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Tigron

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Tout ce qui a été posté par Tigron

  1. Manx écaille de tortue Le manx est un chat original : il ne possède qu'une toute petite queue, voire pas de queue du tout! Un gène mutant est l'origine decette particularité. Par ailleurs, le manx est un chat à poil court superbe et plein de santé. Selon la légende, cette race serait apparue sur l'île de Man lorsque des chats sans queue s'enfuirent à la nage de navires espagnols en perdition, en 1588. Le manx existe dans diverses robes, mais l'écaille de tortue est l'une des plus belles. Ce stumpy a une queue minuscule. Les manx possèdent au maximum trois vertèbres de queue - une caractéristique importante pour la santé de la race. Développement de la race : avant 1700 Pays d'origine : Grande-Bretagne Type : poil court Corps : rond Poids maximum : 5.5 kg Les plus : amical, d'humeur égale, curieux, intelligent Attention : nécessite un entretien quotidien, élevage difficile, les chatons peuvent présenter des problèmes de santé liés à des désordres génétiques L'absence de queue ne semble pas du tout affecter le sens de l'équilibre du manx. La puissance de ses longues pattes arrière compense ce manque. On dit que le manx serait arrivé en retard sur l'Arche de Noé : sa queue serait restée coincée dans la porte !. Le manx est devenu si populaire sur son île natale qu'il a été adopté comme effigie. Il apparaît sur les pièces de monnaie et sur les timbres de l'Ile de Man.
  2. Chartreux Le chartreux se distingue des autres races par la couleur particulière de son poil. De nombreuses races existent en plusieurs couleurs, mais le chartreux doit toujours être gris-bleu. Cependant, ce bleu peut aller de cendré à ardoise. La fourrure des chartreux est assez courte, mais sa texture est dense, avec un sous-poil laineux. La race aurait été créée par des moines parisiens. On la trouve maintenant un peu partout. Le chartreux reste assez peu courant, même dans son pays d'origine. Les yeux du chartreux varient de cuivré à doré. La couleur orange profond est idéale, parce quelle contraste de façon frappante avec le bleu de la robe, mais elle peut se ternir avec l'âge. Développement de la race : 1300 Pays d'origine : France Type : poil court Corps : râblé, à tête ronde Poids maximum : 7.5 kg Les plus : affectueux, loyal, calme et adaptable. Aussi à l'aise en ville qu'à la campagne Attention : le chartreux faisant partie des chats les moins agressifs, il est fréquemment tyrannisé par ses congénères. C'est souvent un chasseur impénitent Des croisés qui revenaient du Moyen-Orient ont peut-être introduit les ancêtres des chartreux en Europe. On dit que les chartreux sont des "chats-chiens", en raison du dévouement qu'ils témoignent à leur maître. Il est assez facile de faire la différence entre les chattes et les matous, car les mâles sont beaucoup plus gros que les femelles, et ont une tête plus large. Dans leur couvent de la Grande-Chartreuse, les Chartreux (religieux de l'ordre contemplatif de Saint-Bruno) fabriquent une célèbre liqueur aromatique verte : la chartreuse.
  3. Mickey et Topette sont vraiment deux teckels adorables. Mais par contre il faudrait qu'ils soit adopter ensemble. Ils s'entendent avec les autres chiens qu'ils soient de petites tailles ou de grandes tailles, avec les chats aussi... Ils peuvent vivre en appartement. mickey 8 ans: Topette 6 ans: Les frais d'adoption il faut voir avec le refuge, en général c'est autour de 100 € mais comme ils sont assez agés ce sera peut être moins, par contre il faudra compter le prix de la stérilisation en plus. Pour les coordonnées: Refuge SPPA route d'Allonville 80000 Amiens 03-22-44-98-03
  4. Burmese brun Le burmese est un oriental shorthair pourvu d'un remarquable pelage brillant et doux. Tous les burmeses descendent d'une seule femelle, importée aux Etats-Unis de Birmanie il y a près de 70 ans. Elle fut croisée avec un siamois. Les chatons héritèrent de la silhouette mince et élégante de leur père, d'une grande intelligence et d'un tempérament joueur et affectueux. Ces qualités, jointes à la beauté de sa fourrure, ont valu au burmese un immense succès. L'aristocratique burmese brun adore la compagnie et se sent très malheureux quand on le laisse seul. Attention, il possède un talent particulier pour la fugue ! Développement de la race : 1930 Pays d'origine : États-Unis Type : poil court Corps : compact, musclé Poids maximum : 6.5 kg Les plus : doux, intelligent, joueur, gentil avec les enfants, accepte les autres animaux, entretien facile Attention : demande beaucoup de temps et d'attention, n'aime pas rester seul, fugueur Le type du burmese brun existait en Thaïlande il y a des siècles. On en a retrouvé des représentations dans des peintures thaïes anciennes. En Birmanie, les chats vivaient dans les temples et dans les riches demeures. Ils étaient censés apporter fortune et bonheur à ceux qui les hébergeaient. Le type américain est plus râblé et plus court sur pattes que le type anglais, svelte avec un visage triangulaire.
  5. British shorthair tabby classique argent Avec son allure somptueuse et son pelage remarquable, le tabby classique argent est très recherché. Cet animal robuste et affectueux appartient à l'une des plus anciennes races de chat à poil court : il figure dans certaines fresques égyptiennes. Il fut importé en Europe, probablement par les envahisseurs romains, il y a environ 2 000 ans. Des croisements sélectifs ont donné naissance au magnifique silver tabby, dont la race est reconnue depuis 100 ans. Aimable et fiable, le taby classique argent est un chat facile à vivre. Sa constitution solide, son caractère facile et sa splendide apparence lui ont valu un grand succès parmi les amateurs de chats. Développement de la race : 1880 Pays d'origine : Grande-Bretagne Type : poil court Corps : râblé, court sur pattes Poids maximum : 8 kg Les plus : doux, fort et robuste, entretien facile, peut être laissé seul, peu sujet au vagabondage Attention : tendance à l'obésité, surtout chez les sujets stérilisés, n'aime pas être trop manipulé Le gène du tabby est très puissant. Si l'on croise un chat noir avec un chat tabby, leurs chatons auront trois chances contre une d'être tabby. Le terme "agouti" désigne les zones claires de la robe tabby. Ce terme est également utilisé pour désigner génériquement les chats tabby. A l'origine, la robe tigrée ou ocellée était un camouflage parfait pour les régions buissonneuses ou boisées où vivait le chat sauvage. -------------------------- British shorthair tabby classique roux Les marques tabby sont courantes chez les chats. Les formes rousses sont particulièrement frappantes, même si, comparées à d'autres combinaisons, les zones marquées et non marquées de la fourrure rousse paraissent moins contrastées. On pense que le tabby clasique est originaire d'Angleterre. Il y serait apparu au XIXè siècle. Tout porte également à croire qu'une mutation semblable a eu lieu séparément, un peu plus tardivement, dans le nord-est de l'Iran. La robe du tabby classique roux est d'une couleur profonde, les marques typiques étants d'un roux plus sombre. La teinte de base de ces chats peut varier : certains sont roux, d'autres ont une nuance fauve plus foncée. Développement de la race : 1880 Pays d'origine : Grande-Bretagne Type : poil court Corps : râblé, court sur pattes, tête large Poids maximum : 8 kg Les plus : affectueux, robuste, pelage facile à entretenir Attention : les matous aiment dominer leur voisinage L'influence des marques tabby est forte : dans une portée, même les chatons qui deviendront ensuite roux uni peuvent commencer par porter des marques tabby. Les tabby, très courants dans les premières expositions félines, sont par conséquent devenus très populaires. En faisant s'accoupler deux chats tabby, on obtient en moyenne deux fois plus de chatons mâles que de chatons femelles. Des recherches ont montré que deux gènes seulement séparent le tabby classique roux de son homologue roux uni. ------------------- British shorthair tabby mackerel brun Le tabby est le plus ancien type de chat à poil court. C'est également le plus courant et on le trouve partout où les chats abondent. Le mackerel (maquereau en anglais) est une robe ancienne. Les rayures caractéristiques ressemblent à celles du maquereau, d'où son nom. Bien qu'il perde un peu de terrain face au silver tabby, le tabby brun reste un chat très apprécié. C'est un compagnon attachant et un grand chasseur de souris. Le tabby brun préfère passer le plus clair de son temps dehors. Dans la maison, bien qu'il n'aime pas outre mesure être câliné et manipulé, il appréciera votre compagnie. Développement de la race : 1880 Pays d'origine : Grande-Bretagne Type : poil court Corps : solide, pattes courtes Poids maximum : 8 kg Les plus : doux, solide et robuste, facile à entretenir, plein de vie, peu exigeant Attention : chat de grande taille, tendance à l'obésité, surtout chez les sujets stérilisés, chasseur, n'aime pas être manipulé Le tabby est un descendant des chats sauvages africains et européens, qui présentent également un pelage rayé. Le tabby mackerel est la robe d'origine du chat tigré. Au fil des générations, les croisements ont produits le blotched, aussi connu sous le nom de tabby classique. Les motifs qui ornent la robe du tabby sont un camouflage efficace et contribuent à faire des chats tabby des chasseurs redoutables. ----------------- British shorthair noir et blanc Le british shorthair bicolore est facilement reconnaissable à ses grandes taches juxtaposées de blanc et d'une autre couleur. L'association de noir et blanc est une des plus courantes, mais le roux et blanc et le bleu et blanc sont aussi très appréciés. Le chat bicolore descend du chat de gouttière - on le trouve d'ailleurs un peu partout. Un élevage sélectif a néanmoins permis de stabiliser la race, qui a été reconnue. Le british noir et blanc est aussi aimable qu'il est agréable à regarder. Intelligent et calme, c'est un excellent animal de compagnie pour toute la famille, y compris les jeunes enfants. Développement de la race : 1880 Pays d'origine : Grande-Bretagne Type : poil court Corps : trapu, pattes courtes Poids maximum : 8 kg Les plus : doux, de santé robuste, plein d'entrain, excellent animal de compagnie pour les enfants - et les autres!, peu exigeant Attention : tendance à l'obésité, surtout chez les sujets stérilisés. N'aime pas beaucoup être manipulé Les chats de race british bicolore doivent présenter une marque blanche en forme de flamme sur la figure et des zones blanches symétriques sur la poitrine, les pattes et le ventre. Les zones blanches ne doivent pas couvrir plus d'un tiers du pelage. Au Moyen Age, on pensait que les chats entièrement noirs étaient des créatures du diable et devaient être éliminés. Une ou plusieurs marques blanches suffisaient à sauver l'animal! --------------------------- British shorthair noir Ce chat noir possède un pelage épais et brillant, qui fait ressortir la couleur éclatante de ses yeux. Les chats noirs sont de nos jours très appréciés, mais leur côte de popularité a connu des hauts et des bas. Le british shorhair noir est une race reconnue, obtenue en croisant des chats de gouttière pour éliminer toute trace de poil blanc ou de couleur. Très fréquent dans les expositions félines de la fin du XIXè siècle, il a vu son succès décliner, puis reprendre dans les années 50. Les chats noirs ont la réputation d'être plus indépendants et plus forts que la plupart de leurs confrères. Bien soignés et bien compris, ce sont d'excellents compagnons à la beauté ensorcelante. Développement de la race : 1880 Pays d'origine : Grande-Bretagne Type : poil court Corps : trapu, court sur pattes Poids maximum : 8 kg Les plus : tempérament doux et indépendant, plein de vitalité, peut rester seul, entretien facile Attention : chat de grande taille, tendance à l'obésité Charles 1er d'Angleterre possédait un chat noir. Un jour, celui-ci tomba malade et mourut. Le lendemain même, le roi fut arrêté et plus tard décapité. Au Moyen Age, le sang et la fourrure des chats parfaitement noirs étaient censés posséder d'importantes vertus médicinales . En Amérique du Nord et dans certaines parties d'Europe, on pense encore que les chats noirs portent malheur. --------------------------- British shorthair crème et blanc La forme crème et blanche du british shorthair est la plus rare des quatre formes originelles bicolores. Les trois autres sont noires et blanches, bleues et blanches et rousses et blanches. Il y avait autrefois des variations considérables dans les marques, selon les individus bicolores, mais la race a évolué depuis l'époque victorienne, et des standards ont été fixés. L'objectif est désormais d'obtenir un équilibre attrayant. Ce chat doit peut-être son assurance tranquille à sa constitution solide et compacte. C'est un excellent chasseur, ce qui ne l'empêche pas d'avoir un caractère sociable, affectueux et doux. Développement de la race : 1880 Pays d'origine : Grande-Bretagne Type : poil court Corps : râblé, tête large, pattes courtes Poids maximum : 8 kg Les plus : affectueux, résistant et plein de caractère Attention : les mâles non castrés vagabondent et se battent beaucoup La couleur crème varie selon les individus. Le bicolore crème et blanc existait à l'époque victorienne, mais le noir et blanc avait plus de succès. Les premiers standards se basaient sur les marques d'un lapin hollandais : tête crème, arrière-train et torse blancs. Les autres British
  6. Bombay noir Les amateurs de chats sont souvent fascinés par l'allure majestueuse des grands félins sauvages. Ils apprécient particulièrement la mystérieuse panthère noire, dont le pelage contient plus de pigment noir que la normale. Cette dernière est commune dans les forêts d'Asie, où sa robe lui permet de se fondre dans la pénombre. Les éleveurs de bombay ont développé la race dans l'intention avouée de faire ressembler ce chat noir de jais à une panthère noire miniature. En dépit de son air impérieux, le bombay noir est un chat sociable, volontaire, joueur et très câlin, qui préfère partager la compagnie des humains que courir le monde. Développement de la race : 1958 Pays d'origine : États-Unis Type : poil court Corps : musclé, à tête ronde Poids maximum : 5 kg Les plus : calme, agréable et affectueux, facile à toiletter Attention : assez rare, tendance à l'obésité, aime l'attention Les jeunes chatons ont couramment une teinte marron parce que leur mère, en les léchant, laisse des traces de salive sur leur poil. Le nom de cette race vient de la ville indienne, parce que les panthères noires sont relativement courantes dans la région. Dans un premier temps, les yeux de tous les chatons bombay sont bleuâtres, puis ils deviennent gris et ne prennent que progressivement leur couleur cuivrée typique.
  7. Bengale léopard La robe tachetée du Bengale léopard a éveillé beaucoup d'intérêt pour cette race créée récemment, et dont les sujets sont encore peu nombreux. Le Bengale a hérité ses marques particulières d'un ancêtre femelle, un chat-léopard, sauvage, qui fut croisé avec un chat domestique. Curieusement, des générations plus tard, le Bengale possède encore des comportements propres à l'espèce sauvage, notamment sa fascination pour l'eau courante. Pour beaucoup, l'attrait principal du Bengale est son sang sauvage. Il a en effet hérité de certains traits de ses ancêtres et c'est un chasseur dans l'âme. Mais il se montre plutôt amical que menaçant. Développement de la race : 1963 Pays d'origine : États-Unis Type : poil court Corps : musclé et élancé Poids maximum : 10 kg Les plus : robuste, santé solide, vif, intelligent, demande peu d'entretien Attention : tempérament déterminé, parfois imprévisible, en raison de ses origines sauvages La plupart des petits félins sauvages peuvent être croisés avec le chat domestique pour créer des hybrides. L'un des ancêtres du Bengale était un chat sauvage qui chassait les rats dans l'enclos des rhinocéros au zoo de Delhi, en Inde. Ce type de chat était autrefois connu sous le nom de "léopardette". Le léopard fut la première variété de bengale. Il en existe désormais deux autres, rousse et vison.
  8. Balinais seal point En dépit de son nom exotique, le balinais vient des États-Unis, où il est apparu pour la première fois dans les années 1940. C'est une forme du siamois, avec une robe fine et soyeuse plus longue que celle de son congénère. La coloration bleu vif de ses yeux, reconnaissable entre toutes, rappelle son ascendance. Sa personnalité est très proche de celle du siamois. Le balinais est extrêmement affectueux et cherche à attirer l'attention quand il se sent ignoré. Le balinais seal point, raffiné et gracieux, est l'ami de toute la famille. Sociable, dynamique, sensible et affectueux, il est plus discret que son cousin siamois et communique avec ses maîtres d'une voix plus douce! Développement de la race : 1940 Pays d'origine : États-Unis Type : poil mi-long Corps : allongé, avec une queue en plumet Poids maximum : 5.5 kg Les plus : affectueux, intelligent, extraverti, mais plus discret que le siamois Attention : parfois bruyant (surtout les chattes en chaleur), tendance à l'embonpoint Le nom des balinais fait référence à la grâce des danseuses indonésiennes qui pratiquent leur art dans les temples. On dit, à juste titre, des balinais qu'ils sont les gravures de mode du monde félin. Un croisement entre siamois et balinais donne des chatons à poil court dont la robe a une texture comparable au feutre.
  9. C'est un braque allemand de 8 ans Son numéro de médaille est le 78. Il est tatoué vacciné et en danger assez rapidement pour cause de surpeuplement. FA : OK Co-voiturage : OK Diffuser un max. Roubaix 03.20.70.26.05 Son histoire : Son maître hospitalisé depuis 2 mois il est resté 2 mois en pension son maitre vient de DCD il se retrouve à Roubaix il ne comprend pas il à besoin de vous très vite Vous pouvez diffuser. http://rescuepicardie.winnerbb.net/les-petits-vieux-f90/tt-urgent-1-semaine-pour-ce-braque-de-8-ans-a-roubaix-t1415.htm
  10. La stérilisation de la chatte La stérilisation des animaux de compagnie est un sujet qui soulève souvent des discussions en France. En effet, beaucoup de propriétaires de chattes hésitent à faire stériliser leur animal, car ils n'en voient pas toujours l'intérêt surtout lorsque la chatte est encore jeune. De plus, les propriétaires considèrent la castration comme une mutilation, un acte irréversible qui va rendre l'animal malheureux car diminué. En effet, les gens ont de plus en plus tendance à identifier leur chat à une personne, ils lui attribuent des pensées et des sentiments humains. Il faut toujours se rappeler qu'un chat est un animal, qui réagit en tant qu'animal et qui ne ressent pas du tout les choses et les évènements comme nous. Un chat est en grande partie guidé par son instinct et ses hormones. Ceci est notamment vérifié dans son comportement sexuel: une chatte a des périodes d'activité sexuelle en rapport avec un taux d'hormones sexuelles élevées. En dehors de ces périodes (les chaleurs ont lieu deux fois par an en moyenne), tout intérêt reproducteur a disparu. Il est donc faux d'imaginer qu'une chatte a besoin, pour son équilibre général, d'avoir été en contact avec un mâle ou d'avoir eu une portée. La contraception médicale (par piqûres ou comprimés) n'est en aucune manière une bonne méthode de stérilisation si la chatte n'est pas destinée à faire des petits dans l'avenir. En effet, les hormones contraceptives, si elles agissent effectivement sur les chaleurs en les supprimant, n'ont pas d'action sur les différents problèmes hormonaux liés à la présence d'ovaires. Et ce sont les dérèglements hormonaux qui peuvent entraîner des maladies plus graves. L'avantage principal de la stérilisation de la chatte est d'empêcher les naissances non désirées ! Si votre chatte a libre accès à l'extérieur, il est en effet très difficile d'éviter les gestations, car les chaleurs chez les chattes sont souvent précoces (dès l'âge de cinq mois parfois), irrégulières et passent inaperçues. Vous risquez alors de vous retrouver avec une famille nombreuse sans l'avoir prévu! N'oubliez pas que des milliers de chatons sont chaque année abandonnés ou tués à la naissance par des propriétaires qui ne voulaient pas stériliser leur chatte. Lorsqu'on adopte une chatte, il est donc du devoir du propriétaire de se soucier du risque de naissance des chatons. Principales caractéristiques du comportement d'une chatte entière Les chaleurs : En période de chaleurs, les chattes ont un comportement modifié, elles se frottent sur les meubles et miaulent de façon désagréable. Si elles ont accès à l'extérieur, elles oublient généralement de rentrer à la maison le soir… Ces fugues durent souvent plusieurs jours, et la minette revient généralement épuisée, couverte de puces… et enceinte !!! Les bagarres : Elles sont fréquentes pendant les amours, même pour les femelles! Les bagarres entre chats ne sont pas bénignes, morsures et griffades ont souvent lieu au niveau de la tête ou des épaules. Ces blessures évoluent fréquemment en abcès nécessitant une visite chez le vétérinaire. Les risques médicaux accrus chez la chatte non stérilisée Les blessures et accidents : Outre les blessures et abcès suite à des bagarres, il ne faut pas oublier le risque (important!) d'accident de la route ainsi que les risques de morsures de chiens, voire de décharges de plomb par un voisin exaspéré par le bruit (ceci est malheureusement fréquent dans nos campagnes). La contamination par des virus mortels : Il existe deux maladies virales du chat, communément appelées la Leucose féline (FeLV) et le Sida du chat (FIV), qui sont mortelles et s'attrapent suite à des contacts entre chats (bagarres, copulation). Pour plus de renseignements sur ces maladies, vous pouvez consulter nos Fiches Santé correspondantes. Sachez aussi que les chats entiers présentent plus de risques d'attraper une de ces maladies que les chats stérilisés. Il a été prouvé qu'une sécrétion permanente d'hormones sexuelles ou un dérèglement dans la sécrétion de ces hormones est à l'origine de certaines maladies de la chatte adulte. Ces maladies sont généralement localisées à l'appareil reproducteur, mais elles peuvent atteindre parfois l'organisme entier. En faisant enlever les ovaires à votre chatte, vous supprimerez les glandes qui sécrètent ces hormones sexuelles et diminuerez de façon importante le risque d'apparition de ces maladies. Il s'agit notamment de kystes ou tumeurs ovariennes, ainsi que de tumeurs mammaires. Les inconvénients de la castration L'obésité et maladies associées au surpoids La stérilisation entraîne des modifications dans la gestion des dépenses énergétiques chez le chat. Une fois stérilisé, un chat a besoin de moins d'énergie (son métabolisme de base diminue). Par ailleurs, il est moins actif. Il faut donc restreindre son apport calorique, soit en diminuant la quantité de nourriture distribuée, soit en lui donnant une alimentation allégée. Vous trouverez les aliments adaptés dans la Boutique Wanimo.com. N'hésitez pas à demander conseil à nos vétérinaires. Les 2 à 3 mois qui suivent l'ovariectomie sont cruciaux. C'est pendant cette période critique que votre chatte risque de prendre du poids. De plus, l'obésité augmente les risques pour le chat d'être atteint par certaines affections : o les pathologies cardiaques (insuffisance cardiaque) o les boiteries: l'excès de poids sur les articulations augmente le risque de lésions de celles-ci o les problèmes cutanés (allergies...) Une idée fausse : Contrairement à une idée reçue, la castration n'entraîne pas de retard de croissance. Sachez que dans certains pays (aux Etats-Unis notamment), tous les chats sont stérilisés à l'âge de trois mois, c'est-à-dire avant d'être adoptés ou vendus, et leur taille n'en est pas du tout affectée. Conclusion Lorsque vous possédez un chaton femelle, il faut donc vous demander si vous désirez la faire reproduire, et pour quelles raisons. Mais cette question est à envisager relativement tôt, avant la puberté afin de pouvoir faire effectuer une stérilisation aux environs de 7 mois qui est l'âge recommandé, et ceci sans mauvaise conscience! L'ovariectomie est une technique chirurgicale simple et pratiquée par tous les vétérinaires, qui résoudra les problèmes de reproduction, de comportement et de maladies hormonales liées à la présence d'ovaires.
  11. Puce Électronique ou Transpondeur Présentation et installation La puce électronique ou transpondeur est un tout petit cylindre de la forme d'une gélule de 1 mm de diamètre pour 3 à 4 mm de long environ. Il ne contient aucun système magnétique ou électrique pouvant être nuisible au chien ou au chat ; c'est le lecteur qui "excite" la puce et lui fait "dire" son code. L'efficacité de la puce est totale puisqu'elle est placée en position sous-cutanée: elle ne peut donc pas être facilement retirée ou falsifiée. La position qui semble être adoptée est en arrière de l'oreille gauche. Seul un vétérinaire est habilité à poser cette puce. Un lecteur spécial permet de la lire à travers la peau ; il suffit de passer ce lecteur à quelques centimètres du chien. Ainsi le chien sera identifié exactement comme avec le tatouage ou un code-barre. Le code est à 15 chiffres. Il permet l'identification du pays (250 pour la France), de l'espèce (26 pour les chiens et chats) et de l'individu grâce à 7 chiffres. Les transpondeurs pourront être lus par les vétérinaires, les refuges, la fourrière, voire la police (dès qu'ils seront équipés d'un lecteur). En ce qui concerne la douleur lors de la pose, il semble que celle-ci ne soit pas très importante lorsque l'on place la puce en sous-cutanée: cela ressemble à une injection sous-cutanée avec une aiguille assez grosse. Pour les chats parfois sensibles, une tranquillisation préalable pourra être nécessaire. Avantages du transpondeur La puce est donc très pratique par rapport au tatouage pour plusieurs raisons : La pose ne nécessite pas d'anesthésie, elle est donc sans risques. La lecture peut se faire à distance ; avantageux à l'égard des animaux apeurés ou nerveux. Elle est invisible donc plus esthétique. Elle est infalsifiable. Elle est permanente, elle ne risque pas comme le tatouage de s'effacer au fur et à mesure des années. Le fichier sera mondial, le chien pourra être facilement identifié aux frontières et à l'étranger. En cas de voyages, pas de soucis si votre animal se perd. Entrée en vigueur La mise en vigueur de la puce en France se fera à priori ne janvier 2002. La plupart des vétérinaires devraient donc disposer de la puce électronique et des lecteurs au début de l'année 2002. De très nombreux pays comme l'Espagne, la Belgique, le Royaume-Uni et les États-Unis posent ces puces électroniques depuis longtemps ; les chiens et chats de ces pays n'ont manifesté aucun problème face à ce nouveau système. Sachez que pour voyager vers le Royaume Uni, l'identification par transpondeur est déjà obligatoire. Et n'oubliez pas que selon la loi du 6 janvier 1999, tous les chiens et chats de plus de 4 mois doivent être identifiés, soit par tatouage soit par puce électronique. Ainsi que tout animal vendu ou donné quelque soit son âge.
  12. La castration chez le chien La stérilisation des animaux de compagnie est un sujet qui soulève souvent des discussions en France. En effet, de nombreux propriétaires de chiens refusent la stérilisation chirurgicale, qu'ils considèrent comme une mutilation, un acte irréversible qui va changer le comportement de leur animal.Il faut toujours se rappeler qu'un chien est un animal, qui réagit en tant qu'un animal et de ce fait qu'il ne ressent pas du tout les choses et les événements comme nous. Un chien est en grande partie guidé par son instinct et par ses hormones. Ceci est notamment vérifié dans son comportement sexuel: un chien a une activité sexuelle en rapport avec une stimulation extérieure (présence de chienne en chaleurs). Eloigné des sources de stimulation sexuelle, tout intérêt reproducteur a disparu. Il est donc faux d'imaginer qu'un chien a besoin, pour son équilibre général, d'être "entier", d'autant plus que la plupart des chiens non castrés vivront sans contact physique avec une femelle… pour cause de propriétaires non consentants. Un chien peut vivre sa vie entouré de femelles, ce qui le rendra hyper-excité. Il est alors bien dommage de devoir lui administrer un traitement hormonal pour le calmer. La solution la plus efficace et la moins risquée pour la santé future du chien est la castration chirurgicale. L'idéal est d'opérer le chien avant la puberté, c'est-à-dire vers 6 à 7 mois chez les petites races et vers 10 à 12 mois chez les grandes. Par ailleurs, vous devez savoir que la loi du 6 Janvier 1999 rend obligatoire la stérilisation des chiens de première catégorie, c'est-à-dire les chiens de type Pitt-Bull, Boer-Bull, Tosa non inscrit au LOF (chiens sans papiers en règle). En effet, l'achat, la vente et l'importation de ces chiens sont strictement interdits, et les contrevenants risquent une sanction pouvant aller jusqu'à 100 000 F d'amende, et six mois d'emprisonnement, sans compter l'euthanasie du chien. Pour plus de renseignements, veuillez consulter notre Info Pratique sur "la loi sur les animaux dangereux". Les risques médicaux accrus chez le chien non castré Il s'agit principalement des problèmes testiculaires et prostatiques. Les tumeurs testiculaires sont peu fréquentes chez le chien, elles atteignent plus fréquemment les chiens ayant des testicules anormaux, en particulier lorsque l'un des testicules est resté dans l'abdomen. Si votre chien est monorchide (un seul testicule en place) ou cryptorchide (aucun testicule en place), nous vous conseillons de le faire opérer au plus tôt. En effet, il risque de développer une tumeur et supportera d'autant mieux l'opération qu'il est jeune et en bonne santé. Vous pouvez consulter également notre Fiche Santé sur "les vices rédhibitoires du chien" pour plus de renseignements. L'hypertrophie bénigne de la prostate, malgré son nom, n'est pas une maladie à prendre à la légère. En effet, la libération d'hormones mâles entraîne une augmentation trop importante du volume de la prostate avec pour conséquences : o des difficultés pour le chien à faire ses selles. Il souffre de constipation chronique avec des conséquences au niveau du côlon, du rectum ou de l'anus. o une pression permanente de la prostate sur l'uretère qui favorise les cystites. o un risque accru d'infections de la prostate (abcès) du fait de son hypertrophie. N'oublions pas les risques d'accident de la route et de blessure par bagarre entre chiens, qui sont très augmentés lors des fugues, fréquentes chez les chiens non castrés ! Enfin, comme vous le savez, la stérilisation empêche la reproduction, il n'y a donc plus de chiots non désirés qui naissent et se retrouvent vite abandonnés. Les caractéristiques comportemental du chien entier En période de chaleurs, les chiens non stérilisés sont intenables et cherchent sans cesse à s'enfuir et à retrouver leur belle. Les fugues sont fréquentes et entraînent souvent des bagarres, morsures et accidents de la route. Si les mâles sont en présence d'une femelle, il est impossible de les faire obéir, et certains chiens sont en permanence en train d'essayer de la chevaucher. Cette situation est le signe d'une hyperactivité sexuelle d'origine hormonale et est souvent très gênante pour les propriétaires de tels chiens, qui n'osent plus les sortir. Les chiens mâles castrés sont souvent plus calmes. Ils ne s'intéressent plus aux chiennes en chaleur si la castration est réalisée tôt. Le marquage urinaire est diminué fortement par la castration. Les modifications physiologiques engendrées par une castration Pour combattre quelques idées reçues concernant le changement de comportement et de physique du chien castré: Les effets sur la croissance : une idée fausse La castration avant la puberté n'entraîne aucun retard de croissance, elle a même tendance à prolonger la croissance après l'âge de la puberté car l'absence d'hormones sexuelles retarde l'ossification des cartilages de croissance (zone de croissance des os). Les effets sur le poids et les maladies associées à l'obésité : une surveillance s'impose La stérilisation entraîne des modifications dans la gestion des dépenses énergétiques chez le chien. Une fois stérilisé, un chien a besoin de moins d'énergie. Par ailleurs, il est moins actif : il faut donc restreindre son apport calorique, soit en diminuant la quantité de nourriture distribuée, soit en lui donnant une alimentation allégée. Vous trouverez ce type d'aliments dans la Boutique Wanimo.com. N'hésitez pas à demander conseil à nos vétérinaires. Les 2 à 3 mois qui suivent la castration sont cruciaux. C'est pendant cette période critique que votre chien risque de prendre du poids. L'obésité est responsable de changements dans la vie du chien : l'excès de poids le rend plus "mou", le chien présente moins d'intérêt pour l'activité intense. C'est au propriétaire à faire reprendre l'exercice régulier après la castration. De plus, l'obésité augmente les risques pour le chien d'être atteint par certaines maladies : les pathologies cardiaques les boiteries: l'excès de poids sur les articulations augmente le risque de lésions de celles-ci (luxations de la rotule, ruptures de ligaments croisés) les problèmes cutanés (allergies...). Un effet bénéfique sur le vieillissement Les chiens castrés ont un mode de vie calme et certaines maladies sont pratiquement éliminées. Ils vivront donc plus longtemps et vieilliront mieux, en particulier grâce à une alimentation équilibrée et adaptée. Vous trouverez des aliments spécifiques (chien âgé, chien ayant tendance à grossir, grande race ou race naine) dans la Boutique WANIMO.COM. Conclusion Nous vous recommandons de faire castrer votre chien entre 6 et 12 mois selon sa taille, si vous ne désirez pas le faire reproduire, et ceci sans mauvaise conscience! Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  13. La stérilisation chez la chienne La stérilisation des animaux de compagnie est souvent sujet à discussion en France. En effet, de nombreux propriétaires de chiennes refusent la stérilisation chirurgicale, qu'ils considèrent comme une mutilation, un acte irréversible qui va changer le comportement de leur animal. Malheureusement, les gens ont de plus en plus tendance à identifier leur chien à une personne, ils lui attribuent des pensées et des sentiments humains. Il faut toujours se rappeler qu'un chien est un animal, qui réagit en tant qu'animal et de ce fait ne ressent pas du tout les choses et les événements comme nous. Un chien est en grande partie guidé par son instinct et par ses hormones. Ceci est notamment vérifié dans son comportement sexuel: une chienne a des périodes d'activité sexuelle en rapport avec un taux d'hormones sexuelles élevées. En dehors de ces périodes (les chaleurs, qui durent trois semaines ceci deux fois par an en moyenne), tout intérêt reproducteur a disparu. Il est donc faux d'imaginer qu'une chienne a besoin, pour son équilibre général, d'avoir eu un contact avec un mâle ou d'avoir une portée. En quoi consiste la stérilisation chirurgicale chez une chienne ? La solution la plus efficace, la moins coûteuse (à moyen terme) et la moins risquée pour la santé future de la chienne est la stérilisation chirurgicale, qui est définitive. Elle consiste à retirer les ovaires (avec ou sans l'utérus). C'est une intervention courante, pratiquée par tous les vétérinaires. L'idéal est d'opérer la chienne avant la puberté, c'est-à-dire avant les premières chaleurs qui apparaissent vers 6 à 7 mois chez les petites races et vers 10 à 12 mois chez les grandes races. Les autres solutions et leurs inconvénients * La ligature des trompes empêche la fécondation. Mais cette solution conserve le principal inconvénient, votre chienne aura toujours ses chaleurs (les ovaires sont en effet toujours présents et continuent de sécréter des hormones). En revanche, elle ne pourra plus avoir de bébés. Cela n'a donc pas grand intérêt. * La contraception médicale (par piqûres ou comprimés). Ce n'est en aucune manière une bonne méthode de "stérilisation" si la chienne n'est pas destinée à la reproduction. En effet, les injections d'hormones, si elles agissent effectivement sur les chaleurs en les supprimant, n'ont pas d'action sur les différents problèmes hormonaux liés à la présence d'ovaires chez la chienne et qui entraînent souvent de graves problèmes de santé avec l'âge. De plus, il n'est pas recommandé d'utiliser ce mode de contraception sur une longue période en raison de ses effets secondaires. Les avantages de la stérilisation sur la santé de votre chienne Il a été prouvé qu'une sécrétion permanente d'hormones sexuelles ou un dérèglement dans la sécrétion de ces hormones est à l'origine de nombreuses maladies de la chienne adulte. Ces maladies sont généralement localisées à l'appareil reproducteur, mais elles peuvent atteindre parfois l'organisme entier. En faisant enlever les ovaires de votre chienne, vous supprimerez les glandes qui sécrètent ces hormones sexuelles et diminuerez de façon importante le risque d'apparition de ces maladies. Les maladies de l'appareil reproducteur De nombreuses chiennes développent à partir d'un certain âge des kystes au niveau des ovaires. Ces kystes ne sont pas cancéreux, mais ils induisent une sécrétion augmentée et permanente d'hormones, ce qui a pour conséquence des chaleurs prolongées ou plus fréquentes et des risques d'infection utérine. * Les tumeurs mammaires sont malheureusement fréquentes chez la chienne. Elles pourraient être évitées, à 99,5%, par une stérilisation précoce, c'est à dire avant les premières chaleurs. Si la chienne est stérilisée avant les deuxièmes chaleurs, ce taux est de 92 %. En effet, la quasi-totalité de ces tumeurs ne se produisent que si les mamelles de la chienne ont subi une «imprégnation hormonale», qui a lieu lorsqu'elle est en chaleurs. * Le pyomètre est une infection très grave de l'utérus qui, si elle n'est pas soignée à temps, peut entraîner la mort de la chienne. Il est favorisé par un déséquilibre hormonal. Une grande quantité de "pus" s'accumule à l'intérieur de l'utérus. Le traitement le plus efficace lors d'un pyomètre est une ovario-hystérectomie (ablation de l'utérus et des ovaires). Cette opération, bien supportée par une chienne en pleine santé, ne l'est malheureusement pas par une chienne malade. En effet, le pyomètre évolue souvent depuis plusieurs semaines quand il est diagnostiqué. Lors d'un pyomètre à un stade avancé, la chienne risque une rupture de l'utérus qui entraîne une péritonite très grave; elle risque également une atteinte des reins car cette infection entraîne la production de toxines à toxicité rénale. Les maladies générales L'action des hormones sexuelles (œstrogène et progestérone) se fait aussi au niveau d'autres organes, et peut être à l'origine de maladies graves. C'est le cas notamment du diabète, maladie qui peut être favorisée par un dérèglement hormonal. Les maladies "comportementales" La stérilisation permet d'éviter les inconvénients des chaleurs (attirance des mâles, fugues, pertes de sang, hurlements, énervement). * La grossesse nerveuse est un phénomène purement hormonal, qui se traduit par une modification du comportement associé à des changements physiologiques. Elle se produit environ deux mois après les chaleurs. La chienne se comporte comme si elle allait avoir des petits: elle se fait un nid, elle peut devenir agressive… Puis peu à peu, ses mamelles se gonflent de lait. La chienne peut également adopter un objet comme si c'était son petit, son appétit est variable, soit diminué, soit augmenté. Si votre chienne présente une grossesse nerveuse, votre vétérinaire vous donnera le traitement adapté sous forme de comprimés ou de gouttes buvables. Malheureusement, ce traitement n'agit que temporairement et il est très probable que d'autres grossesses nerveuses aient à nouveau lieu par la suite. Certaines chiennes ont une grossesse nerveuse après chaque période de chaleurs. Seule la stérilisation par ablation des ovaires résout définitivement ce problème. Permettre à sa chienne d'avoir une portée n'évitera pas la récidive, car les grossesses nerveuses ne traduisent pas un besoin pour la chienne d'avoir des petits, mais juste une surproduction d'hormones. * Les autres modifications comportementales associées à la stérilisation Il est fréquent de dire qu'une chienne stérilisée est moins active, plus grosse et moins câline qu'une chienne non stérilisée. Il n'existe aucune règle quant au changement comportemental d'une chienne après l'ablation des ovaires. Ceci dépend avant tout de son caractère, de son mode de vie et de l'âge auquel l'intervention a eu lieu. Une chienne stérilisée jeune restera peut-être plus joueuse et vive, mais encore une fois, cette hypothèse n'est pas à généraliser. Les modifications physiologiques associées à la stérilisation * Les effets sur la croissance La stérilisation avant la puberté n'entraîne pas de retard de croissance, contrairement à une idée reçue. Elle a même tendance à prolonger la croissance après l'âge de la puberté car l'absence d'hormones sexuelles retarde l'ossification des cartilages de croissance (zone de croissance des os). * Les effets sur le vieillissement Les problèmes de santé sont moins nombreux chez les chiennes stérilisées. Elles vivront donc plus longtemps et vieilliront mieux, en particulier grâce à une alimentation équilibrée et adaptée. Vous trouverez des aliments spécifiques pour la plupart des chiens (chien âgé, chien ayant tendance à grossir, grande race ou race naine) dans la boutique WANIMO.COM * Les effets sur le poids et les maladies associées Il est vrai que le métabolisme d'une chienne stérilisée est différent de celui d'une chienne «entière». Cela signifie que les calories ne sont pas utilisées de la même manière. A régime alimentaire égal, une chienne stérilisée peut avoir tendance à «emmagasiner des réserves», tandis qu'une chienne non stérilisée va immédiatement brûler ses calories. Une fois stérilisée, une chienne a donc besoin de moins d'énergie et son activité physique va diminuer, surtout dans les premiers mois après l'intervention. Il faut donc restreindre son apport calorique, en diminuant la quantité de nourriture distribuée ou en lui donnant une alimentation allégée. En surveillant bien son alimentation après l'opération et en lui faisant faire un exercice régulier, votre chienne conservera sa ligne. Vous trouverez ce type d'aliments dans la Boutique Wanimo.com. N'hésitez pas à demander conseil à nos vétérinaires. Conclusion Nous vous recommandons de faire stériliser votre chienne avant ses premières chaleurs, si vous ne désirez pas qu'elle ait des petits, et ceci sans mauvaise conscience ! Vous lui éviterez des maladies pouvant être graves, et vous-même n'aurez plus à subir les inconvénients des chaleurs. Vous et votre chienne, en suivant quelques règles d'hygiène de vie (visite annuelle chez le vétérinaire, alimentation adaptée…), vivrez de très nombreuses années, ensembles et heureux. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  14. La piroplasmose La piroplasmose est l'une des maladies les plus fréquentes chez le chien, qui tue encore de nombreux chiens chaque année en France. La piroplasmose est une maladie qui détruit les globules rouges, elle est due à un parasite du sang, transmis par une morsure de tique. Le traitement est efficace à condition d'être mis en place à temps, mais les complications peuvent être graves. Quels sont les symptômes que l'on peut observer ? Le chien est abattu, il refuse de se nourrir, vomit et présente une forte fièvre (souvent 40°C). Ses urines prennent une coloration anormale : orange, rouge, ou marron foncé. Mais même s'il manque seulement d'appétit dans les 4 à 8 jours qui suivent une sortie à la campagne et paraît mou, n'hésitez pas à consulter votre vétérinaire car les symptômes ne sont pas toujours faciles à déceler. En effet, c'est une urgence et le traitement doit être mis en place le plus rapidement possible. Seul un vétérinaire peut faire un diagnostic de certitude : il prélève une goutte de sang et détecte la présence des parasites dans les globules rouges en examinant au microscope un étalement du sang. Comment se transmet la piroplasmose ? Seules les tiques peuvent transmettre cette maladie. Afin de pouvoir aspirer le sang du chien, la tique injecte une salive anticoagulante qui contient les parasites de la piroplasmose. Une fois dans le sang ceux-ci pénètrent dans les globules rouges, s'y multiplient, et les font éclater. Il en résulte une anémie (manque de globules rouges), et une intoxication du foie et des reins par les déchets issus des globules rouges détruits. Les chiens attrapent généralement les tiques dans les haies, les buissons, les broussailles ou l'herbe (voir notre Fiche Santé "Les tiques"). Même si les chiens de chasse et ceux qui vivent à l'extérieur sont les plus exposés, tous les chiens peuvent un jour ou l'autre contracter la maladie, d'où l'importance de faire vacciner votre chien. Un chien atteint de piroplasmose n'est contagieux, ni pour les autres chiens, ni pour d'autres animaux, ni pour l'homme. Quel est le traitement de la piroplasmose ? Le traitement est très efficace à condition d'être mis en place suffisamment rapidement. Il convient donc de bien surveiller l'apparition des symptômes décrits ci-dessus, et de se rendre rapidement chez un vétérinaire au moindre doute. Suivant le stade d'évolution de la maladie, le vétérinaire mettra en place un traitement sous forme : * d'injections qui permettent de détruire le parasite, * de perfusions, destinées à réhydrater l'animal et à lutter contre les complications hépatiques et rénales, * des transfusions pour compenser le manque de globules rouges. Info Utile : le produit utilisé contre la piroplasmose peut être douloureux lors de l'injection, voire provoquer un ou deux vomissements. Ne vous inquiétez pas, c'est un effet normal qui ne dure pas. Comment prévenir la piroplasmose ? * Les anti-parasitaires C'est la méthode la plus sûre pour constituer une réelle prévention contre la piroplasmose, le produit doit détruire la tique avant qu'elle n'ait le temps de piquer. Il faut donc qu'elle s'intoxique au contact du poil, en quelques minutes. Les produits qui répondent à ces critères sont : * Certains colliers, mais les colliers mixtes anti-tiques et anti-puces ne sont généralement pas très efficaces contre les tiques. * Les pulvérisateurs : ils permettent de déposer un film protecteur sur l'ensemble du corps. * Les pipettes agissent comme les pulvérisateurs, mais la répartition du produit sur l'ensemble du corps se fait toute seule en 24h. Attention toutes les pipettes anti-parasitaires ne sont pas efficaces contre les tiques. Ils doivent être systématiquement et régulièrement appliqués pendant les périodes à risque : c'est-à-dire au printemps de mars à juin, et à l'automne, de septembre à décembre. Et cela même sur les animaux vaccinés. * La vaccination Il existe un vaccin qui protège contre la piroplasmose, mais il n'est pas efficace à 100%. De plus, il est très onéreux. Il est surtout intéressant pour les chiens jeunes et actifs qui n'ont encore jamais contracté la piroplasmose. Parlez-en à votre vétérinaire lors de votre prochaine consultation. Conclusion La piroplasmose est une maladie commune en France, elle peut être grave et parfois mortelle. Même si le traitement est très efficace lorsqu'il est mis en oeuvre suffisamment rapidement, la maladie peut entraîner des séquelles au niveau rénal et hépatique. Il est donc fortement conseillé de "prévenir plutôt que guérir". L'utilisation d'anti-parasitaires externes doit être systématique de mars à juin et de septembre à décembre. Pour une solution adaptée à votre chien et à son mode de vie, vous pouvez consulter la Boutique Wanimo dans laquelle sont proposés les meilleurs anti-parasitaires actuels, accompagnés d'informations assez précises sur leurs indications. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  15. Les puces Qu'est-ce qu'une puce ? Les puces sont des insectes bruns sans ailes, de quelques millimètres, qui possèdent la propriété de pouvoir se faufiler entre les poils des chiens et des chats et de sauter jusqu'à trente fois leur longueur. Elles vivent une grande partie du temps, cachées dans le pelage de nos compagnons, et se nourrissent de leur sang. Après avoir digéré le sang, les puces laissent de petites crottes noirâtres en forme de virgule dans le pelage. L'observation de ces grains noirs est caractéristique de la présence de puces sur votre animal. Les puces constituent un véritable fléau, leur présence sur vos compagnons est un problème de santé, mais en aucun cas un problème dû à un manque d'hygiène. Où mon chien peut-il attraper des puces ? Les puces sont des animaux qui se multiplient très vite. Il suffit qu'en se promenant à l'extérieur, votre chien ait ramené une seule puce à la maison, pour que celle-ci ponde à l'intérieur et provoque une véritable infestation de l'habitat et de l'animal. Vous pouvez même en ramener en appartement avec les semelles de vos chaussures ! Elles se cachent et pondent préférentiellement dans les tissus: panier, coussins, canapés, lits… D'où la facilité avec laquelle votre compagnon peut être réinfesté alors que l'on croyait l'avoir débarrassé de ces parasites. Les chats sont souvent porteurs sans se gratter. Les animaux sauvages sont également très souvent vecteurs de puces et en particulier les hérissons (qui, hélas pour eux, ne peuvent pas se gratter pour s'en débarrasser !) Quels dangers représentent les puces pour mon chien ? * L'allergie aux piqûres de puces De nombreux chiens développent une allergie aux piqûres de puces. Cela se traduit généralement par des rougeurs et des boutons sous le ventre et derrière les cuisses, une perte de poils et de violentes démangeaisons sur la croupe, ainsi qu'autour de la queue. L'allergie ne fait généralement que s'accentuer et peut entraîner d'important problèmes cutanés. Comme pour toute allergie, il n'est pas besoin que l'animal soit plein de puces pour que les symptômes apparaissent. Une seule piqûre suffit à entraîner des démangeaisons pendant 3 semaines chez un animal allergique. Dans ce cas, il faut systématiquement traiter préventivement votre compagnon contre les puces. En cas de rougeurs ou de démangeaisons persistantes, il est préférable de consulter un vétérinaire. Il est également préférable de vermifuger les animaux porteurs de puces. * Le ténia Les puces portent souvent des œufs de ténia. Votre chien se contamine en avalant une puce lorsqu'il se mordille pour essayer de se gratter. Le ténia peut entraîner des troubles digestifs. Sa présence dans l'intestin du chien se manifeste parfois par la présence de "grains de riz" autour de l'anus. Comment le débarrasser des puces ? Il existe un grand nombre de produits antiparasitaires présentés sous des formes très différentes. Seul un petit nombre est réellement efficace pour lutter contre les puces. L'idéal étant un produit présent sur le poil en permanence afin de tuer la puce avant qu'elle n'ait le temps de piquer le chien, et donc de provoquer l'allergie. Le produit doit être particulièrement efficace au niveau de la croupe où se trouve la majorité des puces et l'antiparasitaire doit également posséder une certaine résistance à l'eau pour pouvoir conserver son efficacité lorsque le chien sort par temps humide. Les moins efficaces : * Les poudres : l'antiparasitaire est dilué avec du talc. Lors de l'application le produit pénètre rarement jusqu'à la peau et le talc glisse le long du pelage. Quelques heures après l'application il n'y a plus assez de produit pour tuer les puces et l'animal en se léchant peut aussi avaler accidentellement l'antiparasitaire. * Les aérosols : Ils tuent très rapidement les puces présentes sur l'animal au moment de l'application mais ont l'inconvénient d'être éliminés par l'eau. La perte d'efficacité est très importante dès lors que chien se roule dans de l'herbe mouillée ou sort sous la pluie! Afin d'être efficace leur application doit être renouvelée au moins une fois par semaine, même par temps sec. * Les shampooings : Ils peuvent avoir de l'intérêt comme "traitement d'attaque" des infestations massives mais lorsque l'on rince le chien après son shampooing, la majeure partie du produit antipuces part avec l'eau de rinçage. * Les produits à avaler : Très pratiques d'emploi ces produits n'agissent toutefois que lorsque la puce pique le chien. Celle-ci est alors intoxiquée et tuée. Certains de ces produits ne tuent pas la puce, mais l'empêchent seulement de pondre des œufs. Ils sont utiles en milieu peu infesté ou pour des animaux difficiles à manipuler. Utilisés seuls ils ne sont d'aucun secours pour les chiens souffrant d'une allergie à la piqûre de puce car ils ne les empêchent pas d'être piqués. * Les dispositifs à ultrasons : n'ont jamais pu faire preuve de leur efficacité. Les plus efficaces : * Les colliers : Ils ont l'avantage de durer plusieurs mois mais ils agissent surtout autour du cou, alors que les puces sont le plus souvent localisées entre les cuisses ou autour de la queue. Inconvénients: les chiens actifs risquent de l'accrocher dans une branche lors d'une balade et certains colliers sont inactivés par l'eau. * Les pulvérisateurs : Ils déposent sur le poil un film protecteur de produit antiparasitaire qui intoxique les puces par simple contact dans les minutes qui suivent leur arrivée sur le chien. S'opposant à la piqûre, ce type de traitement est particulièrement conseillé pour les animaux allergiques. Active pendant environ 1 mois et résistante à l'eau l'application est invisible sur l'animal. Elle peut être, en revanche, difficile de mise en oeuvre sur les animaux récalcitrants ou sur ceux à poils longs. * Les pipettes : Il suffit de déposer leur contenu sur le dos du chien. Le produit se répartit tout seul sur l'ensemble du corps en une journée environ. Elles possèdent toutes les qualités des pulvérisateurs avec la facilité d'application en plus, mais s'avèrent parfois un peu moins puissantes en cas d'infestation massive. Conseils : 1) Ne laissez pas les puces proliférer sur votre chien : plus il y en a plus il est difficile d'en venir à bout car elles s'installent dans les lieux de couchage, dans les plynthes et dans votre logement. 2) Il est recommandé d'associer un traitement de l'environnement (habitat) au traitement de l'animal afin d'être sûr de les éliminer toutes d'un coup. Découvrez les produits anti-puces dans la Boutique Wanimo Faut-il utiliser ces produits à titre préventif ? OUI, il ne faut pas attendre de trouver des puces sur le chien car c'est alors trop tard et l'on met parfois longtemps avant de s'en débarrasser. Il est fortement conseillé d'utiliser des produits antiparasitaires du mois d'avril jusqu'au mois de novembre. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  16. Les vers du chien Les vers ronds * Les ascaris Les ascaris sont des vers blancs qui peuvent mesurer jusqu'à 20 centimètres. Ils ressemblent beaucoup à des spaghettis ! Les chiots en sont presque systématiquement infestés. Ils se contaminent soit directement dans le ventre de leur mère, soit en la tétant après la naissance. Ces vers se nourrissent au détriment du chiot, et peuvent être responsables de diarrhées, d'alternance de vomissements et de constipation, d'amaigrissement, de ballonnement abdominal, de retards de croissance, et même parfois d'obstruction intestinale et perforation. Les ascaris sont des parasites pouvant se transmettre à l'homme. Ils constituent un danger pour les enfants qui peuvent se contaminer dans les bacs à sable ou en jouant avec des chiens non vermifugés ou mal vermifugés. La vermifugation doit donc être systématique pour tous les chiots, tous les mois (jusqu'à l'âge de 6 mois), et deux fois par an pour les adultes,même sans observation de symptômes. * Les ankylostomes[/b] Ce sont de petits vers que l'on observe très rarement dans les selles. Ils sont particulièrement agressifs pour la paroi de l'intestin. Lorsqu'ils sont très nombreux la quantité de sang qu'ils pompent est suffisante pour entraîner une anémie voire le décès du chien. Ils parasitent principalement les chiots d'élevage, ou les adultes qui vivent en groupes: pensions, meutes... * Les trichures[/b] Les trichures sont des parasites du gros intestin (ou côlon) du chien. Ils mesurent 2 à 4 cm, et ont une forme enroulée à leur extrémité, dite en "crosse d'évêque". Se nourrissant en pompant du sang à travers la paroi de l'intestin du chien, ils peuvent entraîner une anémie ou des diarrhées par colites (ou inflammation du côlon) hémorragiques, qui sont très douloureuses. Les œufs de trichures peuvent persister jusqu'à 5 ans dans le sol. Ils peuvent infester les chiens à tout âge, principalement ceux qui vivent en collectivité: meute, chenils, refuges… Les trichures sont résistants à beaucoup de vermifuges classiques. En cas de doute sur l'efficacité de celui que vous utilisez, demandez conseil à votre vétérinaire. Les vers plats Il s'agit principalement du ténia (Dipylidium caninum) ou "ver solitaire". Il peut mesurer jusqu'à 80 cm. Ses segments - ou anneaux – qui renferment des œufs sont éliminés dans les selles : ils ressemblent à des grains de riz. Le ténia entraîne souvent des démangeaisons de l'anus que le chien essaye de soulager en se traînant le derrière sur le sol: c'est le « signe du traîneau ». Le traîneau peut également être lié à un problème de glandes anales. Le chien se contamine souvent en ingérant des puces porteuses de larves de ténia. Pour débarrasser votre chien du ténia il est donc nécessaire de le traiter en même temps contre les puces. Pourquoi vermifuger mon chien ? Tous ces parasites peuvent entraîner des troubles plus ou moins graves sur la santé de nos compagnons. Il convient de traiter préventivement, et systématiquement car on ne voit que très rarement les vers dans les selles, même s'ils sont présents dans l'intestin. Vrai/Faux: On a coutume de dire qu'un chien qui mange de l'herbe "se purge". Faux, le fait de manger de l'herbe ne pas pourra tuer les parasites intestinaux. Seul un vermifuge de bonne qualité peut le faire. Quand vermifuger mon chien ? Il est préférable de vermifuger systématiquement : * Pour les chiots: une fois par mois jusqu'à l'âge de 6 mois. * Pour les chiens adultes: au moins deux fois par an, de préférence au printemps et à l'automne. * Plus souvent pour les chiens qui vont dans les collectivités (pensions, chenils, expositions, chasse…) Quel vermifuge utiliser ? Il existe 2 types de vermifuges : 1/ Les vermifuges prescrits par votre vétérinaire et qui, comme tout médicament, ne sont pas en vente libre. Ils contiennent une molécule qui tue les vers, les larves et les œufs. 2/ Les autres produits souvent à base de plantes ou d'ail, etc. ... qui sont naturels mais à renouveler plus fréquemment. Découvrez le vermifuge à base d'extrait naturels végétaux proposé par Wanimo. Suivant l'âge, le poids de votre animal, et vos habitudes, vous pouvez utiliser différentes présentations : comprimés (certains se dissolvent tous seuls dans l'eau), pâte contenue dans une seringue, liquide à mélanger à la nourriture. Pour trouver un produit adapté à votre chien, demandez conseil chez un vétérinaire. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  17. La gale des oreilles Cette une affection très fréquente chez le chien, particulièrement chez les animaux vivant en collectivité (élevage, refuges…). Elle est due à un acarien appelé Otodectes cynotis qui parasite également le chat. Cet acarien vit, se nourrit et se reproduit dans les conduits des oreilles des chiens et des chats : les adultes pondent des œufs qui donnent des larves et à nouveau des adultes. La transmission se fait d'un animal à l'autre par simple contact, et se fait souvent d'une oreille à l'autre sur le même animal. Les symptômes de la maladie La multiplication des parasites dans les oreilles provoque une inflammation de l'oreille (otite) souvent modérée, avec production de cérumen en grande quantité, produisant une forte odeur. Le chien se gratte souvent les oreilles et secoue la tête. Comment reconnaître une gale ? En examinant l'oreille de votre compagnon, vous devez apercevoir du cérumen marron foncé, voire noir, en quantité assez importante et sentir une odeur inhabituelle, caractéristique de la gale. Le vétérinaire peut s'aider dans son diagnostic en faisant un prélèvement de cérumen dans l'oreille, dans lequel il pourra observer, au microscope, les adultes, les larves ou les œufs d'Otodectes. Le traitement Si l'oreille est très sale, il faudra la nettoyer régulièrement avec un produit d'hygiène pour les oreilles du chien. Et, en parallèle, la traiter avec un produit acaricide (à base de molécules qui détruisent les acariens). Ces produits sont prescrits par votre vétérinaire et se présentent sous forme de pommades ou de liquides à mettre dans l'oreille du chien. Il faut toujours bien respecter la durée de traitement prescrite par votre vétérinaire, car même si la gale semble avoir disparu, les produits ne tuant pas les œufs, le traitement doit continuer jusqu'à ce que tous les œufs présents dans l'oreille aient éclos ; afin d'éviter toute récidive. Par prudence, mieux vaut traiter les deux oreilles et, en prévention, les autres animaux sensibles (chiens et chats) du foyer. En Conclusion La gale des oreilles est une maladie très fréquente, particulièrement chez les chiots d'élevage. Il est très difficile de s'en prémunir car elle est très contagieuse entre les chiens (et les chats). Si le chiot que vous venez d'acheter se gratte les oreilles, il est possible que ce soit une gale. N'hésitez pas à consulter votre vétérinaire afin de traiter rapidement la gale, de façon à éviter les complications et la contamination des autres animaux. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  18. L'insuffisance rénale chez le chien L'insuffisance rénale correspond à une défaillance des fonctions du rein. Le rein est chargé de détoxifier le sang en filtrant les déchets (toxines) produits par l'organisme. Lorsqu'il ne peut accomplir cette fonction, les toxines s'accumulent et les premiers symptômes apparaissent. L'insuffisance rénale peut survenir de deux façons: # soit de manière aigüe, le rein ne peut soudainement plus assurer l'élimination des toxines produites par l'organisme. Les symptômes apparaissent brutalement et le mal est souvent réversible si l'on élimine à temps la cause de cette insuffisance. # soit de manière chronique, le rein est détruit progressivement et de manière irréversible. Les perturbations sont perceptibles seulement à un stade déjà avancé de la maladie, il est alors souvent trop tard pour rétablir les fonctions du rein. L'insuffisance rénale aigüe Cette affection apparaît de façon brutale sur un animal quel que soit son âge. Les symptômes Les symptômes de cette maladie sont assez nombreux et souvent peu caractéristiques. Le chien est abattu et il mange peu ou plus du tout. Souvent il présente des vomissements et de la diarrhée. Il peut aussi avoir des problèmes urinaires (douleurs voire arrêt total d'émission des urines). Ces symptômes sont assez inquiétants. En cas de doute, votre chien doit être examiné rapidement par un vétérinaire afin qu'il diagnostique si votre chien souffre bien d'une insuffisance rénale aiguë. Les causes Les causes de cette insuffisance rénale sont variées. Elle peut apparaître suite à une mauvaise circulation sanguine au niveau du rein lors d'hémorragie importante, lors de déshydratation sévère ou lors de certaines insuffisances cardiaques chez le chien âgé notamment. Le rein peut aussi subir une lésion majeure qui le rend incapable de fonctionner normalement. C'est le cas lors de certaines infections (pyélonéphrite, glomérulonéphrite), lors de certaines maladies générales (leptospirose, leishmaniose), lors de l'absorption de certains produits ou médicaments toxiques (intoxication par l'antigel par exemple). Le rein peut aussi être gêné dans son fonctionnement quand l'urine qu'il produit ne peut s'éliminer normalement. Chez Le chien, c'est le cas lorsque des calculs situés dans la vessie ou dans l'urètre bloquent l'émission d'urine. Le diagnostic Le vétérinaire, après un examen approfondi de l'animal, pourra réaliser une prise de sang. Celle-ci permettra de doser certaines toxines produites par l'organisme et normalement éliminées par le rein comme l'urée et la créatinine. Puisque le rein ne fonctionne plus, les valeurs d'urée et de créatinine seront très augmentées dans le sang. Le vétérinaire pourra également réaliser d'autres examens (prise d'urines, radiographies, etc...) pour connaître la cause de cette insuffisance rénale aiguë. Le traitement Le traitement a pour but de rétablir le fonctionnement normal du rein. Il repose sur la mise en place de perfusions qui permettent de soutenir l'organisme et d'éliminer les toxines accumulées dans le sang. Dans certains cas, l'utilisation de diurétiques est nécessaire ainsi que l'administration de médicaments qui luttent contre les vomissements et la diarrhée associés. Lorsque la cause de l'insuffisance rénale est connue, un traitement spécifique sera mis en place également. Par exemple, lors de blocage de l'élimination de l'urine par des calculs, il faudra supprimer ces calculs. Le pronostic Il va dépendre de l'âge du chien, de la cause de l'insuffisance rénale et de la rapidité de mise en place des soins vétérinaires. Le vétérinaire réalise d'autres analyses de sang au cours du traitement. Si les taux d'urée et de créatinine diminuent et redeviennent normaux, on pourra considérer le chien comme sorti d'affaire mais ses reins seront fragilisés. Il faudra donc faire attention et le ramener chez le vétérinaire au moindre symptôme. Un traitement de fond et une alimentation particulière peuvent être prescrits également. L'insuffisance rénale chronique Elle est liée à la destruction progressive et irréversible du rein qui devient incapable d'éliminer les toxines produites par l'organisme. Elle est surtout observée chez les chiens âgés. Dans de rares cas de malformations congénitales, elle peut apparaître sur de jeunes chiens. Les causes Cette maladie peut apparaître suite à une infection rénale non traitée à temps, lors de lésion du rein, de problèmes urinaires répétés ou de cancers du rein. Les symptômes Le chien boit généralement beaucoup (polydipsie), il urine également beaucoup (polyurie). Ces premiers symptômes sont souvent accompagnés de vomissements plus ou moins fréquents et de fatigue. Si la maladie évolue depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois, le chien mange moins ou plus du tout. Il est souvent maigre et déshydraté. Il peut avoir des ulcères dans la bouche. Des vomissements fréquents ou la présence d'une diarrhée sont envisageables. Le chien présente aussi une diminution des globules rouges dans le sang (anémie). Ces symptômes ne sont malheureusement pas caractéristiques car un chien qui boit et urine beaucoup peut avoir une autre maladie comme le diabète. Le diagnostic C'est le même que pour l'insuffisance rénale aiguë: le dosage de toxines dans le sang donne une première orientation (urée, créatinine), et d'autres examens permettent d'affiner le diagnostic. La destruction du rein est progressive. Au début de la maladie, la partie fonctionnelle du rein arrive à compenser le mauvais fonctionnement de la partie lésée. C'est pourquoi la maladie est indétectable et le chien ne présente pas de symptômes. Quand une grande partie du rein est détruite, il devient impossible à la partie restante de compenser et les premiers signes de la maladie s'installent. C'est alors que le diagnostic est fait. Le traitement Il est vrai que la partie du ou des reins qui est détruite l'est de façon irréversible. Toutefois, le traitement est possible et les chiens peuvent vivre des années avec un traitement approprié. Le traitement va dépendre de la gravité des symptômes. Ce traitement est basé principalement sur une alimentation adaptée, visant à limiter l'apport de protéines et à limiter l'apport excessif de phosphore. Les aliments spécifiques pour chiens insuffisants rénaux contiennent peu de protéines mais elles sont de très bonne qualité. Vous pouvez trouver ces aliments chez votre vétérinaire ou sur la Boutique Wanimo.com. Cliquez ici pour découvrir notre sélection d'aliments spécifiques aux chiens en insuffisance rénale. Lors des crises, il faut, comme dans l'insuffisance rénale aiguë, perfuser le chien. En effet, la perfusion permet de réhydrater le chien, de lui faire éliminer une partie des toxines accumulées dans le sang. La perfusion permet aussi de soutenir l'organisme L'utilisation de certaines vitamines sont parfois souhaitables. Le recours à des anabolisants peut permettre de lutter contre l'anémie et avoir un effet "coup de fouet" . La surveillance du chien insuffisant chronique Les signes d'aggravation peuvent être variés mais vous devez faire plus particulièrement attention à : -> une augmentation de la prise de boisson et donc de la quantité d'urines émises. Ceci indique souvent une aggravation de l'insuffisance rénale et votre chien doit revoir le vétérinaire. -> une baisse d'appétit, un amaigrissement et/ou des vomissements chroniques. Il est bon, lors d'une insuffisance rénale chronique, d'effectuer régulièrement des bilans sanguins (dosage de l'urée et la créatinine sanguines). Les propriétaires et le vétérinaire peuvent ainsi surveiller l'évolution de l'insuffisance rénale. Le pronostic Il va dépendre des lésions rénales et du traitement mis en place. La durée de vie du chien malade qui reçoit un traitement approprié peut être très longue. Il est donc important de faire suivre le chien par votre vétérinaire et d'éviter de lui donner des friandises, qui pourraient être néfastes pour ses reins. On ne peut réellement parler de souffrance qu'en phase terminale où les reins de l'animal ne fonctionnent plus du tout, dans ce cas, le chien « s'auto-intoxique ». Il peut alors présenter des convulsions, être comateux. A ce stade, il ne reste plus de possibilité de traitement. Conclusion Il faut amener régulièrement le chien insuffisant rénal chez un vétérinaire, ne lui donner qu'une alimentation adaptée, il pourra ainsi passer encore beaucoup de temps heureux aux côtés de ses propriétaires. Quand votre chien atteint l'âge de 5 ans pour les grandes races, 7 ans pour les races moyennes et 8 ans pour les petites races, vous pouvez demander à votre vétérinaire de faire régulièrement des analyses de sang pour dépister au plus tôt une insuffisance rénale débutante. Le vétérinaire pourra ainsi prendre les mesures permettant de prolonger au maximum la vie de votre compagnon. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  19. L'épilepsie chez le chien Introduction Pour commencer, il faut bien distinguer l'épilepsie des convulsions en général. En effet, l'un des symptômes majeurs de l'épilepsie est effectivement les crises convulsives. Mais, toutes les convulsions ne sont pas dues à la présence d'épilepsie chez le chien en question. Nous allons, pour commencer, développer l'épilepsie du chien, puis nous nous pencherons sur les autres causes de crises convulsives. Les symptômes de l'épilepsie L'épilepsie du chien est une maladie assez répandue chez certaines races comme le Caniche, le Labrador, le Golden Retriever.... C'est une maladie nerveuse qui évolue avec le temps et dont les premières crises peuvent passer inaperçues. La fréquence des crises a tendance à augmenter au fur et à mesure des années. Lors de crises convulsives, le chien tombe de côté, se met à trembler ou à pédaler, salive, fait ses besoins sous lui... C'est donc très impressionnant mais cela ne dure souvent pas très longtemps. Après une première crise, il faut surveiller l'apparition de crises suivantes, noter les conditions de déclenchement de la crise (s'il y en a), les symptômes observés et la durée de la crise. Le diagnostic Le diagnostic de l'épilepsie essentielle, repose sur l'élimination des autres causes, car il n'y a pas réellement d'examen complémentaire pour la diagnostiquer. Le vétérinaire examinera donc votre chien, fera certainement quelques examens complémentaires (prise de sang et analyses sanguines, radiographie, ponction de liquide céphalo-rachidien), scanner éventuel), mais surtout, il vous posera des questions sur les crises qui touchent votre animal. Le traitement Dans le cas d'épilepsie essentielle, une crise par mois est fréquemment considérée comme tolérable, et ne nécessite pas forcément de traitement. Si les crises deviennent très fréquentes, plusieurs fois par mois, elles peuvent être dangereuses pour l'animal car le cerveau souffre à chaque crise (il a "chaud") et ces crises fatiguent le chien ; de plus le chien risque de se blesser si personne n'est à côté de lui pour le surveiller. Le traitement de l'épilepsie essentielle est donc possible, mais pas systématique. Le traitement consiste en l'administration de gouttes ou de comprimés toute la vie de l'animal, tous les jours. Le plus souvent, ce sont des barbituriques qui sont prescrits. La mise en place du traitement dépend de la fréquence des crises, de leur intensité, de leur durée. Il est toujours préférable de suivre les conseils de votre vétérinaire, même si cela peut paraître étonnant qu'il veuille attendre avant de commencer le traitement, que les crises soient plus fréquentes. S'il prend cette option, c'est en toute connaissance de cause. Il considère que c'est la meilleure solution par rapport à l'équilibre avantages/inconvénients : quelques crises peu fréquentes et peu intenses sont souvent préférables par rapport à une administration journalière (et donc astreignante) de médicaments qui sont des barbituriques (et qui ont comme effet secondaire de rendre l'animal moins vif, et d'avoir une toxicité potentielle pour le foie). Un suivi régulier permet de doser le médicament dans le sang, car la posologie dépend beaucoup d'un chien à l'autre, et elle change également au cours du temps. Une fois le dosage adapté, on ne change rien tant que le chien va bien ou n'a que des crises légères. C'est au vétérinaire, en fonction de l'état du chien, qu'il revient de décider de changement dans le traitement. Les autres causes de convulsions De nombreuses causes peuvent être à l'origine de ces problèmes : 1. Des causes métaboliques * Comme une insuffisance hépatique : le foie est malade et ne peut plus éliminer facilement les toxines de l'organisme, responsables de ce genre de symptômes. On trouve ce problème particulièrement chez les jeunes chiens (chiots ou jeunes adultes) par exemple lors de Shunt Porto-systémique. C'est une pathologie congénitale (malformation du foetus pendant la gestation) qui est due à une mauvaise vascularisation du foie qui n'est alors pas entièrement fonctionnel : seule la partie où des vaisseaux sanguins arrivent et repartent peut fonctionner. Le foie a comme fonction principale de détoxifier l'organisme des substances liées au métabolisme (fonctionnement) de l'organisme : il transforme les déchets en ammoniaque puis en urée qui est éliminée ensuite par les reins dans l'urine. Les déchets, lorsqu'ils ne sont pas rapidement et totalement éliminés peuvent entraîner des troubles comme des tremblements ou une salivation importante. Cette anomalie, plus fréquente chez les chiens de petite race, ne se manifeste pas dès le plus jeune âge du chiot. En effet, la zone vascularisée (fonctionnelle) son foie est capable de compenser et est assez active pour éliminer les déchets. Cependant, en vieillissant, la partie fonctionnelle n'est plus suffisamment active et les troubles apparaissent alors. L'insuffisance hépatique peut également être observée chez des chiens âgés atteints par une maladie dégénérative du foie (comme une cirrhose) ou alors une maladie détruisant le foie, maladie pouvant être infectieuse, à médiation immune (le système immunitaire du chien se retourne contre son propre foie) ou tumorale. * Les crises d'hypoglycémie (manque de sucre) ou d'hypocalcémie (manque de calcium). C'est souvent le cas lors d'éclampsie de la chienne en lactation. 2. Des causes toxiques : ingestion d'insecticides, de raticides, etc... 3. Des causes neurologiques : Il existe d'autres atteintes du système nerveux que l'épilepsie qui peuvent également être envisagées : * hydrocéphalie, * malformation congénitale, * problème vasculaire, * tumeur. En bref Si le diagnostic d'épilepsie est confirmé, et que les crises ne sont pas trop fréquentes, c'est une maladie compatible avec une vie quasi-normale du chien. Si les crises sont trop fréquentes, un traitement médicamenteux permet de juguler l'apparition de ces crises et permet donc de faire mener au chien une vie ordinaire également. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  20. L'ehrlichiose On retrouve cette maladie dans le monde entier. En Europe, elle se limite au Bassin Méditerranéen (Afrique du Nord, Europe du Sud). Les cas décrits dans d'autres régions de France sont en principe dus à des animaux ayant voyagé dans les pays à risque. Comment se transmet l'ehrlichiose ? La transmission de l'ehrlichiose monocytaire canine est proche de celle de la piroplasmose: le chien se fait piquer par une tique qui lui injecte des bactéries. Ces bactéries se retrouvent dans le sang du chien où elles s'installent et se multiplient. Quels sont les signes de la maladie ? La première phase de la maladie (phase aiguë) peut passer inaperçue. Elle survient quelques jours après la piqûre de tique contaminante. Le chien est abattu et a de la fièvre. On note parfois une augmentation de la taille des ganglions, des douleurs articulaires, des vomissements... Cette phase est souvent brève et disparaît généralement sans traitement. Toutefois, si rien n'est fait, une phase de latence survient, durant laquelle le germe est toujours présent, sans que le chien ne présente de symptômes cliniques. Seules des anomalies sanguines sont alors repérables si une analyse est faite (baisse du nombre de plaquettes…). Certains chiens vivent avec cette bactérie dans le sang sans jamais déclarer de symptômes ultérieurement, sauf en cas de ré-infection après une piqûre de tique (les chiens ne sont jamais immunisés et peuvent refaire une phase aiguë à tout moment). Il arrive même (dans de très rares cas), que le chien élimine totalement la bactérie de son organisme et se guérisse tout seul. Mais certains chiens, et principalement certaines races comme le Berger allemand semble-t-il, développent, après quelques mois à quelques années, une forme chronique de la maladie. La forme chronique est très grave et se manifeste par un amaigrissement, une baisse de l'appétit, des saignements (du nez notamment), des douleurs articulaires… A l'analyse sanguine, les chiens présentent une pancytopénie, c'est à dire une diminution du nombre de toutes les cellules du sang (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Cette pancytopénie est due à une atteinte irréversible de la moelle osseuse. Les chiens atteints de formes chroniques ont très peu de chances de survivre, même avec un traitement spécifique car ils ne peuvent plus fabriquer de cellules sanguines. Le diagnostic et le traitement Le diagnostic repose sur des éléments épidémiologiques (présence de tiques, situation géographique ou voyage en zone contaminée…) et les symptômes. Il est parfois difficile d'avoir un diagnostic de certitude dans la forme aigüe car les signes cliniques sont peu spécifiques. Une analyse de sang (examens hématologiques et microscopiques, avec recherche du parasite sur des frottis sanguins, dosage et électrophorèse des protéines sanguines…) et des tests sérologiques permettent de confirmer le diagnostic. Le traitement est efficace dans la phase aigüe et dans la phase de latence. Il consiste en l'administration prolongée de certains antibiotiques. Dans les formes chroniques, le diagnostic n'est pas forcément simple (la sérologie peut être négative en phase finale) et le traitement est souvent illusoire. Conclusion L'ehrlichiose est une maladie encore rare mais très grave surtout pour la forme chronique irrémédiablement mortelle. Les signes de la phase aigüe sont malheureusement très vagues et passent parfois inaperçus auprès des propriétaires, qui ne consultent pas de vétérinaire. La prévention reste donc l'arme de choix pour lutter contre cette maladie. Il faut éviter les piqûres de tiques, principalement en zone à risque, par un traitement anti-parasitaire adapté, et une inspection rigoureuse du chien après une ballade en forêt par exemple. Ceci est valable pour toutes les maladies causées par les tiques : piroplasmose, maladie de Lyme etc... Source : www.wanimo.com/
  21. La vaccination Pourquoi faire vacciner mon chien ? Tout au long de leur vie, les chiens peuvent attraper un certain nombre de maladies contagieuses pouvant affecter gravement leur santé, voire même entraîner leur mort. Pour prévenir ces graves affections, la vaccination est leur seule protection. Elle est efficace, durable et sans danger. A quel moment faire vacciner mon chien ? Dès l'âge de deux mois, les chiots ne sont plus protégés par les anticorps de leur mère. C'est un âge où ils sont particulièrement sensibles aux maladies. Dès l'acquisition d'un chiot, il est très important de le faire correctement vacciner par un vétérinaire. Il doit recevoir deux injections à environ un mois d'intervalle pour toutes les maladies contre lesquelles vous voulez le protéger. La plupart des vaccins nécessite un rappel annuel. Contre quelles maladies faire vacciner votre chien ? Il y en a 7 (pour plus de détails, sur chaque maladie, se reporter au dossier complet les concernant): La maladie de Carré : Maladie virale très contagieuse de chien à chien, elle affecte principalement les chiots mais peut s'attraper à tout âge. Presque toujours mortelle elle ne se transmet ni à l'homme ni aux autres animaux domestiques ( à l'exception des furets ). Les premiers symptômes sont fièvre, baisse d'appétit, conjonctivite et écoulement nasal. Apparaissent ensuite difficultés respiratoires, diarrhées et tremblements généralement irréversibles. L'Hépatite Contagieuse canine : s'apparente à l'hépatite virale de l'homme, mais s'accompagne en plus de problèmes oculaires irréversibles. Devenue plus rare elle s'avère systématiquement mortelle. La Parvovirose : est une des maladies contagieuses les plus répandues, principalement dans les collectivités (élevages, chenils, pensions, refuges… ). C'est une diarrhée virale hémorragique entraînant un fort taux de mortalité principalement chez les chiots, même si des soins sont entrepris rapidement. La Leptospirose: est une maladie se traduisant par une violente hépatite associée à une grave insuffisance rénale. Elle entraîne le décès du chien dans 99% des cas. Elle est due à une bactérie contenue dans l'urine des rongeurs : lapins, rats… Votre chien peut donc la contracter facilement surtout s'il va à la campagne. La Toux de chenil : se traduit, comme son nom l'indique par une toux, qui peut s'avérer particulièrement rebelle, chez les chiots. On la rencontre principalement dans les collectivités (élevages, pensions, refuges…). La vaccination contre la toux de chenil est maintenant obligatoire pour pouvoir faire garder son chien dans la plupart des chenils. La rage : seule maladie infectieuse du chien pouvant être transmise à l'homme et faisant l'objet d'une législation particulière. La France étant indemne de rage depuis 2001, l’obligation de vaccination antirabique des lévriers engagés dans les courses publiques et des carnivores domestiques dans les campings, centres de vacances, exposition ou tout lieu de rassemblement est supprimé. Il n’est plus nécessaire de vacciner contre la rage les chiens et chats voyageant en Corse, en départements d’Outre-Mer (réunion, Martinique, Guadeloupe) hormis la Guyane. Pour les pensions et chenils, s’adresser directement au professionnel. On ne peut légalement vacciner que les animaux de plus de trois mois. A l'issue de la première vaccination, un délai pour la validité de cette vaccination est nécessaire, il est maintenant de 21 jours après l'injection. Le rappel a lieu tous les ans. En cas d'oubli du rappel, le protocole devra être repris depuis le début (vaccination valable 21 jours après). Sachez que les certificats (roses et bleus) sont remplacés par des étiquettes qui seront collées sur le passeport de l’animal. En effet, depuis le 01 janvier 2008, tous les animaux vaccinés contre la rage devront posséder un passeport, qu’ils voyagent ou non. Ce passeport sera à la fois le support de l'identification de votre animal et de la vignette du vaccin rabique autrefois apposé sur le certificat rose ou bleu. La Piroplasmose : est une maladie dûe à un parasite du sang transmis par les tiques qui détruit les globules rouges. Les symptômes sont manque d'appétit, abattement, vomissements et urines très foncées. S'il n'est pas soigné rapidement, le chien meurt de jaunisse et d'urémie. La vaccination est efficace à condition de la pratiquer sur un chien qui n'a pas encore eu la maladie. Elle consiste en deux injections à un mois d'intervalle, à partir de l'âge de 5 mois. Existe-t-il des obligations en matière de vaccination au moment des vacances ? Oui, il est bon de se tenir informé avant le départ. La vaccination du chien contre la rage est obligatoire, au même titre que l'identification dans les situations évoquées ci-dessus. Aujourd'hui la majorité des pensions exigent la totalité des vaccinations à jour, y compris la toux de chenil. En pratique, quand et comment doit-on faire vacciner son chien ? La vaccination contre les maladies du jeune âge se pratique sur les chiots dès l'âge de 2 mois. Elle nécessite dans ce cas 3 injections à un mois d'intervalle pour immuniser efficacement votre jeune compagnon. Un rappel annuel complète cette protection. Comme chez l'homme, les défenses immunitaires diminuent avec l'âge. Il est donc presque aussi important de vacciner un vieux chien qu'un chiot. Que se passe-t-il lorsque l'on oublie la date du rappel ? Très vite l'immunité acquise grâce au vaccin, s'épuise et votre chien n'est plus protégé. S'il entre en contact avec un animal malade, il développera alors à son tour la maladie. Il est donc important de bien respecter les dates des rappels annuels. Conclusion La vaccination des animaux de compagnie est un acte médical. Elle ne peut s'effectuer que sur des animaux en bonne santé. Seul votre vétérinaire, après un examen clinique complet, sera à même de pratiquer la vaccination la mieux adaptée à votre fidèle compagnon et ainsi de lui garantir son capital santé... Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  22. Chiot : hygiène et soins La vaccination Un chiot doit être vacciné la première fois à l'âge de deux mois. Les maladies contre lesquelles il faut, au minimum, vacciner votre chiot sont : la maladie de carré, l'hépatite de Rubarth, la parvovirose, la leptospirose, (après trois mois) la rage (après trois mois). Les autres maladies pour lesquelles il existe un vaccin sont : la piroplasmose, la toux de chenil, la maladie de Lyme, le tétanos. Pour des renseignements complémentaires, allez consulter notre Fiche Santé "La vaccination du chien". Sachez qu'il est préférable de vermifuger votre chiot avant de le vacciner, la protection conférée par le vaccin sera meilleure. Les traitements anti-parasitaires Contre les parasites externes : les puces et les tiques. Afin de protéger votre chiot contre ces indésirables, il existe différents produits. Des poudres, des bombes, des sprays, des shampooings, des lotions, des pipettes… Ces produits ont des activités anti-puces et/ou anti-tiques. Attention, certains de ces produits ne sont pas utilisables chez le chiot, pour plus de renseignements, consultez nos Fiches Santé : "Les puces", "Les tiques" ou demandez conseil à votre vétérinaire. Voir les produits anti-parasitaires de la boutique. Contre les parasites internes: les vers intestinaux. 96 % des chiots sont infestés par des vers. Lisez notre Fiche Santé sur "les vers du chien". Afin d'éviter tout problème de santé lié à la présence de vers dans son intestin, il convient de vermifuger votre compagnon une fois par mois jusqu'à l'âge de six mois, puis deux fois par an tout le reste de sa vie. Il existe 2 types de vermifuges : les vermifuges prescrits par votre vétérinaire et qui, comme tout médicament, ne sont pas en vente libre. Ils contiennent une molécule qui tue les vers, les larves et les œufs. les autres produits souvent à base de plantes ou d'ail, ect. ... qui n'ont pas d'efficacité réellement prouvée. Votre vétérinaire vous prescrira le vermifuge le plus adapté à votre chien en fonction de son âge, de son poids et de son mode de vie. Le pelage Un brossage régulier est toujours nécessaire à la bonne santé du poil et de la peau. Il est préférable d'y habituer votre chiot dès son plus jeune âge, cela constitue également un moment privilégié pour l'affection et les caresses. Pour les races à poils courts, une fois par semaine est suffisante. En revanche, les races à poils longs nécessitent un entretien plus fréquent avec un brossage chaque jour, si possible. Vous trouverez dans la boutique Wanimo.com une sélection de brosses et d'étrilles pour chien. Le bain La température idéale se situe aux alentours de 30°C. Sachez que votre peau et celle de votre chien sont très différentes. Utiliser un de vos shampooings pour le laver risquerait de lui irriter la peau et d'entraîner des problèmes dermatologiques. Si vous devez baigner votre chiot, il faut impérativement utiliser un shampooing pour chiots. Vous ne devez pas immerger votre chien et le jet de la douche ne doit pas être trop fort. Rincez bien votre chien puis séchez-le avec une serviette en le frottant. La fréquence des bains dépend de vous, sachez cependant qu'elle ne doit pas excéder un bain par semaine. Un par mois est idéal. Le bain peut être stressant pour un chien qui n'est pas habitué. Il est bon pour votre chiot de lui apprendre tôt le rituel du bain. Le bain peut inactiver le produit ou limiter l'action de certains sprays ou pipettes anti-puces. Veillez à consulter la notice de votre anti-puces avant de baigner votre chiot. Le rinçage après la baignade : Après toute baignade, surtout en eau de mer, il faut toujours rincer votre chien à l'eau douce ; ceci afin d'éviter des problèmes dermatologies. L'hygiène des yeux Pour l'hygiène des yeux de votre chiot, il faut utiliser un produit spécial, nettoyant et désinfectant. Il suffit de les rincer de haut en bas et d'essuyer le surplus qui a coulé sur les poils à l'aide d'un tissu non pelucheux (compresses…). Vous devez nettoyer les yeux de votre chiot dès qu'ils semblent sales, et renouveler ce nettoyage 2 à 4 fois par semaine. Les écoulements des yeux peuvent être dus à la présence de poils qui les irritent, à une irritation due à des poussières, des pollens, particulièrement lors de vents forts. Cependant si les yeux de votre chiot pleurent beaucoup, s'ils sont rouges, s'ils restent fermés, consultez rapidement votre vétérinaire, les problèmes ophtalmologiques ne doivent pas être pris à la légère. Découvrez nos produits pour l'hygiène des yeux. L'hygiène des oreilles La forme du conduit auditif des chiens limite la possibilité d'élimination naturelle du cérumen. Un nettoyage régulier est donc nécessaire dès le plus jeune âge. Allez voir notre fiche : « L'entretien des oreilles du chien ». Si vous constatez une accumulation importante de cérumen marron ou noirâtre, il peut s'agir d'une otite ou d'une gale d'oreilles. Consultez alors rapidement votre vétérinaire. Voir notre sélection de produits pour l'hygiène des oreilles. Les dents et la bouche Il faut être vigilant sur le bon déroulement de la mise en place de la dentition de votre chiot. Les dents de lait commencent à tomber vers 4 mois et les dents d'adulte doivent être sorties vers 6 mois (7 mois pour les grandes races). Chez les petites races, certaines dents de lait (notamment les crocs) ont des racines très longues, et de ce fait ont du mal à tomber. Ceci a pour conséquence un manque de place pour les dents d'adulte et une déformation de la dentition. Si vous observez ce genre d'anomalie vers 6 mois, consultez immédiatement votre vétérinaire. Concernant l'hygiène de la bouche, les chiens détestent qu'on leur "lave" les dents. Or, le tartre est un fléau qui entraîne à terme la mauvaise haleine, la perte des dents voire des maladies graves (voir notre Fiche Santé sur "Le tartre"). Il est donc recommandé d'habituer le chien dès son plus jeune âge à l'utilisation d'un dentifrice en spray comme le CANIFRESH, c'est un produit efficace et facile d'utilisation si le chien est habitué tôt à son goût. Vous pouvez aussi vous astreindre à lui brosser les dents régulièrement !! Voir dans la boutique, les produits pour l'hygiène de la bouche. Les griffes Il peut, parfois, être nécessaire de couper les griffes de votre chien. Attention, il existe de petits vaisseaux sanguins dans les griffes. Vous risquez de les faire saigner, voire même de provoquer une infection des griffes si vous les couper trop court. Si les griffes de votre chien sont claires, vous pouvez alors voir par transparence les éléments sanguins et donc les éviter. Si ses griffes sont noires, nous vous conseillons, pour la première fois, de demander à votre vétérinaire de vous montrer comment faire. Ensuite vous pourrez les lui couper sans risque. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  23. Faut-il varier les menus de votre chiot ? Varier son alimentation: cette habitude est anthropomorphique, il est en effet inconcevable pour nous de manger toujours la même chose. Il faut savoir que nos compagnons n'ont pas comme nous la nécessité de varier leur alimentation. Au contraire, les changements répétés peuvent entraîner des problèmes de santé ou encore de comportement. Ils sont surtout à éviter sur un chiot qui est fragile d'un point de vue digestif et qui ne doit pas prendre de mauvaises habitudes. Les changements fréquents : un risque de problèmes digestifs Les changements fréquents de marques ou de types d'alimentation peuvent entraîner des problèmes digestifs de type gastro-entérite. L'animal s'habitue progressivement à un type de nourriture, sa flore digestive se trouve alors adaptée à la nourriture en question. Il lui sera donc difficile de supporter des modifications de son régime alimentaire. Le risque: entraîner un déséquilibre de la flore digestive et provoquer des diarrhées ou vomissements. Si vous changez d'aliment, il faut rester dans le même type d'aliment, croquettes ou boîtes, et dans le même niveau de qualité, premium ou standard. Votre chiot devrait être moins perturbé. Il faut aussi respecter une transition alimentaire de 8 jours pendant laquelle vous mélangerez les deux aliments en augmentant chaque jour la quantité du nouvel aliment et en réduisant d'autant la quantité de l'ancien. Les changements: un risque de caprices Lorsque l'on varie beaucoup l'alimentation de son chiot, celui-ci va commencer à se trouver des préférences. Il aimera sans doute beaucoup les restes de table (très appétents car gras), qui sont perçus comme des friandises, mais ces derniers ne sont pas équilibrés et sont néfastes à sa santé. Dans ce cas, le chien pourra présenter un appétit difficile, il fera des caprices (comme un enfant) jusqu'à obtenir ce qu'il veut, c'est-à-dire des aliments riches en mauvaises graisses et non équilibrés, ayant certes un bon goût mais étant mauvais pour lui. En présence de caprices, il ne faut pas céder (d'autant que cela peut être également dû à un caractère légèrement dominant du chien): il faut donner une alimentation stable de bonne qualité à son chien. La gamelle devra être retirée au bout de 20 minutes même si le chien n'y a pas touché. Un chien ne s'est jamais laissé mourir de faim et au bout de quelques jours, il comprendra que dorénavant, il n'aura que ses croquettes à manger ! Si votre chiot a tendance à être dominant, c'est encore moins lui qui doit décider de ce qu'il mange. C'est le maître qui décide et qui reste le chef de la maison ! Les changements : un risque de déséquilibres Le fait de varier beaucoup l'alimentation d'un chien mène souvent à des déséquilibres importants de la ration alimentaire et des différents apports en nutriments. En effet, si on donne parfois des boîtes, parfois des croquettes et parfois des restes, le chien aura de temps en temps certains éléments en excès (comme les graisses avec les restes de table) et d'autres en carence (les vitamines ou les minéraux par exemple). Ces déséquilibres ne sont pas compensés par les changements alimentaires, ils sont même plutôt renforcés par ces variations. Les changements : un mal non nécessaire! Comme nous avons commencé à l'expliquer dans l'introduction, les chiens et les chats n'ont aucun besoin comme nous de varier leur alimentation. Nos compagnons se contenteront avec bonheur toute leur vie de croquettes de bonne qualité (Premium) adaptées à leur âge et à leur état physiologique. De plus, certaines marques d'aliments Premium apportent tout de même de la diversité en développant des parfums nouveaux pour les croquettes de vos compagnons. Dans ce cas là, il est possible de varier les parfums des croquettes ou des boîtes mais en restant dans le même type d'alimentation. C'est à dire de ne pas changer entre croquettes ou boîtes ni de niveau de qualité, entre soupe, standard, premium. Conclusion Les chiots doivent donc avoir une alimentation stable, de bonne qualité et plutôt sous forme de croquettes, qui correspondra à leurs besoins nutritionnels et satisfera leur palais car tous les aliments industriels sont élaborés pour être très appétents. Les changements trop fréquents entraînent des problèmes à plusieurs niveaux et ne sont pas nécessaires, c'est pourquoi, les vétérinaires de Wanimo les déconseillent. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  24. Alimentation du chiot : conseils pratiques Les vétérinaires de Wanimo.com vous donnent quelques conseils pratiques pour bien nourrir votre chiot et éviter quelques petits désagréments. Le changement d'alimentation Avant d'arriver chez vous, votre chiot était nourri à l'élevage avec une alimentation spéciale. Une fois chez vous, c'est vous qui déciderez de la meilleure nourriture à lui donner. Attention cependant à ne pas changer brutalement l'alimentation de votre chien. En effet, cela peut provoquer des troubles digestifs (diarrhée) . Nous vous conseillons de faire une transition alimentaire qui permettra à la flore intestinale de s'adapter au nouvel aliment. Pour cela, vous devez mélanger les aliments pendant 8 jours, en augmentant peu à peu les quantités du nouvel aliment et en réduisant d'autant celles de l'ancien. Le rythme des repas Pour une meilleure digestion, il est préférable de donner des repas à heures fixes et si possible au même endroit sauf lors de vos déplacements. Pour les chiots de grande race, jusqu'à l'âge de 5 mois, vous devez répartir la quantité journalière d'aliment en 3 repas par jour. Entre 6 et 15 mois, la croissance se stabilise et vous pouvez donner seulement 2 repas par jour. A l'âge adulte, vous pouvez continuer à donner 2 repas par jour surtout si votre chien a tendance à réclamer. Le fait de donner deux repas facilitera aussi sa digestion . Les quantités d'aliment à distribuer Ces quantités sont différentes en fonction de l'âge ou du poids de votre chien. Vous trouverez des indications de dosage sur l'emballage de votre aliment. Vous pouvez peser régulièrement votre chiot (tous les 8 à 15 jours) pour surveiller sa croissance et éventuellement faire sa courbe de croissance. Votre chiot devra recevoir une alimentation de croissance jusqu'à ce qu'il atteigne 90% de son poids d'adulte. S'il a tendance à grossir ou s'il est stérilisé avant ce stade, il faudra restreindre son alimentation. Demandez alors conseil à l'équipe de Wanimo ou à votre vétérinaire. Les modalités des repas Votre chiot ne doit rien obtenir de vous lorsque vous êtes à table. Il essayera de mendier les premiers jours mais vous ne devez en aucun cas céder, même de temps en temps car même ces petits écarts favorisent l'obésité et peuvent engendrer des problèmes de comportement comme des troubles de la hiérarchie. Vous devez faire manger votre chiot après vous, sans le regarder. Sa gamelle sera placée dans un endroit calme et vous devez l'habituer à ce que vous vous approchiez de la gamelle et la retiriez sans que votre chien ne vous menace ou ne vous agresse. La conservation des aliments Les croquettes se conservent bien à condition de bien refermer le sac après usage, de le conserver dans un endroit sec à l'abri de la chaleur; le goût de l'aliment sera mieux préservé. Les aliments en boîte, une fois ouverts, se conservent 2 jours au réfrigérateur. Certains chiots n'apprécient pas une alimentation trop froide : il faudra donc sortir la boîte une ½ heure avant le repas. La boisson Vous devez laisser à votre chiot de l'eau propre et fraîche à disposition en permanence. Elle devra être changée tous les jours. Il est très important que votre chiot boive régulièrement et suffisamment car, comme les enfants, il se déshydrate vite, surtout l'été. Les reins du chiot ne sont pas aussi efficaces que ceux de l'adulte, il doit donc boire beaucoup et uriner aussi souvent. L'exercice physique Comme votre chiot est en croissance, il doit avoir un exercice physique modéré et régulier. Un effort trop long ou trop important, tout comme un manque d'exercice sont nuisibles à sa croissance. Le changement de dents Vers l'âge de 4 mois, votre chiot remplace ses dents de lait par ses dents définitives. Ses gencives sont parfois douloureuses et il peut parfois « bouder » ses croquettes et mettre plus de temps à les manger. Les dents de laits doivent être totalement remplacées vers l'âge de 7 mois. Remarque : Les chiots ont fréquemment le hoquet. Ceci est normal et disparaît quand ils grandissent. L'alimentation n'est pas en cause. Visitez vite la Boutique Wanimo.com et bénéficiez d'une recommandation en nutrition gratuite pour les clients ! Et découvrez un large choix d'aliments «chiot» de qualité, à des prix compétitifs et livrés à domicile en 48 à 72 heures. Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
  25. Besoins nutritionnels du chiot L'alimentation du chiot peut être divisée en deux périodes : la période où le chiot est allaité par sa mère (ou allaitement artificiel de substitution). la période après le sevrage où le chiot ne consomme plus de lait maternel mais un aliment complet. Même si les chiots commencent à goûter à la nourriture solide dès l'âge de 3 - 4 semaines, le sevrage va durer jusqu'à 2 mois, c'est pourquoi il est préférable de laisser le chiot avec sa mère jusqu'à 10-12 semaines. Les besoins alimentaires de votre chiot Les besoins en minéraux : L'alimentation doit assurer l'apport en minéraux nécessaire au chien en croissance. La croissance des os se fait progressivement au niveau des cartilages de croissance qui "poussent" et se transforment en os. Pour cela, il faut du calcium et du phosphore en quantités suffisantes, vous devez donc faire attention aux carences. Mais, il faut aussi éviter tout excès qui provoque des lésions osseuses préjudiciables à la croissance (par exemple des hypertrophies osseuses ou des hypercalcémies). Voir à ce sujet notre Fiche " L'apport en minéraux dans l'alimentation du chien". Les besoins en énergie : Les besoins en énergie de votre chiot sont supérieurs à ceux d'un chien adulte. Pour que sa croissance soit harmonieuse, il faut donc donner à votre chiot des quantités suffisantes d'aliment. Mais l'estomac du chiot est encore petit et les risques d'indigestion sont grands. Il est donc recommandé de nourrir votre chiot avec un aliment de qualité "spécial croissance". Ces aliments sont très énergétiques sans être trop gras. Vous devez éviter de suralimenter votre chien sous prétexte qu'il grandit ou qu'il raffole de ses nouvelles croquettes, surtout avec un aliment "standard" qui sera plus gras et moins digestible. Tout excès alimentaire peut en effet entraîner à court terme des troubles digestifs (diarrhées, flatulences), et à long terme, l'apparition de l'obésité à l'âge adulte. Les besoins en protéines : Les besoins en protéines de bonne qualité sont primordiaux car celles-ci sont indispensables à la constitution des os et des muscles. L'alimentation doit apporter au chiot tous les acides aminés dont il a besoin afin d'éviter un retard de croissance ou une mauvaise conformation. Les protéines permettent aussi la production des anticorps qui sont les supports de l'immunité (défense de l'organisme). Si le chiot est carencé en protéines, ses muscles ne se développeront pas, ses défenses immunitaires seront plus faibles et il sera plus sensible aux infections et aux parasites. Attention aux étiquettes des aliments industriels! Pour un taux de protéines identique, deux marques peuvent avoir des différences notables selon l'origine de ces protéines: ainsi, les matières premières utilisées dans les aliments Premium sont la viande et le muscle, alors que d'autre produits bas de gamme utilisent plutôt des abats ou des parties moins nobles de l'animal. Les besoins en lipides et vitamines : Les lipides et vitamines sont nécessaires à la santé du chien. Certains Acides Gras et vitamines ont de plus une action particulière sur peau et le pelage. Mais, là aussi, il faut éviter les excès comme les carences. Si vous nourrissez votre chiot avec un aliment "santé" de qualité, il ne faut pas lui donner de complément nutritionnel vitaminique, sans prescription vétérinaire. En effet, les aliments hauts de gamme sont parfaitement équilibrés et enrichis en vitamines, acides aminés,et autres oligo-éléments nécessaires. En revanche, si vous lui donnez un alimentation de moins bonne qualité (croquettes et boîtes "standard", ration ménagère), il peut être recommandé de lui donner un complément nutritionnel "spécial croissance". Conclusion La croissance est une période primordiale dans la vie d'un chien. Les études concernant l'alimentation des animaux en croissance sont très nombreuses actuellement, et de plus en plus de problèmes de santé apparaissant à l'âge adulte peuvent être évités par une bonne alimentation durant les deux premières années (problèmes articulaires, reproducteurs, obésité...). Source : http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/
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