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blues11

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Tout ce qui a été posté par blues11

  1. blues11

    Bye bye mon pote

    Merci beaucoup. Content de partager ces photos avec vous, avec tous ces retours touchants.
  2. blues11

    Bye bye mon pote

    Encore deux petites photos Pour le reste, je dois fouiller dans mes DD et scanner quelques autres. Photos prises par ma compagne:
  3. Jolie histoire, photos craquantes. Et tardivement, sympa l'histoire d'entrée du post.
  4. blues11

    Bye bye mon pote

    Tu sais, je pense que pendant quelques jours j'aurais encore les dernières images en tête. Ca s'estompera. Pas les images, mais la peine et toussa. Mais il y a un truc que je regrette et sur lequel je pourrais me mettre des baffes. Je fais beaucoup de photos, et je n'ai jamais pris le temps d'en faire de belles de mon chien, seulement des photos souvenirs. En même temps, sur le coup, je préférais partager des moments avec lui, jouer, courir que de l'embêter avec des photos. Le photographe, au moment de cadrer, déclencher, vit un moment égoïste, un moment de plaisir solitaire. Quand je suis avec des animaux ou des gens, je préfères vivre ces moments en les partageant, jouer, plaisanter, faire du sport, de la musique, etc...
  5. blues11

    Bye bye mon pote

    Désolé de vous faire pleurer... et encore merci pour tout ce soutien et ces retours touchants. J'ai effacé mon dernier post pour ne pas trop vous saouler, et à la place, je vous envoie quelques photos. C'est pas les plus belles, mais ça viendra. Tibout à 3 ans: Tibout à 8 ans: Tibout à 17 ans tout juste sorti de la douche Tibout ce dimanche, 18 ans et 4 mois. Photo un peu floue. Là il ne peux déjà plus marcher, mais regardez son expression vive:
  6. blues11

    Bye bye mon pote

    Engy, je ne vais pas répondre pourquoi, mais je suis d'accord avec toi. Disons que c'est peut être pire lorsqu'on ne peut pas être là, dans ce genre de moment. Sauf que lorsqu'on s'en rend compte, c'est souvent trop tard. Je me dis que c'est peut être difficile, mais ce doit être plus angoissant pour ceux qui partent seul. Et je pense que si tu l'as fait plus d'une fois, et sachant qu'à chaque fois c'est difficile tu as malgré tout refait ce choix, alors chapeau! Bel exemple de courage et d'amour.
  7. blues11

    Bye bye mon pote

    Hello à toutes et à tous. Ben je ne sais pas quoi dire. J'avais posté mon message à chaud, comme je l'avais vécu, hésitant à vous faire de la peine, et vos retours me touchent beaucoup. Pour Taoulet, merci de ton intérêt. Malheureusement, je n'ai pas de vidéo. Ca je regrette. Mais j'ai suffisamment de photos, beaucoup en argentique, et je ne manquerait pas d'en poster quelques unes. Il est évident que pour nous tous ici, et je trouve ça superbe, ces compagnons sont bien plus que des bêtes à poils et à 4 pattes, et le rêve absolu soit que les hommes s'imprègnent un jour de leurs qualités, de leur amour, leur fidélité, leur joie de vivre. Un chien ne critique pas, ne blesse pas (verbalement, le truc calculé et méchant), ne se plaint pas et il prends beaucoup sur ses épaules. En tous les cas, vous m'avez touché. D'autant plus qu'avec de tels messages, j'imagine la chance que vos petits compagnons ont de partager vos quotidien. Grand merci. Et ne vous inquiétez pas, je n'ai pas de regrets. Juste un peu de tristesse, il me manque, mais beaucoup de joie d'avoir connu ce petit pote. Et comme dit, connaissant mon chien, je préfère que ce soit moi qui gère cette peine que lui. Encore merci à tout le monde, c'est vraiment super sympa. Ospuga, peut être as-tu raison. Pas évident de voir sur un forum, mais dans mon entourage, je ne faiblit pas. Je suis celui qui est fort et sur qui mon entourage peut compter, sans rentrer dans les détails, car vous allez déprimer ou me virer, lol, mais c'est comme ça. J'assume. Mais l'histoire de Tibout m'a vraiment touché. La première fois que j'ai pleuré, j'avais 17 ans. La seconde fois, x'était hier, et malgré tous mes effort, je n'ai pu empêcher ça. Le bon point est que seul le véto l'a vu. Ca m'a permit d'avoir assez de cran pour consoler ma mère et ma compagne qui a également été touchée. Sauf que arrivé ici, sur le forum, je me suis rendu compte que j'en avait peut être aussi besoin, un peu..... Merde, je vieilli Mimosa, en répondant sans réfléchir, je dirais que c'est moi qui ait eu beaucoup de chance, mais au vu de cette complicité, de tous ces moments sgéniaux... Merci Mimosa
  8. Nous arrivons chez le vétérinaire. Je me gare, et je laisse Tibout seul, le temps de m’annoncer chez le véto. - Bonjour. Il est dans la voiture, il ne peut plus marcher. J’aimerai éviter de venir par l’entrée principale. - Si vous voulez, vous pouvez attendre derrière. Nous sommes en retard, trop de monde, mais on fait tout notre possible. Je vous ouvre dès que possible. - Merci, pas de souci. Prenez votre temps, on sera derrière. Je retourne à mon véhicule. Tibout m’attend là, couché, tranquille. Je lui mets son harnais et l’extrait de la voiture. Puis je le mets debout, en le retenant par le harnais. En l’aidant, il arrive à marcher, difficilement, avec dérapages, entrain et motivation. Il manque de tomber, mais je le retiens. Si je le lâchais, il tomberait, essayerai de se lever encore, tomberai encore, et ainsi de suite… Mais là, je le retiens. Avec sa démarche d’ivrogne combinée avec mon aide, ça fonctionne, il peut avancer. Il semble content ! Nous nous dirigeons vers un petit pan d’herbes surplombé d’un buisson. Je le laisse me guider. Là, il gère ses affaires. Aussitôt fait, il s’attarde avec un mélange d’insistance et de délectation à renifler le buisson, en plantant sans hésiter sa truffe en plein dedans. Il sait ? Feint-il ? Je dois vous dire que les visites chez le véto sont toutes plus folkloriques les unes que les autres. Ah, ça, il n’aime pas. Le trouillomètre explose à chaque fois. Les feintes visant à planter la truffe dans toute sorte de buisson pour retarder le moment du véto sont courantes et ingénieuses chez lui. On fait semblant de faire ses besoins, on s’attarde sur un reniflement, tentant de débusquer le truc de fou qui n’existe pas entre deux herbes en espérant que le véto, et surtout le maître vont oublier le but de la visite !!! Faut que je fasse ! Trop envi ! Attend encore s’te plait !!! Là, attend, bouge pas, j’ai vu un truc vachement cool… ! Imaginez le prix que coûte l’acquisition d’un trouillomètre à chaque visite chez le véto !!! Une ruine ! Mais là, c’est sa dernière sortie. On en profite tous les deux. Moi et mon copain. Près d’une heure passe en reniflements de tous genres. Je joue le jeu. Puis la porte arrière s’ouvre. Nous nous dirigeons vers cette pièce un peu particulière. Les derniers mètres, je dois porter Tibout. Il me lèche le visage, peut-être pour dire merci. En tout cas, au bout de 18 ans de vie commune avec un chien affectueux, têtu et hyper dynamique mais peu démonstratif en termes d’affection et de câlins, c’est ainsi que j’interprète. Un berger des Pyrénées peut aimer jusqu’à sacrifier sa vie. Mais ce n’est pas avec des léchouilles qu’il va manifester ses sentiments. Ce sera autrement… C’est pas un truc qu’il fait souvent. Et en bon Berger de Pyrénées, non seulement il est avare en câlins et bisous, mais plus on lui en demande, plus il refusera. Têtu, buté, jusqu’au bout. Et c'est trés bien, car il a son caractère, mais il donnera beaucoup plus si on apprend à l'observer, à l'écouter, à respecter sa nature plutôt que de tenter de le transformer en être humain. Nous arrivons dans cette pièce pas vraiment inhospitalière, mais pleine d’odeurs étranges, le genre d’odeurs qui ne se reniflent pas qu’avec le nez, le genre de pièce qui en a vu d’autres et à qui on ne la fait pas. La stagiaire me donne une couverture qu’elle étale délicatement sur la table de travail puis nous laisse seul. J’y dépose avec encore plus d’attention mon chien. Son regard est vif, lucide. Il sait, c’est certain……………..mais il sait quoi ??? Y a un truc qui cloche. Sa maitresse (ma mère) qui a éclaté en sanglots, son maître (votre narrateur) qui n’est pas comme d’habitude………….y a un truc de louche ! Nos regards se croisent, et pour la première fois, il n’évite pas mon regard. Au contraire, ses yeux se plantent droit dans les miens, avec une affection extraordinaire. J’en ai la chair de poule. Il essaye de se lever, mais retombe aussitôt. Qu’importe, son regard reste vif, curieux, intelligent. Si je ne le stoppe pas, il essayera encore et encore. IL veut vivre ! Il tousse beaucoup entre deux halètements. Ca dure depuis longtemps. Souffre-t-il ? Comment en être certain, il ne se plaint pas, il n'a pas le regard triste, au contraire. Je commence à le caresser derrière l’oreille. Il adore. Au bout d’un moment, il cache sa tête sous mon bras, et semble se rassurer. Sa respiration haletante se fait plus calme. Il cherche les câlins, il me demande de rester. Ca aussi c'est nouveau. Normalement, il choisira le jeu pour communiquer avec moi. Je recule pour le regarder, et il semble me sourire. Je tente de m’éloigner et aussitôt il respire plus fort, et semble angoisser un peu. Il me cherche. Le moindre bruit dans la pièce à côté le met sur ses gardes. Je me rapproche, sa queue remue, il tend la tête. Il se calme et met sa tête dans ma main. Là je le prends dans mes bras. Il semble rassuré, tranquille. Il me lèche la joue et retourne mettre sa tête dans mes mains. En même temps, il semble fatigué, il baille, mais semble déterminé à rester éveillé, à profiter de ce moment. On est des copains, c'est indéniable. Une demi-heure d’intimité entre lui et moi, forte en pleins de choses qui en font un moment qui me marquera toujours et que je garderai jalousement pour moi. Mais durant ce moment, il affichait une sérénité émouvante et marquante. Un échange partagé entre deux copains ou chacun est content d’être avec l’autre. Puis le véto arrive. Tibout halète normalement, la tête droite, les yeux vifs pendant que le véto me parle. Puis au bout d’un moment, il cherche à nouveau ma main. Je la lui donne et il y repose sa tête, cherchant une caresse. Je la lui donne avec plaisir. Et douleur. Il ne s’est pas rendu compte de la première piqure. Mais au bout d’une minute, il semble se rendre compte que quelque chose se passe à l’intérieur. Sa respiration devient plus forte. Il me cherche des yeux. Je le prends dans mes bras, puis, sans le quitter des yeux, je me rapproche encore de lui et le couche délicatement sur le côté. Sa tête vient se poser encore sur ma main, et là il semble rassuré. Il me lèche le visage. Il me regarde à nouveau. A ce moment, il n’y a plus aucune inquiétude dans ses yeux. Il semble paisible, réagit tranquillement à mes gestes. Petit à petit, ses toux laissent place à un ronflement léger, attendrissant. Il essaye de lécher la couverture pendant qu’il s’endort, comme un reflex inconscient. Au bout de 10 minutes, il dort. Là, je vois les poils de son corps brûlés par ses incontinences trop fréquentes, son dos trop arrondi, et sa tête vive et lucide d’un chien de 3 ans. Et je me rends compte qu’il y a un problème entre ce corps et sa tête, que l’un ne colle pas avec l’autre. Mais à ce moment aussi, je me rends compte que ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu dormir aussi bien, aussi profondément. Là je réalise qu’il souffrait vraiment. Un vrai sommeil sans douleur, sans toux, sans gémissement, un vrai repos. Il dort tranquillement, toujours ce ronflement léger. Je rentre doucement sa langue restée dehors et lui ferme le museau. Juste parce que ça fait mal de le voir ainsi. Juste parce que là je le vois tel qu'il sera dans quelques minutes. Mignon et attendrissant et en même temps fatal. Le vétérinaire vient délicatement faire pénétrer la seconde seringue dans la veine de sa patte avant. Au bout d’une minute, sa respiration cesse. Je ne peux retenir mes larmes malgré tous les efforts du monde. Là, ça fait mal. Je laisse encore un instant ma main sous sa tête, puis la retire doucement. Putain que c’est dur. Notre compagnon est parti au bout de 18 ans, et je me dis que c’est moi qui ai choisi de sa vie et de sa mort. Il avait 1 jour lorsque ma mère et moi l’avons récupéré. J’avais 24 ans, et j’étais jeune. J’en ai 42 aujourd’hui et je me rends compte qu’il va me manquer, que les larmes coulent sans que je puisse les arrêter quoi que je fasse. Mais ca va passer, c’est toujours comme ça que ça se passe. Moi, je suis content d’avoir eu la force de rester avec lui jusqu’au bout, de ne pas l’avoir abandonné, d’avoir eu le cran de l’accompagner jusqu’au bout, d’avoir été là. Et je suis content d’avoir pu dire sans mentir à ma mère qu’il est parti tranquillement, sans souffrir, que ses derniers instants étaient remplis d’amour et d’affection. C’est avec elle qu’il vivait et à cause de mon travail, elle avait la lourde tâche de s’occuper de tibout les derniers jours de sa vie, chose pas facile quand on n’a pas la santé. Pourtant mon compagnon est parti et je me sens seul tout d’un coup. Regrets, questions, si j’avais su…..etc………….mais en même temps, tous ces moments sympas……. C’est con, car ce sont ceux qui restent qui souffrent, mais en même temps, l’inverse serait insoutenable. Dans ces conditions, je veux bien verser quelques larmes pour celui qui a partagé un bout de chemin, un bout de notre vie avec nous, sans jamais se plaindre, sans jamais faillir à sa fidélité, à son amour, sans jamais baisser les pattes, en restant celui qu’il était jusqu’au bout. Quel courage ! Je tenais à laisser une trace par ici, un petit hommage pour un compagnon qui jusqu’au bout aura laissé des moments forts. J’espère juste qu’on aura été à la hauteur en retour. Quel fossé entre ce qui nous entoure et ce qui est en nous. En effet, si je regarde autour de moi, il ne reste rien de lui. Il est parti comme s’il n’avait jamais existé. Pourtant, il vit et vivra toujours dans mon cœur. Mais qu’elle en est l’utilité au final ? Que deviendrons tous ces moments de bonheur lorsque nous ne serons plus ? Pourtant il m’a marqué à jamais. En moi, il reste bien vivant . 18 ans de vie commune, presque un quart de siècle, de l'adolescence à l'age adulte. Bye mon pote. Je ne pensais pas que tu me manquerai autant. Mais no problemo, tu peux y aller en paix.
  9. blues11

    Fûtés les BP?

    Oui tu as raison. J'ai un exemple qui traduit bien tout ceci. Quand il est chez ma mère, elle lui donne facilement sous la table. Donc quand elle mange, il file direct sous la table et il est difficile de lui faire quitter la cuisine. Chez moi, dés qu'on met la table, il va de lui-même dans le couloir et s'allonge. Parfois, en cours de repas, je remarque qu'il est toujours allongé...mais pourtant on a l'impression qu'il a avancé mine de rien.... jusqu'au moment où la patte empiète sur le sol de la cuisine, tandis qu'il me regarde d'un oeil vif et défiant, un semblant de sourire accompagnant ce regard. A ce moment là, je dit juste: "tibou" et il recule de lui-même. Ce qui est cool, c'est que c'est devenu non pas une punition, mais un jeu.
  10. Parait que les animaux le réfléchissent pas ou ne préméditent pas leurs actions...... L'idée de ce fil est de parler d’anecdotes fun sur les plans d'actions de nos BP, dignes des plus grand futés. J'ai eu mon chien quand j'étais encore chez ma mère. J'avais 23 ans, Tibou est né le 31 juillet 1993. Nous l'avons eu le 1er Aout. Ma mère avait tendance à lui laisser passer plus de choses que moi. Il a donc trouvé un truc qu'il pratique encore. Lorsqu'il est chez ma mère et qu'il fait une petite bêtise, je crois que ça cogite pas mal dans sa petite tête. Par exemple. S'il fait une petite bêtise ou s'il fait le fou pendant que ma mère dort, et s'il sens que je vais l’engueuler, il va se précipiter dans la chambre de ma mère et s'asseoir en me regardant avec un air de défit qui veut dire: "vaz-y, engueule moi et tu la réveille" Je trouve ça génial
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