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Tout ce qui a été posté par hop

  1. C'est vrai que ça m'inquiète aussi un peu ces foulards rafraichissants ! J'ai décidé de moins arroser les tomates après avoir lu un article dans "les 4 saisons du jardin" sur un gars qui vit dans le midi, en pleine garrigue où il peut ne pas pleuvoir pendant des semaines, voire des mois, où le sol c'est de la caillasse, et où il fait doc vraiment vraiment chaud. Il arrose à la plantation (dans des rigoles un peu éloigné des plants) et 1 mois après et c'est tout. En matière de paillage, il utilise les cailloux vu que ça manque pas dans sa région, ça garde l'humidité. Il ne retire pas les feuilles pour protéger les tomates du soleil quand il tape le plus fort. En quelques années, il a obtenu des tomates qui se sont bien réadapté à ces conditions dures et qui donnent de plus en plus, il est vrai, probablement moins que des tomates arrosées. Je voulais acheter des graines de tomates que vend ce gars je m'y suis pris trop tard, alors j'ai pas osé l'extrême comme lui avec les tomates que j'ai acheté à la jardinerie. J'ai mis des cailloux et un paillage bien épais. Et j'ai arrosé à l'arrosage, la semaine suivante et ensuite tous les 15 jours (tant qu'il ne pleut pas), avec du purin d'ortie au début. Je n'ai fait aucune taille, je laisse les feuilles. Le fait est qu'elles ne donnent pas énormément et que les tomates sont très petites. Mais je n'en ai jamais mangé d'aussi parfumées ! Je vais garder des graines pour l'année prochaine, peut-être qu'elles donneront déjà un peu plus. Sans aller jusqu'à ne plus arroser du tout, tu pourrais nettement diminuer, peut-être pas pour les tomates de cette année qui ont pris le pli, mais pour dans le futur.
  2. La population de sangliers a fortement augmenté ces dernières années en Allemagne, mais le nombre d'animaux contaminés par l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl est également en hausse. Le gouvernement a d'ailleurs rémunéré les chasseurs pour les pertes occasionnées par ces sangliers radioactifs, qui ont quadruplés depuis 2007. Les sangliers allemands font parler d'eux pour leur agressivité: les incidents se multiplient et les habitants proches des zones boisées ont de plus en plus peur d'en rencontrer sur leur route. Mais le pire est certainement que, plus de 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl, les sangliers d'Allemagne restent tout autant contaminés par la radioactivité. Selon le Ministère de l'Environnement allemand, près de 425.000 euros ont été versés en 2009 aux chasseurs comme compensation, la viande des sangliers étant trop contaminée pour pouvoir être consommée, une somme quatre fois plus importante qu'en 2007. La raison de cette augmentation est simple: la population de sangliers s'est multipliée ces dernières années. Non seulement les sangliers ont accès à plus de nourriture grâce aux champs cultivés mais les hivers moins froids provoquent une augmentation des naissances. Résultat, durant la saison de chasse 2008/2009, près de 650.000 sangliers ont été abattus contre 287.000 l'année précédente, un record. Si beaucoup de cette viande finit sa course dans les assiettes allemandes, une grande partie arrive tout simplement à la poubelle pour cause d'un trop haut niveau de radioactivité. Les animaux présentant un taux supérieur à 600 becquerels par kilo sont interdits à la consommation, mais dans certaines régions allemandes, ce niveau est beaucoup plus élevé. D'après le Ministère de l'Environnement, la contamination moyenne des sangliers tués dans la Bayerischer Wald, une région forestière en Bavière située à la frontière de la République Tchèque, est de 7.000 becquerels par kilo. Les sangliers sont particulièrement sujets à la contamination radioactive présente dans le sol à cause de leur alimentation (champignons, truffes... qui absorbent plus que les autres la radioactivité). (ca) De plus en plus de sangliers radioactifs en Allemagne - 03/08/10 http://www.7sur7.be/7s7/fr/2625/SOS-Planete/article/detail/1140622/2010/08/03/De-plus-en-plus-de-sangliers-radioactifs-en-Allemagne.dhtml
  3. Je ne sais pas si ça joue, je n'arrose quasi pas les tomates (1 fois tous les quinze jours 2 ou 3 litres au maximum par pied), je sais pas comment vous faites vous.
  4. Georges Laraque chef adjoint du Parti vert - 31/07/10 http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/politiquefederale/25988-laraque-chef-adjoint-parti-vert ___________________ Le premier défi de Georges Laraque: céder son camion 4x4 - 31/07/10 http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/87-entrevue/25998-laraque-4x4
  5. Ca alors ! Ici, c'est bien une des rares choses qu'elles ne mangent pas ! Cet été, qui est moins chaud que d'habitude il y a plus de limaces qu'habituellement à cette saison, mais si elles ont dévoré les oeillets d'inde que j'avais mis comme protection - contre je sais plus quoi d'ailleurs, elles n'ont pas touché aux tomates. Par contre, il y a quasi pas de vivaces et aucune annuelle qui tiennent avec ces chipies de limaces ! Heureusement qu'il y a beaucoup de fleurs sauvages sinon ce serait pas rigolo.
  6. En Ecosse, dans le conté de Fraserburgh, une brasserie a eu l'idée de troquer ses verres contre une édition limitée de 12 bouteilles placées dans le corps d'animaux empaillés. (...) Grande-Bretagne : de la bière vendue dans des animaux empaillés - 29/07/10 http://www.closermag.fr/actualite/view/198385/Histoires-Vecues/Dernieres-News/Grande-Bretagne-de-la-biere-vendue-dans-des-animaux-empailles/%28comments%29/true
  7. La Chine va lancer une campagne contre les maltraitances d'animaux dans les zoos et les cirques, indique un communiqué publié jeudi par l'Administration nationale des Forêts. Certaines sociétés qui organisent des spectacles prêtent une attention excessive aux bénéfices, avec pour conséquence des mauvais traitements, et même des morts précoces d'animaux, explique le communiqué. Ce communiqué a été publié une semaine après le décès d'un panda géant femelle, Quan Quan, jeudi dernier à Jinan, capitale de la province orientale du Shandong. Quan Quan a été tuée par une intoxication au gaz. "Il faudrait arrêter immédiatement les spectacles qui mettent les animaux et les spectateurs à proximité immédiate et ceux qui maltraitent les animaux", souligne le communiqué. L'Administration nationale des Forêts a aussi imposé un moratoir du 30 juillet au 31 décembre sur les licences en vue de domestiquer et d'élever des animaux sauvages à des fins des spectacles. Chine : lancement d'une campagne contre les maltraitances d'animaux dans les zoos et les cirques - 30/07/10 http://french.china.org.cn/china/txt/2010-07/30/content_20609263.htm Les spectacles qui maltraitent ça veut dire tous les spectacles avec animaux. L'emprisonnement étant une maltraitance, le système du zoo repose sur une maltraitance. Disons qu'ils se proposent de faire campagne contre les traitements les plus violents qui existent dans les cirques et les zoos.
  8. ...Cela fait cinq mois que le supermarché Budgens, situé au Nord de Londres, commercialise de la viande d'écureuil sauvage. La révélation de l'information, le 29 juillet, dans le quotidien The Daily Mail, a suscité un tollé parmi les associations de défense des animaux. "Budgens tire des bénéfices du massacre barbare et inutile d'écureuils", a par exemple dénoncé Juliet Gellatley, fondatrice de Viva ("Vegetarians International Voice for Animals"). (...) De l'écureuil dans les assiettes britanniques - 29/07/10 http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/de-l-ecureuil-dans-les-assiettes-britanniques_909504.html
  9. L’interdiction de la corrida votée ce mercredi par le parlement régional de Catalogne constitue un coup dur pour la tauromachie espagnole. D'autant qu'elle subit déjà une relative désaffection des spectateurs depuis deux ans. L’avenir de la corrida se trouve-t-il en France? C’est possible répondent les acteurs de la tauromachie française, mais la ferveur espagnole n’est pas éteinte pour autant. (...) Corrida: en France, elle se porte «beaucoup mieux qu'en Espagne» - 28/07/10 http://www.20minutes.fr/article/586673/Societe-Corrida-en-France-elle-se-porte-beaucoup-mieux-qu-en-Espagne.php
  10. hop

    J'ai le bulletin !

    Finalement je ne l'ai lu qu'aujourd'hui. Hier soir j'avais les yeux trop fatigués. (Si l'ophtalmo ne se décommande pas à nouveau, je devrais bientôt avoir de nouvelles lunettes !!! ) Encore bravo pour ce bulletin. Impressionnant l'article Haro sur le phoque : c'est fou de voir comme ça, mois après mois, semaine après semaine, cet acharnement à vouloir continuer à tuer ces pauvres animaux.
  11. Alimentation, climat et écologie, Chantal Jouanno récuse trois idées reçues sur la viande rouge. À l'occasion d'une visite le 23 juillet dans le Cantal auprès d'éleveurs de bovins, la secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, a rejeté l'idée que pour mieux protéger la planète, il fallait cesser de manger de la viande. « La nature nous a faits omnivore, nous ne pouvons pas nous passer de protéines animales », a expliqué la secrétaire d'Etat à l'Ecologie. Dans un communiqué, la Fédération nationale bovine (FNB) salue les propos de Chantal Jouanno, qui explique :« agriculture et écologie sont en partie liées, alors essayons de mener ce combat en commun ». Par ailleurs, la ministre a précisé qu'en matière de lutte contre le réchauffement climatique, « le stockage de carbone des prairies doit être pris en compte dans les contributions positives de l'élevage. De la même manière, la préservation des zones humides ne peut se faire sans les agriculteurs ». Y.R. - Chasse aux idées reçues sur la viande rouge - 27/07/10 http://www.campagnesetenvironnement.fr/chasse-aux-idees-recues-sur-la-viande-rouge-3531.html
  12. En suivant ce lien : http://www.rtve.es/noticias/20100728/parlament-cataluna-vota-pleno-historico-si-prohibe-corridas-toros/342187.shtml on peut voir une courte vidéo du vote au parlement. Je la trouve très émouvante. Des gens pleurent de joie, d'autres font une tronche de 6 pieds de long. Je l'ai savourée cette petite vidéo, les victoires sont rares.
  13. POLITIQUE - Un vote historique du parlement régional, devant lequel de nombreux manifestants pro et anti-tauromachie s'étaient rassemblés... Adopté par 68 voix contre 55. Les députés du parlement régional de Catalogne, communauté autonome du nord-est de l'Espagne, ont approuvé ce mercredi l'interdiction des corridas. Cette interdiction prendra effet à partir du 1er janvier 2012, une victoire incontestable pour les opposants à la corrida. Le parlement régional avait ouvert ce mercredi matin un débat sur le sujet, après une «Initiative législative populaire» (ILP) présentée par les opposants à la tauromachie, qui réclamaient la fin de ce spectacle «barbare». Les 135 députés permettent ainsi à la Catalogne de devenir la deuxième région d'Espagne à interdire la tauromachie, après l'archipel des Canaries, qui l'a fait en 1991. - Manifestants pro et anti-tauromachie Plusieurs dizaine de manifestants pro et anti-taurins s'étaient rassemblés ce mercredi matin devant le parlement catalan, réclamant d'un côté la «liberté» pour les amateurs de corridas et de l'autre la fin de la «torture» animale. Tous les regards étaient tournés vers les 37 parlementaires socialistes et les 48 parlementaires du parti nationaliste modéré CIU qui ont la liberté de vote pour ce vote crucial. Les nationalistes devaient se prononcer en majorité pour la prohibition, dans un contexte de revendication identitaire et «anti-espagnol», ce qui devrait faire pencher la balance en faveur de l'ILP, selon les médias espagnols. La plupart d'entre eux prévoyaient la fin de la taureaumachie en Catalogne, où elle est en perte de vitesse depuis plusieurs années, avec un risque de contagion au reste du pays. Des députés français anti-corrida avaient mardi officiellement soutenu leurs collègues catalans. Les députés catalans votent l'interdiction des corridas - 28/07/10 http://www.20minutes.fr/article/586559/Monde-Les-deputes-catalans-votent-l-interdiction-des-corridas.php
  14. Aux États-Unis et en Angleterre, l’élevage des vaches miniatures est présenté comme une alternative écologique à l’élevage intensif des bovins destinés à l’alimentation, rapporte le Guardian. Le professeur Richard Gradwohl, développeur du bétail lilliputien a découvert que 2 hectares de terres pouvaient nourrir 10 vaches miniatures au lieu de 2 vaches normales, soit une production de viande 3 fois supérieure. De plus, les 10 petites vaches consommeraient deux tiers moins de fourrage que les deux vaches. Enfin, 10 vaches miniatures produiraient autant de méthane qu’une vache normale. D’une taille variant entre 92 et 111 cm, les vaches miniatures sont issues de la sélection et de la reproduction. Les vaches miniatures, avenir de l'élevage bio ? - 27/07/10 http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Les-vaches-miniatures-avenir-de-l-elevage-bio/%28theme%29/1652 Why mini cows could save the planet - 25/07/10 http://www.guardian.co.uk/environment/2010/jul/25/miniature-cattle-environmentally-friendly-beef
  15. hop

    Mon ami le chat (France)

    Chez Mon ami le chat, on désespère un peu ; encore plus d'abandons cet été que les autres années, et les adoptions se font rare : beaucoup de chats adultes et de chatons attendent d'être adoptés par des gens affectueux et responsables. Merci de parler des ces chats autour de vous, merci d'aider le refuge. http://mon.ami.le.chat.free.fr/Accueil_parent.htm
  16. hop

    J'ai le bulletin !

    J'ai reçu le bulletin Je vais le lire ce soir. Quelle jolie carte! Merci tout plein, Cécil
  17. Toujours pour la page Facebook, j'ai traduit un texte que Melanie Joy a écrit pour le blog "Eating Consciously" l'automne dernier, et dans lequel elle évoque son parcours et raconte comment elle en est venue à s'intéresser à la psychologie de la consommation de la viande et à explorer les mécanismes sociaux et psychologiques à l'oeuvre dans le système dominant qu'elle a appelé "carnisme". ___________________ 26/10/09 Comme la plupart des gens, j'ai grandi en mangeant de la viande. J'ai aussi grandi avec un chien, qui a été mon meilleur ami tout au long de mon enfance. Et, comme la plupart des gens, je ne me demandais pas comment je pouvais aimer mon chien et manger quotidiennement d'autres animaux sans réfléchir à ce que je faisais ni aux raisons pour lesquelles je le faisais. Mais il m'arrivait quelques fois de me révolter contre la consommation d'animaux et de la remettre en question – par exemple, lorsqu'en mordant dans le pilon d'un poulet je rencontrais une veine résistante, je perdais alors mon appétit pour le poulet, ou lorsque je voyais des images montrant le traitement inhumain des animaux de ferme. Il y a eu un nombre égal de fois où je fus gentiment persuadée de manger à nouveau de la viande : il ne m'était pas permis de quitter la table du repas avant que j'aie fini mon assiette ; mon pédiatre avait dit à mes parents que j'avais besoin de viande pour développer un corps sain et robuste ; J'étais supposée avoir des «problèmes avec la nourriture» potentiellement symptomatiques d'un désordre alimentaire. Ainsi, mon malaise à l'idée de manger de la viande allait finalement «se dissiper» et les questions qui affleuraient au seuil de ma conscience furent refoulées au fin fond de celle-ci. Je pouvais conserver ce clivage dans ma conscience qui me permettait d'aimer certains animaux et d'en manger d'autres. Jeune adulte, le conflit interne que j'avais ressenti dans ma relation avec les animaux m'a finalement poussé à examiner mes principes et mes comportements vis-à-vis de la consommation de viande et je suis devenue végétarienne. Je suis devenue profondément concernée par la souffrance intense causée par la production de viande et par le fait que j'avais été activement découragée d'apprendre la vérité sur la production de viande et de réfléchir sur mes choix alimentaires. En fait, je n'avais même pas réalisé que manger de la viande était un choix. C'était présenté par la société, par ma famille, mes amis et pour ainsi dire par tout le monde simplement comme un fait acquit ; parce que c'est comme ça. Si j'avais su que manger de la viande était un choix, j'aurais pu prendre une autre décision. Pendant ce temps, je me suis passionnée pour les changements fondamentaux qui s'opéraient dans ma façon de penser et dans mes schémas. La nourriture que j'avais trouvé délicieuse m'était devenue repoussante. Qu'était-il arrivé ? Ma préoccupation pour la souffrance animale, ainsi que mon désir d'éveiller les consciences afin que les gens comme moi soient encouragés – plutôt que découragés – à réfléchir sur leurs attitudes et leurs comportements à l'égard des animaux, et mon désir de comprendre la psychologie de la consommation (et de la non-consommation) de viande m'ont conduit à faire des recherches sur ce que j'ai finalement appelé le carnisme. Il y avait d'autres motivations à mes recherches : au fur et à mesure que je m'impliquais dans les organisations qui faisaient la promotion du végétarisme, je devenais aussi consciente du fossé profond qui existe entre beaucoup de végétariens et de carnistes (mangeurs de viande). Je voulais apaiser la frustration des végétariens vis à vis des gens qui mangent de la viande et les aider à modérer le jugement qu'ils portent sur eux. Je voulais expliquer les mécanismes psychologiques et sociaux, complexes et profonds, qui permettent que de «bonnes» personnes adoptent des comportements qui ne reflètent pas nécessairement leurs valeurs profondes, et inciter les végétariens à ressentir plus de compassion et de compréhension pour les mangeurs de viande qui font partie de leurs vies. Je voulais aussi soutenir les végétariens qui se heurtent souvent à une attitude délibérément défensive de la part des carnistes, les aider à comprendre pourquoi la seule mention de la production de viande pouvait causer une réponse défensive - parfois intensément «végéphobe», de la part des carnistes et, par conséquent, et comment dialoguer de façon plus constructive au sujet de la viande. Lorsque j'étais doctorante en psychologie, j'ai interviewé des personnes qui débitent de la viande, des carnistes, des végétariens et des vegans. J'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur la consommation de viande, les modèles inter-culturels de consommation, le végétarisme, le bien-être animal, les droits des animaux, l'engourdissement psychique, la dissonance cognitive morale, le dégoût, la psychosociologie de la violence et de la non-violence, et sur de nombreuses autres questions qui me semblaient reliées à mon centre d'intérêt. Et j'ai poursuivi cette exploration après mon doctorat. J'ai découvert qu'en général les gens tendent à s'insensibiliser eux-mêmes jusqu'à un certain point afin de manger (ou de produire) de la viande. La plupart des gens ressentent un malaise moral à l'idée de manger quelqu'un – plutôt que quelque chose – et donc repoussent cette prise de conscience afin de pourvoir consommer confortablement des animaux. Cet état d'esprit est rendu possible par un système social dominant – ou une idéologie, que j'appelle carnisme. Comme d'autres systèmes dominants qui comptent sur les gens pour agir contre leur système de valeurs les plus profondes (le système de valeurs de la plupart des gens ne tolère pas que l'on inflige des souffrances considérables et inutiles aux animaux), le carnisme est structuré de façon à nous empêcher d'avoir conscience des animaux et de la viande que nous mangeons. Ce système utilise un ensemble de mécanismes de défense qui s'enracinent dans notre psyché dès que nous sommes en âge de manger une nourriture solide. La défense principale de ce système est l'invisibilité - le carnisme reste invisible en restant sans nom, et que le processus par lequel les animaux sont transformés en viande reste, pour la plupart des gens, caché. (L'engourdissement psychique dont je parle s'applique aux gens appartenant aux cultures occidentales et qui ne dépendent pas de la viande pour leur survie. Il aurait été impossible, et inapproprié, de discuter des multiples psychologies propres à toutes les sociétés. Je consacre néanmoins un passage à la façon dont l'engourdissement psychique opère à travers les cultures et les époques - comment, par exemple, cela peut s'appliquer à ceux qui abattent ou, peut-être, chassent des animaux pour se nourrir.) Dans «Why we love dogs...» je déconstruis le carnisme. Comme le précise le sous-titre, le livre parle du système de croyance qui nous permet de manger certains animaux et pas d'autres. J'ai consacré deux des sept chapitres à exposer la vérité sur la production de viande de sorte que les lecteurs puissent comprendre les faits que ce système s'efforce de cacher. Puisque l'invisibilité est la défense principale de ce système, il est nécessaire de rendre visible l'invisible. Les autres chapitres expliquent de quelles façons spécifiques le carnisme s'intègre dans le tissu social et dans notre psychisme. Pour aider les lecteurs à comprendre ces concepts, je donne des exemples tirés d'autres idéologies qui s'appuient aussi sur l'engourdissement psychique et qui ont une structure similaire au carnisme ; tout au long de l'histoire, les humains ont soutenu des pratiques inhumaines, pas parce que ces gens étaient «mauvais» ou «diaboliques» mais parce qu'ils existaient à l'intérieur d'un système qui modelaient leurs perceptions, leurs sentiments, et leurs comportements. Dans le dernier chapitre j'explique aussi comment transformer l'engourdissement en prise de conscience - comment devenir un témoin actif, du système et de soi-même.. J'ai écrit «Why we loves dogs...» car, bien que beaucoup de chose aient été écrites au sujet de la production de viande, et que des livres aient exploré l'histoire de la consommation de viande, aucun livre n'avait été écrit sur la psychosociologie de la consommation de viande. La raison pour laquelle nous aimons certains animaux et en consommons d'autres ne tient pas à ce que certains animaux soient plus aimables ou d'autres plus comestibles ; les analyses inter-culturelles révèlent que ni la faisabilité ni la rationalité ne détermine quelles espèces deviennent de la nourriture et quelles autres des animaux de compagnie, (j'ai consacré un passage du livre à cette question.) Dans «Why we love dogs...» mon objectif n'était pas de discuter de biologie mais d'idéologie. Lorsque consommer de la viande n'est pas une nécessité, c'est un choix, et les choix proviennent des croyances – qui, à leur tour, découlent de l'idéologie. De même que discuter des différences biologiques entre les prétendues «races» nous a empêché de discuter de l'idéologie du racisme, discuter de la prédation ou de l'omnivorisme nous détourne de la question très réelle et pressante du carnisme. En résumé, le livre Why we love dogs explore les forces sociales et psychologiques qui entourent notre expérience de consommation de la viande. Il est basé sur des principes sociologiques et psychologiques bien établis, associés à des données anthropologiques afin de fournir un cadre théorique pour comprendre les fondations de la consommation contemporaine de viande. Bien que j'ai puisé dans de nombreuses études empiriques, je n'ai pas voulu faire de ce livre un traité scientifique, rigide et péremptoire, mais plutôt une exploration et, comme tout travail d'exploration, ses principes ne s'appliquent pas à tout le monde, tout le temps. Why We love dogs ne veut pas être le mot de la fin sur la consommation de viande, mais le commencement d'une exploration à partir de laquelle des idées peuvent s'élaborer, être modifiées et évoluer avec le temps. J'ai écrit ce livre pour inviter au dialogue - un dialogue qui, je crois, est d'une énorme importance pour nous tous : carnistes, végétariens, animaux et pour notre planète. ___________________ => Par ailleurs, les Cahiers antispécistes publie dans le n°33 (à paraitre en version papier) la traduction du 1er chapitre du livre de Melanie Joy, Why we love dogs, eat pigs and wear cows" ainsi que le résumé des chapitres 2, 5, 6 et 7
  18. Des jeunes goélands ont vu leur plumage peint en rose ou vert par des malveillants, a-t-on appris auprès de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) qui s'indigne de ces mauvais traitements survenus en Bretagne sud.> A l'antenne LPO de Lorient, une bénévole, Renée Poignant, a recueilli trois jeunes goélands rose ou orange fluorescent dans le port de Lorient. Ils seront acheminés au centre de soins de l'Ile Grande avec une dizaine d'autres goélands blessés ou mutilés par l'homme, a-t-elle dit. Ces dernières semaines, le centre de l'Ile Grande a recueilli près de 200 goélands blessés par l'homme. Rétablis, 80 ont été relâchés mercredi. Le goéland argenté (larus argentatus de la famille des laridés), très répandu en zone urbaine, est régulièrement la cible de représailles "abominables", selon la LPO. Les plus vulnérables sont les poussins qui dépendent de leurs parents, selon les ornithologues. Ils savent marcher mais pas encore voler et s'aventurent hors du nid, notamment pendant les grandes chaleurs en ville. "Certaines personnes les traitent comme des jouets ou des défouloirs, jouent au foot avec les poussins ou les écrasent volontairement", s'indigne Renée Poignant. http://www.tele-animaux.com/actualite,info,-ce-sont-des-gens-qui-s-amu---:7321.html
  19. en Amérique du Nord, selon Peta : Vancouver et Toronto. I eat veggies, hear me roar - 23/07/10 http://www.calgaryherald.com/health/veggies+hear+roar/3315974/story.html
  20. Après que le peuple leur a refusé un avocat, les animaux ont désormais leur parti politique. Le Parti pour les animaux (PSA) a été fondé samedi à Zurich en présence de trois personnes. Selon le président Thomas Märki, ils ont un millier d'"amis" sur facebook. L'objectif du parti est de rassembler ces derniers et de s'installer dans toute la Suisse, y compris sa partie romande. La création du parti s'est faite de manière un peu bâclée, à tel point que son nom en français comporte une grossière faute d'orthographe (animeaux) sur son site Internet officiel encore en ébauche. Le président explique cette précipitation par le fait que le trio fondateur voulait occuper le terrain avant de se faire déborder par des extrémistes. Le PSA ne se veut ni à gauche ni à droite, a dit dimanche M. Märki, même si le parti dont il se sent le plus proche sont les Verts libéraux. Le nouveau parti a pour but de réunir ceux qui veulent s'engager pour défendre les intérêts des animaux en politique, dans l'économie et la société. Il milite pour des relations dignes et responsables entre tous les vivants, précise M. Märki, qui s'est lui-même engagé dans la campagne en faveur de l'initiative pour un avocat des animaux, rejetée à 70%. Politique: un nouveau parti pour les animaux créé en Suisse - 25/07/10 http://www.laliberte.ch/?depeche=71995
  21. En France, on estime que des centaines de milliers d’oiseaux meurent de cette façon chaque année. Passerelles, garages à vélos, abribus, vérandas, murs anti-bruits, façades réfléchissantes d’immeubles, etc. Le verre tient aujourd’hui une place considérable dans l’architecture moderne. Malheureusement, le verre est une double source de danger : * L’environnement s’y réfléchit : le ciel ou un paysage naturel (végétation) s’y reflètent et donnent à l’oiseau l’illusion d’un milieu attractif. * Il est transparent : l’oiseau aperçoit un environnement propice derrière la vitre et ne prend pas l’obstacle en compte. Afin de limiter les pièges pour les oiseaux et d’éviter les critiques désagréables aux professionnels du bâtiment, l’ASPAS lance une nouvelle campagne, en partenariat avec la Station ornithologique suisse, et avec le soutien de l’Ordre des architectes : « Le verre : un piège pour les oiseaux ». Pour donner des conseils utiles et pratiques, 2 supports de communication ont été édités : * un dépliant 4 volets à destination du grand public : vous y trouverez des explications sur les nombreuses sources de danger liées au verre, des solutions préventives, des mesures de protections ou encore des conseils pratiques pour tenter d’enrayer l’hécatombe des oiseaux causée par le verre. * un guide de 50 pages, destiné en priorité aux professionnels, mais également très complet pour les particuliers. Ce support démontre que des constructions réalisées avec le souci de la sauvegarde des oiseaux ne sont pas forcément synonymes d’une architecture monotone, de contraintes inacceptables ni de coûts supplémentaires. Des mesures esthétiques et modernes, respectant les oiseaux, adaptées aux professionnels et aux particuliers y sont entre autre présentées (verres sérigraphiés, colorés, imprimés ou collage de bandes ou silhouettes d’oiseaux sur les vitres…). L’aspect biologique et les problèmes de protection de la nature doivent être pris en considération au même titre que ceux de l’esthétique. Les mesures de prévention des collisions d’oiseaux doivent urgemment être inscrites dans les directives des normes pour la construction. Pour recevoir le dépliant 4 volets : faire une demande sur papier libre à ASPAS - BP 505 - 26401 CREST Cedex en joignant une enveloppe timbrée à 0,92 €, au format A5 (15 x 21 cm), libellée à votre adresse. Pour commander le guide de 50 pages : faire une demande sur papier libre à ASPAS - BP 505 - 26401 CREST Cedex en joignant un règlement de 5 €. Le dépliant 4 volets est aussi disponible en libre téléchargement sur www.aspas-nature.org http://www.aspas-nature.org/content/view/406/163/lang,fr/
  22. Ca doit très pénible. Vous habitez près l'une de l'autre ? Il serait temps que les toubibs se remettent un peu en question ! Entre l'addiction que créent les médicaments, la diminution de leur effet avec le temps, les interactions des médicaments entre eux, les effets secondaires, c'est infernal. Et plus les gens auront une longue, plus ce sera infernal. Je te souhaite plein de force pour aider et réconforter ta soeur et ton papa. Bravo pour le vélo et pour ton super potager qui me met en appétit rien qu'à l'imaginer. J'imagine que les gadelles sont des petits fruits mais c'est quoi exactement ? Bisous à toutes les 2 et caresses aux petites puces !
  23. hop

    Quoi de neuf avec Minette ?

    Oui. J'ai tendance à penser que c'est parce qu'elle est fortement attachée à son territoire. Quand je l'ai prise avec moi elle avait peut-être déjà plus ou moins 4 ans. C'est ce qui me parait plus probable mais évidement, je ne peux être sûre de rien et ça me tracasse très souvent.
  24. La Chambre des représentants américaine a adopté mercredi un projet pour interdire les vidéos cruelles d'animaux, dans lesquelles on voit des femmes avec des talons hauts tuer ou estropier de petits animaux.> La Chambre a adopté ce texte après que la Cour suprême eut statué en avril contre une première version de la loi adoptée en 1999, qui selon elle portait atteinte à la liberté d'expression contenue dans le premier amendement de la Constitution américaine. Le nouveau projet de loi n'inclut pas la vente ou la distribution de vidéos de chasse, de pêche ou tout autre film montrant des activités d'élevage d'animaux. Il définit les vidéos cruelles comme celles "dans lesquelles un ou plusieurs animaux vivants sont intentionnellement écrasés, brûlés, noyés, étouffés ou empalés". Le texte doit maintenant être adopté au Sénat. 21/07/10 http://www.tele-animaux.com/actualite,info,les-elus-ont-approuve-cette---:7311.html
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