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La Patagonie veut éliminer les castors
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Le paysage est typique de la Terre de Feu, une des contrées les moins habitées du globe, mais qui de tout temps a fasciné les scientifiques (Charles Darwin) et les romanciers (Jules Verne). Au loin, une chaîne de montagnes aux pics enneigés qui, telles des pâtisseries sur un ciel bleu incandescent, semblent à portée de main. Un peu plus bas tourne en cercles concentriques un condor solitaire, prêt à plonger sur une hypothétique proie. Plus bas encore, une vallée grandiose où une quarantaine de guanacos paissent l’herbe, l’échine courbée. Tout près, des caiquenes (ou bernaches de Magellan) picorent du blé sauvage en promenant des regards inquiets autour d’eux. Ce qui détonne dans le paysage, c’est le lit d’un ruisseau qui a débordé et inondé les berges ainsi qu’un bois à proximité. Nous descendons à pied vers la vallée en suivant Mauricio Chacon, chef des gardes forestiers de la réserve Karukinka, au Chili. Quand nous pénétrons dans le bois, nous tombons sur une scène digne d’un champ de bataille, avec ses arbres qui agonisent. « Ce sont des lengas » (hêtres de la Terre de Feu), dit le garde forestier, en désignant les troncs asséchés ou sectionnés en deux. Entre les branches, il nous fait signe pour que nous observions au loin : au milieu de l’étang trône un amas compact de branches, de troncs et de boue, la hutte d’une famille de castors ! Et puis, tout autour du bassin, nous apercevons un imposant barrage, savamment confectionné, comme on en trouve dans les forêts du Québec. « Je reconnais l’ingéniosité de la bête, mais je la déteste : elle est en train de détruire les forêts de mon enfance », lance-t-il. Partout où nous sommes allés, nous nous sommes butés à la même ambivalence envers le rongeur canadien qui, une fois implanté dans un lieu donné, prend ses aises. Nous sommes venus faire de la recherche et du repérage pour un documentaire (produit par Océan Télévision) sur la présence du castor en Terre de Feu. Quelques jours plus tard, nous visitons une autre réserve naturelle, en Argentine celle-là. Cette fois, le paysage est non seulement plat, mais dépourvu d’arbres. Tout de même, une colonie de castors s’est installée aux abords d’un cours d’eau sinueux. « Un des aspects les plus inquiétants de la présence du castor en Terre de Feu, c’est qu’il n’envahit pas que les forêts, mais aussi les steppes où il n’y a aucun arbuste ! » explique Emilce Gallo, biologiste pour l’Administration des parcs nationaux. La biologiste met en lumière les différences entre le sol canadien et celui de la Patagonie. Si au Canada les étangs de castors contribuent à créer des ouvertures dans les forêts denses, ce qui permet à des plantes et à certains animaux de survivre, il en va tout autrement en Patagonie, où la flore n’a pas la même capacité de se régénérer. Une fois les arbres (surtout la lenga et le guindo, ou hêtre de Magellan) dévorés par les rongeurs, les lieux se transforment en pâturages et peuvent demeurer ainsi pendant plus de 20 ans. « Il n’est pas rare de voir des castors faire tomber en quelques après-midis une lenga de plus de 400 ans ! » ajoute-t-elle. Mais comment les castors canadiens se sont-ils rendus à l’autre bout du continent ? L’histoire ne s’invente pas. L’initiative est venue de la marine argentine, sous le président Juan Perón (sauveur pour les uns, dictateur pour les autres), tout juste après la Deuxième Guerre mondiale. Selon les autorités de l’époque, on cherchait à « enrichir » la faune de la Patagonie, cette région mythique que se partagent le Chili et l’Argentine et qui va, grosso modo, du rio Negro au cap Horn. Des responsables de la marine argentine prennent contact avec les autorités canadiennes, qui à leur tour communiquent avec un pilote de brousse manitobain nommé Tom Lamb. L’Argentine demande 50 castors, mais ce dernier n’en trouve que 20, qu’il offre pour 650 dollars canadiens chacun. Un marché est conclu. Non sans difficulté, par la voie des airs, Tom Lamb s’acquitte de sa mission après avoir effectué des arrêts à Miami, Rio de Janeiro et Buenos Aires. Il libère les 20 castors sur les rives du lac Fagnano, niché dans les montagnes à une centaine de kilomètres de la ville d’Ushuaia, en novembre 1946, sous les yeux ravis des responsables argentins. « Il faut comprendre qu’à cette époque on agissait au nom du progrès », explique Alejandro Valenzuela, biologiste au service du parc national de Terre de Feu, en Argentine. L’objectif était de créer une industrie de la fourrure aussi prospère que celle du Canada, pays que le président Juan Perón admirait. Pendant près de 40 ans, on interdit la chasse aux castors en Argentine pour que leur population puisse croître. Et c’est ce qui se produit : en 1964, des gardes forestiers chiliens repèrent le premier castor au Chili. Puis quand, en 1983, s’apercevant de la rapide colonisation du territoire par le rongeur, le gouvernement argentin lève l’interdit sur sa chasse, il est déjà trop tard. En 1992, on le retrouve dans un parc national à proximité de la ville chilienne de Punta Arenas, au nord du détroit de Magellan, c’est-à-dire sur ce que les Fueginos (les habitants de l’archipel de la Terre de Feu) appellent le « continent ». « La situation est devenue alarmante, parce qu’ici il n’y a ni ours ni loups », explique Marta Lizarralde, chercheuse argentine au Conseil national de recherches scientifiques et techniques, qui étudie la présence du castor dans son pays depuis les années 1980. Sur le « continent », le castor croise parfois le renard roux et le puma, mais le premier est trop petit pour s’attaquer à lui, alors que le second est en voie d’extinction. Le castor n’a donc aucun prédateur. Entre-temps, l’industrie de la fourrure tant souhaitée ne prendra jamais son essor. « La région ne disposait pas d’une main-d’œuvre qualifiée pour traiter ces fourrures adéquatement, dit Alejandro Valenzuela. Et puis, au Chili comme en Argentine, la culture du trappeur n’existe pas, comme c’est le cas en Amérique du Nord », souligne-t-il. En 2006, le gouvernement chilien prend les grands moyens et fait venir des spécialistes du Canada pour former des employés du ministère de l’Agriculture, afin que ces derniers forment à leur tour des habitants de la région désireux de chasser le castor. « J’ai passé des journées entières à leur montrer comment se servir de pièges et dépecer un castor », raconte Pierre Canac-Marquis, maintenant retraité du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. Or, les autorités offrent de maigres sommes pour les peaux, et pour cause : le marché de la fourrure, depuis le début des années 1990, dégringole, celle-ci n’ayant plus la cote. Enfin, certaines zones occidentales de la Terre de Feu, comme la cordillère Darwin, sont si sauvages qu’elles comptent parmi les rares exemples de terræ incognitæ du globe, si bien que même les marins aguerris les évitent. Aujourd’hui, on dénombre plus de 150 000 castors en Patagonie, selon les estimations les plus crédibles. Il y a deux ans, on en a repéré un à Puerto Natales, ville située à une soixantaine de kilomètres du parc national Torres del Paine, vache à lait du tourisme du sud du Chili, ce qui a alerté l’opinion publique de ce pays. Depuis, les écologistes et les responsables de l’environnement de l’Argentine et du Chili s’entendent sur la nécessité d’éradiquer le castor ou, à tout le moins, de maîtriser sa population. Les deux pays jurent qu’ils tiendront leur promesse faite en 2007, année où ils ont signé un traité binational visant à s’attaquer à la prolifération du castor en Patagonie. Chacun d’eux a mis en branle un projet-pilote, le Chili à la réserve Karukinka, l’Argentine à la réserve naturelle de Terre de Feu. Or, des deux côtés de la frontière, les gouvernements tardent à débloquer les fonds nécessaires, évalués à plus de 34 millions de dollars américains. « Il faut dire qu’une majorité de la population estime qu’il y a des problèmes plus urgents dans la région, comme le sous-financement de l’éducation », dit Marta Lizarralde, évoquant des sondages récents auprès des habitants d’Ushuaia, ville dont l’économie demeure fragile depuis la crise de la fin des années 1990, et qui est de plus en plus dépendante du tourisme. De plus, la plupart des habitants de la région sont convaincus qu’éradiquer le castor de ces terres, vu l’ampleur du défi, est une entreprise vouée à l’échec. « Je crois également que la voie de l’éradication n’est pas réaliste et qu’on devrait plutôt empêcher la prolifération du castor », ajoute la chercheuse argentine. Certains ont choisi de tirer parti de la situation, comme le chef Luis Gonzalez, qui offre à ses clients, dans son restaurant de l’hôtel Hain, à Punta Arenas, de la viande de castor (voir l’encadré). Ou encore Canal Fun, une entreprise d’écotourisme d’Ushuaia, qui permet aux gens de visiter des barrages de castors (voir l’encadré). Pendant ce temps, le garde forestier Mauricio Chacon se dit très fier de participer au projet-pilote, sur lequel le gouvernement chilien fonde beaucoup d’espoir, et qui a débuté en octobre 2016 à la réserve Karukinka. « C’est vrai, ce ne sera pas facile d’éliminer le castor », admet-il en embrassant du regard le bassin où s’étend un cimetière de branches coupées. « Mais on n’a pas vraiment le choix, sinon les paysages uniques de la Terre de Feu disparaîtront. » ***Du ragoût de castor S’il figure régulièrement dans les palmarès des meilleurs chefs du Chili, Luis Gonzalez le doit, d’une part, à l’originalité de sa cuisine, qui utilise des algues marines comme le cochayuyo, des épices telles que le merkén et des techniques culinaires empruntées tant aux autochtones (Mapuches, Selknams, Tehuelches) qu’aux immigrés européens de la région (Croates, Français, Suisses, Anglais). De l’autre, il doit sa renommée au castor canadien. À la fin des années 1990, un ami, alors gouverneur de la province de l’Antarctique chilien, lui téléphone pour l’inviter à cuisiner le castor à la mairie de Puerto Williams, village chilien le plus austral, situé sur l’île Navarino. Le bruit court que les villageois les plus pauvres se nourrissent de la viande de cet animal qu’ils chassent honteusement la nuit, depuis que le rongeur a envahi leur île. Après avoir passé plusieurs semaines à établir son menu, s’inspirant de son stage à El Bulli, le restaurant catalan tenu par Ferran Adrià, Luis Gonzalez prépare pour tous les habitants de Puerto Williams un véritable festin, composé de pâtés de castor, d’un ragoût de la bête agrémenté de calafate (berbéris à feuilles de buis) et d’un confit de pattes du rongeur. « À la suite de cet événement, croyez-moi, plus personne n’a eu honte de manger du castor, dit-il. Et moi, j’ai pris goût à cuisiner cette viande que je ne connaissais pas. » Quand on lui demande quel est le plat préféré de la clientèle de son restaurant de l’hôtel Hain, à Punta Arenas, il lance avec un sourire satisfait : « Les années passent et le succès du ragoût de castor ne se dément pas. » ***L’écotourisme à la rescousse Quand, en 1997, Hernan Ferrari et son associé fondent Canal Fun, leur agence d’écotourisme, ils offrent d’emblée des excursions pour visiter les étangs de castors à proximité d’Ushuaia. « Au début, en ville, je me faisais regarder de travers », dit l’entrepreneur. Pourquoi célébrait-il une bête qui était en train de détruire leur région ? lui lançait-on à la figure. Ce que les gens ignoraient, c’est qu’il revenait d’un voyage au Canada. Il avait passé un été complet à planter des arbres dans le nord de la Saskatchewan, où il avait croisé des castors à quelques reprises. « Une fois que vous avez vu cet animal brillant, comment faire autrement que l’admirer ? » demande-t-il. Peu à peu, les esprits se sont calmés, les gens se sont habitués à ces excursions, et la concurrence s’est elle aussi mise à en offrir. « D’une part, cette offre a comblé les touristes plus jeunes et internationaux, qui exigeaient des expériences plus audacieuses, estime-t-il. De l’autre, le fait de permettre aux gens de voir le castor de visu a contribué à ce qu’on cesse de le diaboliser. » Hernan Ferrari assiste régulièrement aux séances d’information tenues par les gardes forestiers, et il demande à ses employés de donner aux touristes l’heure juste sur la situation du rongeur. « Oui, le castor ravage nos forêts, concède-t-il. Mais bon, depuis près de 70 ans, il vit parmi nous pour le meilleur et pour le pire. Et ça, personne ne peut le nier. » -
la petite grenouille qui tient tête aux promoteurs
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Ottawa s'apprête à poser un geste inédit pour protéger la rainette faux-grillon, une espèce de grenouille qui est menacée. Une décision qui donnent des sueurs froides au gouvernement du Québec, à des municipalités, des promoteurs et des institutions, qui craignent que ce précédent nuise à d'importants projets de développement. L'émission du décret d'urgence d'Ottawa est imminente. Selon nos sources, le gouvernement de Justin Trudeau annoncera dans les prochaines heures qu'il interdira toute activité pouvant porter atteinte à la petite grenouille dans une large zone de la ville de La Prairie, ainsi qu'une portion de ses voisines Candiac et Saint-Philippe, en Montérégie. Le développement complet d'un quartier va être mis sur la glace pour éviter de précipiter l'extinction de l'espèce. C'est la première fois de l'histoire que le gouvernement fédéral va intervenir sur des terres privées dans le cadre de la loi sur les espèces en péril. Et le dossier n'est pas pris à la légère à Ottawa. Selon nos informations, des dizaines de fonctionnaires y travaillent à temps complet. Quelles seront la portée et les retombées de cette décision à court et moyen terme? C'est ce qui inquiète en premier lieu le gouvernement du Québec. « Nous appréhendons que le décret puisse avoir une portée régionale et qu'il donne à tous les habitats essentiels cartographiés une protection équivalente à celle de La Prairie », peut-on lire dans une lettre échangée entre deux hauts-fonctionnaires provinciaux, obtenue par Radio-Canada. D'autres populations de rainettes faux-grillon ont en effet été identifiées par le fédéral sur la Rive-Sud (Brossard, Longueuil, Boucherville, Saint-Bruno, Contrecoeur), le 1er décembre 2015. Selon la loi, Ottawa avait 180 jours pour faire connaître son plan de protection de ces habitats essentiels. Le 1er juin, à la date d'échéance, il ne l'avait toujours pas fait. Le ministère fédéral de l'Environnement n'a pas souhaité répondre à nos questions puisqu'une annonce est attendue « dans un futur imminent », nous a-t-on dit. L'amphibien, qui a le statut d'espèce menacée au fédéral, comme le béluga, a perdu 90 % de son aire de répartition en Montérégie ces dernières décennies, principalement en raison de l'étalement urbain. La petite grenouille qui pèse seulement un gramme et mesure 2,5 centimètres vit dans les milieux humides. Durant la reproduction, les mâles gonflent leur sac vocal pour produire des chants caractéristiques. Au début des années 1950, il était possible de les entendre depuis le pont Jacques-Cartier. Le nouveau quartier de La Prairie Le projet de quartier inclut le développement résidentiel Symbiocité ainsi qu'une nouvelle école et un aréna. PHOTO : QUINTCAP Le projet de quartier inclut le développement résidentiel Symbiocité ainsi qu'une nouvelle école et un aréna. Le sujet de la rainette est le dossier le plus sensible à La Prairie ces dernières années. Le maire Donat Serres a décliné notre demande d'entrevue de peur que ses propos puissent nuire à sa cause auprès du fédéral. Ces derniers jours, il a mené une ultime tentative pour tenter de faire infléchir Ottawa, mais apparemment sans succès. La Ville affirme, étude à l'appui, que le décret d'urgence aura des impacts financiers majeurs. Près de la moitié des terrains encore développables ne le seront plus. Elle anticipe une perte de 3,75 millions de dollars de revenus fonciers par année, soit 9 % du budget municipal, rien que pour l'arrêt du projet résidentiel Symbiocité, qui doit comprendre 1200 unités. La Prairie exige des compensations financières. Les infrastructures souterraines du quartier sont par exemple déjà installées. La rainette aura-t-elle un impact sur le tracé du SLR à Brossard? « Le SLR pourrait être affecté », selon un document du gouvernement provincial qui analyse la portée éventuelle du décret d'urgence. Plusieurs populations de rainettes se trouvent à proximité des autoroutes 10 et 30, mais pas directement sur le site choisi pour devenir la gare terminale du train à Brossard. L'endroit est toutefois situé au carrefour de plusieurs populations. Or, le gouvernement fédéral envisage de créer des corridors de protection pour relier les différents groupes de rainettes entre eux. Nous avons appris que la Caisse de dépôt, promoteur du projet de train léger, a mandaté la firme Cima+ pour mener un inventaire écologique, ce printemps, sur le terrain de la future gare, à la recherche d'éventuelles rainettes. Aucune rainette n'a été trouvée sur le terrain, affirme la Caisse. Le développement du port de Montréal à Contrecoeur S'il y a un endroit où le fédéral pourrait intervenir rapidement, c'est sur les terrains de sa propre juridiction. Or, une petite population d'une vingtaine de rainettes faux-grillon a été identifiée récemment à Contrecoeur, précisément dans la zone industrielle où le port de Montréal prévoit mener son expansion ces prochaines années. « Il n'y a pas moyen de la ramasser et de les reloger? », se demande la mairesse de Contrecoeur, Suzanne Dansereau. Depuis que des représentants du gouvernement fédéral sont venus compter les rainettes sur le territoire de la municipalité, la mairesse n'en revient toujours pas : « Elles sont tellement petites que pour les compter, ils les écoutent chanter. S'il y en a plus que huit, ils appellent ça une chorale. Une chorale! Je suis sérieuse. » Plusieurs groupes environnementaux s'attendent à ce que le décret d'urgence soit contesté devant les tribunaux, que ce soit par des promoteurs et/ou des municipalités. -
Un très gros requin a été aperçu samedi sur la côte sud de la Nouvelle-Écosse, s'ajoutant à une série de cas d'apparition de ce poisson dans les eaux entourant les provinces maritimes du Canada. Bill Flower — mieux connu comme le "Cap't Bill" de l'entreprise d'activités récréatives Lunenberg Ocean Adventures — emmenait un groupe réuni pour un enterrement de vie de garçon près de Cross Island quand ce qui a semblé être un requin taupe ou un grand requin blanc a bondi hors de l'eau. La bête a fait trois à quatre allers-retours devant le groupe ébahi. M. Flower estime observer de plus en plus souvent ce genre de spectacle, un phénomène qui, selon lui, peut être relié aux réchauffements climatiques. Au Nouveau-Brunswick, un requin blanc a surgi des eaux de la Baie de Fundy, près de St. Andrews, la semaine dernière. L'apparition a été captée par la caméra d'un bateau de croisière. Un autre requin a causé tout un émoi à Liverpool, en Nouvelle-Écosse, lorsque, affamé, il s'est servi dans les maquereaux attrapés par des pêcheurs. Un requin chassant des marsouins communs dans la baie de Sainte-Margaret, en Nouvelle-Écosse, a également été aperçu par un groupe de jeunes hommes de 22 ans qui a filmé la scène. Ce dernier était à bord d'un radeau gonflable puisqu'ils étaient venus pour observer des baleines. Malgré tous ces récents épisodes, le nombre de cas n'est pas à la hausse selon un chercheur du ministère des Pêches et des Océans à Halifax, Warren Joyce. Environ 12 à 20 signalements sont faits chaque année, dont la moitié se révèle être de fausses alertes, estime-t-il. Plusieurs plages de la côte Est américaine ont dû être fermées en raison de la présence de requins. C'est notamment le cas des plusieurs endroits très prisés par les touristes dans la région de la Nouvelle-Angleterre et de l'État de New York.
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Le conseil municipal de Nanaimo a voté à l'unanimité pour louer le bâtiment vide pour 1 $ symbolique, en attendant qu'un emplacement permanent soit désigné pour héberger les oiseaux. Le bail se terminera en décembre 2016. La fondatrice du refuge de Coombs, Wendy Huntbach, est décédée en février, sans laisser de plan de relève ni suffisamment d'argent pour maintenir à flot l'installation. L'avenir du refuge a alors été plongé dans l'incertitude, et une infestation majeure de rats s'est déclarée dans les locaux. Beaucoup d'aide du public et des bénévoles La réserve ornithologique Greyhaven de Surrey est intervenue pour prêter main-forte avant que le refuge de Coombs n'ait à fermer ses portes le 1er août. La couverture médiatique du réseau anglais de Radio-Canada a suscité de nombreuses réactions parmi la population, qui souhaitent aider ou adopter un oiseau. « On est dépassé par toutes les offres qu'on reçoit », a indiqué un bénévole de la réserve ornithologique Greyhaven, John Creviston. Quiconque voudrait faire un don ou adopter un oiseau est prié de communiquer par courriel avec le refuge Greyhaven, à l'adresse WPRbirds@greyhaven.bc.ca
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Depuis plusieurs année je mène un combat contre la cruauté des animaux, la prolifération abusive des animaux et tous ce qui peut touché de près ou de loin les animaux (Lois, mauvais propriétaires, mauvais éleveurs, chenils, etc). La sensibilisation et la prévention sont un vibrant appel des animaux par ma voix. Nous vous invitons à rejoindre notre programme de développement. Nous serions ravis de partager nos connaissances pour vous décrire les problèmes graves que vivent les animaux domestiques. Nous espérons que notre expérience vous inspirera et que vous participerez à ce mouvement déterminé à faire de ce monde un monde meilleur. Laissons la vie décider pour eux....et non a nous de décider pour eux. Un don a l`Arche de Guill et Lumy, c`est une deuxième chance pour la vie des animaux abandonnés et maltraités. C`est aussi une aide a long terme pour sensibiliser, éduquer et informer la population, des soins, des besoins et de la nécessité de respecter les animaux qui malheureusement sont sans voix. Voila pourquoi je leurs donne la mienne. ENSEMBLE nous pouvons faire la différence. Donnez généreusement et vous allez améliorer le sort de ces petits amours qui sans nous , seraient morts. Laissons la vie décidée pour eux....et non a nous de décidés pour eux. Nous sommes contre l`EUTHANASIE. Ils ont aussi droit a la vie S`IL VOUS PLAIT, DONNEZ GÉNÉREUSEMENT. Guillaume Onsow- Président / Fondateur ainsi que tous ses animaux recueillis vous remercient sincèrement de votre générosité. Je recueille présentement des animaux handicapés pour leur donner une chance de vivre Je ne suis pas un refuge. La création de notre sanctuaire (étape numéros 1) permetteras a plusieurs animaux domestiques de vivre une vie Éducation,Prévention,Sensibilisation contre la cruauté des animaux domestiques font parti intégrante de notre vie Pour tous les animaux qui souffrent en silence, je serai toujours leur voix et je dénoncerai haut et fort la cruauté qui leur est faite. Merci de votre temps.. et de votre soutien.. Tous des animaux domestiques qui ont vécu de la cruauté Tocson pitbull, Lazy dog argentin, Bébé,Hyghway,Éclair,Titof,une partie seulement........ un parainage ou un marainage nous permetteras de faire vivre bon nombres https://www.gofundme.com/8jgd2b6c
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INTERDICTION DES PITBULLS A BROMONT
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Des citoyens de Bromont dénoncent un nouveau règlement qui interdit les chiens de race pitbull et ses croisements sur tout sur le territoire. Ce nouveau règlement a été adopté à l'unanimité par les élus le 11 janvier. Des citoyens, mécontents, ont mis en ligne une pétition pour demander aux élus de revenir sur leur décision. Plus de 1300 personnes l'ont signée. « On dénonce le manque de communication de la Ville qui a décidé d'adopter ce règlement sans en aviser les citoyens. Les pitbulls, c'est un débat social qu'on a. Les gens qui dénoncent les pitbulls ne connaissent pas cette race-là. C'est quelque chose qu'il faut apprendre à la population, de ne pas avoir peur de cette race », indique l'une des responsables du club canin de Bromont, Marie-Claude Barette. La pétition sera déposée à l'assemblée du conseil municipal du 1er février. La mairesse, Pauline Quinlan, explique que la Ville a voulu mettre à jour son règlement sur les nuisances, dont l'une des clauses porte sur les animaux. Les changements font suite à des discussions avec le Service de police de Bromont, voulant qu'il serait approprié de réglementer les races de chiens. « Le conseil va prendre acte des différents points de vue qui seront amenés. Les membres vont regarder ça à nouveau. Est-ce qu'il y aura maintien ou modification? Le conseil travaille toujours pour le meilleur intérêt de la population. Il faut comprendre, aussi, que la population n'est pas unanime dans un sens ou dans l'autre », souligne Mme Quinlan. La mairesse rappelle que les citoyens qui possèdent déjà un chien de race pitbull ont un droit acquis. -
Le CHU de Rennes a annoncé dimanche le décès du patient en état de mort cérébrale qui avait participé à un essai clinique mené par le laboratoire Biotrial pour le compte du groupe pharmaceutique portugais Bial. Le patient en état de mort cérébrale, après avoir sa participation à un essai clinique pour un nouveau médicament, est décédé, a annoncé dimanche 17 janvier le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes. "Le patient en état de mort cérébrale est décédé en milieu de journée au CHU de Rennes", a indiqué l'hopital français dans un communiqué, précisant que "l'état de santé des cinq autres patients hospitalisés reste stable". Sur ces cinq patients, quatre présentent des troubles neurologiques dont la gravité n'a pas été précisée. Le cinquième ne présente pas de symptôme. Aucune anomalie après consultations d'autres volontaires "Les 84 autres personnes volontaires ayant été exposées au médicament de l'essai" ont été contactées, a fait savoir l'hôpital. Parmi celles-ci, "10 d'entre elles ont été reçues en consultation et ont bénéficié d'un examen au CHU de Rennes, le samedi 16 après-midi. Les anomalies cliniques et radiologiques présentes chez les patients hospitalisés n'ont pas été retrouvées chez ces 10 volontaires", a souligné le communiqué. L'essai, qui avait démarré le 9 juillet 2015, portait sur 128 volontaires sains âgés de 28 à 49 ans, dont 90 ont pris le médicament et les autres un placebo. Ceux qui sont hospitalisés ont pris la molécule de manière répétée et à dose élevée, avait précisé la ministre de la Santé Marisol Touraine, qui s'était rendu à Rennes vendredi. Des essais préalables avaient été menés sur différentes espèces animales dont des chimpanzés. Biotrial, un laboratoire agréé par le ministère de la Santé Cet essai était mené par Biotrial, un laboratoire implanté à Rennes et agréé par les autorités. Il portait sur un antalgique (médicamenet antidouleur) et était effectué pour le compte du groupe pharmaceutique portugais Bial. Le centre Biotrial, agréé par le ministère de la Santé, réalise depuis plus de 20 ans des études pharmaceutiques pour le développement de nouveaux médicaments (traitement de la douleur, de la maladie d'Alzheimer, antibiotiques...), selon son site. Le centre recrute des hommes et des femmes âgés de 18 à 80 ans moyennant une indemnisation de 100 à 4 500 euros. La ministre de la santé, Marisol Touraine, a rappelé que Biotrial avait fait l'objet de deux inspections de routine en 2014 qui avaient donné des résultats positifs. "C'est un laboratoire connu pour le sérieux des études qu'il mène", avait-elle dit. Une enquête a été ouverte par le pôle santé du parquet de Paris vendredi quelques heures après l'annonce de l'accident.
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Peaux de phoque vendues dans une épicerie de T-N
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Un article inhabituel a fait son apparition aux côtés des produits alimentaires courants, dans les magasins de la chaîne de supermarchés Colemans, à Terre-Neuve-et-Labrador : des peaux de phoque. En fait, la chaîne offre ces peaux depuis l'an dernier, mais la nouvelle s'est répandue sur Twitter récemment lorsqu'elle a commencé à les proposer dans sa circulaire, à 129 $ et plus. Et elles se vendent bien, selon Judy Bennett, porte-parole de la chaîne Colemans. « Nous aimons faire des choses qui surprennent notre clientèle, dit-elle, et [cette idée] était unique, de vendre des peaux de phoques. » Mme Bennett reconnaît que l'idée en a fait sourciller certains au début, même au sein de la direction de l'entreprise, mais les doutes se sont estompés lorsque les clients se sont mis à acheter. Colemans vend de la viande de phoque depuis des années. Il lui a semblé naturel de se mettre à vendre des peaux également, lorsque a appris qu'elle pouvait en trouver chez Carino, son fournisseur de viande de phoque. « Nous existons depuis 1934, nous avons toujours appuyé l'industrie locale, donc la vente de viande de phoque n'avait rien d'extraordinaire pour Colemans, et à travers notre partenariat avec [Carino], nous avons appris qu'il y avait un bon stock de très belles peaux de phoques à l'usine de Dildo », explique Mme Bennett. D'après elle, Colemans n'a pas reçu de plaintes depuis la sortie de sa circulaire qui annonce les peaux de phoques, cette semaine. « Tout le monde appuie complètement l'industrie [du phoque]. Nous n'avons pas vu d'impact négatif. » Elle s'attend toutefois à ce que quelques plaintes soient exprimées, un jour ou l'autre, mais elle viendront, dit-elle, de gens « mal renseignés » au sujet de l'industrie terre-neuvienne du phoque. -
Programme pour 8000 chats errants demandé à Roxboro
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L’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro n’exclut pas l’idée de financer des organismes communautaires et des individus pour capturer et stériliser les chats errants afin de s’attaquer au problème de surpopulation de ces animaux sur son territoire. C’est ce qu’a affirmé le maire suppléant Yves Gignac le 2 novembre lors de la séance du conseil municipal à la suite de multiples questions de la part de résidents préoccupés par le problème. M. Gignac a indiqué que l’administration espérait pouvoir mettre en place un modèle efficace prochainement. Programme inexistant Au moins trois résidents ont demandé à l’administration municipale d’agir rapidement dans le dossier de la surpopulation des chats pendant la période de questions. L’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro ne dispose pas de programme de capture et stérilisation des chats errants et ne finance pas d’organismes communautaires à cet effet. «Ça fait quatre ans qu’on demande de mettre en place un programme de capture et stérilisation, mais ils ne veulent pas parce que je ne pense pas que c’est important pour eux», se plaint Claudia Mendoza, une bénévole de Steri-Animal, un organisme communautaire qui fournit entre autres ce service. «Il y a beaucoup de gens qui sont prêts à attraper [les chats], mais qui ne veulent pas payer. S’il y avait un soutien financier de l’arrondissement, peut-être les gens pourraient payer la moitié. Il y aurait moyen d’impliquer les citoyens pour qu’eux aussi prennent la responsabilité des chats», a affirmé une autre résidente, Renée Thibault. Réflexion Devant ces questions, M. Gignac a répondu qu’il était nécessaire pour l’arrondissement d’effectuer un travail de recherche avant de trouver une solution au problème. «Si c’est une population de 20 000 chats, il y a du travail à faire. Si c’est de 100$ à 150$ pour chaque stérilisation, ça risque d’épuiser beaucoup de budgets. Sur combien d’années va-t-on faire cela ? Il y a beaucoup d’études et d’information qui est nécessaire. Je vais tenter de convaincre mes collègues», a-t-il expliqué. Population féline Steri-Animal estime que la population féline d’une communauté équivaut à 13% de sa population humaine, Pierrefonds-Roxboro aurait donc plus de 8000 chats errants sur son territoire. Il a cependant été impossible de confirmer ces chiffres. Contactée par TC Media, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal confirme qu’il est difficile de calculer le nombre de félins sauvages sur un territoire donné. «À ma connaissance, on ne connaît pas de bons moyens de connaître des chiffres en ce qui a trait au nombre de chats parce qu’ils se cachent. Mais aussitôt qu’on commence à avoir des plaintes, on peut savoir qu’il y a des problèmes de surpopulation dans différents types d’endroits», précise la porte-parole Anita Kapuscinska. La ville voisine de Dollard-des-Ormeaux finance un programme en vertu duquel les citoyens sont remboursés pour les frais de stérilisation des chats errants qu’ils capturent. Selon le capitaine du service de patrouille de la ville, Gérald Lauzon, 17 chats y auraient été ainsi capturés et stérilisés en 2014. Chaque stérilisation coûterait environ 100$. -
2 braconniers interceptés à Ste-Anne-de-Bellevue
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Deux hommes seront bientôt accusés de braconnage dans le secteur du parc de l’Anse à l’Orme à Sainte-Anne-de-Bellevue après avoir été surpris en train de chasser à l’arbalète le chevreuil à l’extérieur de la période permise. Des appâts ont aussi été retrouvés sur le site. Dans la zone 8 nord où se situe Sainte-Anne-de-Bellevue, la chasse à l’arbalète s’étend du 17 septembre au 18 octobre. Les deux braconniers ont interpellé le 24 octobre par deux agents de la protection de la faune du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP), ainsi qu’un patrouilleur municipal en compagnie du Service de police de la ville de Montréal (SPVM). Selon François Laprise, adjoint aux opérations au MFFP, les deux individus auraient commis des infractions similaires en 2014. Il est impossible de savoir pour le moment si d’autres chefs d’accusation seront portés. «Les seules infractions dont on est certains, c’est la chasse en temps prohibé parce que les agents sont capables de démontrer que le 24 octobre, ces individus étaient en situation de chasse alors qu’elle n’était pas ouverte», explique-t-il. Les braconniers s’exposent à des amendes de 1825$ pour les infractions commises cet automne. Selon le MFFP, il y aurait eu 10 580 chefs d’accusation de déposés pour des incidents de braconnage au Québec depuis environ deux ans. Ce sont 93% des accusations qui déboucheraient sur des condamnations. Entre le 1er avril 2014 et le 31 mars 2015, des amendes de 3,2M$ ont été décernées. -
L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité, vendredi, le projet de loi 54 sur la protection des animaux, une loi qui redéfinit l'animal en tant qu'être «doué de sensibilité». Le ministre de l'Agriculture, Pierre Paradis, souhaite que cette nouvelle loi aide à faire passer le Québec de l'une des juridictions les plus laxistes en Amérique du Nord en matière de règles sur le bien-être animal à l'une des plus strictes. La province traîne la triste réputation d'être la capitale des usines à chiots du continent. Plus tôt cette année, M. Paradis s'était dit inspiré par le Manitoba, l'Ontario et la Colombie-Britannique, qui ont les lois les plus sévères pour la protection des animaux au pays. Il avait aussi cité la France, qui a mis à jour ses propres lois en janvier dernier, pour changer le statut des animaux de biens meubles à êtres sensibles. Le projet de loi 54 affirmait que les animaux ne sont «pas des biens», mais «des êtres doués de sensibilité» qui «ont des impératifs biologiques». Cela peut sembler évident pour beaucoup, mais jusqu'à ce vendredi, un animal au Québec avait les mêmes droits qu'un meuble. La Société pour la protection contre la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal a réagi vendredi, disant qu'elle demeurait «prudemment optimiste que l'adoption du projet de loi 54 permettrait d'améliorer la protection de certaines espèces animales, en particulier les chiens, les chats, les chevaux et les animaux élevés pour leur fourrure». La SPCA espère que le ministre Paradis utilisera la nouvelle loi pour interdire l'enchaînement en permanence des chiens et pour réglementer la manipulation des animaux de ferme. L'organisme regrette que la loi — appelée Loi visant l’amélioration de la situation juridique de l’animal — n'aille pas assez loin. «Nous sommes toutefois très déçus que les animaux exotiques, ainsi que de nombreuses espèces d’animaux de la faune en captivité, continueront d'être exclus du champ d'application de la législation québécoise en matière de bien-être animal. Ces animaux ont désespérément besoin d'une protection juridique appropriée afin d’assurer qu'ils ne soient pas négligés ou maltraités, particulièrement lorsqu'ils sont exploités à des fins commerciales», a déploré la SPCA par voie de communiqué. D'après la nouvelle loi, les propriétaires doivent s'assurer que leurs animaux reçoivent des soins correspondant à leurs besoins biologiques. Des amendes s'élevant entre 250 $ et 250 000 $ pourront être infligées pour de premières infractions. Les amendes pourraient doubler ou tripler pour les récidivistes, et un juge pourrait décider d'envoyer un récidiviste jusqu'à 18 mois derrière les barreaux.
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Sea Shepherd a estimé dimanche que la reprise de la chasse à la baleine par le Japon en Antarctique serait un "acte criminel" et exhorté l'Australie à intervenir. Tokyo avait été contraint de renoncer à pêcher des cétacés en Antarctique pour la saison 2014-2015 suite à un arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ). Mais le Japon a depuis informé la Commission baleinière internationale (CBI) qu'il allait reprendre la chasse en Antarctique d'ici fin mars 2016, en réduisant des deux tiers le nombre de baleines chassées, qui sera limité à 333, ont rapporté samedi les médias japonais. "Les eaux vierges de l'océan Austral sont de nouveau menacées par les braconniers", a déclaré le directeur de Sea Shepherd, Alex Cornelissen. "Nous souhaitons rappeler au gouvernement japonais que les baleines de l'océan Austral sont protégées par le droit international, par le droit australien et par Sea Shepherd", a-t-il ajouté. "Partant, toute violation du Sanctuaire baleinier de l'océan Austral et du Sanctuaire baleinier australien sera considérée comme un acte criminel", a-t-il averti. La consommation de baleine a une longue histoire au Japon, pays où le cétacé a été chassé pendant des siècles mais où l'industrie baleinière n'a connu son essor qu'après la Seconde guerre mondiale, pour nourrir un pays affamé. La pêche commerciale de la baleine est interdite depuis 1994 dans le "Sanctuaire baleinier de l'océan Austral" mais le Japon profite d'une lacune dans le texte du moratoire international de 1986 pour revendiquer des prises à but scientifique. La chair des cétacés finit néanmoins sur les étals nippons, ce dont le Japon ne se cache pas, invoquant une tradition ancestrale. Sea Shepherd n'a pas précisé si son principal bateau, le Steve Irwin, qui est amarré à Melbourne, allait reprendre la mer pour pourchasser les baleiniers japonais. Le Yomiuri Shimbun et d'autres médias rapportent que les bateaux japonais partiront peut-être dès fin décembre en Antarctique. Sea Shepherd en a de nouveau appelé à l'Australie à intervenir. "Le Premier ministre (australien) Malcolm Turnbull a le devoir de s'assurer que le sujet grave des opérations japonaises de braconnage baleinier sera au coeur de son agenda quand il se rendra au Japon en décembre", a déclaré Jeff Hansen, directeur de l'association en Australie.
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Un phénomène très intriguant s’est produit le 23 novembre sur la plage de l’île Moreton, au large de Brisbane (Australie). Alors qu’il se promenait sur la plage paradisiaque de l’île, Rhett Ericsen-Miller, un guide touristique australien, a vu des milliers d’étoiles de mer jonchant le sable sur une centaine de mètre. Surpris, ce dernier a immortalisé la scène grâce à son téléphone portable, avant de poster une vidéo sur sa page Facebook. Peu de temps après, les connaissances du guide touristique se sont mises à réagir sur le réseau social. «Mon Dieu, c’est une tragédie», écrivait l’un, tandis que d’autres cherchaient à trouver la cause du phénomène. «Les récentes démolitions des épaves de Tangalooma (une ancienne station baleinière, ndlr) ont dû provoquer un soudain afflux d’oxyde de fer -rouille- dans les eaux. Cela pourrait expliquer l’augmentation spectaculaire du nombre d’étoiles de mer mortes», leur répond Rhett Ericsen-Miller, sur sa page, en ajoutant que le phénomène se produit chaque été. Ce type de catastrophe s’est déjà produit en France, plus particulièrement sur la plage de la Courance (Saint-Nazaire), le 25 décembre dernier. Selon Philippe Souchu, un chercheur du laboratoire Environnement ressources Pays de la Loire, interrogé par Ouest France, «ce peut être dû à une baisse des températures». «Ces animaux ont aussi leurs propres maladies. Il faute être très humble avec ce genre de phénomène : on n’explique pas tout», ajoutait-il. Dans le cas australien, difficile de mettre en cause les températures, qui avoisinent les 30°C à cette période.
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Une résidente de Sherbrooke dénoncée pour négligence envers des animaux de compagnie La Société protectrice des animaux (SPA) de l'Estrie a déposé une dénonciation auprès de la Procureure de la couronne contre une résidente de Sherbrooke pour avoir négligé ses animaux de compagnie. C'est une visite effectuée le 25 octobre dernier par un patrouilleur qui a mené aux dépôts des accusations. Quatre chats, dont un mort et un chien de race pinscher ont été découvert dans un logement vide et insalubre. Les animaux ont été immédiatement amenés à la SPA de l'Estrie afin qu'ils soient examinés et soignés et qu'une autopsie soit pratiquée. « Lors de son entrée, il a découvert [...] beaucoup d'excréments au sol. Je ne peux pas donner beaucoup de détails sur la condition des animaux comme ce sont des preuves au dossier, mais les animaux n'étaient vraiment pas en bonne condition », selon Cathy Bergeron responsable des communications à la SPA de l'Estrie. C'est une plainte présentée par un citoyen qui a éveillé les soupçons de la SPA de l'Estrie. La résidente en question pourrait se voir imposer différentes conditions, dont celle de ne pas se retrouver en présence d'animaux de compagnie lorsqu'elle aura comparu.