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Tout ce qui a été posté par Tigron
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association CHADHAL La présidente c'est Mme Valérie Massia en fait le siège de l'association c'est son adresse personnelle. merci d'avance elle a vraiment besoin d'aide pour faire connaitre son association il y a un jardin dans Paris ou se trouve 70 chats sauvages . Valérie a crée une association pour les faire stériliser, les nourrir et les soigner ils ne sont que 4 ou 5 bénévoles et ont comme la plupart des associations aucune aide de l'État http://chadhal.free.fr/
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Bonjour, j'ai créé une rubrique spéciale pour vous. Vous n'avez pas de site, notre forum est a votre disposition. Venez vous enregistrer (pour les responsables) les visiteurs sont autorisés à laisser des commentaires. Pour les responsables : les photos que vous désirez mettre, vous devez passer par notre hébergeur ici https://servimg.com/ Espérant que cet espace vous soit le plus convivial, et fasse avancer la cause animal Ce forum est réservé aux chats
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Docteur Vétérinaire (Christophe TABARY) Il vous est peut-être arrivé d’avoir besoin d’un vétérinaire en urgence, un soir ou un week-end... Quand dois-je appeler, qui dois-je appeler, que faire en attendant de me rendre chez mon vétérinaire ? Une foule de questions se bousculent alors et il est parfois difficile de ne pas céder à la panique. Quand appeler ? Les urgences «classiques» sont les accidents de la voie publique, les intoxications, les convulsions, les chiens et chats paralysés, les torsions d’estomac, les urgences cardiaques et respiratoires, les mises bas difficiles... Il existe aussi des urgences en ophtalmologie, en gastro-entérologie, des envenimations, des allergies... la liste est longue et non exhaustive. Un bon conseil: si vous ne savez pas si le cas de votre chat ou chien est véritablement urgent ou pas, appelez le vétérinaire de garde : il est là aussi pour vous renseigner. Qui appeler ? Appelez votre vétérinaire habituel. S’il assure lui-même un service de garde, il s’occupera de votre chat et de votre chien. Sinon, un répondeur téléphonique vous orientera vers un confrère assurant les urgences. Que faire en attendant la consultation ? Les intoxications : Les intoxications les plus fréquentes sont accidentelles et mettent en cause des pesticides (mort-aux-rats, produits de traitement contre les limaces ...). Veillez bien à éviter de semer ces produits dans des endroits accessibles aux chats et aux chiens. En cas d’intoxication, il est urgent de vous rendre chez le vétérinaire le plus rapidement possible. Il est alors possible d’expulser le produit. Les chats et chiens accidentés : En cas d’accident, il faut manipuler l'animal avec une extrême douceur. Si les membres sont très exposés et les fractures fréquentes, d’autres lésions (thoraciques, abdominales...) sont beaucoup moins visibles mais tout aussi dangereuses. D’autre part, ces lésions peuvent être retardées. Un chat et un chien accidenté est souvent un polytraumatisé sur lequel il faudra veiller avec la plus grande attention. Les vomis. Là, c’est l’urgence absolue. Pour éviter les torsions d’estomac, deux mesures simples sont nécessaires (pas toujours suffisantes) : il faut fractionner l’apport alimentaire en trois repas il faut mettre l'animal en repos après les repas Les envenimations : Elles sont heureusement très rares. En cas d’envenimation, la pose d’un garrot qui sera desserré toutes les dix minutes permet d’attendre l’intervention du vétérinaire. En résumé : Si vous avez un doute sur le caractère d’urgence de votre cas, n’hésitez pas à téléphoner au vétérinaire de garde qui vous donnera son avis. Avant de vous rendre chez le vétérinaire, pensez à le prévenir de votre arrivée par téléphone : s’il n’est pas sur place, il se déplacera plus rapidement. infos des amies : Gérard, tu pourrais rajouter cette info, je viens juste de m'en rappeler sur un autre post. Cela peut être utile Le Centre Anti-Poison Animal de l'Ouest, ou CAPA-Ouest, est un service d'information en toxicologie animale et environnementale auprès des vétérinaires, des particuliers, des collectivités, des éleveurs et autres professionnels: il répond à tout appel téléphonique ou demande écrite à propos des risques toxiques pour les animaux, domestiques ou sauvages, ainsi que pour le consommateur de denrées d'origine animale. C’est une structure rattachée à l'Unité de Pharmacologie et Toxicologie, financée principalement par les cotisations volontaires de la profession vétérinaire et le soutien de Nantes-Métropole. ~ Le CAPA-Ouest est ouvert 24h/24, 365 jours/an ~ Tél : 02 40 68 77 40 Télécopie : 02 40 68 77 42 365j/an, 24h/24
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L'alimentation du chaton non sevré
Tigron a posté un sujet dans TOUT SUR LE CHATON de Les chats nos amours
L'alimentation du chaton non sevré Il arrive parfois que l'homme doive nourrir les chatons d'une portée, lorsque les chatons sont orphelins, trop nombreux ou si la mère ne fournit pas suffisamment de lait. Voici comment procéder... Une alimentation en 2 étapes Dans des conditions normales d'élevage, l'alimentation du chaton peut-être divisée en 2 périodes : * La première au cours de laquelle le chaton tète le lait de sa mère. * La seconde qui débute après le sevrage vers l'âge de 7 semaines. Quand intervenir ? Il est bien sûr conseillé de laisser faire la nature pour le bon développement psychologique, mais il arrive parfois que l'homme doive lui venir en aide. Lorsque les chatons sont orphelins, trop nombreux ou si la mère ne fournit pas suffisamment de lait, il faudra nourrir les chatons avec un lait artificiel dit lait de substitution ou lait maternisé. A ce propos, il est parfois difficile de savoir si une mère produit suffisamment de lait pour toute la portée. C'est pourtant un problème qu'il convient de déceler rapidement pour éviter que les chatons ne s'affaiblissent et ne se déshydratent. Pour y parvenir, observez les chatons pendant et après la tétée : des chatons qui ont faim vont miauler, s'agiter et chercher en permanence la mamelle nourricière. A l'inverse, des chatons repus s'endorment après la tétée. Donner le biberon à un chaton Les chatons ne sont pas capables de laper durant les premières semaines. Vous devrez donc parfois les nourrir avec des biberons spéciaux pour petits animaux que vous trouverez dans le commerce... Il vous faut... • Un biberon spécial pour petit animal, • Un lait maternisé spécial pour chats. Le biberon Les chatons ne sont pas capables de laper durant les premières semaines. Vous devrez donc parfois les nourrir avec des biberons spéciaux pour petits animaux que vous trouverez dans le commerce. Ils sont aussi souvent vendus directement dans les boîtes de lait maternisé. Le trou de la tétine ne doit pas être trop gros pour éviter que le lait ne coule trop vite et que le chaton "n'avale de travers"(le lait doit juste suinter quand vous retournez le biberon). Cela peut entraîner des troubles pulmonaires. Important * Le chaton doit téter lui-même. * Vous ne devez surtout pas appuyer sur le biberon pour accélérer la tétée. Cela pourrait entraîner une fausse déglutition. * Vérifiez de temps en temps pendant la tétée qu'aucun grumeau ne bouche les trous de la tétine. * Le lait doit être tiède pour ne pas brûler le chaton. * Pensez à bien nettoyer le biberon après chaque utilisation. Quel lait donner à un chaton ? Le lait de vache est à proscrire car il ne convient pas aux besoins nutritionnels du chaton : il est moins énergétique et moins riche en protéines que le lait de chatte... Il vous faut... • Un biberon spécial pour petit animal, • Un lait maternisé spécial pour chats. Quel lait utiliser ? Un lait maternisé industriel Le lait de vache est à proscrire car il ne convient pas aux besoins nutritionnels du chaton : il est moins énergétique et moins riche en protéines que le lait de chatte. Il est aussi trop riche en lactose. Choisissez donc un lait maternisé industriel spécial chat. A défaut Si toutefois vous ne pouviez vous en procurer immédiatement, vous pouvez fabriquer vous-même le mélange suivant : * 600 ml de lait de vache entier. * 1 jaune d'oeuf. * 200 g de crème à 12% de matières grasses environ. Attention : Ce mélange ne doit être utilisé que provisoirement (pas plus de 24 heures). Combien de repas donner à un chaton ? Lorsqu'un chaton est nourri au biberon, leur nombre par 24 heures varient en fonction de l'âge du chaton et du type de lait utilisé. De façon générale, le rythme est le suivant... Le nombre de repas Le nombre de biberons par 24 heures varie en fonction de l'âge du chaton et du type de lait utilisé. De façon générale, le rythme est le suivant : * 8 repas par jour la première semaine. * 6 repas par jour la deuxième semaine. * 5 repas par jour la troisième semaine. * 4 repas par jour la quatrième semaine. * 3 repas par jour la cinquième semaine. * 2 ou 3 repas par jour jusqu'au sevrage. Important Veillez à nourrir le chaton à intervalles réguliers sur vingt-quatre heures. N'oubliez pas non plus les biberons nocturnes (ces derniers peuvent être plus espacés). Les doses à distribuer au chaton dépendent du type de lait maternisé utilisé. Elles sont en principe indiquées sur l'emballage. A 30 jours vous pourrez proposer de la nourriture solide au chaton -
LA PILULE DANGER !!! un seul mot d ordre ; S T E R I L I S E Z !!!!! car en plus, ça fera des malheureux en moins puisque des animaux de SPA seront adoptés a la place de ces chiots et chatons a naitre !!! COMMISSION NATIONALE DE PHARMACOVIGILANCE VÉTÉRINAIRE RAPPORT D'EXPERTISE DE PHARMACOVIGILANCE relatif à l'avis CNPV 02 du 9/12/2003 Evaluation des effets indésirables à court et moyen terme des progestatifs oraux à base d'acétate de mégestrol utilisés pour la prévention et l'interruption des chaleurs chez les carnivores domestiques Commission du 9 décembre 2003 La Commission Nationale de Pharmacovigilance Vétérinaire a été saisie le 30 mai 2002 par lAFSSA ANMV (Agence nationale du médicament vétérinaire) d'une demande d'avis relative aux effets indésirables à court et à long terme des progestatifs oraux à base d'acétate de mégestrol utilisés pour la prévention et l'interruption des chaleurs chez les carnivores. Cette demande résulte de deux plaintes émanant de propriétaires de chatte et faisant état, après prise d'un médicament vétérinaire à base d'acétate de mégestrol de lapparition d'un pyomètre compliqué d'insuffisance rénale aiguë après une seule prise, de tumeurs mammaires après plusieurs prises. Dans les deux cas, les affections utérine et mammaire ont entraîné le décès de l'animal. Ces plaintes insistent sur la carence d'informations concernant les risques accompagnant la prise de ce médicament à la fois sur la notice du médicament et lors de l'achat chez le pharmacien (ce produit étant distribué exclusivement dans les officines). L'acétate de mégestrol est un progestagène stéroïde synthétique dérivé de la progestérone utilisable uniquement par voie orale. Son effet contraceptif résulte de l'inhibition au niveau hypothalamique de la sécrétion pulsatile de GnRH et donc secondairement, de la sécrétion cyclique hypophysaire de FSH et de LH, induisant ainsi un anoestrus prolongé. Cette molécule, comme les autres progestagènes de synthèse, a également une affinité non sélective pour les récepteurs à la progestérone présents dans les organes cibles des hormones stéroïdes sexuelles comme l'utérus et les mamelles : sur l'utérus, l'acétate de mégestrol peut induire une hyperplasie glandulokystique d'intensité variable et sur la mamelle elle provoque une augmentation de la production locale de facteurs de croissance GH (hormone de croissance) et IGF 1-5 (Insuline like growth factors) conduisant à une hypertrophie mammaire. Elle possède également une action centrale sur le système limbique et antagonise l'effet de l'insuline. Médicaments vétérinaires à base d'acétate de mégestrol pour le traitement et l'interruption des chaleurs chez le chat. Felipil Megecat Mégépil Pilucalm Minipil Pill'kan Megedine Opochaleurs Certains de ces médicaments vétérinaires, Mégécat, Mégédine peuvent être aussi utilisés pour traiter les dermatites miliaires. (NDL : derma-chat, ancien de pruritex). Effets secondaires de l'acétate de Megestrol : Tumeur de l'appareil génital Tumeur des ovaires ou de l'utérus Pyomètre Métrite, pertes vaginales Hypertrophie utérine Tumeur de la glande mammaire Hyperplasie mammaire dème de la glande mammaire Abcès de la glande mammaire Hypertrophie la glande mammaire Effet sur la reproduction : Mort fatale / momification Hyperglycémie Hypoglycémie Congestion, cyanose Alopécie Erythème Déshydratat ion cutanée, Prise de poids, perte de poids, Hyperesthésie, agressivité, Dépression, apathie, léthargie, Ataxie, parésie, hyperthermie, hypothermie, procidence de la 3ème paupière , Anémie, Lymphocytose, Thrombocytopénie, Insuffisance rénale, Tumeur rénale, Hématurie, Incontinence urinaire Foie : cirrhose, ictère, tumeur hépatique Poumon : dyspnée Abdomen : Douleur abdominale, péritonite, pancréatite Tractus digestif : anorexie, polydipsie, salivation, vomissement, constipation, diarrhé. Aucune information sur le délai d'apparition des effets indésirables par rapport au début du traitement n'est disponible. Toutefois, lorsque l'on dispose de l'information, de très grandes variations sont relevées quant au moment d'apparition des pyomètres ou tumeurs mammaires : de 2 jours après le début de la prise à 10 ans pour l'apparition d'un pyomètre et de 15 jours à 6 ans pour l'apparition d'une tumeur mammaire. Données concernant l'utérus. L'hypertrophie de l'endomètre due à l'acétate de mégestrol est prouvée chez 10 chattes préalablement ovariectomisées recevant 10 à 30 mg d'acétate de mégestrol par semaine . Les lésions, sauf chez une chatte qui déclare un pyomètre (lot 30 mg), régressent partiellement après l'arrêt du traitement. Elles existent également chez les chattes non ovariectomisées . Une étude a permis de mieux cerner le pourcentage de métropathies : 1 cas pour 244 chattes traitées pendant 3,5 ans. Données concernant la mamelle Dans l'espèce féline, l'acétate de mégestrol provoque des effets au niveau de la mamelle et des hypertrophies mammaires. Des auteurs ont établi le lien entre les modifications non néoplasiques dominées en fréquence par la fibroadénomatose et la distribution de l'acétate de mégestrol. Une enquête très récente du GERES (groupe d'étude en élevage et sport canin) conduite par le Dr Martine LENNOZ (résultats non encore publiés) a montré que sur 53 cas de fibroadénomatose, 13 avaient reçu un traitement progestagène et que ces proliférations mammaires peuvent survenir dès la première imprégnation hormonale avec des doses d'acétate de mégestrol normales. L'apparition des hyperplasies mammaires impose un arrêt du traitement progestagène. La régression des lésions est souvent incomplète . Le lien entre acétate de mégestrol et cancer de la mamelle n'est pas prouvé mais suspecté : une première publication relate que 3 cancers sur les 17 cas de modifications mammaires sont dues à lacétate de mégestrol et une seconde signale que sur 17 cas de carcinome mammaire, 4 se sont développés sur des chattes recevant de la progestérone. Autres données De nombreuses publications font le point sur les effets indésirables, décrits chez le chat suite à l'administration d'acétate de mégestrol tels que hypoadrénocorticisme, diabète sucré, modifications comportementales (agressivité ou dépression, polyphagie) et prise de poids.
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Consultation vétérinaire vers 7 mois
Tigron a posté un sujet dans L'ENTRETIEN de Les chats nos amours
Consultation vétérinaire vers 7 mois N’attendez pas la date du premier rappel annuel de vaccination (généralement vers 15 mois) pour présenter votre chat. L’examen pratiqué vers 7 mois permettra à votre vétérinaire de faire le bilan de son développement et de sa croissance pour l’aider à entrer dans l’âge adulte. Cette consultation est très importante. Elle permettra de corriger peut-être certaines erreurs d’éducation (et prévenir ainsi d’éventuels troubles du comportement), d’adapter son alimentation, de prévoir les premiers signes de sa sexualité et de prendre une décision pour sa stérilisation. Les principaux points qui seront examinés par votre vétérinaire sont indiqués dans cette liste qui n’est pas exhaustive : La croissance Contrôle du poids : quelles corrections faut-il apporter ? Quelle alimentation faut-il à présent lui donner ? L’hygiène générale Brossages et shampooings, coupe des griffes, traitements antiparasitaires, nettoyage des oreilles : avez-vous pris les bons réflexes ? Le comportement Votre chaton est-il toujours propre, lui arrive-t-il d’uriner le long des murs, a-t-il tendance à griffer les tentures ou les meubles, présente-t-il des manifestations agressives envers vous ? Votre vétérinaire vous aidera à analyser ces signes et à les corriger. La dentition Entre l’âge de 3 à 6 mois, la dentition de lait est remplacée par la dentition adulte. Votre vétérinaire vérifiera les dents définitives. La vermification Un traitement contre les vers doit être désormais administré tous les 6 mois. La stérilisation Cette opération pratiquée sous anesthésie générale évitera la prolifération et les manifestations indésirables des chaleurs : jets d’urine malodorante, fugues et bagarres entre rivaux chez les mâles, portées successives, infections génitales et tumeurs mammaires seront ainsi évitées chez les femelles. L’identification Si elle n’a pas été pratiquée avant, c’est le moment de la faire réaliser, le plus souvent lors de l’opération de stérilisation. Cette identification est indispensable pour protéger votre chat. Depuis une dizaine d’années, la médecine féline est en plein essor. Les maladies infectieuses spécifiques de cette espèce sont de plus en plus étudiées, ce qui a permis la mise au point de vaccins adaptés. Le chaton que vous venez d’acquérir a peut-être déjà reçu une injection de vaccin. Il convient cependant d’effectuer plusieurs rappels successifs pour une bonne protection ; certaines vaccinations pouvant être commencées à 8 semaines d’âge et d’autres à 3 mois. Vous trouverez tous les conseils quant aux soins nécessaires à votre animal auprès de votre vétérinaire traitant. Les maladies et les vaccinations Pour chaque animal, le vétérinaire adapte le calendrier de vaccination selon le mode de vie, la présence d’épidémies et la législation en vigueur. Certains vaccins peuvent être associés dans la même seringue, d’autres administrés le même jour mais en deux points d’injection séparés. Comme chez l’enfant, la plupart des primo-vaccinations (premières vaccinations) se réalisent en plusieurs injections successives. Contre quoi vacciner ? Pourquoi vacciner ? Qu’est-ce-que l’immunité ? Le principe de la vaccination est de stimuler les défenses de l’organisme et d’entretenir cette protection grâce à des injections de rappel. Le rythme de ces rappels dépend de l’agent infectieux et de la durée de vie des cellules mémoires. Cette dernière est proportionnelle à la longévité de l’individu, ce qui explique pourquoi les rappels plutôt décennaux chez l’homme sont annuels chez le chien et le chat. L’immunité est l’ensemble des défenses permettant, à l’homme comme à l’animal, d’éliminer les corps étrangers susceptibles de les agresser. Cela met en jeu des cellules et des molécules dont les plus connues sont les anticorps. Les défenses acquises sont spécifiques d’une maladie. Grâce à un système de mémoire, elles protègent à plus ou moins long terme contre une nouvelle agression. Chez le nouveau-né, il existe une protection transmise par la mère (par l’intermédiaire d’anticorps présents dans son colostrum). Celle-ci est inférieure à trois mois. Ainsi, les protocoles de vaccination commencent vers l’âge de 2 mois, pour prendre le relais de cette immunité maternelle. Le carnet de vaccination est mis à jour au fur et à mesure des injections. Il est rempli par le vétérinaire qui colle les vignettes des vaccins employés, signe et date son acte. Le Coryza, le Typhus et la Leucose sont à l’heure actuelle, les trois grandes maladies infectieuses du chat pour lesquelles il existe des vaccins. Deux autres virus, responsables de l’Immunodéficience Féline, et de la Péritonite Infectieuse Féline, sont également très importants. Découverts plus tardivement, ils font l’objet de nombreux programmes de recherche pour la mise au point de vaccins. Les principales maladies infectieuses du chat et leurs préventions Le Coryza - Cette appellation générale désigne une atteinte de l’appareil respiratoire supérieur caractérisée par des conjonctivites, des écoulements nasaux, parfois des ulcères buccaux et de la toux. 80% des cas de coryza sont dus à l’action d’un Herpes virus félin et/ou d’un Calicivirus. La bactérie, Chlamydia psitacci, est isolée dans certains cas de troubles oculaires. Le Coryza est une maladie très contagieuse. La contamination a lieu par l’intermédiaire des différentes sécrétions respiratoires. Chez les sujets malades, il existe un risque important de portage chronique et de ré-excrétions périodiques. La Rage - Cette maladie mortelle pour l’homme et l’animal est surtout transmise par l’intermédiaire des renards contaminés. En régression sur le territoire français (grâce à des programmes de vaccination de la faune sauvage), elle n’en demeure pas moins présente à nos frontières. - La vaccination antirabique des carnivores domestiques est obligatoire dans les départements déclarés infectés ainsi que pour se rendre dans les campings, en Corse et dans les départements d’outre-mer. Le Typhus - Le typhus est provoqué par un virus de la famille des parvovirus. La maladie se manifeste par une diarrhée aiguë et une importante baisse des défenses immunitaires. - Elle peut entraîner la mort des jeunes chatons et, chez la femelle gestante, des malformations irréversibles chez les nouveau-nés. Comme pour les autres maladies virales, il n’existe pas de traitement spécifique. La Leucose Féline - Elle est due à l’infection par le virus Leucémogène Félin (FeLV en abréviation anglo-saxonne), qui frappe actuellement 10% de la population féline. La contamination des chats a lieu par contacts directs de nez à nez, par l’intermédiaire des écuelles et des litières, ainsi que par morsures. En moins d’un mois, le virus est détectable dans les différentes sécrétions et persiste trois à quatre mois chez près de 90% des sujets. Le premier stade de la maladie passe souvent inaperçu du fait de son caractère transitoire. A la suite de cette période, on peut assister soit à une élimination du virus, soit à une guérison qui n’est qu’apparente, pendant laquelle l’animal peut être séropositif (le dépistage du FeLV se réalise par prise de sang). Cette deuxième phase est de durée variable, de quelques mois à plus de trois ans. Le stade terminal est caractérisé par l’apparition de troubles multiples comme des avortements, des cancers des cellules sanguines (leucémies, lymphosarcomes), des anémies ou des atteintes neurologiques. La vaccination contre la leucose féline représente un des grands progrès de la médecine féline actuelle. de plus en plus graves. La stérilisation précoce, vers l’âge de 6 mois, permet de réduire les bagarres et les fugues, donc les risques de contamination. Il n’existe pas, actuellement de vaccin pour prévenir la transmission de l'Immunodéficience Féline. La Péritonite Infectieuse Féline (PIF) - Cette maladie pose encore de nombreuses interrogations. Le virus responsable de la PIF appartient à la famille des Coronavirus félins. Celle-ci rassemble des virus peu nocifs, à tropisme digestif (CoEF), et d’autres très virulents, agents de la péritonite infectieuse (CoPIF). Ce dernier résulte, en fait, d’une mutation du virus banal (CoEF) lors de sa multiplication au niveau de la muqueuse intestinale. La transmission des Coronavirus félins se réalise par l’intermédiaire des fèces. La sérologie (recherche d’anticorps spécifiques, preuve d’un contact infectieux) ne permet pas de différencier le type de Coronavirus infectant. Les symptômes les plus frappants de la PIF sont une forte fièvre (> 40°C), un amaigrissement et une accumulation massive de liquide dans l’abdomen. La prévention actuelle repose surtout sur des mesures sanitaires. L’Immunodéficience Féline - Le virus responsable de l’Immunodéficience Féline (FIV, abréviation anglo-saxonne), se transmet quasi exclusivement par morsures. La maladie commence par une longue période asymptomatique (5 ans voire jusqu’à 10 ans), pendant laquelle les chats contaminés restent en bonne santé, mais séropositifs et contagieux. Le dépistage du FIV se réalise par prise de sang. La phase clinique se caractérise par un état d’immunodépression qui s’exprime par des infections à répétition, Les maladies infectieuses du chat restent encore très difficiles à éradiquer, c’est pourquoi il est préférable de vacciner les chatons le plus tôt possible. La mise au point de vaccins contre la Leucose Féline représente une des plus grandes avancées de ces dernières années en médecine féline. Sophie LATOUR Docteur Vétérinaire -
Les puces du chat Qu'est-ce qu'une puce ? Les puces sont des insectes bruns sans ailes de quelques millimètres, qui possèdent la propriété de pouvoir se faufiler entre les poils des chiens et des chats et de sauter jusqu'à trente fois leur longueur. Elles vivent une grande partie du temps, cachées dans le pelage de nos compagnons, et se nourrissent de leur sang. Après avoir digéré le sang, les puces laissent de petites crottes noirâtres en forme de virgule dans le pelage. L'observation de ces grains noirs est caractéristique de la présence de puces sur votre animal. Vrai/Faux ? Une puce pond jusqu'à 50 œufs par jour pendant 3 semaines! Les œufs et les larves de puces peuvent résister jusqu'à 6 mois dans les recoins de la maison ! Vrai : Les puces constituent un véritable fléau, et leur présence sur vos compagnons est un problème de santé. Ce n'est en aucun cas dû à un manque d'hygiène. Où mon chat peut-il attraper des puces ? Les puces se multiplient très vite. Une seule puce ramenée à la maison par mon chat en se promenant à l'extérieur provoque une véritable infestation de l'habitat et de l'animal. Les puces se cachent et pondent préférentiellement dans les tissus: couches, coussins, canapés, lits… et ces endroits sont ceux où mon chat préfère se reposer ! D'où notre étonnement à voir réapparaître des puces alors que l'on croyait s'en être débarrassé. A l'extérieur, mon chat peut attraper des puces principalement au contact d'un autre chat ou d'un chien. Les animaux sauvages sont aussi très souvent vecteurs de puces. En particulier les hérissons (qui, hélas pour eux, ne peuvent pas se gratter pour s'en débarrasser!). Quels dangers représentent les puces pour mon chat ? Comme certains humains sont allergiques aux moustiques, certains chats développent une véritable allergie à la suite de piqûres de puces. Cela se traduit généralement par une perte de poils sur la croupe, sous le ventre et sur les flancs, consécutive à un léchage important de ces zones. Mais l'allergie aux puces peut se traduire chez le chat par des manifestations plus inhabituelles: boutons rouges sur le crane, croûtes derrière les cuisses ou ulcères de la lèvre supérieure. Il n'est pas besoin que l'animal soit plein de puces pour que les symptômes apparaissent. Une seule piqûre suffit à entraîner des démangeaisons pendant 3 semaines chez un animal allergique. Il faut donc systématiquement traiter préventivement son (ou ses) compagnon contre les puces. En cas de rougeurs ou de démangeaisons persistantes, il est préférable de consulter un vétérinaire. Les puces sont très souvent porteuses d'œufs de ténia. Votre chat se contamine en avalant une puce lorsqu'il se mordille pour essayer de l'éliminer. Le ténia peut entraîner des troubles digestifs. Sa présence dans l'intestin se manifeste parfois par la présence de "grains de riz" autour de l'anus. Il est préférable de vermifuger les animaux porteurs de puces. Comment le débarrasser des puces ? De nombreux produits antiparasitaires, présentés sous des formes très différentes, existent sur le marché. Seul un petit nombre d'entre eux est réellement efficace pour lutter contre les puces. En effet, le produit doit être non seulement actif pour lutter contre les puces, mais aussi rester sur le poil en permanence afin de les tuer avant qu’elles n’aient le temps de piquer le chat et donc de provoquer l'allergie. Le produit doit être particulièrement efficace au niveau de la croupe où se trouve la majorité des puces. L'antiparasitaire doit enfin posséder une certaine résistance à l'eau pour pouvoir conserver son efficacité lorsque le chat sort par temps humide ou se toilette. Les poudres Dans les poudres, l'antiparasitaire est dilué avec du talc. Lors de l'application le produit pénètre rarement jusqu'à la peau et le talc glisse le long du pelage. Quelques heures après l'application il n'y a plus assez de produit pour tuer les puces. Le chat risque également, en se léchant, d'avaler accidentellement l'antiparasitaire. Les aérosols Ils tuent très rapidement les puces présentes sur l'animal au moment de l'application. Ils présentent toutefois l'inconvénient d'être éliminés par l'eau et le bruit de l'aérosol effraie souvent le chat a un tel point qu'il est parfois difficile de procéder à une deuxième application. Pour être efficace le produit doit être renouvelé au moins une fois par semaine, même par temps sec. Les shampooings Ils peuvent avoir un intérêt comme "traitement d'attaque" lors d'infestations massives. Inconvénient: lorsque l'on rince le chat après son shampooing, la majeure partie des produits antipuces part avec l'eau de rinçage. Il n'y a donc pas d'effet durable. Et puis les chats n'aiment pas particulièrement l'eau ! Les colliers Le principal avantage est une efficacité de plusieurs mois mais ils agissent principalement autour du cou alors que les puces sont le plus souvent localisées entre les cuisses ou autour de la queue. Attention, certains colliers sont inactivés par l'eau et enfin les chats "baladeurs" risquent de l'accrocher dans une branche ou un grillage lors d'une promenade. Les produits à avaler Très pratiques d'emploi ces produits n'agissent toutefois que lorsque la puce pique le chat (celle-ci est alors intoxiquée et tuée). Attention! Certains de ces produits ne tuent pas la puce, mais l'empêchent seulement de pondre des œufs. Ces produits sont utiles en milieu peu infesté ou pour des animaux difficiles à manipuler, mais, utilisés seuls, ils ne sont d'aucun secours pour les chats souffrant d'une véritable allergie à la piqûre de puce (puisqu'ils n'empêchent pas la piqure). Les pulvérisateurs Ils déposent sur le poil un film protecteur de produit antiparasitaire qui intoxique les puces par simple contact dans les minutes qui suivent leur arrivée sur le chat. Ils s'opposent à la piqûre, et sont particulièrement conseillés pour les animaux allergiques. Leur durée d'action est d'environ 1 mois. Résistants à l'eau, ils ne se voient pas sur l'animal. Ils peuvent, en revanche, s'avérer difficiles d'application sur les animaux récalcitrants ou sur ceux à poils longs. Les pipettes Il suffit de déposer leur contenu sur le cou du chat. Le produit se répartit tout seul sur l'ensemble du corps en une journée environ. Les pipettes possèdent toutes les qualités des pulvérisateurs avec la facilité d'application en plus. Elles s'avèrent parfois un peu moins puissantes en cas d'infestation massive. Les dispositifs à ultrasons N'ont jamais pu faire la preuve de leur efficacité. Conseil : Dans tous les cas, il est préférable d'associer un produit pour l'environnement avec les traitements utilisés sur les animaux. Pour une solution adaptée à votre situation, consultez notre rubrique conseil produit ou demandez conseil à un vétérinaire. Faut-il utiliser ces produits à titre préventif ? OUI, il ne faut pas attendre de s'apercevoir que votre compagnon ait des puces, car il est alors trop tard. Il est vivement conseillé d'utiliser des produits antiparasitaires dès le mois de mars et jusqu'au mois de novembre. Il est certain qu'en ayant accès à l'extérieur, votre chat risquent d'attraper des puces, plutôt lorsqu'il fait chaud (printemps à automne). Mais il va aussi ramener des puces à l'intérieur dans votre maison. Les puces vont pondre des œufs qui deviendront des larves. Celles-ci vont se développer et donner des puces adultes. Or à l'intérieur il fait "toujours" chaud. Votre chat risque donc d'avoir des puces tout au long de l'année. Si votre chat ne sort pas, sachez que les puces peuvent provenir de l'extérieur. Elles peuvent se déplacer et passer sous votre porte d'entrée, venir sur votre balcon, être amenées par des animaux voisins infestés par les puces. Il est donc possible que votre chat ait des puces même s'il ne sort pas. De plus, il peut y avoir chez vous des œufs de puces qui donneront ensuite des puces adultes. C'est pourquoi, nous vous conseillons de traiter votre chat sans arrêt, été comme hiver, tous les mois, qu'il vive en appartement ou en maison afin qu'il soit protégé efficacement. Source : http://www.wanimo.com/fr/
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Plantes d'appartements : Attention aux intoxications!!
Tigron a répondu à un(e) sujet de Tigron dans SOINS ET BEAUTE de Les chats nos amours
Plantes d'appartements : Attention aux intoxications!! Votre chat mange vos plantes d'appartement. Vous avez raison de vous en soucier et d'essayer de l'arrêter, car certaines plantes d'appartement sont très toxiques pour les chiens et les chats. Plantes d'appartement toxiques les plus répandues Voici quelques unes de ces plantes toxiques : - le Dieffenbachia : il est responsable d'un grand nombre d'intoxications. Le seul fait de mâchonner la plante peut provoquer l'apparition de symptômes : œdème buccal, risque d'asphyxie ou de cécité, atteinte rénale, troubles digestifs... - l'Arum : œdèmes, symptômes digestifs, coma. - le Philodendron : atteinte rénale et digestive. - le Chlorophytum : atteinte rénale, potentiellement mortel. - le Seriman ou Monstera deliciosa : feuilles irritantes provoquant des œdèmes et des dermites. - certaines solanacées (pommier d'amour, pommier de Sodome) : troubles digestifs, tachycardie, convulsions... - le Poinctana ou Mimosa du Japon : mêmes symptômes que ci-dessus. - l'Euphorbia pulchernina ou Euphorbia poinsettia (ou étoile de Noël), Euphorbia marginata (Show on the mountain) : troubles cutanés, buccaux ou oculaires du fait de leur latex irritant. - le Croton : symptômes digestifs après l'absorption de graines. - le Ficus elastica (et les autres ficus) : troubles digestifs. - le Houx, le Gui et d'autres plantes de Noël. Pour celles-ci, consultez notre Fiche Santé correspondante. Donc, il faut éviter que votre chat mange ou mâchonne ces différentes plantes. De plus, on ne connaît pas encore la toxicité de toutes les plantes d'appartement, c'est pour cela qu'il vaut mieux empêcher votre chat de grignoter toutes vos plantes, sans exception. Il en existe plusieurs répulsifs sur le marché, essayez en plusieurs afin de trouver celui qui dissuadera votre animal. Sinon, interdisez-lui l'accès aux pièces où il y a des plantes vertes quand vous ne pouvez pas le surveiller. Causes et solutions Si votre chat mange de plantes, c'est qu'il a peut-être besoin de se purger. Cela signifie qu'il a de petits tracas digestifs, comme des boules de poils dans son estomac ou des vers. Les boules de poils dans l'estomac sont des poils morts que le chat ingère en se léchant. Ils s'agglomèrent en boule (trichobézoards), entraînant des irritations et une gêne gastriques, pouvant être responsables de vomissements. Le parasitisme digestif entraîne parfois un comportement de pica, c'est-à-dire l'ingestion de produits non alimentaires, comme des plantes... Même s'il vit en appartement, votre chat peut être infesté par des vers digestifs (ascaris transmis par sa mère, tænias transmis par des puces...). Nous vous conseillons donc de demander à votre vétérinaire un vermifuge polyvalent (efficace contre tous les vers) afin d'être sûr de se débarrasser de tous les vers parasites du tube digestif, ainsi que d'offrir à votre chat un aliment spécifiquement étudié pour faciliter le transit des poils, comme le Royal Canin Feline Nutrition Indoor 27, le Hill's Science Plan Hairball, le Hill's Science Plan Indoor Cat ou le Pro Plan Interior. Si votre animal n'aime pas ces aliments, vous pouvez aussi envisager de lui laisser en permanence de l'herbe à chat en barquettes ou de lui faire faire tous les mois une "cure" de complément alimentaire spécifique pour faciliter le transit des boules de poils (Catmalt). -
Les vomissements peu fréquents chez le chat
Tigron a posté un sujet dans LES MALADIES de Les chats nos amours
Les vomissements peu fréquents chez le chat Les vomissements ne sont pas toujours pathologiques chez les chats, tout comme les chiens. Ce sont en effet des animaux qui vomissent plus souvent que nous les humains sans que cela signifie qu'ils soient malades. Il est assez fréquent qu'un chat qui sente une lourdeur dans son estomac vomisse afin de se soulager. Les boules de poils La cause la plus probable de vomissements peu fréquents, mais assez réguliers, est la présence de boules de poils dans l'estomac de votre chat. Ce sont des poils morts que votre chat ingère en se léchant (sa langue étant râpeuse, elle retient les poils comme une brosse à cheveux) qui s'agglomèrent en boules (trichobézoards). Cela entraîne des irritations et une gêne gastriques, souvent responsables de vomissements, particulièrement au moment des repas. Il existe divers moyens pour améliorer ce désagrément : Vous pouvez alors donner à votre chat du Catmalt ou du Laxatone par cure. Ce sont des produits laxatifs doux au goût de viande, ce qui les rendent très appétentes pour les chats. Le Catmalt est un complément alimentaire spécialement conçu pour permettre l'élimination des boules de poils. Vous pouvez le trouver chez votre vétérinaire. Vous pouvez aussi essayer de prévenir ces problèmes en améliorant la qualité du pelage de votre chat et en limitant l'irritation digestive. N'oubliez pas, si vous ne le faites pas déjà, de brosser régulièrement votre chat afin de limiter la quantité de poils qu'il ingère en se léchant. Sachez que la santé de la peau et la qualité du pelage d'un chat sont directement liés à la qualité de son alimentation. Nous vous conseillons fortement de donner à votre chat une alimentation essentiellement sous forme de croquettes et surtout une alimentation "Premium" plutôt qu'une alimentation dite "standard". Vous trouverez toutes les marques d'aliments Premium à des prix compétitifs et avec livraison à domicile. Vous pouvez également lui apporter des compléments en acides gras (compléments pour le pelage que vous trouverez chez les vétérinaires et dans notre Boutique). Il existe enfin des aliments spécialement conçus pour les chats aux poils longs présentant ce problème, dont le "Feline Hairball Control Adult" de Hill's Science Plan, mais aussi le Royal Canin Feline Nutrition Intense Hairball ou l'Eukanuba Hairball. Cliquez ici. Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter nos Fiches Santé sur "la chute de poils" et "les boules de poils" du chat. Ainsi que nos Infos Pratiques sur l'entretien du pelage de votre chat. Les vers digestifs Les vers parasites de l'intestin du chat sont aussi souvent responsables de vomissements. Si votre chat est vermifugé, êtes-vous sûr de le faire assez régulièrement (tous les 3 à 4 mois) et avec un produit efficace contre tous les types de vers ? Si votre chat n'est pas vermifugé, veillez à le faire régulièrement (tous les 3 à 4 mois) et utilisez un produit polyvalent (qui détruit tous les vers). Pour plus de renseignements concernant les vers du chat, consultez notre Fiche Santé sur ce sujet. Et pour des renseignements sur le vermifuge à utiliser pour votre chat, demandez conseil à votre vétérinaire, lui seul peut vous le vendre car c'est un médicament. Les gastrites Les gastrites du chat sont parfois liées à une intolérance alimentaire. Les repas de votre chat contiennent peut-être des composants qu'il ne tolère pas. Vous pouvez essayer, dans un premier temps, de changer son alimentation en adoptant un aliment sous forme de croquettes de haute qualité, qui sont moins grasses, plus digestes et donc qui sont souvent mieux tolérées. De plus, il faut fractionner et espacer les repas que vous donnez à votre chat (au moins trois ou quatre repas par jour). Vous pouvez par exemple utiliser le Royal Canin Feline Nutrition Sensible 33 ou encore le Hill's Science Plan Feline Sensitive Stomach. Il faut tout de même rester vigilants : si l’état général de votre chat se dégrade ou s'il l'est déjà (il est maigre, abattu) ou si les vomissements sont systématiques (après au moins un repas sur deux), il faut alors consulter un vétérinaire afin qu'il examine le chat, qu'il réalise éventuellement des examens complémentaires nécessaires à l'établissement d'un diagnostic et qu'il prescrive un traitement. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/ -
Les soins d'urgence Il existe quelques gestes de base à effectuer en cas d'urgence. Il est bon de les connaître, tout comme il est bien d'avoir en permanence à portée de main le numéro de téléphone du vétérinaire le plus proche assurant les urgences ou du service d'urgence vétérinaire à domicile dans les grandes villes. ATTENTION : ne jamais donner ni aspirine (acide acétylsalicylique) et ses dérivés, ni paracétamol à un chat. L'accident En cas d'accident (chute du balcon, choc avec une voiture…), vous devez prendre quelques précautions afin d'éviter l'aggravation de l'état de votre chat. Cependant, il est fondamental qu'un vétérinaire l'examine le plus vite possible afin de déterminer s'il y a des lésions internes. * Placer votre chat au calme dans un endroit où il fait chaud (25 à 30 °C). * Proposez-lui à boire par très petites quantités à la fois. Ne jamais le forcer. * Ne prenez jamais l'initiative de lui donner un médicament, vous pourriez lui faire plus de mal que de bien. * S'il ne peut plus bouger tout en étant conscient, il se peut que la colonne vertébrale soit atteinte. Dans ce cas, vous devez absolument éviter de le déplacer. Laissez-le dans la position dans laquelle il est. Si vous devez le déplacer, essayer de le faire en conservant sa colonne bien droite (en le déplaçant sur une planche de bois par exemple). Vérifiez également que votre assurance responsabilité civile prend en compte les accidents que votre chat pourrait causer. Les plaies En cas de plaies, quelles soient superficielles ou profondes, évitez de les désinfecter avec de l'alcool. Utilisez plutôt un antiseptique doux tel que l'Hexomédine, la Bétadine, Iodosol. Les piqûres et morsures * Les piqûres d'insectes Les abeilles et les guêpes peuvent être dangereuses. Certains chats y sont allergiques. En cas de piqûre, surveillez votre chat. Quelques minutes à quelques heures après la piqûre, il va présenter un gonflement de la zone piquée : * à la bouche car il essaye de « gober » l'insecte, les babines sont alors « cartonneuses », * au bout de la patte car il joue avec. S'il est allergique, il risque de faire un «œdème de Quincke»: sa gorge gonfle et il a du mal à respirer. Si votre chat présente ces symptômes, n'attendez pas pour consulter le vétérinaire le plus proche qui lui fera des injections pour éviter les complications. * Les morsures de serpent Les traces d'une morsure de serpent sont assez caractéristiques: deux points rouges (avec ou sans hématome autour) espacés de 6mm. Lorsque vous appuyez légèrement dessus, il peut en sortir des sérosités (liquide jaune paille) ou du sang. La zone mordue est souvent très douloureuse et donc difficile à examiner. Si votre chat se fait mordre, ne tentez pas de retirer le venin ou de poser un garrot. Vous pouvez lui faire très mal sans pour autant le sauver, vous pouvez même aggraver le problème. L'animal et vous même devez rester le plus calme possible. Vous pouvez éventuellement utiliser de la glace (dans un gant de toilette par exemple) sur la zone mordue afin de limiter la diffusion du venin. Amenez votre chat chez le vétérinaire le plus proche qui mettra en place le traitement d'urgence qui s'impose. Heureusement, toutes les morsures de serpent ne sont pas dangereuses ; c'est votre vétérinaire qui pourra en juger après un examen du chat. * Les morsures d'animaux sauvages et de chiens Lors de morsure, les lésions internes (déchirures de muscles, perforation d'organes) sont fréquentes même si les dégâts semblent peu importants au niveau de la peau. Consultez systématiquement un vétérinaire qui jugera de la gravité des plaies et du risque d'infection. De plus, les animaux peuvent transmettre de nombreuses maladies, dont la rage (renard, chauve-souris). Allez consulter notre Fiche Santé intitulée "la rage" pour plus de renseignements. Les hémorragies Vous pouvez essayer d'arrêter les saignements en comprimant la plaie, par exemple avec des compresses stériles ou un tissu propre. Vous pouvez aussi poser un bandage compressif (serré) si la plaie se trouve au bout de la patte. Dans tous les cas, si l'hémorragie ne s'arrête pas très rapidement (moins de cinq minutes) vous devez absolument consulter un vétérinaire qui fera le nécessaire. Les fractures Si la fracture se situe au niveau d'une patte ou du bassin, évitez de faire bouger la zone concernée. N'essayez pas d'immobiliser vous-même le membre, vous risqueriez d'aggraver les choses. Laissez-donc la patte dans la position que votre chat a choisi, c'est celle qui est la moins douloureuse pour lui. Les dangers de la maison Ils sont nombreux car les chats sont des animaux très curieux. Heureusement, leur odorat très développé diminue un peu ces risques. * Les fils électriques Les chatons sont les plus concernés car ils sont joueurs et en sont malheureusement particulièrement friands. Ils risquent bien sûr de s'électrocuter en mordillant les fils. Nous vous conseillons donc de bien les cacher, surtout si vous vous absentez. * Les produits ménagers Comme pour les enfants, ils représentent un danger majeur pour les animaux. Cependant les intoxications par les produits ménagers chez le chat sont peu fréquentes, leur odeur n'étant généralement pas appréciée par les chats (sauf l'eau de javel et certains produits ammoniaqués). Si votre chat lèche ou boit un de ces produits, il ne faut pas essayer de le faire vomir, vous pourriez aggraver les lésions (brûlures). Ne lui donnez pas de lait non plus. Pour chaque produit toxique il existe une procédure différente à suivre. Ne faites rien avant d'avoir parlé à votre vétérinaire. Dans tous les cas, téléphonez-lui ou appelez un centre antipoison vétérinaire tout de suite, avec le flacon du produit à portée de main. Il vous dira que faire en attendant d'arriver chez lui. Voir notre rubrique Adresses Utiles. * Les chutes Les balcons constituent pour le chat un lieu d'observation privilégié du vaste monde qui les entoure, mais ils représentent également un risque de chutes. Pensez à poser du grillage ou un filet de protection au travers duquel votre chat pourra voir qu'il y a du vide. * Les médicaments Comme pour les enfants, il faut placer les médicaments hors d'atteinte. Les chats en mangent rarement eux-mêmes. En cas d'ingestion accidentelle, il faut agir comme pour les produits toxiques vus ci-dessus, c'est à dire prendre contact avec votre vétérinaire ou un centre antipoison vétérinaire, et lui donner le nom du médicament. * Les plantes Certaines plantes d'intérieur peuvent être très toxiques pour les animaux (les ficus, les chlorophytums, les dieffenbachias et de nombreuses autres). Les chatons aiment souvent jouer avec les feuilles et les mordillent. Les chats adultes peuvent avoir envie de mâchouiller des feuilles pour se purger des poils qu'ils avalent en se léchant. Aussi, faites attention à ce votre chat n'ait pas accès aux plantes ou vérifiez que celles-ci ne soient pas toxiques pour les animaux. (En cas de doute n'hésitez pas à nous posez vos questions). L'utilisation d'«herbe à chats» permet parfois de conserver ses plantes! En cas d'ingestion, consultez votre vétérinaire. Les intoxications Les symptômes que peut présenter votre chat lors d'une intoxication sont très nombreux et variés. Le chat peut être: * abattu, * pris de tremblements, * pris de « paralysie », * fiévreux, * atteint d'une salivation importante, * dans le coma. Si votre chat présente un ou plusieurs symptômes indifféremment, appelez votre vétérinaire. * Les intoxications causées par des animaux Les animaux dangereux sont les crapauds et les chenilles processionnaires (dans le Sud de la France), soit par ingestion, soit par simple contact pour les dernières. Les crapauds se trouvent au bord des mares pendant une grande partie de l'année. Leur toxicité est modérée. Les chenilles processionnaires en revanche, constituent un risque important d'intoxication. Elles descendent des arbres, à la queue leu-leu, au printemps (de mars à mai), pour aller s'enfouir dans le sol. Elles aiment particulièrement les conifères (pins du Sud de la France). Quel que soit l'animal que votre chat a rencontré, les principaux symptômes que vous pouvez observer sont un abattement et une salivation importante. Si vous pensez qu'il soit possible que votre chat soit entré en contact avec un de ces animaux, consultez au plus vite votre vétérinaire. * Les intoxications par des produits chimiques De nombreux produits chimiques sont toxiques : * les désherbants, * les anti-insectes et anti-limaces, * les anti-souris et anti-rats (« mort aux rats »). Les symptômes que votre chat peut présenter sont : * des hémorragies, * des tremblements ou des convulsions, * des paralysies (raideur des membres), * une salivation importante, * de la fièvre, * de l'abattement. Si vous observez un seul de ces symptômes, consultez au plus tôt votre vétérinaire. Les urgences oculaires Les problèmes au niveau des yeux sont souvent graves. Un saignement ou un gonflement peuvent indiquer une piqûre d'insecte, la présence d'un objet (brindille, morceau de métal…), une griffure. Il faut alors consulter impérativement un vétérinaire. Dans tous les cas, n'appuyez jamais sur l'œil même s'il saigne, ceci peut provoquer un ralentissement du cœur, voire son arrêt. De plus, si le problème est dû à la présence d'un objet, évitez de l'enlever, vous risqueriez de l'enfoncer. Amenez plutôt votre chat chez un vétérinaire le plus vite possible. Conclusion Dans tous les cas, vous devez impérativement consulter un vétérinaire après avoir effectué les premiers gestes. En cas de choc ou d'hémorragie, des soins intensifs devront être effectués. Plus vite ils seront mis en œuvre, plus vous aurez des chances que votre chat récupère rapidement et sans complications. Sachez qu'un état de choc peut apparaître plusieurs heures après un accident. Donc même si votre chat semble bien aller, voir son vétérinaire peut le sauver car celui-ci pourra détecter les signes avant-coureurs d'un choc et éviter qu'il ne se produise.
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Les intoxications par des plantes L'intoxication par le houx * Les circonstances Lors des fêtes de Noël, le houx est souvent utilisé pour décorer les habitations mais les baies peuvent tomber au sol et votre chat peut les ingérer. C'est plus souvent les chatons qui se contaminent car ils ont tendance à manger n'importe quoi. * La toxicité du houx et les symptômes Les feuilles sont toxiques mais rarement consommées par les chats car elles sont armées de piquants. Les baies contiennent des substances qui déclenchent des vomissements et de fortes diarrhées. Le chat va également beaucoup saliver. Lors d'ingestion de baies en grande quantité, des symptômes nerveux peuvent apparaître. Les intoxications mortelles par le houx sont très rares. Les troubles digestifs sont assez sérieux et régulièrement observés. * Le traitement Il n'existe pas d'antidote au poison contenu dans les baies de houx. Si votre chat a ingéré devant vous des baies de houx ou si vous le soupçonnez de cette bêtise, vous devez prendre contact avec votre vétérinaire qui saura vous indiquer ce qu'il convient de faire. Si vous utilisez le houx pour décorer votre habitation pour Noël, nous vous conseillons de vérifier régulièrement si des baies ne sont pas tombées au sol. Cela vous évitera de passer votre réveillon chez le vétérinaire avec votre chat ! L'intoxication par le gui * Les circonstances Comme dans le cas du houx, le gui est utilisé dans les décorations au moment des fêtes de fin d'année. Le chat va manger les baies qui sont tombées au sol. Souvent le chaton va jouer avec les baies et les consommer. * La toxicité du gui et les symptômes Les boules de gui renferment un principe toxique, la viscotoxine. Cette substance est nocive pour le cœur et pour le système nerveux. Le chat va présenter quelques heures après l'ingestion les premiers signes. Les troubles digestifs sont fréquents: le chat va baver, vomir et dans certains cas présenter une diarrhée. La toxine va entraîner une baisse de la pression artérielle (hypotension). Les signes nerveux observés sont une démarche anormale (ataxie), une dilatation des pupilles et une sensibilité exacerbée. Dans certains cas, le chat va uriner plus souvent. Dans les cas d'ingestion de nombreuses boules de gui, l'intoxication peut être mortelle ! * Le traitement Il n'existe pas d'antidote au poison, la viscotoxine. Si votre chat a consommé des boules de gui, vous devez rapidement le conduire chez le vétérinaire qui mettra en place un traitement symptomatique. Des pansements digestifs éviteront par exemple l'aggravation des troubles digestifs et certains médicaments pourront maintenir la tension artérielle. Nous vous conseillons si vous utilisez du gui pour vos décorations de Noël de bien ramasser les baies qui tombent sur le sol pour éviter l'intoxication de votre chat. Les autres intoxications Nous tenons à vous signaler d'autres intoxications qui se produisent également lors de cette période de l'année. Certaines plantes que vos amis vont probablement vous offrir lors des fêtes, sont décoratives mais toxiques pour votre chat. Il s'agit du pommier d'amour dont les fruits sont toxiques et du poinsettia (rouge ou blanc) dont les feuilles sont toxiques. Vous devez également empêcher votre animal de jouer avec de la neige artificielle dont l'ingestion est dangereuse. Certains chatons jouent avec des guirlandes ou des décorations de Noël et peuvent les ingérer. Cela peut provoquer une occlusion intestinale. Nous vous recommandons d'être vigilants surtout si votre animal est jeune et turbulent afin que vous passiez tous de bonnes fêtes de fin d'année. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/
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Les diarrhées chroniques chez le chat
Tigron a posté un sujet dans LES MALADIES de Les chats nos amours
Les diarrhées chroniques chez le chat Les diarrhées d'évolution chronique sont des diarrhées qui évoluent depuis plus de 3 semaines malgré les traitements entrepris. Ces diarrhées sont souvent de diagnostic difficile car elles sont rarement dues à des problèmes simples. Il existe des causes diverses de diarrhées chroniques : 1. Des maladies parasitaires comme la giardiose, les coccidioses, la cryptosporidiose... Mais aussi des vers digestifs courants qui sont devenus résistants aux vermifuges habituellement utilisés. Une coproscopie (examen des selles sous microscope) permet souvent de mettre en évidence ces parasites. On peut alors réaliser un traitement antiparasitaire ciblé afin de pouvoir détruire tous les vers et autres parasites intestinaux précédemment décrits. 2. Une intolérance alimentaire ou une allergie alimentaire avec des manifestations digestives. Sachez que ce phénomène est principalement dû à la viande de bœuf ou à des additifs alimentaires de mauvaise qualité, souvent contenus dans les aliments de bas de gamme ou de moyenne gamme. Il faut alors donner au chat un aliment de prescription hypoallergénique ou hyper digestible, suivant les prescriptions du vétérinaire traitant. Généralement, lors de diarrhée chronique, la prescription d’un aliment adapté permet d'améliorer beaucoup le confort digestif du chat. 3. Des causes extra-digestives, c’est-à-dire des problèmes de santé touchant d’autres organes que le tube digestifs mais ayant des incidences sur la digestion. Dans ce cas, le chat présente généralement d’autres symptômes que la diarrhée. Ceci peut par exemple se produire lors : - d’insuffisance rénale, - de problème hépatique, - de péritonite, etc. 4. Des maladies infectieuses, comme une infection par le virus de la Leucose Féline (FeLV), par le virus de l’immunodéficience féline (FIV) ou encore par le virus de la péritonite infectieuse féline. Une prolifération bactérienne chronique ou une salmonellose peuvent également être à l'origine de la diarrhée. 5. Des maladies d'origine immunitaire. Ce sont des infiltrations des intestins par différentes cellules du système immunitaire (globules blancs) : on parle alors de colite ou d'entérite éosinophilique, lymphoplasmocytaire... 6. Des tumeurs digestives (lymphome digestif), principalement chez des chats adultes voire âgés. Pour déterminer la cause de ces diarrhées chroniques, il existe plus sieurs façons de procéder mais cela est souvent assez long. En effet, on choisit souvent en premier lieu de traiter les choses simplement avec des anti-diarrhéiques, un vermifuge polyvalent, etc. Ensuite, si le traitement de première intention ne fonctionne pas, on commence alors à envisager des causes plus complexes et rares. Dans ce cas, on effectue des examens plus approfondis comme : - Une coproscopie, - Une analyse sanguine, - Des tests sanguins pour la leucose et le FIV en particulier. - Des radiographies ainsi que des échographies, - Une endoscopie avec biopsie du tube digestive et analyse du prélèvement. Ces examens permettront souvent de poser un diagnostic afin de connaître la pathologie en cause et de pouvoir soigner votre animal rapidement. Source : www.wanimo.com -
Les diarrhées aiguës chez le chat La diarrhée chez le chaton : La diarrhée est une chose fréquente chez les chatons, notamment à l'acquisition. Il existe différentes causes, plus ou moins graves. Quelle que soit la cause, il est toujours prudent de s'inquiéter d'une diarrhée, surtout chez les jeunes qui se déshydratent très vite et dont l'état général peut rapidement s'altérer. Les causes les plus fréquentes de diarrhée chez le chaton sont : 1. Les parasites digestifs. Il s'agit principalement d'ascaris chez les jeunes. Ces vers intestinaux viennent de la mère et sont transmis lors de la gestation et de la lactation. Les chatons sont systématiquement contaminés à la naissance. Ces vers sont responsables d'une irritation digestive et donc de diarrhée voire de vomissements (les chatons vomissent parfois des vers quand ils sont très parasités). C'est pourquoi il est important de vermifuger les chatons régulièrement (tous les mois) jusqu'à l'âge de six mois, puis 3 à 4 fois par an à l'âge adulte (d'autres vers sont alors concernés et les produits utilisés pour s'en débarrasser sont différents). 2. Les gastro-entérites infectieuses (dues à des bactéries ou des virus bénins). Elles représentent également une des causes les plus fréquentes de diarrhée chez le chaton. Les symptômes sont une diarrhée, avec des vomissements et parfois un abattement du chaton. Il est important d'aller rapidement consulter un vétérinaire qui mettra en place un traitement anti-diarrhéique et antibiotique. 3. Les diarrhées d'origine alimentaire sont également fréquentes. La flore digestive des chatons est en train de se former et reste très sensible aux variations alimentaires (mélange de boîtes, d'aliments faits maison, de croquettes...). Or, à l’acquisition d’un chaton, on lui modifie souvent son régime alimentaire sans en prendre garde : ceci peut déclencher des diarrhées et des troubles digestifs. Aussi, il faut savoir respecter une période de transition entre l'ancien aliment du chaton et son nouvel aliment. La transition s’effectue sur une huitaine de jours en diminuant la quantité de l’ancien aliment et en augmentant celle du nouvel aliment. Par ailleurs, les croquettes de qualité Premium sont à recommander car elles sont plus économiques, plus sûres au niveau hygiénique et d'une qualité nutritionnelle supérieure à celle des pâtées. Ces dernières ayant en plus l'inconvénient de favoriser le développement du tartre sur les dents. 4. Le typhus (ou panleucopénie féline) est une maladie virale contagieuse du chat qui s'accompagne de symptômes généraux importants (abattement intense, déshydratation, diarrhée...). Cette maladie est très grave (elle est mortelle dans la plupart des cas, notamment chez les jeunes). 5. D'autres causes de diarrhée sont possibles comme par exemple des diarrhées dues à l'ingestion d'objets ou de nourriture inhabituelle... La diarrhée chez l’adulte : De la même façon, la diarrhée chez le chat adulte peut provenir de plusieurs choses : 1. Les parasites digestifs. Ces vers sont responsables d'une irritation et donc de diarrhée voire de vomissements. C'est pourquoi il est important de vermifuger le chat régulièrement : 2 à 3 fois par an à l'âge adulte, voire 4 fois par an si l'animal sort ou chasse beaucoup. Il fait utiliser une vermifuge le plus complet possible chez le chat adulte car certaines vers peuvent résister à des produits qui en sont pas assez polyvalents. Le mieux est de demander conseil à votre vétérinaire qui vous fournira un produit très efficace et très adapté. 2. une gastro-entérite bactérienne ou virale peut aussi être à l'origine des symptômes de diarrhée. 3. une ingestion d'aliments avariés ou d'objets non comestibles est également susceptible de provoquer une diarrhée et/ou une gastrite importante, voire une occlusion intestinale si un objet se bloque dans les intestins (dans ce cas, le chat vomit souvent et est très abattu). 4. une intoxication peut aussi provoquer des troubles digestifs. Certains détergents, insecticides ou plantes toxiques peuvent en effet provoquer des diarrhées associés à d’autres troubles. 5. une diarrhée d'origine alimentaire. En effet, certains chats peuvent présenter une intolérance alimentaire en vieillissant, surtout lorsqu'ils sont nourris avec des aliments standards. Il est alors indispensable de leur apporter des aliments Premium spécifiques, très digestibles. Il existe en effet des aliments particulièrement adaptés aux chats sensibles au niveau digestif. Ces aliments comme par exemple le Royal Canin Sensible 33, le Hill’s Feline Sensitive Stomach ou encore le Proplan Delicate seront particulièrement bien adaptées si votre chat a des difficultés à digérer et fait souvent des selles peu moulées. En première intention, lors de diarrhée, il faut vermifuger le chat et le mettre à la diète (rien à manger) pendant 24 heures. Puis, il faut reprendre l'alimentation progressivement avec un aliment de bonne qualité. Si les symptômes persistent, il faut consulter rapidement un vétérinaire. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/
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Les dangers de la maison Les chats sont un peu moins exposés que les chiens car ils sont généralement plus prudents et qu'ils explorent moins avec leur bouche. Les fils électriques Les chatons sont les plus concernés car ils sont joueurs et peuvent parfois mâchouiller un fil électrique. Ils risquent bien sûr de s'électrocuter en les mordillant. Nous vous conseillons d'être vigilants et de bien cacher d'éventuels fils qui traînent par terre (chauffage d'appoint etc.). Si un accident arrive malgré tout, amenez rapidement votre animal chez le vétérinaire. Celui-ci lui procurera les soins adéquats et soignera ses éventuelles brûlures. Les produits ménagers Comme pour les enfants, ils représentent un danger majeur pour les animaux. Ils sont très souvent caustiques et peuvent entraîner des brûlures de la peau, de la bouche ou des yeux par projection. En cas d'ingestion, ne pas essayer de faire vomir votre chat, vous pourriez aggraver les lésions (brûlures du tube digestif au moment de la régurgitation du toxique). Ne lui donnez pas de lait non plus car celui-ci augmente l'absorption du produit toxique. Pour chaque produit toxique il existe une procédure différente à suivre. Ne faites rien avant d'avoir parlé à votre vétérinaire. Dans tous les cas, téléphonez-lui tout de suite ou appelez le centre antipoison vétérinaire, avec le flacon du produit à portée de main. Ils vous diront quoi faire en attendant d'arriver chez lui. Les chutes Les balcons constituent un lieu de jeu et de repos pour les chats. Ils représentent un risque de chutes même si les chats sont particulièrement doués dans leur déplacement. Pensez à poser du grillage, cela évitera que votre chat fasse une tentative de saut pour aller voir ce qui se passe plus bas. Si votre animal fait une chute importante, amenez-le immédiatement chez un vétérinaire même s'il semble ne rien avoir. En effet, certaines lésions internes sont invisibles mais peuvent entraîner de graves conséquences pour l'animal. Les médicaments Comme pour les enfants, il faut placer les médicaments hors d'atteinte. Votre chat peut lécher ou vouloir manger un comprimé qui traîne par terre. En cas d'ingestion accidentelle, il faut agir comme pour les produits toxiques vus ci-dessus. Il est important d'amener à votre vétérinaire la boîte de médicaments concernée, le mieux et également de connaître la dose ou le nombre de comprimés ingérés. Les plantes Certaines plantes d'intérieur (les ficus, les chlorophytums et de nombreuses autres plantes) ou d'extérieur (laurier cerise, if, etc.) peuvent être très toxiques pour les animaux. Un chat peut avoir envie de mâchouiller des feuilles pour jouer ou pour se "purger". Faites attention à ce que votre chat n'ait pas accès aux plantes ou vérifiez qu'elles ne soient pas toxiques en demandant une confirmation à votre vétérinaire. Sachez également que le "mâchouillage de plantes" peut être synonyme d'un mal de ventre dû à une mauvaise vermifugation. Pensez donc bien à vermifuger votre animal régulièrement (au moins tous les six mois). Les liquides Certains chats aiment particulièrement boire dans les vases à fleurs ou soucoupes de plantes vertes. Attention si vous traitez vos plantes, ou bien si vous mettez de l'engrais dans l'eau. En règle générale, il faut se dire que tout récipient contenant un liquide sans odeur peut être source d'empoisonnement pour un chat (penser aussi aux capteurs d'humidité ambiante...) Conclusion En cas d'ingestion suspecte et "anormale", n'hésitez pas à consulter rapidement votre vétérinaire. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/
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Les calculs urinaires du chat Les calculs urinaires (aussi appelés urolithiases) sont des petits cristaux qui se forment dans l'urine. Ils peuvent provoquer une obstruction de l'urètre s'ils restent bloqués dans celui-ci. Cela constitue une pathologie assez fréquente chez les chats adultes. Les chats les plus touchés sont surtout des chats mâles castrés, ayant un mode de vie sédentaire et présentant de l'embonpoint. Les chats stérilisés vivant en appartement sont donc les animaux les plus concernés par ces problèmes de calculs urinaires. Les diverses catégories de calculs urinaires : • Les calculs de struvite (ou calculs phospho-ammoniaco-magnésiens) : ce sont les calculs les plus fréquemment rencontrés chez les chats atteints de lithiases urinaires. Ces calculs apparaissent lorsque l'urine est trop basique, très concentrée (c'est-à-dire dont la densité urinaire est très élevée) et saturée en ions ammonium, magnésium et phosphate. Les femelles sont plus atteintes que les mâles. Ainsi, les chats qui boivent peu ou qui sont nourris avec des aliments riches en magnésium et en phosphore (ce qui est souvent le cas des aliments dits standards ou bas de gamme) ont plus de risques d'avoir des calculs urinaires. • Les calculs d'oxalate de calcium : ils sont moins fréquents. Leur formation dépend de nombreux facteurs : un excès de calcium dans l'urine, des problèmes génétiques, familiaux ou individuels, une urine trop concentrée avec une saturation de l'urine en minéraux, une urine acide (ce qui est généralement le cas de tous les carnivores)… Les mâles sont plus atteints que les femelles et les chats Persans sont plus touchés par rapport aux autres races de chats. • Les autres catégories de calculs : elles sont beaucoup plus rares. Il s'agit des calculs d'urate, de cystine, de phosphate de calcium… Les symptômes : Un chat peut abriter des calculs urinaires dans sa vessie sans symptômes. Les symptômes apparaissent lorsque les calculs, initialement présents dans la vessie, se déplacent et passent dans l'urètre. Si les calculs ont une taille trop importante, il peut alors y avoir une obstruction de l'urètre. Le chat présente alors des troubles urinaires. • Tout d'abord, l'animal présente des difficultés à uriner : il se met souvent en position pour uriner mais il n'y a pas d'urines émises. Quelquefois le chat arrive à uriner quelques gouttes mais difficilement. L'animal a alors souvent très mal et miaule lorsqu'il tente d'uriner. Parfois, une infection urinaire se développe secondairement mais c'est assez rare chez le chat. On observe enfin souvent du sang dans les urines. • Comme le chat n'arrive plus à uriner normalement, l'urine s'accumule dans la vessie. On parle alors de « globe vésical », c'est-à-dire que lorsque le vétérinaire palpe l'abdomen du chat, il sent une vessie très dilatée (de la taille d'un gros pamplemousse, par exemple). • L'urée n'étant plus éliminée, cela provoque rapidement des répercussions sur l'état général de l'animal. En effet, si le chat reste « bouché » pendant plus de 24 heures, il devient très abattu et anorexique. Parfois, des vomissements sont aussi présents. Si rien n'est fait, l'animal peut sombrer dans un coma ou mourir. Donc, lorsqu'un chat présente une obstruction urétrale, due ou non à des calculs urinaires, il s'agit d'une situation d'urgence et il faut rapidement emmener l'animal chez le vétérinaire. On parle de syndrome urologique félin (aussi appelé « maladies du bas appareil urinaire du chat ») pour tous les chats qui ont des difficultés à uriner, qui présentent une obstruction de l'urètre ou qui présentent des cystites chroniques. Les calculs sont parfois en cause, mais pas toujours. En effet, ce syndrome peut être dû à des bouchons muqueux ou à du « sable » (poussière de cristaux) présents dans l'urine, à une infection du tractus urinaire, à des spasmes ou des strictions de l'urètre… Le diagnostic : Il est assez facile à réaliser. En effet, l'obstruction urétrale est presque certaine chez un chat qui a du mal à uriner et qui présente un globe vésical à la palpation. Pour savoir si l'obstruction est due à des calculs urinaires, une simple analyse urinaire suffit. En effet, un examen cytobactériologique des urines révèle la présence de cristaux s'il y en a et précise la nature de ceux-ci. Cet examen permet aussi de mettre en évidence une éventuelle infection urinaire concomitante. Enfin, certains calculs sont visibles à l'échographie ou à la radiographie. Le traitement : Le traitement d'urgence consiste à « déboucher » le chat, c'est-à-dire à enlever le calcul qui bloque l'urètre. Pour cela, le vétérinaire anesthésie le chat et réalise un sondage urinaire. Il laisse ensuite la sonde urinaire en place pendant quelques jours afin de vidanger la vessie et de la rincer pour évacuer tous les calculs de petite taille présents dans la vessie. Souvent, le chat est aussi perfusé afin de relancer la production d'urine et de lutter contre les désordres hydro-électrolytiques et l'insuffisance rénale aiguë dus à l'obstruction. Un traitement médical est aussi mis en place. Des acidifiants urinaires peuvent être donné (en cas de calculs de struvite) ainsi que des antibiotiques en cas d'infection urinaire et des spasmolytiques urinaires luttant contre les spasmes urétraux douloureux. Enfin, si les calculs en cause sont des calculs de struvite, des mesures diététiques sont prises afin de dissoudre ceux-ci. En effet, il faut alors donner au chat un aliment de prescription spécial pendant un à deux mois pour que tous les calculs restant dans la vessie soient dissous. En revanche, il n'est pas possible de dissoudre les cristaux d'oxalate de calcium et une intervention chirurgicale (cystotomie) est parfois nécessaire pour les retirer de la vessie. En cas de récidives fréquentes des calculs et de l'obstruction, une intervention chirurgicale devient nécessaire quel que soit le type de calculs. Il s'agit d'une urétérostomie qui consiste à éliminer la partie la plus étroite de l'urètre où l'obstruction se situe habituellement. Pour cela, il faut amputer le pénis et ramener la portion la plus profonde de l'urètre vers l'orifice génital, ce qui permet au chat d'uriner par ce trou. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/
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Les boules de poils Comment se forme une boule de poils ? Les chats sont des animaux très propres et très soigneux de leur pelage. Ils passent de longues heures à se toiletter en se léchant sur l'ensemble du corps. L'inconvénient est que la langue du chat est râpeuse. De ce fait, elle accroche les poils lors du léchage et le chat est contraint de les avaler. Ces poils ne sont pas digérés, ils s'accumulent dans l'estomac et forment de grosses boules de poils également appelées trichobézoards. Vrai / Faux : on a coutume de dire que le lait permet de faire passer les boules de poils. Faux: Les poils ne sont pas dissous par le lait. Quand mon chat peut-il souffrir de boules de poils ? Les boules de poils peuvent s'accumuler tout au long de l'année. Le problème est souvent important pendant les périodes ou le chat perd le plus ses poils c'est-à-dire au moment des mues de printemps et d'automne. Les chats à poils longs comme les Persans et les sacrés de Birmanie sont particulièrement exposés à ce phénomène. De même que les chats qui vivent toute l'année à l'intérieur et qui ont souvent une mue plus importante. Quels dangers représentent ces boules de poils ? Ces paquets de poils, trop volumineux pour passer dans l'intestin, restent bloqués dans l'estomac et entraînent des troubles divers tels que de perte de l'appétit, constipation ou régurgitations, voire des vomissements répétés. Quand un chat vomit épisodiquement, il convient de vérifier tout d'abord s'il est régulièrement vermifugé (deux fois par an) et ensuite il est nécessaire de l'aider à éliminer d'éventuelles boules de poils. Quelles solutions contre ces boules de poils ? Il faut agir d'une part sur la prévention de la formation des boules de poils, et ensuite sur l'élimination régulière des boules déjà formées: * Tout d'abord, brosser régulièrement votre chat afin d'éliminer les poils en surplus et éviter qu'il ne les avale lors de sa toilette. * Si votre chat est sujet à ce problème, vous pouvez lui donner un aliment en croquettes spécialement étudié pour éliminer les boules de poils. L'aliment EUKANUBA Hairball aide les poils à "glisser" naturellement le long de l'intestin et limite ainsi leur accumulation en boules. Il a l'avantage d'exister en version adulte et senior. * Si malgré cela, votre chat semble avoir des problèmes de boules de poils ponctuels, vous pouvez utiliser la pâte CATMALT. Il s'agit d'un stimulant digestif qui favorise l'élimination des boules de poils dans l'estomac. Il se présente sous forme de pâte et contient un arôme pour être appétant, il est donc facile d'utilisation.
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Le stress chez le chat Introduction De nos jours, le stress est devenu un problème de la vie moderne reconnu chez l'homme. Si nos chats n'ont pas problème d'emploi, ni de pression au travail, ils peuvent malgré tout subir un stress important. Des changements dans l'environnement, dans la routine quotidienne, des odeurs étranges, des bruits stridents, une litière souillée, l'absence de certains membres de la famille ou l'arrivée d'un enfant ou d'un nouvel animal sont autant de sources de stress chez le chat. Le stress correspond aux changements psychologiques et corporels survenant chez un animal face à une agression potentielle. Son cœur va battre plus vite, ses pupilles vont se dilater, son poils se hérisser, etc. L'animal sera ainsi prêt à se battre ou à fuir. Chez un chat sauvage, cette réaction peut lui sauver la vie. Chez un chat d'appartement, par contre, la fuite n'est pas toujours possible. Dans le cas de l'adoption d'un nouvel animal, par exemple, le chat ne pourra pas vraiment l'éviter, s'ils ne s'entendent pas au départ. S'il ne peut éviter une source de stress, un chat va devenir anxieux, ce qui peut poser un certain nombre de problèmes de santé ou de comportement. Manifestations du stress Les chats expriment le stress différemment selon leur personnalité. Chez un chat extraverti, qui devient soudainement nerveux, on suppose assez facilement que quelque chose le stresse. Par contre on ne pense pas forcement qu'un chat timide qui reste immobile pendant de longs moments peut être en fait anxieux. Les manifestations fréquentes du stress chez le chat sont : * Malpropreté * Marquage urinaire * Léchage excessif et automutilation * Reste immobile ou caché * Agression (contre l'homme ou d'autres animaux) * Miaulements plus fréquents * Perte d'appétit ou au contraire augmentation d'appétit * État de vigilance permanent Tous ces symptômes peuvent aussi apparaître en cas de maladie. Mieux vaut donc consulter un vétérinaire rapidement pour écarter un problème de santé. Causes du stress Elles sont nombreuses mais on peut noter l'anxiété liée à la cohabitation entre chat, au territoire restreint, à un changement de territoire, au mode de distribution alimentaire... Certains chats sont d'un naturel anxieux et le moindre changement d'habitude les perturbent. A savoir: Les chats aiment faire 15 à 20 petits repas par 24 heures. Leur donner seulement un ou deux repas est source de stress car ils ont peur de manquer. Ils mangent donc très vite leur ration et réclame de nouveau. Très souvent, les propriétaires croyant que leur chat a faim, donne de nouveau à manger. Le chat devient donc rapidement gros voire même obèse. C'est pourquoi il est conseillé de fractionner au maximum la ration journalière de votre chat voire même de l'habituer (dès tout petit si possible) à gérer lui-même sa ration de croquettes dans la journée (et la nuit). Maladies liées au stress La vessie est l'organe cible du stress chez le chat. La malpropreté sera donc un des premiers symptômes de l'anxiété. Le stress participe ainsi au développement d'affections urinaires, comme la cystite interstitielle chronique. Un stress chronique est aussi à l'origine d'une production élevée, continue de cortisol par l'organisme. Le cortisol entraîne entre autres une diminution des défenses immunitaires et rend donc l'organisme plus sensible aux maladies infectieuses. Que faire ? Si votre chat présente certains de ses symptômes, la première chose à faire est de consulter un vétérinaire pour s'assurer qu'il n'est pas malade. Si votre chat est en bonne santé, une origine comportementale sera fortement suspectée. Avec l'aide de votre vétérinaire, assisté si nécessaire par un vétérinaire comportementaliste, vous pourrez rechercher les causes de l'anxiété de votre chat et mettre en place des mesures ou des traitements pour la diminuer. Des produits comme le Zylkène (complément alimentaire contre l'anxiété) ou le Féliway (phéromone apaisante) peuvent être intéressants dans ce cadre. Le stress peut être favorisé par le mode de distribution alimentaire. Comme les chats aiment manger peu 15 à 20 repas par 24 heures. Le fait de n'avoir qu'un ou deux repas par jour et la peur de manquer de nourriture entre ces repas favorisent l'anxiété. C'est pourquoi nous conseillons de laisser la ration journalière de votre chat à sa disposition en permanence. Au départ, vous pouvez vous aider d'un distributeur automatique de croquettes ou encore du Pipolino qui doit être actionné par le chat. Il existe par ailleurs des traitements médicamenteux, que votre vétérinaire pourra prescrire s'il le juge adapté à la situation. Des études récentes ont par ailleurs montré qu'en cas de cystite interstitielle chronique, des modifications de l'environnement pouvaient apporter une réelle amélioration, en diminuant la fréquence des récidives. Les conseils donnés étaient : * d'éviter de punir le chat * de lui donner un aliment premium sous forme de pâtée * d'augmenter sa consommation d'eau * de changer la litière pour une litière agglomérante non parfumée * de mettre à disposition des lieux où grimper et des lieux d'observation ou de repos en hauteur (arbre à chat…) * de mettre à disposition des griffoirs * de laisser la télévision ou la radio allumée en l'absence des propriétaires * de passer plus de temps à s'occuper de son chat et à jouer avec lui * d'essayer de comprendre et de diminuer les conflits entre les chats si on en a plusieurs. Ces changements doivent être faits l'un après l'autre, progressivement pour laisser le chat s'adapter. Ils participent au bien-être de nos félins de compagnie. Il serait donc intéressant de les mettre en place préventivement chez tous chats anxieux. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/
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Le fibrosarcome du chat Qu'est-ce qu'un fibrosarcome ? Le fibrosarcome est une tumeur cutanée maligne. Elle est souvent localisée entre les omoplates et se présente sous forme d'une grosseur de taille variable. Il existe plusieurs facteurs qui peuvent prédisposer à l'apparition de cette tumeur. La presse a beaucoup parlé des vaccins et de leurs effets. En réalité, il faut savoir que seul l'adjuvant du vaccin de la leucose a été reconnu comme ayant des propriétés inductrices de fibrosarcrome au site d'injection. La substance incriminée est l'alumine. Mais d'autres facteurs semblent entrer en compte bien que la démonstration ne soit pas encore terminée : * des facteurs à prédisposition génétique (les chats Nord-américains sont plus sensibles - 10 fois plus - à ce cancer que les chats Européens). * le traumatisme de l'injection. * d'autres produits semblent aussi avoir une influence. Quel traitement ? En tout premier lieu il faut ôter la grosseur afin de l'analyser et de savoir s'il s'agit effectivement d'un fibrosarcome. Malheureusement, même si la tumeur a été ôtée, elle récidive souvent, quasiment toujours, car il est difficile pour le chirurgien de retirer tout le tissu "malade" (cancéreux) et les cellules restantes finissent par se re-multiplier et reformer une masse au même endroit. En revanche, cette tumeur ne métastase qu'exceptionnellement (elle n'envahit pas les autres organes). Pour éviter ce problème, lorsque la tumeur a été retirée une première fois et que le diagnostic a été posé après analyse, on adjoint comme traitement une radiothérapie. Ce traitement consiste en la pose d'un fil en Iridium à l'endroit où était localisée cette boule et on le retire quelques jours après. La radioactivité de ce fil va détruire les cellules cancéreuses restantes, évitant ainsi les récidives. Ce traitement n'est pas toxique car les rayonnements radioactifs sont localisés à la zone "malade" et ne diffusent que localement. La réussite de ce traitement est variable (entre 60 et 70%). Il n'y a pas d'effet secondaire à la radiothérapie comme chez l'homme. La seule conséquence est une décoloration des poils (ils deviennent blancs) à l'endroit où le fil était posé. Ce traitement n'est pas fait partout en France. Le premier centre, et le seul, en France qui pratique la radiothérapie est l'école Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort. Le coût de ce traitement est d'environ 530 € environ. Quelle prévention ? Pour éviter au maximum ce type de cancer, un laboratoire vétérinaire a développé un vaccin obtenu par génie génétique qui permet de vacciner efficacement contre la leucose sans besoin d'adjuvant. Les risques sont alors beaucoup plus faibles. Pour ce qui est des autres vaccins, il semble que la rage puisse être à risque, bien que cela ne soit pas scientifiquement démontré. Par contre, il n'y a pas de danger pour les vaccins du typhus ou du coryza : ils n'ont pas été démontrés comme ayant des propriétés oncogènes (inductrices d'apparition de tumeurs). Faut-il continuer à vacciner ? Sachez que, pour un chat qui ne sort pas du tout et qui n'a pas de contact avec d'autres chats, les vaccins du typhus et du coryza sont indispensables car ces maladies mortelles peuvent se transmettre par les voies aériennes (par la fenêtre) ou vous pouvez ramener ces agents sous vos semelles... En revanche, le vaccin contre la leucose n'est pas obligatoire car cette maladie s'attrape principalement par contact direct entre chats. Pour un chat qui sort beaucoup et qui a de nombreux contacts avec d'autres chats, le mieux est de continuer à le vacciner contre le typhus, le coryza ainsi que la leucose car il y a tout de même plus de risques qu'il attrape ces maladies, plutôt qu'il souffre d'un éventuel fibrosarcome. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/
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Le diabète du chat Le diabète correspond à une augmentation du taux de glucose dans le sang suite à un manque d’insuline ou à une mauvaise réponse du corps à l’insuline. -Glycémie à jeun normale : 0.6 à 1.1 g/L -Hyperglycémie confirmée : >2.2 g/L Il peut être observé chez tous les chats mais il touche principalement les chats âgés et les mâles castrés en surpoids. Signes cliniques On observe une augmentation de la prise de boisson et de la quantité d’urine émise par le chat. Une augmentation d’appétit souvent associée à un amaigrissement (surtout chez les chats obèses). Le niveau d’activité de ces chats diminue. De plus, les infections du tractus urinaire (cystites) sont alors plus fréquentes. Diagnostic Le diagnostic est établi par votre vétérinaire grâce à une analyse d’urine et une prise de sang, le taux de glucose est alors augmenté. Le vétérinaire vérifiera d’autres paramètres pour chercher une éventuelle pathologie associée (problèmes hormonaux). Traitement Il consiste en l’injection d’insuline vétérinaire d’origine porcine. La durée d’activité de cette molécule est de 10 heures, par conséquent, il est souvent nécessaire de pratiquer 2 injections par jour. Le traitement est très contraignant car l’oubli d’un jour peut avoir de fortes répercussions. Le vétérinaire ajuste d'abord la dose nécessaire à l'animal, ce qui peut prendre plusieurs jours. Les injections se font en sous-cutané avec une aiguille très fine. N’hésitez pas à demander à votre vétérinaire de bien vous montrer comment procéder de manière correcte. Il est indispensable d’adapter le régime alimentaire du chat. Il a besoin d’une alimentation riche en protéines de haute qualité, facile à digérer et faible en graisses et en sucres. La prise en charge des chats en sur poids est très importante et le régime doit être scrupuleusement suivi. Les chats aiment faire de nombreux petits repas par jour, c’est pourquoi, pour un meilleur contrôle, nous conseillons de laisser la dose d’aliments par jour à disposition du chat en permanence ou d’administrer les mêmes quantités de nourriture tous les jours à la même heure. Il faut absolument respecter du mieux possible les heures d'injections de l'insuline et d'administration des repas (qui se fait au même moment). Si le traitement n'est pas bien respecté, le chat risque de faire ce que l'on appelle un coma diabétique (forte baisse de l'état général, vomissements, ...) qui débouche sur la mort de l'animal si aucun traitement n'est mis en place. Suivi Le suivi du traitement est très important et votre vétérinaire vous prescrira régulièrement des prises de sang successives afin d’établir des courbes de glycémie (taux de glucose dans le sang) et, ainsi de contrôler les doses, la bonne administration… de l’insuline. Les besoins en insuline peuvent changer au fur et à mesure du temps Le vétérinaire peut aussi proposer aux propriétaires de chats pour lesquels les prises de sang successives ne sont pas tolérées de doser une autre molécule : les fructosamines. En conclusion, il faut bien faire au chat les injections quotidiennes d'insuline prescrites et ceci à heures fixes. La gestion d'un animal diabétique est très difficile, mais bien suivre le traitement et surveiller son alimentation est indispensable à sa santé et sa survie. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/
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La vaccination du chat Tout au long de leur vie, les chats risquent d'attraper un certain nombre de maladies contagieuses, particulièrement s'ils viennent en maison. Ces affections peuvent affecter gravement leur santé, voire même entraîner leur mort. La vaccination est leur seule protection. Elle est efficace, durable et sans danger. A quel moment faire vacciner mon chat ? Dès l'âge de deux mois, les chatons ne sont plus protégés par les anticorps de leur mère. Or c'est un âge où ils sont particulièrement sensibles aux maladies. Dès l'acquisition d'un chaton, il est particulièrement important de le faire vacciner par un vétérinaire. Il doit recevoir deux injections à environ un mois d'intervalle pour toutes les maladies contre lesquelles vous voulez le protéger. Contre quelles maladies vacciner votre chat ? Il y en a 5 (pour plus de détails, sur chaque maladie, se reporter au dossier complet les concernant): * La Leucose : elle représente un grand danger pour nos compagnons félins. Il s'agit d'une maladie virale dénommée abusivement "SIDA du chat". En fait, si elle est bien due à un virus de la même famille que celui du SIDA (un rétrovirus), elle s'apparente plus à une leucémie d'origine virale, qu'à un déficit du système immunitaire. A la différence du SIDA, le chat peut contracter la Leucose par toutes les voies naturelles: sang, voie sexuelle, mais aussi salive, larmes, urines… Une fois contaminé, l'animal peut être séropositif et contagieux, sans être malade, pendant des mois, voire des années. Malgré de récents progrès dans le traitement de ces maladies, lorsque les symptômes commencent à apparaître, il est souvent trop tard pour sauver le chat. La leucose se manifeste par un amaigrissement, une anémie, l'apparition de ganglions, et parfois des tumeurs des reins… La vaccination reste donc la meilleure arme pour lutter contre cette maladie. * Le Typhus : C'est une maladie virale très contagieuse. Elle affecte principalement les chatons mais peut s'attraper à tout âge. Elle ne se transmet, ni à l'homme, ni aux autres animaux domestiques. Les effets sont une diarrhée virale accompagnée d'une forte fièvre et de déshydratation. Elle est presque toujours mortelle. Le virus responsable du typhus est très résistant aux désinfectants. Une contamination peut se produire plusieurs semaines après le passage d'un chat infecté. Heureusement, grâce à la vaccination, cette maladie est devenue plus rare. * Le Coryza : Il est du à l'association de virus et de bactéries qui atteignent toute la sphère bucco-pharyngée du chat: ulcères dans la bouche, écoulement nasal purulent, conjonctivites infectieuses parfois associées à une atteinte de la cornée. Si elle n'est pas souvent mortelle, cette maladie est toutefois très invalidante pour l'animal. Elle devient fréquemment chronique, et le chat fait régulièrement des rechutes. Il a, le nez bouché refuse de s'alimenter, et même souvent de boire. Tous ces symptômes associés à la fièvre entraînent un profond état de faiblesse pouvant conduire au décès si des traitements ne sont pas entrepris rapidement. * La Chlamydiose: se traduit par une conjonctivite chronique, généralement d'un œil, parfois des deux. L'écoulement de l'œil touché est permanent, et s'accompagne de rougeurs et de démangeaisons. Une fois le chat atteint, il est très difficile de le traiter définitivement. Même si la conjonctivite paraît guérie, l'animal peut rester contagieux. Cette maladie n'est toutefois pas mortelle, et reste généralement limitée aux chats ayant vécu en collectivité (élevages, refuges…), ou ayant eu une croissance difficile comme les chatons trouvés dans la rue. Il convient de discuter de l'opportunité de cette vaccination avec votre vétérinaire. * La Rage: c'est la seule maladie infectieuse du chat, qui peut être transmise à l'homme par celui-ci et qui fait l'objet d'une législation particulière. La vaccination contre la rage est obligatoire pour votre chat si vous souhaitez l'emmener à l'étranger. Sa vaccination est une particularité, puisqu'elle ne nécessite contrairement aux autres maladies qu'une seule injection pour être efficace. Elle se pratique à partir de l'âge de 3 mois (et non 2). Existe-t-il des obligations en matière de vaccination au moment des vacances ? Oui, et il est bon de se tenir informé avant le départ. La vaccination du chat contre la rage est obligatoire, lors de voyage à l'étranger (Pour plus d'informations, consultez notre fiche concernant cette maladie). La majorité des pensions et chatteries exigent la totalité des vaccinations à jour. En pratique, quand et comment doit-on faire vacciner son chat ? La vaccination contre les maladies virales se pratique sur les chatons dès l'âge de 2 mois. Elle nécessite 2 injections à un mois d'intervalle pour immuniser efficacement votre jeune compagnon. Un rappel annuel complète ensuite cette protection. Comme chez l'homme, les défenses immunitaires diminuent avec l'âge, il est donc presque aussi important de vacciner un chat âgé qu'un chaton. Que se passe-t-il lorsque l'on oublie la date du rappel ? Très vite l'immunité acquise grâce au vaccin, s'épuise et votre chat n'est plus protégé. S'il entre en contact avec un animal malade, il développera à son tour la maladie. Il est donc important de bien respecter les dates de rappels annuels. Conclusion La vaccination des animaux de compagnie est un acte médical. Elle ne peut s'effectuer que sur des animaux en bonne santé. Seul un vétérinaire, après un examen clinique complet est à même de pratiquer la vaccination la mieux adaptée à votre fidèle compagnon et ainsi de lui garantir son capital santé...
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La trousse d'urgence Les produits de soins * Du coton et une boîte de compresses stériles. * Un antiseptique de type Mercryl, Bétadine, ou Hexomédine, Iodosol afin d'assurer une désinfection immédiate. * Un bandage de type collant ou auto-fixant, afin de maintenir un pansement. Attention, il ne faut jamais trop serrer un pansement. N'oubliez pas une paire de ciseaux ou un couteau, pour couper les bandes et les pansements. * Munissez-vous d'un thermomètre afin de renseigner rapidement votre vétérinaire si vous l'appelez. Les médicaments * Un médicament homéopathique pour les traumatismes et les chocs. * Un calmant (homéopathique également) en cas de stress de votre chat. * Le traitement en cours. Attention, il ne faut jamais donner de l'aspirine (acide acétylsalicylique) et ses dérivés, ni du paracetamol à un chat. Conseil utile En cas de doute, si vous ne savez pas que faire, appelez votre vétérinaire, il vous renseignera et vous accueillera en cas d'urgence.
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La teigne chez le chat A quoi est due la teigne ? La teigne est due à la prolifération dans la peau et dans le poil de champignons microscopiques. Plusieurs agents de teignes peuvent atteindre le chat et les autres animaux (dont l'homme). Le champignon le plus fréquent chez le chien et le chat s'appelle Microsporum canis. Ce champignon est apporté par l'environnement contaminé (les spores peuvent survivre jusqu'à un an dans le milieu extérieur) ainsi que par les accessoires du chat, par l'homme ou par d'autres animaux porteurs (certains animaux peuvent être porteurs sains, c'est-à-dire sans symptômes). Il est donc important de bien désinfecter tout ce qui est en contact avec l'animal contaminé, de se laver les mains après avoir manipulé l'animal et d'utiliser un traitement fongicide dans la maison (fumigènes). Symptômes Les champignons pénètrent dans la peau par des microlésions comme des piqûres d'insectes. C'est pourquoi un contrôle antiparasitaire permet de limiter l'infection. La multiplication et l'apparition des lésions se font chez certains sujets sensibles. On ne connaît encore pas très bien toutes les causes de sensibilité individuelle. Mais certaines causes comme les carences alimentaires, le parasitisme digestif, les changements d'environnement et le stress en général, expliquent une baisse des défenses immunitaires sans doute responsable pour partie du développement de la maladie. Les signes de teigne peuvent être divers et variés. La lésion typique est une dépilation, taillée à l'emporte-pièce dans le pelage d'un diamètre de 1 à 8 cm. Les lésions sont localisées sur tout le corps avec une plus grande fréquence sur le dos et vers la tête. Il existe d'autres formes plus déroutantes comme : * une alopécie diffuse, * une atteinte uniquement des griffes, * l'apparition de croûtes. Les teignes ne démangent généralement pas, elles n'affectent pas l'état général de l'animal et elles sont très contagieuses entre carnivores mais également pour l'homme ce qui fait de la teigne une zoonose ennuyeuse. Diagnostic La suspicion clinique est établie sur l'aspect des lésions. Ensuite, le vétérinaire procède à un diagnostic expérimental qui peut se faire à l'aide de 4 examens : * l'examen à la lampe de Wood, * l'examen direct des poils, * la mise en culture, * la biopsie cutanée. Il existe des animaux porteurs sains de la teigne (c'est-à-dire sans qu'il y ait de lésions). Votre vétérinaire pourra faire des prélèvements et éventuellement une culture pour identifier précisément l'agent en cause. Traitement Le traitement des teignes est souvent long et nécessite des soins locaux et généraux. Le traitement de l'animal en lui-même doit être rigoureux et il convient de traiter tous les animaux vivant ensemble qu’ils soient porteurs ou non de lésions. * Sur les lésions localisées, on utilise des traitements fongicides locaux. * En parallèle, on donne par voie orale un antifongique. Ce traitement par voie orale est à éviter chez les femelles gestantes car ils présentent un risque tératogène. La durée du traitement est en moyenne de 3 à 4 semaines. Le traitement de l'environnement est un point essentiel de la prophylaxie car les spores peuvent survivre jusqu'à un an. Il faut passer régulièrement et minutieusement l'aspirateur, brûler les sacs d'aspirateur et passer les surfaces à l'eau de Javel ou à la chlorhexidine. Il faut aussi désinfecter tous les objets pouvant être contaminés (coussin, matériel de toilettage, couvertures, etc.) en les faisant bouillir et en les passant à l'eau de Javel ou à la chlorhexidine. Enfin, il existe des bombes fumigènes qui peuvent rendre de grands services pour la désinfection générales des locaux. En bref La teigne est une affection très contagieuse et surtout longue à traiter. Il faut donc très bien suivre le traitement prescrit par le vétérinaire et ne pas hésiter à aller en consultation de contrôle pour vérifier que votre chat est bien guéri et qu'il n'a plus la teigne. Car, en cas d'arrêt trop précoce du traitement, les risques de récidives sont importants. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/
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La prévention des récidives de calculs urinaires
Tigron a posté un sujet dans LES MALADIES de Les chats nos amours
La prévention des récidives de calculs urinaires : Les chats ayant déjà présenté des calculs urinaires doivent être nourris à vie avec un aliment de prescription spécialement conçu pour éviter l'apparition de ces calculs. • Ainsi, pour éviter l'apparition des calculs de struvite, il faut donner un aliment ayant des quantités restreintes en phosphore et en magnésium et maintenant un pH urinaire acide. Plusieurs marques d'aliments produisent de telles croquettes : il s'agit par exemple du Hill's Feline c/d, du Specific «Precal» FCD/FCW, du Virbac Consult «Hypomagnesic» ou du Royal Canin VDIET «Urinary». • D'autres aliments permettent de prévenir l'apparition des calculs d'oxalate de calcium (en alcalinisant les urines et en réduisant l'apport en calcium), d'urate ou de cystine. Pour les calculs d'oxalate, il existe le Hill's Feline k/d, le Specific «Renil» FKD ou le Royal Canin VDIET «Renal». Attention : tous ces aliments sont des aliments de prescription et donc des médicaments. Ils ne doivent être donnés et poursuivis que sur prescription de votre vétérinaire. De plus, il faut veiller à ce que ces chats boivent suffisamment afin leur urine ne soit pas trop concentrée. S'ils ne boivent pas, il sera préférable de leur donner des aliments de prescription en boîtes plutôt qu'en croquettes. Comment nourrir les chats stérilisés vivant en appartement, qui sont tous prédisposés aux problèmes de calculs urinaires ? Les chats mâles castrés sédentaires et ayant tendance à l'embonpoint sont prédisposés aux problèmes d'obstructions urétrales par des calculs urinaires. Il faut donc être particulièrement vigilant quant à leur alimentation et à leur prise de boisson. Les croquettes de qualité médiocre favorisent les problèmes de calculs (le plus souvent de struvite) dans la vessie. En effet, ces aliments bas de gamme contiennent souvent un excès de minéraux (et particulièrement de magnésium) et n'acidifient pas suffisamment les urines. C'est pourquoi il est déconseillé de donner des aliments bas de gamme aux chats castrés vivant en appartement. De plus, ces aliments sont souvent trop riches et favorisent l'apparition d'obésité, qui est aussi un facteur prédisposant pour les obstructions urétrales, entre autres. Les fabricants d'aliments haut de gamme prennent, en revanche, tout cela en compte en modifiant la composition des aliments : restriction en phosphates et surtout en magnésium, acidification des urines... Ainsi, les aliments Premium conçus pour les chats castrés vivant en appartement (Hill's Feline Hairball, Royal Canin Indoor, Proplan Interior) tentent de prévenir l'apparition des calculs de struvite et luttent contre l'embonpoint (en réduisant leur teneur énergétique). Tous ces aliments sont également disponibles dans notre Boutique à prix compétitifs et avec livraison en 48-72 heures. Ces aliments sont sous forme de croquettes. Il est alors indispensable que les chats aient à boire en permanence avec leurs croquettes, car le remplissage de la vessie et la miction sont des facteurs essentiels pour éviter la formation de calculs. Si un chat semble boire peu, il est alors recommandé de lui donner une fois par jour un aliment humide de très bonne qualité, qui contient 80 % d'eau. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/ -
La chute des poils Différentes causes peuvent être à l'origine de la chute de poils chez le chat. La mue Le poil est l'élément de base de la fourrure du chat. Il est composé d'une partie enfouie dans le derme (le follicule) qui correspond à la racine du poil et d'une partie visible (la tige) constituée d'une protéine dénommée kératine. Le poil est le reflet visible de l'état de santé de votre animal : un poil terne, sec et clairsemé est toujours le signe d'une anomalie (pour plus de renseignements consultez notre fiche sur le poil terne). Il faut savoir que les poils poussent puis meurent et tombent en permanence. Il est donc normal qu'un animal perde des poils. Cependant, à certaines périodes de l'année, on a une augmentation de la quantité de poils perdus, ce sont les chutes saisonnières ou mues. Les mues ont lieu à l'automne (remplacement du poil d'été par un pelage d'hiver plus fourni) et au printemps (perte du poil d'hiver). Les mues sont plus importantes pour les animaux à pelage épais ou de type Angora. Lors des mises-bas ou pendant la gestation, il est aussi fréquent d'avoir une augmentation de la quantité de poils perdus, ceci n'est pas inquiétant. Les autres causes Cependant, il existe de nombreuses maladies dont l'un des symptômes est une perte de poils, celle-ci pouvant être généralisée (on note alors une augmentation de la quantité de poils qui tombent et un pelage moins fourni), ou bien localisée à certaines zones de dépilations. Le type de perte de poils est un élément important de diagnostic. Mais il faut faire attention à ne pas confondre une chute de poils «primitive», c'est à dire due à une atteinte directe sur le poil, d'une chute de poils «secondaire», qui serait la conséquence d'un léchage ou d'un grattage frénétique, d'où un poil arraché ou cassé. Dans ce second cas, c'est la cause des démangeaisons qu'il faut traiter. Les maladies parasitaires Certains parasites se développent au détriment du poil, ce qui provoque sa mort et sa chute. * La teigne correspond au développement d'un champignon microscopique dans la gaine du poil. Ce champignon se nourrit de la kératine du poil, provoquant des zones dépilées de forme arrondie au niveau de la tête, du dos ou des cuisses. Les démangeaisons sont rares. Attention, car la teigne est une maladie assez fréquente, très contagieuse pour les autres animaux, et elle peut se transmettre à l'homme dans certains cas. De nombreux chats sont porteurs asymptomatiques de teignes (c'est-à-dire qu'ils sont en bonne santé, sans perte de poils) et peuvent la transmettre aux autres. * La démodécie est une maladie dont le responsable est un acarien parasite du follicule pileux (Demodex sp.). Elle est rare chez le chat, et atteint généralement les animaux affaiblis ou immunodéprimés. On peut parfois la retrouver chez des chatons provenant de chatteries mal tenues. La démodécie débute par des dépilations localisées (museau, autour des yeux et de la bouche…), et ne s'accompagne pas de démangeaisons. Il faut savoir que les chats de type Siamois ou Sacré de Birmanie seraient prédisposés à la démodécie féline. * Un cas fréquent de perte de poils secondaire lors d'une atteinte parasitaire est celui de la Dermatite Miliaire. Ce syndrome correspond souvent à une allergie à la salive des puces: une seule piqûre de puce peut provoquer un léchage et du grattage, ce qui a pour conséquence l'arrachage et la perte des poils, localisé à certains endroits comme le dos ou le cou. C'est pourquoi un traitement antipuce régulier des animaux comme de leur environnement est indispensable. Les maladies hormonales Lors d'anomalie dans la sécrétion de certaines hormones, on retrouve parmi de nombreux symptômes, des troubles cutanés: il s'agit généralement d'une perte de poils bilatérale et symétrique, sur les flancs et la ligne du dos, souvent accompagnée d'une modification de la consistance de la peau (amincissement ou au contraire épaississement, dessèchement, pellicules). Toutefois, les chats sont beaucoup plus rarement affectés par ce type de maladie que les chiens. Voici quelques maladies hormonales ayant pour symptôme une perte de poils, avec certains autres signes spécifiques associés : * Le diabète sucré (insuffisance de sécrétion d'insuline): l'animal boit et urine beaucoup, on note parfois une tendance à l'obésité. * L'hypercorticisme ou syndrome de Cushing (tumeurs de l'hypophyse ou des glandes surrénales, traitement massif aux corticoïdes): le chat a un ventre qui grossit, une peau sèche et fine avec des comédons (points noirs), il mange et boit énormément. Cette maladie est cependant très rare chez le chat. * L'hyperoestrogénisme (kyste ovarien chez les femelles non stérilisées, tumeurs testiculaires chez les mâles). Les symptômes associés peuvent être divers, avec notamment des troubles reproducteurs chez la femelle (chaleurs prolongées etc.…) et une féminisation chez le mâle (baisse de la libido). Une mauvaise alimentation L'alimentation contribue à la beauté du pelage. Une mauvaise alimentation est souvent à l'origine d'un poil terne et d'une mue importante. Les protéines, les acides gras polyinsaturés et les vitamines (A et biotine) sont les éléments qui favorisent la bonne santé de la peau et du pelage. Dans des cas extrêmes (malnutrition), le manque de certains de ces éléments peut provoquer une perte massive des poils. L'élément essentiel pour que votre compagnon bénéficie d'un beau pelage est de lui fournir une alimentation complète et équilibrée (voir notre Fiche Santé "l'alimentation du chat adulte"). Il existe par ailleurs de nombreux compléments alimentaires, à donner pendant les périodes de mue, qui permettent d'entretenir le poil. Par ailleurs, une allergie alimentaire peut aussi être un facteur de la perte de poils: les allergies alimentaires se manifestent souvent, chez les carnivores domestiques, par des symptômes cutanés comme des dépilations, des démangeaisons et des plaques rouges sur l'ensemble du corps. Les troubles du comportement Chez des animaux stressés, hypersensibles ou très angoissés, on note parfois un comportement de léchage frénétique surtout au niveau des pattes avant et à la base de la queue. Ce léchage provoque alors la chute des poils et une irritation de la peau; apparaissent alors des plaques rouges suintantes qui peuvent s'infecter. Il convient dans ce cas de diagnostiquer puis de traiter ce trouble psychologique. L'alopécie extensive féline C'est une maladie très rare. Elle se manifeste par une perte de poils étendue chez le chat, due principalement à des allergies. On la rencontre avec la dermatite miliaire déjà citée. Cette maladie est également une forme du syndrome éosinophilique (il existe d'autres formes avec des dépilations localisées derrière les cuisses par exemple). Conclusion Une perte modérée et régulière des poils est tout à fait normale chez votre chat. Il faut cependant être attentif et savoir repérer toute augmentation importante dans la quantité de poils perdus, toute apparition de zone dépilée chez votre animal, accompagnée ou non de grattage
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L'obésité du chat L’obésité est aujourd’hui considérée comme une pathologie. En effet, elle peut entrainer des conséquences graves pour nos chats : diminution de la longévité, maladies ostéo-articulaires, sensibilité aux infections, troubles cardio-respiratoires… C’est pourquoi les vétérinaires de Wanimo vous donnent de plus amples informations sur l’obésité féline. Ainsi, en connaissant les premiers signes, vous pourrez stopper cette pathologie rapidement et la perte de poids nécessaire sera moins importante. Comment savoir si votre chat est en surpoids ? Il n’existe malheureusement pas de calcul permettant de déterminer l’Indice de Masse Corporelle (IMC) chez le chat comme on le fait chez l’Homme. Nous vous conseillons donc d’observer la silhouette de votre chat : si les côtes et la colonne vertébrale sont difficilement palpables, que la « taille » (creux de flanc) du chat n’est plus visible, on considère que le chat est en excès de poids. Si une distension abdominale évidente est présente, alors le chat est obèse. Vous pouvez également noter des difficultés à sauter sur des meubles, une diminution du toilettage… Votre vétérinaire peut aussi vous alerter lors d’une consultation de contrôle ou lors d’un vaccin. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire. Que faire si votre chat est obèse ? Il est souvent difficile de faire perdre du poids à un chat, il est tout d’abord important de définir les besoins énergétiques et le poids idéal du chat. Le traitement diététique peut alors être mis en place. Pour faire perdre du poids à votre chat, il faut arrêter de lui donner à manger à volonté et le séparer des autres pendant le repas. Pour le faire maigrir, il faut diminuer l'apport calorique de sa ration et augmenter l'apport en fibres. Il est également nécessaire de fractionner les repas (en 4-5 fois), cela permet d'éviter que le chat ne fixe trop les graisses. Son alimentation doit être stable, c'est-à-dire toujours la même. Il est déconseillé de changer de type d'aliment (croquettes, boîtes, fait maison...) car cela favorise la prise de poids. Les vétérinaires de Wanimo vous conseillent alors de donner uniquement des croquettes, les rations sont ainsi plus faciles à déterminer, et aucune friandise ou reste de table à côté. Plutôt que de restreindre la quantité de croquettes journalière donnée au chat, ce qui l’affamerait, nous conseillons de modifier l’alimentation. En effet, il existe des croquettes hypo énergétiques, « light », dont la concentration en énergie et en lipides est diminuée, mais qui permet de couvrir tous les besoins nutritionnels du chat. Les fibres sont souvent augmentées apportant ainsi un effet de satiété. Afin que le chat ne soit pas affamé et, par conséquent, ne réclame pas de la nourriture, il est indispensable de diminuer la ration par paliers, très progressivement. A savoir : Les quantités à administrer dépendent du poids à atteindre (et non du poids actuel) et du type d'aliment : vous trouverez un tableau de rationnement sur le paquet de croquettes que vous choisirez. Important : Le mode de distribution idéal pour les chats est le libre service, qui permettra à votre chat de faire autant de repas qu'il le désire dans la journée. En effet, les chats aiment faire 15 à 20 petits repas quotidiens. Si au début, il ingère toute sa ration rapidement, divisez sa ration journalière de croquettes en quatre ou cinq parts et donnez lui ainsi plusieurs petits repas répartis sur la journée. Cette pratique est parfois difficilement réalisable si vous êtes absent de votre domicile la journée. Vous pouvez donc vous aider d’un distributeur automatique de croquettes. Il existe maintenant un nouveau distributeur actionné par le chat : Pipolino. Pour en savoir plus sur le Pipolino : En faisant rouler le Pipolino, votre chat fera tomber quelques croquettes. C’est pourquoi Pipolino permet aux chats de pratiquer une activité physique tout en respectant leurs habitudes alimentaires et donc limite la surcharge pondérale. Pipolino apporte aussi une solution pour des troubles comportementaux comme l'anxiété, l'agressivité, la boulimie... car il peut occuper votre chat "à chasser" pendant plus de 4 heures par jour. En parallèle de cette nouvelle alimentation, un traitement hygiénique doit être suivi. Il consiste en la pratique d’exercices physiques. Les dépenses en énergie sont ainsi augmentées, tout en limitant les pertes musculaires. Il ne faut pas se décourager, la perte de poids peut être parfois longue mais les résultats sont souvent impressionnants si les propriétaires sont motivés et suivent strictement le régime. Et après le régime ? Le suivi après le régime est impératif. Il est nécessaire soit de garder les mêmes croquettes mais d’augmenter très progressivement et légèrement les quantités journalières, soit de choisir un aliment un peu plus énergétique tout en conservant la même quantité. Le suivi du poids doit être effectué tous les mois. Que faire pour éviter que votre chat ne prenne trop de poids ? Pour éviter qu’un chat ne soit en surpoids, il faut être très vigilant. Il lui faut tout d’abord lui fournir une alimentation stable et adaptée que ce soit en qualité (selon son âge, sa taille, son activité..) mais aussi en quantité (selon son poids et l’apport énergétique de l’aliment). Il ne faut jamais accepter qu’un chat quémande. Aucune friandise, ni reste de table ne doivent être donnés. Ensuite, il est indispensable de surveiller le poids du chat, tous les mois s’il a tendance à grossir. Il ne faut pas oublier que les chats aiment grignoter jusqu’à 20 fois par jour. Si vous donnez à votre chat deux repas quotidiens, il va tout manger en une fois et réclamer entre les repas par peur de manquer ! Vous aurez donc l’impression que votre chat a toujours faim, et il risque de vous faire « craquer ». Par conséquent, que votre chat soit en excès de poids ou non, le Pipolino peut être intéressant puisqu’il permet de respecter le comportement alimentaire félin. De plus, il l’occupera pendant de longues heures dans la journée et lui permettra d’effectuer ses 3 à 5 heures d’activités nécessaires par jour. Conseil N’hésitez pas à rendre visite régulièrement à votre vétérinaire pour un contrôle de poids. Si votre chat ne perd pas de poids malgré un régime strict ? Nous vous conseillons alors de consulter votre vétérinaire. En effet, certaines pathologies peuvent limiter la perte de poids. En résumé, pour faire maigrir votre chat et/ou éviter qu’il ne grossisse, il faut : - Une alimentation stable, sous forme de croquettes, et de qualité. - Un aliment allégé en en quantités respectées s’il a besoin de perdre du poids. - Respecter un mode de distribution alimentaire en libre-service. Pensez au Pipolino. - De l’exercice. Essayez de stimuler au maximum votre chat en lui offrant des jouets divers, des arbres à chat… surtout s’il vit en appartement. - Ne pas hésiter à consulter votre vétérinaire car l’obésité est une pathologie et il peut vous aider. Source : http://www.wanimo.com/fr/chats/fiches-sante/