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Equipe d'administration-lafoliedessamoyedes

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  1. Contact : SPA Refuge Grammont 30, avenue du Général de Gaulle 92230 GENNEVILLIERS Tél : 01 47 98 57 40 LES HORAIRES D'OUVERTURE DU REFUGE: Du lundi au vendredi : de 10 h 30 à 17 h 00 Le samedi : de 10 h 00 à 18 h 00 Le dimanche : de 10 h 30 à 12 h 30 Fermé les jours fériés Ils ont été trouvés sur la voie publique, leur passé est donc inconnu sam 1 Il porte la médaille GAC8167 et a 5ans sam 2 Il porte la médaille GAC8157 et a 4ans. les 2
  2. On dit de certaines personnes qu'elles portent leurs intentions sur leur figure. Appliqué au Samoyède, cet adage se révèle exact. Il suffit d'observer attentivement le "visage" d'un Samoyède, de s'imprégner de sa physionomie rieuse, de se plonger dans ses yeux amicaux, pour comprendre qu'un mot résume ce chien : malicieux. Ce nounours en robe blanche n'hésite pas, par exemple, à refuser d'apprendre un exercice deux jours de suite, pour tout à coup l'exécuter avec brio, quand vous ne vous y attendez plus du tout ! Affectueux, sensible, intelligent, il dialogue avec son maître plus qu'il ne l'écoute, et il accepte d'obéir sans toutefois jamais se départir de sa dignité. Comme la plupart de ses cousins nordiques, il fait preuve d'excellentes dispositions envers l'homme. Affectueux à l'extrême, il adore suivre ses maîtres partout et réclame les caresses qu'on oublie de lui donner. Très doux, le Samoyède montre peu de méfiance avec les étrangers dont, en général, il accepte aussi volontiers les caresses. Très près de ses maîtres, il peut les suivre dans leurs déplacements sans leur causer de gêne, à condition bien sûr qu'il y ait été habitué assez jeune. Son naturel très propre et l'odeur totalement neutre de sa fourrure sont autant d'atouts pour la vie en appartement. Autre qualité, le Samoyède montre un caractère gai, espiègle, et très joueur. Ce qui fait de lui un excellent compagnon de jeu pour les enfants. Ces derniers raffolent de ses câlins, de ses allures d'ours en peluche et de son tempérament très vivant. Il se lancera avec eux dans d'innombrables parties de balle, courses et luttes amicales, sans jamais devenir brutal. Le jeu est d'ailleurs excellent pour faciliter l'éducation du jeune Samoyède, souvent rebuté par le dressage proprement dit. Dans ce domaine, il convient de progresser par étapes car le Samoyède a une personnalité complexe. Il est divisé entre un attavisme très fort (sens poussé de la hiérarchie, vrai chef, etc) et un côté presque "chat", fier, parfois rebelle (qui se retrouve chez la plupart des chiens nordiques). Cela est plus facile à réaliser avec un chiot, qui n'est jamais un "gros dur" et s'en remet plus volontiers à un chef. En bon Nordique, le Samoyède a des talents de chasseur qu'il n'utilise pas toujours à bon escient. Attention donc aux poulaillers voisins ! De même, s'il n'est pas habitué jeune à leur compagnie, il fait volontiers la chasse aux chats, et là, il ne se montre pas très tendre. Ci-dessus : Siky, aussi dynamique qu'il soit, il s'accorde toujours un peu de repos...mais, méfiez vous de l'eau qui dort. Le problème se retrouve avec les autres chiens : comme tous les chiens de traîneau, le Samoyède se montre volontiers dominant, et une bonne bagarre ne lui fait pas peur. Ce penchant peut cependant être tempéré, sinon neutralisé, par une bonne socialisation de l'animal. L'âme du chef du Samoyède a son bon côté : il a l'instinct du territoire, et, contrairement aux autres Nordiques, il fait un relativement bon chien de garde (c'est un des rôles que lui faisaient tenir les nomades de Sibérie). Chien d'utilité, le Samoyède, même s'il s'accommode bien de la vie en ville, a besoin d'exercice quotidien pour rester en forme. Il peut trotter à un rythme régulier pendant plusieurs heures sans se fatiguer. Il est évident que, si l'on peut offrir à son Samoyède l'occasion de travailler au traîneau, il ne faut pas hésiter à lui faire ce plaisir. Bien que ce ne soit pas lui le plus rapide des chiens nordiques (c'est le Husky), ni le plus puissant (c'est l'Alaskan Malamute), le Samoyède reste très doué pour cette utilisation, notamment grâce à ses allures régulières qui, alliées à son endurance naturelle, font de lui un coureur de fond très efficace. Avec son regard espiègle et son "sourire", il est parmi les plus attachants des chiens.
  3. Sur le terme "Samoyède", les ethnologues et les cynophiles n'arrivent pas à s'entendre. Pour les premiers, il désigne des peuplades d'origine mongole établies au nord de la Sibérie occidentale, entre le cours inférieur de l'Ob et le fleuve Iénisseï, et, plus au nord-est, sur la presqu'île de Taïmyr. Les seconds appellent Samoyède une très ancienne et magnifique race de chiens nordiques à fourrure blanche. Qui a raison ? Tous, car les Samoyèdes, ces éleveurs de rennes de culture shamanique, se servaient bien de Samoyèdes, ces chiens à fourrure épaisse. Ci-dessus : une pause de temps en temps, même pour des chiens d'exception Plus de mille ans avant J.-C., des tribus originaires des hauts plateaux iraniens s'établirent dans les plaines situées à l'est des monts Oural et jusque dans la toundra. Ces nomades employaient leurs chiens à des tâches très variées : ils les emmenaient à la chasse et à la pêche ou leur donnaient les traîneaux à tirer ; les tribus vivant essentiellement de l'élevage des rennes utilisaient ces derniers comme bêtes de trait et confiaient à leurs chiens la garde des troupeaux. Le Samoyède a donc toujours eu une vocation polyvalente. Les Samoyèdes tenaient tellement à leurs chiens que les premiers explorateurs qui voulurent s'en procurer rencontrèrent de grandes difficultés. C'est à partir de 1870, dès les premières expéditions polaires, que les Occidentaux commencèrent à s'intéresser aux chiens de traîneau en général, et au Samoyède en particulier. Le Norvégien Fridtjof Nansen fut le premier à les utiliser, lors de sa tentative d'atteindre le pôle. Ce géant scandinave, un "vrai viking" écrit Paul-Emile Victor, prit possession de trente-quatre de ces chiens dans le petit village samoyède de Khabarova, le 24 juin 1893. Le 9 octobre, la température étant tombée à Ð 40 °C, Nansen décida de quitter son navire pris dans les glaces, et de terminer l'expédition en traîneau à chiens. Ayant noté que "quatre chiens peuvent tirer deux hommes", il partit alors vers le pôle. Il s'arrêta à 400 kilomètres du but, le 8 avril 1895. A la fin d'un voyage de retour terriblement lent, les deux derniers chiens, Kaiphas et Suggen, durent être abattus. Leur courage avait sauvé l'expédition et amené l'Homme plus près du pôle qu'il ne l'avait jamais été. Les braves Samoyèdes ne s'arrêtèrent d'ailleurs pas là, puisque, après avoir servi loyalement des explorateurs tels que Jackson, Hammersworth, le duc des Abruzzes et Borchgrevink, ils furent les compagnons de risque du célèbre Amundsen, Norvégien lui aussi, qui atteignit le pôle Sud le 14 décembre 1911, en traîneau à chiens ! Quant au capitaine Robert Scott, lors de ses raids dans l'Antartique, il ne voulut jamais utiliser les chiens de traîneau, à cause de l'obligation de les sacrifier au fur et à mesure que les vivres s'amenuisaient et que les traîneaux s'allégeaient. Il choisit de les remplacer par des poneys d'Islande. Pourquoi ce refus ? Si certains disent qu'il ne s'était jamais réellement entraîné avec les chiens, une autre explication serait qu'il y était trop attaché. En effet, Scott connaissait bien les Samoyèdes. En 1889, son parent M. Kilburn-Scott avait rapporté d'Arkhangelsk un Samoyède brun, Sabarka, et une chienne, Wistay-Petchoura. Ce couple est d'ailleurs à la base de l'élevage britannique, de même que les chiens ramenés par les explorateurs cités plus haut, qui avaient pour nom Houdin, Perène, Antartic Buch... Ci-dessus : un attelage de Sams coudes à coudes avec un attelage de Husky. C'est donc avec ces premiers spécimens que Kilburn-Scott fonda son élevage "of Farningham", dont sont issus tous les élevages actuels. Il est intéressant de noter que tous les Samoyèdes de l'époque n'étaient pas blancs. Les bjelkiers (chiens blancs qui donnent naissance à des chiots blancs) se trouvaient le plus souvent chez les tribus nomades, tandis que les sédentaires avaient des chiens légèrement plus petits et de couleur. Le gène blanc se révéla pourtant dominant et devint peu à peu la marque de la race. Le Samoyède remporta un beau succès auprès des Britanniques. Ainsi, le prince de Galles (futur Edouard VII) en eut un blanc à tête noire, et la reine Victoria elle-même posséda longtemps Jacko, un des meilleurs sujets d'exposition du moment. On ne peut parler de la race Samoyède sans évoquer le superbe Kara Sea, issu de Mustan of Faringham et de Zarina. Né en 1924, il n'eut pas moins de vingt-et-un challengers sans jamais être battu, et il figure dans plus de cinquante pour cent des pedigrees actuels. Ce chien fut le fruit d'un programme d'élevage sans précédent, comme le notait le spécialiste Will Haley en 1927. En effet, dès la fin du XIXe siècle, les Anglais commencèrent à sélectionner les chiens importés sur leurs qualités morphologiques, tout en parvenant à conserver leur merveilleux caractère et leur aptitude au travail. La meilleure preuve de cette réussite fut la façon héroïque dont les Samoyèdes britanniques ont tenu leur rôle dans les expéditions qui ont suivi. Les premiers Samoyèdes furent exposés à Leeds dès 1893, mais il fallut attendre 1920 pour voir la création du Club de race anglais, qui existe d'ailleurs encore actuellement. Un des plus célèbres élevages de l'époque est celui portant l'affixe "of Kobe", appartenant à Mrs Perry. D'innombrables champions y virent le jour, dont Gogolev of Kobe, champion de France, du Luxembourg, de Belgique, et international ; mais aussi Raffs boy of Kobe, champion suisse, français et international, Kristar of Kobe, champion italien et international de beauté. Cette lignée remarquable survit toujours à travers d'autres affixes et continue à produire des sujets d'un type magnifique. L'importation du Samoyède aux Etats-Unis, pays où l'espèce canine compte de nombreux amateurs, date du début du siècle. Elle est le fruit d'une anecdote assez romantique pour être contée. Un jour de l'année 1902, à Saint-Pétersbourg, une certaine princesse de Montyglyon, une cynophile avertie, aperçut le grand-duc Nicolas, frère du tsar, en train de présenter un de ses Samoyèdes. Tout en étant parfaitement consciente de l'inutilité d'une pareille démarche, elle fit savoir au grand-duc qu'elle donnerait n'importe quoi pour avoir ce chien. Le lendemain, à la gare, elle eut la surprise de trouver le chien en question immergé dans une luxueuse corbeille de fleurs. La carte jointe au singulier colis disait : "Moustan n'est pas à vendre, aucun prix ne saurait le payer, mais ce serait un honneur pour lui et moi si vous le vouliez gracieusement". C'est donc grâce à la galanterie du grand-duc Nicolas que Moustan allait devenir le père de nombreux Samoyèdes américains de qualité. Ci-dessus : Rafale du Ray de Mussy. La France dut attendre la fin de la guerre de 1914-1918 pour voir apparaître le premier Samoyède ramené du front russe par un officier français. Ce chien, qui était de couleur biscuit et répondait au nom de Fingal, engendra les premiers champions nationaux. A aucun moment le Samoyède n'avait perdu sa vocation de chien de travail, puisque, avant la Seconde Guerre mondiale, M. fornier de Savignac, éminent éleveur de Samoyèdes, fournissait des sujets aux chasseurs alpins, qui les utilisaient notamment pour le ravitaillement en haute montagne. On sait également que le docteur Delort, qui habitait le Cantal, avait l'habitude d'atteler ses Samoyèdes pour aller soigner des patients isolés. Au début de la guerre, tous les sujets de M. de Savignac furent réquisitionnés, et la plupart moururent en héros à Narvik. Aujourd'hui le Samoyède a ses amateurs fidèles, mais la race n'est pas très représentée en France. Cependant, si l'ont peut regretter qu'un tel chien ne soit pas mieux connu du public, on peut aussi se réjouir que, à cause de sa relative rareté, il ait échappé aux risques des différents engouements dont d'autres ont été victimes. Les acheteurs de Samoyède ne choisissent pas ce chien sur un coup de tête. Ils connaissent ses immenses qualités de cÏur et ses aptitudes au travail, son caractère enjoué et sa personnalité espiègle. La vogue des chiens de traîneau a oublié celui qui, de tous les Nordiques, s'adapte le mieux à la vie occidentale. Mais ce paradoxe n'est-il pas une chance pour le Samoyède ? De plus en plus, on choisira des races à la fois belles et bonnes, rustiques mais capables de supporter la vie moderne, et surtout caractérisées par un grand amour du maître. Le Samoyède répond parfaitement à cette description. Ne se contentant pas d'être un des plus anciens compagnons de l'homme, il est aussi un chien d'avenir.
  4. Aspect général : Le Samoyède est un Spitz de l'arctique, à peu de chose près inscriptible dans un carré. D'aspect élégant, il évoque la robustesse, la grâce, l'agilité, la dignité et l'assurance. Comportement et caractère : Intelligent, gai, très éveillé. Les chiens bruyants ne sont pas tolérés. Tête : Forte ; crâne cunéiforme ; légère crête occipitale. Stop bien marqué. Museau fort et haut ; sa longueur est à peu près égale à celle du crâne ; il va en s'amenuisant de façon régulière jusqu'à la truffe. Le chanfrein est rectiligne. Les lèvres sont serrées au niveau des joues et quelque peu épaisses. La truffe est bien développée ; la bouche doit être légèrement retroussée aux commissures de façon à former le "sourire du Samoyède". Mâchoires articulées en ciseaux ; l'articulation en pinces est tolérée mais non recherchée. Oreilles attachées haut et bien espacées, dressées, mobiles, relativement petites, triangulaires et légèrement arrondies à l'extrémité. Yeux : marron foncé, bien enfoncés dans les orbites ; ils ont une expression intelligente et éveillée ; ils sont bien écartés, légèrement obliques et en forme d'amande. Cou : Fort, modérément long et porté fièrement relevé. Membres antérieurs : Bien placés et musclés ; ossature forte et bien marquée. Les épaules sont longues, bien attachées et obliques. Corps : Sa longueur est légèrement supérieure à la hauteur du garrot ; la poitrine est bien descendue ; le chien est compact mais agile. Le dos, d'une longueur moyenne, est musclé et droit. Abondante collerette. Les femelles peuvent avoir le dos légèrement plus long que les mâles ; elles ont le rein très solide et le ventre modérément rentré. Vue de face, la poitrine est large et bien descendue mais pas en cercles de tonneau. Les côtes sont bien cintrées. La croupe est bien pleine, forte, musclée et légèrement inclinée. Membres postérieurs : Vus de derrière, ils doivent être d'aplomb, parallèles et fortement musclés. Les grassets et les jarrets sont bien coudés et l'articulation du jarret est bien descendue. On doit faire l'ablation des ergots chez le chiot à l'âge de trois ou quatre jours. Pieds : Ovales et élastiques ; les doigts sont légèrement cambrés et légèrement écartés. Queue : Quand le chien est en éveil ou en action, la queue est portée recourbée vers l'avant sur le dos ou sur le côté. Au repos, il arrive qu'elle soit pendante ; elle atteint alors le jarret. Robe : Poil bien fourni, lourd, souple et dense. Le poil du Samoyède est double : le sous-poil est court, doux, dense et serré ; des poils plus longs, droits et durs poussent à travers le sous-poil pour former le poil de couverture. Le poil doit former une collerette autour du cou et des épaules, encadrant la tête, surtout chez les mâles. Sur la partie externe des oreilles, sur la tête et sur la partie antérieure des membres, le poil est court et lisse. L'intérieur des oreilles est bien fourni de poils, et dans les espaces interdigités doit pousser un poil de protection. La queue doit être couverte d'un poil abondant. Chez la femelle, le poil est souvent plus court et de texture plus douce que chez le mâle. Couleur : Blanc, crème, ou blanc et biscuit (la couleur du fond doit être blanche avec de légères marques biscuit et ne doit jamais donner l'impression d'être beige). La truffe, les lèvres et le pourtour des yeux sont noirs. La truffe présente parfois une légère dépigmentation. Allure : Le Samoyède est un trotteur. L'allure doit être dégagée et énergique ; les membres antérieurs ont une bonne extension et les postérieurs fournissent une bonne propulsion. Hauteur au garrot : La taille idéale est de 57 plus ou moins 3 cm pour les mâles, et de 53 plus ou moins 3 cm pour les femelles. Défauts graves : Yeux jaunes, oreilles tombantes, chien bas de construction, ossature légère ; jarrets de vache prononcés ; poil ondulé ou poil long, mou et tombant. Les mâles qui n'ont pas l'air de mâles et les femelles qui n'ont pas l'air de femelles ; queue en double crochet ; nature méfiante. (D'après le standard FCI n° 212 F du 20 mai 1988). Points de non confirmation : Type général : manque de type ; taille sortant des limites du standard avec une tolérance de 1 cm en plus ou en moins pour les sujets parfaitement typés et de qualité "irréprochable". Points particuliers dans le type : construction frêle ; séquelles de maladies osseuses, manque de puissance. Robe : toute autre couleur que celles admises dans le standard ; absence de sous-poil (sauf en période de mue, ou le chien sera à revoir) ; yeux bleus ou hétérochromes. Caractère : sujet agressif ou méchant envers l'homme ; craintif. Anomalies : Monorchidie, cryptorchidie. Prognathisme inférieur (grignard), prognathisme supérieur (bégu) ; manque de 4 dents (2 petites précarnassières plus 1 P2 ou P3 ou P4) ; manque de 3 dents importantes (P3, P4).
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