équitation actuelle. Celle-ci se remarque si l'on lit les articles du règlement FEI rédigés par Decarpentry (général français) et, je pense un allemand (dont je ne reviens plus sur le nom) et que l'on les compare à ce que l'on voit sur les terrains de concours. Ne prenons pour exemple que l'attitude dans l'allongement (n'ayant pas mon règlement FEI sous la main, je fais à l'à peu près - si quelqu'un veut le reprendre dans ce post, il est le bienvenu) qui, s'il me semble, évoque une légère ouverture du cadre au niveau de l'angle tête-encolure. Aujourd'hui dès que je vois un allongement en compétition, le cheval est bien souvent encapuchonné!!! D'ailleurs où se trouve dans ce cas "la nuque comme point le plus haut"? - La dernière rejoint un peu la première, c'est que sous ce concept de "monte allemande", d' "équitation à la dure", beaucoup veulent dire "les autres, pas moi" or je pense que s'il on entend par "monte à la dure" quelqu'un qui emboutit son cheval, donne des jambes tout en le tenant pour "le pousser sur la main" ou pour "le tendre", quelqu'un qui met son cheval dans une position qui lui est impropre et inconfortable (rollkur, encapuchonnement mais aussi ce qu'on appelle "gueule en l'air" ou encore "creux comme une barquette"), qui doit toujours avoir du "contact" avec la bouche (c'est-à-dire plusieurs centaines grammes et pas seulement le poids des rênes), qui use et abuse des "demi-arrêts" (ou, autre nom, des "demi-parades") pour assoir son cheval, qui tallonne tout le temps lors d'un allongement (il sufit de pousser au début et puis de "laisser faire" - "demander et laisser faire" (citation de Baucher ("êêêk! lui?" penseront certains qui n'ont jamais ouvert un de ses bouquins ou lu sur lui), deuxième méthode)), ou tout le long d'un appuyer (quand vous faites ce qu'on vous demande, vous aimez, vous, qu'on vous le repète encore et encore alors que vous êtes occupé à le faire? moi pas, alors je me dis que mon cheval non plus) ou qui utilise les rênes improprement dites "allemandes" (fabuleux instrument pour tous ceux qui veulent briser un cheval et le préparer au rollkur!) alors oui, la "monte à la dure" est non seulement dégueulasse car elle influe sur le moral et l'organisme des chevaux dans un sens négatif mais alors en même temps, la grande majorité des cavaliers montent "à la dure" (même moi!!) parce qu'on a tous des défauts et qu'on le veuille ou non, il y a des fois où on a donné des jambes et que les doigts se sont pas ouverts assez vite, mais que malheureusement beaucoup de médaillés aussi. - Cela pose alors la question du cautionnement des juges qui font primer l'apparence (cheval hyper beau, quasi naturellement disposé à concourir un Grand Prix, aux allures fantastiques) sur l'éthique. Je veux dire par là que l'on dira toujours que ceux qui gagnent ont raison mais qu'il ne faut pas oublier que bon nombre de ceux qui montent sur les podiums (pas forcément olympiques, des nationaux ou internationaux petit-tour, de la M10 du coin en passant par tel ou tel cheval et même poney) n'ont pas dréssé eux-même leur monture (le prof le fait pour eux ou ils l'ont acheté dressé), ce sont de très bons cavaliers, très talentueux même, tant qu'ils sont sur leur ferrari (demandez à ceux-là de dresser à moyen ou long terme (pas de monter juste une fois pour rire) le cheval au fond du club, qui est pas mal, pas trop mauvais, mais sans plus, qui a la croupe trop haute et l'encolure pas ronde naturellement, il risque de souffrir le pauvre et le cavalier aussi! (je compatis pour le cavalier qui se demandera pourquoi ça marche pas et puis qui (sic) rejettera la faute sur le manque de capacités du cheval (trop ordinaire pour lui), pauvre, pauvre cavalier!)* et que ceux qui, plus modestes, n'ont pas les moyens de s'acheter un cheval de classe ni même avec des papiers doivent composer avec des ganaches mal attachées, des encolures trop courtes, des chevaux qui naturellement désengagent, qui apprennent donc à dresser eux-même leur cheval qui ne dépassera jamais le niveau L, peut-être M, sans que leur prof ne fasse le travail à leur place et qui cantonnent en concours entre 50 et 56-57%. Ces derniers sont obligés de lire, d'utiliser une équitation moins stéréotypée, moins "dure" mais on ne les imitera jamais, on ne cherchera pas des choses à reprendre chez eux parce que eux, tout simplement, "ils ne gagnent pas". Maintenant, ils ne faut pas les confondre avec les "allumés incapables qui critiquent tout le monde" qui eux n'ont jamais ouvert un livre d'équitation digne de ce nom (La Guérinière, Decarpentry, Baucher, Steinbrecht mais aussi des manuels d'osthéopates, de maréchaux, de vétérinaires, de cavaliers d'obstacles...) ni même lu à ce sujet, bref les loosers qui parlent de ce qui ne savent pas ou peu (! il existe aussi ceux qui ne font que lire des livres et théoriser sur l'équitation et qui se prennent pour la vérité alors qu'ils ne montent pas à cheval ou alors trois fois par an, ceux-là non plus, ce sont pas des "lumières équestres"). J'espère avoir été suffisament claire et qu'avant de me jeter dans les ronces, vous aurez bien lu tout mon post et COMPRIS ce que j'essayais de dire. Je ne critique personne et la citation que j'ai reprise n'est aucunement une attaque, je l'ai simplement prise comme point de départ (et si cela dérange la personne, je peut la retirer de mon post). Si des choses vous échappent, je veux bien expliciter certains points. * Je précise aussi qu'il y aussi, même si je n'en ai pas parlé ici, des cavaliers qui montent en haut niveau et qui ont dressé eux-même leur cheval (j'ai extrêmisé, caricaturé mon propos pour être comprise) et qui seraient capable de donner un très beau résultat sur ce cheval de club. Maintenant, le tout est de voir les méthodes utilisées ; un champion olympique peut monter très éthiquement, en descente perpétuelle de main ou être une personne qui fait des demi-arrêts constants et qui éperonne durement.
  13. Poussinette1111

    à supprimer...

    Bah, t'inquiète pas, c'est toujours comme ça dans le monde des chevaux ; personne ne se donne la peine d'écouter jusqu'au bout ni de cherhcer à comprendre (Aïe Aïe aïe, c'est moi qui vais me prendre des cailloux maintenant lol!), c'est un trop grand besoin de conseiller (donc c'est gentil) mais parfois un peu à côté de ce qu'on voudrait savoir. Biz et bonne lecture. Donne-moi ton avis si tu en lis l'un ou l'autre (ou si tu en découvres quelques utiles, je suis ouverte à tout!)
  14. Poussinette1111

    à supprimer...

    ça a l'air vmt bien le 2ème... :o je le lirais bien C'est un de mes livres de référence (je travaille seule car mon prof est loin de chez moi et que je n'ai pas de moyens de transport) - un peu technique par endroit (j'avoue qu'un stage chez lui, même de quelques jours éclaire parfois lumineusement des choses incomprises)
  15. Poussinette1111

    à supprimer...

    Il n'y a qu'un livre actuel et assez facile qui étaye toute la gymnastique à donner au cheval : c'est PRADIER, Pierre, Mécanisme équestre et équitation édité chez Maloine. Seulement, ce n'est pas un livre à feuilleter ni à picorer : il faut le lire entièrement dans un temps relativement court. Comme c'est un vétérinaire, la locomation et la morphologie du cheval n'a aucun secret pour lui. Tu y trouvera une analyse fine d'exercices détaillés et de leur effet sur l'équilibre du cheval. Sinon, il te reste le [/i] Gymnase et dressage[/i] de Michel Henriquet où à la fin de chaque section il donne un exemple de reprise à réaliser suivant l'avancement su cheval - ce sont des reprises très complètes et parfois longues ; il faut s'en inspirer et les adapter. Il y a aussi le livre de Bernard Chrisis (et son site) : "chevalhauteécole.com" (pas sûre de l'adresse mais on doit la trouver sur google). Sinon, les grands classiques (Oliveira, "principes classiques..."; Steinbrecht, Decarpentry...) Bonne lecture
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