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Celes12

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À propos de Celes12

  • Date de naissance 20/10/1988
  1. 48h se sont écoulées depuis son départ, et il nous manque tellement... Un nouveau petit chinchilla est venu dans la cage, un adorable petit de 5 mois et demi extrêmement vif et gourmand. On ne lui a toujours pas trouvé de surnom mais... là n'est pas le sujet. C'est horrible de plus voir sa petite tête dépasser sous les meubles, de le voir grimper sur le fauteuil pour venir sur nos épaules, venir se frotter à nos jambes, aller toujours au même endroit ronger la tapisserie (là où avant je trouvais ça pénible qu'il y aille toutes les 30 secondes, aujourd'hui je regrette tellement qu'il ne soit plus là pour le faire) et ainsi de suite. Chaque fois que je vois un endroit dans la maison, je ne peux pas m'empêcher de me l'imaginer, d'imaginer ce qu'il serait en train de faire, ou autre. C'est difficile à vivre. C'est d'autant plus difficile que je ne peux pas passer 10 min consécutives sans penser à lui une fois. Chaque fois qu'un rire doit sortir, comme pour les 2 précédents, j'ai une image qui me vient instantanément en tête qui fait que je n'arrive plus à rire pour le moment. Parfois, j'ai mal au coeur de le voir enterré dans le jardin, dans le froid, dans l'humidité, dans le coté exigu sous terre et ainsi de suite pendant qu'on est au chaud dans la maison devant la TV, à manger des trucs excellents (vive le sud !) ou autre. Je sais bien que là où il est, ça ne fait plus de différence pour lui, mais même ce petit truc anodin est douloureux. Il a vécu toute sa vie dans un confort absolu, et après nous avoir quitté, son corps repose là où tout est présent sauf ce fameux confort. En tout cas, j'espère de tout cœur que le petit nouveau aura plus de chance que les 3 précédents, tous décédés d'une cause pathologique et non de vieillesse... Bref, chaque jour je vais sur sa tombe, à coté du précédent (le premier ayant été enterré à 800 kms d'ici, mais pour moi c'est comme s'il était toujours à coté) lui dire bonjour, lui dire bonne nuit, lire un bouquin à coté de lui ou tout simplement déposer un raisin sec qu'il adorait, et je fais pareil pour l'autre, et j'imagine faute de mieux la même pour le premier. Mais, c'est dur de plus avoir de réponse, de réaction, plus rien, de plus le voir tout court... Comment avez vous fait pour tenir le coup ? comment le viviez vous ? (refuser d'admettre qu'il soit parti, continuer à faire les mêmes gestes que quand il était vivant, reporter tout l'amour sur le nouveau en imaginant qu'il sera la continuité du précédent, je sais pas, quelles "astuces" avez vous pu utiliser en gros). Merci pour tous vos messages en tout cas, ils font chaud au cœur. P.S. : des chinchillas en "danger critique d'extinction" à l'état sauvage et dont il n'est plus possible d'inverser la situation (en gros, ils sont condamnés à s'éteindre, ce n'est plus qu'une question de temps), 50% des espèces vivantes actuelles qui seront totalement éteintes d'ici 100 ans au plus tard (extinction massive de l'Holocène) et ainsi de suite. Honnêtement, je commence sérieusement à me demander si le but recherché par l'homme est de n'être que le seul et unique survivant de l'époque moderne ?
  2. De manière plus étendue sur les chinchillas, je ne peux pas réaliser combien ce monde n'est pas fait pour eux et combien ils n'ont pas l'attention et l'amour qu'ils méritent... Est-ce acceptable de vivre de A à Z toute notre vie enfermé dans une cage pour finalement finir électrocuté, empoisonné ou disloqué de la nuque pour que notre fourrure soit revendue à des ***** qui n'ont d'humain que leur nom ? voire pire, être dépecés vivants et conscients dans les pays de l'est ? Est-ce acceptable de vivre de A à Z toute notre vie enfermé dans une cage parce que des gens ne connaissent pas les chinchillas, ne les traitent pas comme il faut, ne les sortent même pas, et ne se sont pas documentés ? Est-ce acceptable de voir des chinchillas parfois abandonnés dans la rue parce que leur maitre n'a pas fermé les portes / fenêtres ou qu'il les a tout simplement jetés dehors pour X ou Y raisons ? de les voir grelotter ? de les voir affamés ? de les voir écrasés par une voiture ? Est-ce acceptable de voir des chinchillas dans des "prisons" dans les animaleries où ils n'ont rien d'autre à faire de leur vie que d'attendre, subir le regard des passants ? Est-ce acceptable (et là, je risque de froisser certain(e)s d'entre vous, mais essayez de comprendre mon point de vue, même si je peux parfaitement comprendre que nombre d'entre vous avez votre propre opinion, limitations financières, peurs de voir l'être partir trop tôt et subir encore une fois ce terrible éclair dans le cœur ou peu importe, mais lisez bien... si les moyens matériels ne font pas défaut chez vous) de voir des gens refuser de prendre un chinchilla sous prétexte qu'il est en mauvaise santé ? qu'il est pas de la couleur qu'on veut ? qu'il est trop maigre ? qu'il a une malocclusion ? Ils sont déjà tellement malheureux à la base, ils ont plus que jamais besoin d'amour, de personnes qui s'en occupent, qui leur redonnent le sourire... Qui n'a jamais parmi vous été confronté tôt ou tard à un moment de sa vie à quelqu'un d'autre qui était mieux que nous vis à vis du regard des autres, que ce soit en amour, au travail, n'importe où ? A la place de tous ses chinchillas qui se disent en pleurant "personne ne m'aimera jamais, je suis né dans une prison, je vis dans une prison, et je finirai ma vie dans une prison alors que je n'ai rien fait de mal, parce que j'ai une dent qui pousse de travers ou que j'éternue... j'aurais aimé que le peu que je vive je puisse trouver quelqu'un qui m'aime pour ce que je suis...". P**** c'est exactement comme mettre au monde un enfant, et se dire "oh bah il a la rougeole il est pas beau je le mets dans la rue". Ce n'est même plus de la tristesse qu'on peut penser venant d'eux, même plus de la dépression, ça n'a juste pas de nom, se dire que l'on est né mais que jamais personne ne nous aimera dans la vie parce qu'on est pas à leur goût, qu'on est un objet, rien de plus... Est-ce acceptable que la nature ait doté à certains animaux de souffrances et autres pathologies, alors que tellement d'humains méritent leur châtiment et bien pire encore. Pourquoi ce sont toujours les plus faibles qui trinquent... et par dessus tout, toujours ceux qui le méritent le moins... Est-ce acceptable que les rares chinchillas sauvages qui restent continuent de subir le braconnage alors que c'est formellement interdit, et continuent de voir leurs proches disparaitre pour leur fourrure, et rien d'autre... aucun besoin vital... J'en viens presque à penser que le jour où l'espèce sera éteinte, ce sera peut être le jour où ils deviendront enfin heureux par rapport aux tristesses que trop d'entre eux ont pu vivre dans le passé. On a subit des atrocités lors des guerres, mais une fois qu'elles étaient finies, c'était un énorme soulagement (même si d'autres problèmes étaient présents à cotés et que d'autres guerres finiront tôt ou tard par apparaitre), on était soulagés, heureux de se dire que c'est enfin fini de voir nos proches mourir par la connerie humaine. Pour les animaux, c'est une guerre qui remonte à il y a trop longtemps, et qui ne finira jamais tant que l'espèce existera... Quoi penser ? Est-ce que dans un monde où la connerie humaine règne il y a une place pour l'innocence animale ... ?
  3. Il est parti ce soir, il y a moins de 30 min, 1h, 2h, je sais même pas, le temps me paraissait indescriptible sous les larmes, nous laissant dans un profond chagrin. Il est parti probablement sans douleur étant encore sous l'effet de la cortisone ingérée cinq-six heures auparavant, mais je savais qu'il avait peur, sa respiration ayant été vraiment très présente et accélérée. A la fin, je sentais que ça allait bientôt être fini pour lui, je le voyais respirer de manière saccadée. Son buste se gonflait lentement toutes les dix secondes, et se dégonflait rapidement. Il adorait la chaleur, il allait toujours prêt du poêle à bois quand il était allumé et venait s'y chauffer ses petites pattes. Il aimait tellement la chaleur que je lui plaçais régulièrement des petites bouillottes (refroidies pour qu'elles soient tièdes et que ça n'irrite pas l'animal) enveloppées dans un linge bien fermé devant sa maison, où il venait s'y vautrer en me l'arrachant littéralement des mains. Quand je n'y mettais pas la bouillotte, il "m'arrachait" la main également pour venir s'allonger dessus, et fermer lentement ses yeux. Il adorait la compagnie humaine, il ne manquait jamais une occasion de venir jouer avec nous ou grimper sur nos épaules, nos têtes, nos jambes. Des fois, quand on était debout, il sautait sur nos jambes en tentant vainement de s'agripper pour finalement retomber sur nos pieds avec son air joyeux, les oreilles toujours dressées, et ses petits "Chuu chuu"... Il adorait sortir, il en redemandait chaque fois qu'on passait à coté et il était tellement difficile de lui resister. Le matin en se levant, on lui disait bonjour, et il sortait systématiquement de sa niche pour venir se faire gratter le museau. On le sortait "à la régulière" dans le salon, il avait accès à toutes les pièces de la maison, on avait protégé tout : plantes, fils, fermeture des WC ainsi que de leur cuvette si jamais quelqu'un rentrait mais oubliait de fermer la porte, on balayait toujours avant de le sortir... Et je le sortais en plus la nuit de temps en temps, dans ma chambre ou dans la salle de bains. Il adorait grimper aux peignoirs pour se retrouver en haut du porte manteau, se retrouvant bloqué et faisant ses petits "Chuu chuu" pour que je vienne le prendre dans mes bras et le reposer au sol. Il adorait gambader partout dans ma chambre, prendre un vêtement, une housse, un crayon (il savait que c'était nocif, il ne croquait pas dedans) pour sautiller partout, sous le lit, dessus, sous ma chaise avec moi qui lui courrait toujours en rigolant pour récupérer ce qu'il avait volé, et ça l'amusait tellement... Il était tellement gourmand, totalement impossible de résister à la tentation de lui donner une friandise, il m'arrivait de lui donner un raisin sec ou un un bout de pomme séché le jour... Il n'aimait vraiment pas le foin, mais il jouait de bon cœur avec... il essayait tout le temps de nous l'arracher des mains, de tirer dessus. On faisait pareil avec des bouts de bois non traités, et il le rongeait en essayant de nous l'arracher des mains... Il y a plus d'une semaine, avant l'intervention, il se portait comme un charme, c'était un amour. Il y a 5 jours, quelques jours après l'intervention, je l'ai sorti dans ma chambre, et il gambadait au ralenti, mais il gambadait. Il ne jouait plus... Et maintenant, il est parti au paradis des chinchillas, et étant totalement non croyant, même opposé au principe même de la religion, c'est mon dernier refuge : penser qu'il en existe réelement un, et qu'il sera heureux pour toujours. Mon souhait le plus cher désormais étant que lorsque je partirai à mon tour, je puisse les retrouver, lui et les deux autres, et recommencer à leur apporter tout l'amour que je puisse fournir... qu'on revive notre complicité si proche... Il aura vécu 2 ans et demi, et même si ça aurait été 50 ans, dans tous les cas c'est bien trop court. Et... on sait tous que ces animaux méritent presque la vie éternelle et la joie éternelle... ils sont si fragiles, mais si chaleureux... Mais m****, 2 ans et demi, c'est impossible, je peux pas me faire une raison... c'est comme perdre son fils / sa fille au même age... Il n'aura pas connu beaucoup de choses dans sa vie, mais je me suis efforcé du mieux que je peux à le rendre toujours plus heureux chaque jour qui passait. Au moment où il est parti, j'ai eu un blocage de respiration, et j'ai revu tous ces moments "phares"... la première fois qu'il mange une friandise, la première fois qu'il monte sur notre main, la première fois qu'il sort, la première fois qu'il répond à son nom, la première fois qu'il fait ce qu'on lui demande "va sur le lit !", la première fois qu'il est tombé malade, la première fois où il est allé chez le vétérinaire, son premier voyage (800 kms)... en un éclair, comme si le temps s'était figé, et je m'en suis souvenu dans chaque détail alors que je n'aurais pas été capable de me souvenir de tout ça aussi précisément en temps normal. Ça faisait trois mois que je le sortais (pour sa seconde sortie occasionnelle mais mini 3 fois par semaine, parfois 7) dans ma chambre et dont j'avais abandonné la salle de bains. J'aurais tellement aimé le ressortir dedans, au moins une dernière fois, il aimait tellement... J'aurais tellement aimé qu'avant qu'il parte il me dise ce qu'il aurait voulu, s'il avait des dernières volontés, comment il souhaitait qu'on l'enterre... J'aurais tellement aimé avant qu'il parte de lui présenter mes éternelles excuses pour les quelques fois où j'ai pu le réprimander ou lui faire du mal sans le vouloir, et dont j'ai mis plusieurs jours à me remettre de ce mal là où lui avait oublié 15 minutes après... j'ai pu patienter 50, 100 fois par soir en lui disant "ne ronge pas ça !", "non sors de là !", "ne va pas dans la poubelle !" et il m'est arrivé une fois de le rentrer à la 50ème, faisant en sorte qu'il ne sera sorti que 30 min de plus de l'heure / des deux heures habituelles. Je regrette tellement ce jour ci... je regrette chaque instant passé où je n'étais pas avec lui, et je me rends compte combien ces deux années et demi ont pu passer en un temps minuscule.. J'aurais tellement aimé avant qu'il parte lui faire découvrir le monde extérieur, qu'il n'aura vu que la journée à travers une vitre. J'aurais tellement aimé avant qu'il parte lui dire un nombre infini de fois combien je l'aimais et combien j'étais prêt à tout pour qu'il soit le plus heureux du monde. J'aurais tellement aimé avant qu'il parte qu'il m'emporte avec lui et qu'on refasse notre vie ensemble "là haut". J'aurais tellement aimé avant qu'il parte qu'il ne me voie pas me vider de toutes mes larmes et m'excuser de ne pas avoir eu la force de les retenir, j'espère qu'il ne sera pas parti triste simplement à cause de cette dernière vue... J'aurais tellement aimé avant qu'il parte pouvoir lui dire tout ce que j'aurais voulu lui dire. Il était comme mon "journal intime"... J'aurais tellement aimé avant qu'il parte pouvoir m'excuser le plus fort possible pour toutes les fois où je l'avais sorti (1ère comme 2ème sortie), et où je vaquais à mes occupations sans m'arrêter pour jouer avec eux. A trop détester les éleveurs qui épuisent les femelles, ne leur donnent pas assez de libertés ni d'amour, à trop détester les animaleries qui ne se soucient que rarement de leur apporter également tout l'amour dont ils ont besoin, on réalise une fois trop tard combien on a de raisons de se détester soi même pour toutes ces fois ci... Et en écrivant tout ceci, je repense aux deux autres, ainsi qu'à mes trois poissons rouges et mes deux hamsters d'il y a longtemps, et sans refaire le même texte, il s'applique exactement pareil aux autres. Chacun aura eu plus de place dans mon cœur qu'il n'est possible d'en avoir en réunissant tous ceux de chaque humain. J'aurais tellement aimé vous dire à tous qu'aucun d'entre vous ne méritait ce qu'il vous est arrivé, mais que s'il existe un moyen de vous faire revenir ou de vous venger de la cause de votre décès, par n'importe quel moyen, faîtes le moi comprendre... Sachez que aucun d'entre vous n'a été là pour remplacer le précédent. Vous êtes tous irremplaçables, uniques, et le suivant le sera également. Vous avez tous autant de place dans mon cœur, je vous adore tous tout autant, et jamais, Ô grand jamais, je n'ai fait la moindre comparaison entre vous... Désolé d'écrire tout ceci ici, et la plupart d'entre vous n'en liront peut être pas plus de trois lignes, mais il fallait que ça sorte, je me déshydrate complètement à force de pleurer et je ne trouve plus le courage à faire quoi que ce soit. Même mes larmes qui avaient un goût salé légèrement fruité n'ont plus aucun goût désormais... je ne les sens même plus couler sur mes joues, ni sur mes lèvres, ni sur ma langue, je ne les remarque plus que sur la flaque au sol de larmes dans laquelle je vois mon reflet... J'arrive plus à réfléchir, plus à relativiser, c'est exactement comme si en me l'enlevant on m'enlevait la vie... Je voudrais tellement revenir en arrière, le jour où j'ai obtenu chacun d'entre eux, et leur consacrer tout mon temps, plaquant études et boulot, car ils le méritaient bien. Ce sale goût amer dans la bouche pour le temps perdu... se rendre compte que, même si nous même on a encore longtemps à vivre, moi, en 22 ans, j'ai déjà perdu bien trop de temps... trop de temps que j'aurais pu passer avec eux... même si j'ai beaucoup fait, ils méritent tellement que même à rester 100% du temps à dormir avec eux, jouer avec eux, les grattouiller, manger avec eux, c'est clairement une goutte dans l'eau par rapport à ce qu'ils méritent d'avoir... Merci à tous pour la lecture de cette longue tartine, la plupart d'entre vous qui ont perdu un animal sont conscients de la souffrance que l'on endure à notre tour, parfois impossible à supporter, des gens n'ayant pas réussi à surmonter cette épreuve ayant tout simplement décidé de mettre fin à leurs jours pour rejoindre leur compagnon là haut et continuer leur vie à deux dans l'au-delà. Même si son corps n'est plus parmi nous, son esprit restera à jamais gravé dans mon cœur, à coté des deux autres, et je continuerai à leur parler régulièrement comme je le fais depuis la mort du premier, comme s'ils vivaient toujours, et je prie le plus fort possible que de là où ils sont, ils m'entendent... Si j'ai toujours répondu présent à la moindre de vos demandes, exigences, caprices, si j'ai toujours été présent pour vous, c'est à votre tour tous les trois aujourd'hui de me rendre un seul et unique service : promettez moi d'être heureux là haut, pour toujours...
  4. Bonjour à tous, Des chinchillas qui naissent avec une malocclusion, c'est toujours aussi terrible à voir, mais parfois il y a autre chose en plus. Ma boule de poils a 3 ans environ et s'est toujours porté comme un charme, particulièrement indiscipliné, c'est adorable ! C'est notre troisième... Il bavouille depuis 6-8 mois, peut être plus, je ne m'en souviens plus, résultat du compte nous sommes allés l'emmener chez le vétérinaire fin octobre pour qu'il voie ça, et il s'était rendu compte qu'il avait une malocclusion non nécessairement pénible pour l'animal mais que ça pouvait empirer. Il lui avait fait un limage des dents sous anesthésie et la table dentaire était du coup clean pour ce moment. Il y a une semaine environ, conformément aux préconisations du véto, nous l'avons ramené pour voir l'évolution de sa dentition, et ça a continué à pousser de travers, pire encore une molaire est tombée (elle ne tenait quasiment plus), et l'autre menace à tout moment de tomber également. Il a refait un limage, table dentaire ok. Depuis cette intervention, il ne s'alimente plus et ne boit plus (même plus des friandises, la seule chose que j'ai réussi à lui faire avaler fût trois croquages dans un quartier de pomme frais). Alors que je savais qu'en sortant d'une intervention un chinchilla met pas mal de temps avant de recommencer à s'alimenter, je paniquais de plus en plus alors qu'il se portait comme un charme et sortait tout à fait normalement. Depuis toujours, il n'a jamais accepté de manger du foin, et même en jouant avec il ne fait que le réduire en morceaux, donc invétitablement il est condamné à se faire limer les dents de manière artificielle. On a tout essayé : saupoudrer de l'Oxbow sur le foin, mettre du foin aux poireaux (3%), mettre du foin aux carottes (3%), tout, mais rien n'y a fait... Une semaine après l'intervention, il était vraiment faiblard, et si je paniquais de plus en plus (étant quelqu'un qui se fait énormément de soucis au moindre ongle cassé chez un proche, alors quand j'ai perdu les deux premiers chinchillas, il devenait totalement impossible de m'alimenter, de boire, de me déplacer sans intervention médicale, à moitié tétanisé par le chagrin), même si l'autre personne me disait que ça peut prendre du temps avant qu'il se ré-alimente, je n'en pouvais plus et j'ai préféré prendre un rendez vous d'urgence avec le véto qui m'a reçu 4h après le coup de fil environ. Le diagnostic est clair : ses dents continuent de pousser, mais il ne s'alimente clairement plus assez, plus du tout même. Ses "parois" buccales (?) ont encore des micro lésions dues aux dents, mais l'endroit de la chute de la molaire a parfaitement cicatrisé. Il est bien trop faible, il fait encore 500 grammes, mais je le sens pas. Il préconise donc de lui donner un liquide contenant un anti-inflammatoire et de la cortisone afin de lui soulager la douleur et lui redonner l'envie de manger, mais il est clair que dans sa faiblesse il est incapable de s'auto alimenter. Il faut donc le gaver... avec de l'Oxbow, qu'il n'a jamais aimé, rejettant la seringue chaque fois qu'elle s'approche de lui (et je déteste le forcer, mais je n'ai aucun autre choix...) et bien sûr totalement impossible de lui en donner dans une coupelle sous forme de bouillie, de palets secs ou de poudre car il ne s'en approche même pas. Je lui donne deux fois par jour (bientôt trois dès que son système digestif) une seringuée d'Oxbow en bouillie, en restant plein d'espoir, et bien sûr son médicament. Si entre hier et aujourd'hui il est un peu plus vif sur ses mouvements (hier il lui fallait genre 30 secondes pour déplacer un membre... tout au ralenti, en tremblant, parfois même en laissant la patte en position verticale 15 secondes avant de l'avancer et de la poser), il reste prostré dans un coin de la cage, les yeux fermés, il respire toujours, il se remue les pattes de temps en temps, mais il reste amorphe. Quand on le prend pour le nourrir, il est très mou (en gros il n'oppose pas la moindre résistante, et on porte chacun de ses muscles...), et tremble chaque fois qu'on le soulève. Même si je le gave, j'ai peur que son état ne s'améliore pas, mais il est totalement et formellement hors de question qu'il quitte ce monde à son age, et tout autant hors de question qu'il reste dans cet état stationnaire. Je ne peux pas me résigner à me dire que ce genre de choses est acceptable dans la nature. Si vous avez des conseils, n'hésitez pas, je suis prêt à tout, peu importe le coût, peu importe le temps que ça prendra, pour lui redonner la joie de vivre qui lui était tant caractéristique, m'assurer qu'il ne souffre pas et lui maintenir l'envie de se battre au maximum... des propositions d'aliments spécifiques à rajouter à l'Oxbow, le masser toutes les 5 minutes pendant 5 ans, un type au Canada capable de transférer la souffrance d'un être sur un autre (sur moi en l'occurence) voire la vie totalement, peu importe, mais il me faut absolument un moyen d'améliorer son état de santé. Il m'est devenu totalement impossible de le regarder sans me mettre à pleurer, à lui dire "bats toi !", "promets moi de rester jusqu'au bout", "on a trop de choses à voir et faire ensemble encore", "tu peux pas me faire ça" etc... j'ai même des hauts de cœur tellement forts par moments que ça me bloque totalement la respiration et j'ai bien peur de devoir passer moi aussi un traitement à coté pour lutter contre le stress... mais le problème c'est pas moi, uniquement lui. Si ma vie compte peu, la sienne représente tout ce que j'ai de plus cher à mes yeux, et je pense pas être capable de tenir le choc s'il lui arrivait quoi que ce soit... A moins que vous ne pensiez qu'avec ses seringuées il a de très fortes chances de se remettre d'aplomb et que ce n'est qu'un mauvais moment à passer, en priant que ce soit mille fois plus douloureux pour moi que pour lui. P.S. : le vétérinaire a suivi une formation complétementaire pour se former aux NAC et est donc apte à les traiter. Je n'ai en revanche pas d'autre véto spécialisé NAC à moins de 165 kms d'ici, qui se trouve à Valence ... et si ça ne me dérange pas d'y aller, j'ai peur que l'animal ne stresse trop pendant le voyage et se retrouve encore plus mal à l'aise... et c'est ma deuxième démarche, la première étant de le sortir du pétrin, la seconde étant de tout faire pour qu'il souffre le moins possible pendant ce temps... En vous remerciant par avance...
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