Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Sue

Membres
  • Compteur de contenus

    101
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Sue

  1. Sue

    SOUCIS DE CLOTURE ELECTRIQUE

    Merci Isabeau je vous attends alors parce que le piquet terre est sévèrement enfoncé, j'ai inondé le sol et toujours pas de courant sur la clôture. Ce n'est pas que Sue va prendre la clef des champs mais elle se tappe des springs à cause des Taons et je ne voudrais pas qu'elle explose tout et devoir t'appeler au secours pour chercher l'irlandaise dans les bois surtout avec tous ces arbres au sol. Je vais encore y bosser cet aprés midi mais je crois que j'ai un sévère soucis
  2. Sue

    Gypsy Cob/Irish Cob

    je te dirai SweetySeb que chez les chiens aussi, voire même c'est pire tu prends un chien de race et tu te retrouves avec des surprises fort désagréables pour toi et surtout pour ton chien
  3. Sue

    SOUCIS DE CLOTURE ELECTRIQUE

    oui pour la terre elle est ok le courant passe dans la cloture puisque si je prends en mains le ruban du haut et de l'autre main le ruban du bas je me prends une chataigne donc il est où d'aprés vous le problème ? Les rubans sont raccordés pour répondre à GG
  4. Sue

    Gypsy Cob/Irish Cob

    merci pour cette précision.
  5. J'espère être dans la bonne partie du forum. Je vous expose mon soucis avec la cloture électrique : pas de courant . La "batterie" fonctionne parfaitement bien, le courant en sort mais les rubans restent sans "pétage". Par contre, je me suis ramassée une chataîgne sérieuse. Comme je savais que le courant ne passait pas j'ai commis l'imprundence de passer entre les rubans sans couper la batterie. Alors là lisez bien : j'ai saisie le ruban supérieur pour le soulever, j'ai enjambé le ruban inférieur et à un moment donné j'ai touché le ruban inférieur à cet instant précis "chataigne" . Ce qui me fait penser que j'ai l'impression que chaque ruban serait un peu un négatif et l'autre positif et un relais entre les deux ferait que le courant passerait. Pour les éventuelles questions voici les réponses : - rien ne touche la clôture : pas d'herbe, pas de branche, etc - oui j'ai bien fait les branchements Simplement que j'ai constaté qu'en un endroit le ruban est légèrement endommagé mais je doute que cela entraîne l'absence de courant encore qu'il passe puisque en touchant les deux rubans en même temps : ça fait "aie" Merci pour vos conseils.
  6. Sue

    Gypsy Cob/Irish Cob

    Merci pour cette longue et trés précise explication sur les Irish et Gypsi Cob. J'ai toute fois une question concernant cette "perte" de taille dont vous parlez dans votre dernier message à la fin de ce dernier. Y a t il une explication ?
  7. il est vraiment superbe et trés élégant Je ne sais plus si tu as mentionné son âge
  8. il est superbe ! vivement d'avoir d'autres photos qu'on se régale des mirettes
  9. c'est pas grave Emilie ! ne t'inquiète donc pas
  10. Milka a exposé et résumé d'une façon trés simple ce que la majorité des posts contenaient. J'espère de tout coeur que la propriétaire de cette pouliche voudra et prendra le temps de lire, voire de relire toutes ces lignes. Pour répondre à Christelle trés simplement je le ferai par une question : pourquoi l'animal chien, chat, cheval, poulain, devrait il accepter d'emblée, automatiquement, la main de l'homme ? C'est un peu comme nous, qui sommes malgré tout des animaux, devRIONS nous accepter la bise d'une personne que nous ne connaissons pas, que nous voyons pour la première fois ? De même que nous, les humains, avons quelques rétissances envers certains animaux. Pourquoi l'animal dit inférieur n'aurait il pas lui aussi le droit d'avoir et de manifester des rétissances envers l'humain ? Toutes ces questions ne me semblent pas être teintées d'antropomorphisme mais juste un peu logique. Pourquoi les uns (humains) auraient ils des droits comportementaux et les animaux dits inférieurs en seraient privés ?
  11. Nous sommes donc là bien d'accord en ce sens que nous avançons dans la même pensée. Je pense que la personne qui a maintenant cette pouliche sauvage devrait lever le pied de façon à installer un réel vide et faire passer le message si bien formuler par Carine "on s'en fout de toi". Ce message doit être vraiment mental de telle sorte qu'elle n'envoie aucun message corporel qui puisse prouver le contraire. Je suis persuadée que cette pouliche reviendra vers de meilleurs sentiments... si je peux m'exprimer ainsi.
  12. Cette phrase de Carine est trés importante car elle suggère aussi en arrière fond notre mental et notre conscient. On peut trés bien être assis dans le box et faire mine de lire mais en étant animé d'un profond désir de toucher l'animal. C'est ce désir, ce conscient que l'animal va percevoir, au même titre qu'il va percevoir notre hésitation, notre appréhension, etc.. l'affect en un mot. Au dessus cela se trouve notre cerveau qui envoie lui aussi des signaux. Le seul signal que cette pouliche doit recevoir de nous c'est notre indifférence totale et absolue à son égard et comme l'écrit Carine "on s'en fiche". Cerveau et affect doivent être sur le même tempo et là il faut vraiment aller chercher au plus profond de nous même cet état qui n'est pas si facile à obtenir. Pour savoir si cette pouliche a un problème de surdité ou pas je testerai à prendre un appareil genre MP3 en mettant les écouteurs (pas dans mes oreilles mais en libre) et je mettrai le son. Un chien entend les sons qui sortent des MP3 dont les oreillettes sont dans les oreilles des joggueurs. Je pense en me rémémorant le comportement de Sue hier au soir, que le cheval a un système oditif assez performant. L'augmentation du volume se faisant progressivement me donnera une idée. Pour la vision puisqu'elle est avec sa mère, je collerai un "truc" sur sa mère et j'observerai son comportement : d'abord quelque chose de petit, et j'augmente la taille. Ainsi je pourrais me faire une idée. J'émettrai un point de vue également que certains d'entre vous pourront confirmer ou infirmer. Un jeune animal possédant une faiblesse physique est, en règle générale, rejeté par la mère, mis à l'écart du groupe. Récemment j'ai eu des poussins et l'un d'entre eux n'était pas du tout gaillard. Au bout du deuxième jour il n'était toujours pas trés à l'aise dans ses déplacements le troisième jour pas davantage. Le lendemain de ce troisième jour, la mère l'avait tué en plantant son bec dans son crane. C'est pas beau je sais, c'est inhumain mais c'est ainsi que la sélection naturelle se fait et c'est peut être avec cette rigueur cruelle que la nature est encore un peu parmi nous. Ma question est donc si cette pouliche avait une anomalie est ce que sa mère ne prendrait pas de la distance ? Je redonne un autre exemple d'un épagneul breton sourd en fait il avait une anomalie de construction d'une oreille. Il passait son temps à aboyer. Aucun éducateur canin, ni aucun "truc et astuce", n'a pu enrayé ce comportement qui entraînait bien évidemment des plaintes du voisinage. Seule une consultation chez le véto a permis de comprendre de quoi souffrait ce chien. Le maître m'avait expliqué qu'il avait choisi cette boule de poils car il se tenait éloigné du groupe. Il a eu un bon coup de coeur et l'a choisi. Ici, nous avons encore le cas où ce chien anormalement constitué vivait en isolé. En supposant donc que cette pouliche soit physiquement normale je crois que pour arriver à un résultat positif il faut nous armer de persévérance, courage, patience, modestie. Ne pas avoir peur de nous remettre en question et d'accepter que pour une fois un animal nous dit clairement "non, je veux pas de toi tel que tu veux me l'imposer". Acceptons que les rôles soient inversés à savoir que le cheval, le chien, le chat, etc impose sa "loi", "sa volonté", son souhait. Qu'il nous demande d'être patient, d'avoir l'esprit vide et que nos contacts souhaités soient autres que notre volonté mais dans celui du "je m'en fout de toi".
  13. qu'il s'agisse d'un poulinou, d'un chat sauvage, d'un chien sauvage, que sa mère soit présente ou pas cela ne change rien le refus d'un contact humain restera exactement le même à savoir : la FUITE et si la fuite n'est pas possible le DEBATTEMENT soit sonore, soit comportement avec bien évidemment en arrière fond et pour dernier recours ce qu'on appelle à tort : l'AGRESSION qui n'est rien d'autre que la DEFENSE. Dés lors que nous employons les bons mots, nous commençons par comprendre un peu mieux l'animal. Pour ma part, pour débloquer rapidement une situation de méfiance chez un animal c'est d'adopter la posture assise. Notre taille est réduite, nous ne sommes plus en hauteur (ce qui est souvent déclencheur de fuite chez l'animal sauvage), j'abaisse la tête (attitude de "soumission" mais aussi et surtout d'HUMILITE chez l'humain), je regarde de temps à autre l'animal histoire de voir ce qu'il fabrique... et surtout je ne conclue pas à l'échec ou à l'indifférence de la part de l'animal si ce dernier est en train de manger ou de vaquer à une quelconque occupation.. dans la réalité derrière cette activité il me jauge, il m'analyse, il tente par tous ses sens de m'identifier). L'animal doit venir par lui même à mes côtés sans un autre stratagème, ou ruse de ma part. J'avais une chienne qui se nommait HORCA, chiot elle avait été jetée d'une voiture sous mes yeux. Je l'ai recueillie. Horca a été pour moi un GRAND PROF dans beaucoup de domaines lesquels finalement m'ont permis d'améliorer ma propre nature . Elle avait tout d'une louve et du même coup il lui a fallu du temps pour se familiariser à l'être humain. A l'âge de 4 ans tout le monde pouvait la toucher SAUF ma mère. Cette dernière n'avait qu'un désir la toucher, fondre ses mains dans son pelage noir. Elle a essayé toutes les ruses possibles et inimaginables sauf une : celle de laisser faire Horca, celle de laisser décider Horca. Quinze ans de vie à cotoyer cette chienne sans jamais avoir réussi à réaliser CE VOULOIR toucher Horca. Ce poulain me fait penser à un oiseau qui est là devant nous sur la terrasse. Nous restons là, immobiles l'oiseau au début méfiant fini par reprendre ses occupations. Nous bougeons à peine l'oiseau s'envole. Ici le poulain se défend, il se débat puisqu'il ne peut pas fuire. Finalement, ces animaux qui nous refusent sont de formidables êtres car ils nous obligent à nous observer nous mêmes, à regarder à l'intérieur de nous, à prendre conscience de chacun de nos gestes jusqu'à maîtriser notre respiration. Avec eux, nous progressons. Du vouloir toucher cet animal qui nous résiste, nous espérons juste qu'il vaque à ses occupations, qu'il nous tolère dans son périmètre et qu'il accepte que, de temps en temps, notre regard le frôle juste pour le plaisir de l'observer, de l'admirer.
  14. Si je peux me permettre d'intervenir dans cette discussion passionnante tout en soulignant que mon expérience équine n'est pas aussi développée que la votre. En revanche mes relations avec les animaux sauvages en Afrique et avec les canidés m'a souvent conduites devant des réactions semblables, à savoir : l'animal refusant le contact humain. Cela arrive et nous prenons cette réaction comme un échec. Pourtant il est déjà impératif de comprendre que l'animal n'a pas pour obligation d'accepter notre présence à ses côtés. A la base l'animal quelque soit l'espèce a laquelle il appartient vit, en toute logique naturelle, sans l'homme. C'est notre esprit au fil du temps qui nous a fait oublier qu'un animal (chien, chat, cheval, etc) peut refuser notre contact et au dela de ce mot contact il y a bien évidemment le mot amitié ! J'ai constaté au fil du temps que plus nous ignorons la présence d'un animal, plus nous aurons des chances d'avoir ce grand plaisir de le voir, un jour s'approcher de nous. Isabeau a mis titré son post dans des termes trés révélateurs : POULAIN SAUVAGE. Ce terme de sauvage est là, écrit sûrement instinctivement, naturellement et souligne combien notre esprit humain se trouve tout à coup dépassé par ce comportement. Pour ma part, ce mot de SAUVAGE me reste trés familier même si j'ai appris à nager avec un phoque sauvage, gambader avec un guépar demi sauvage, taquiné la murène pour m'en faire une amie, etc.. plus je tentais de passer en force le cercle de sécurité que l'animal avait tracé plus je savais que l'épisode "contact" finirait par une fuite de l'animal. Plus je restais à distance, laissant le libre arbitre à l'animal plus j'avais des chances d'obtenir sa confiance et de pouvoir un jour partager des instants magiques avec lui jusqu'à pouvoir nager à ses côtés, me frotter à lui, etc.. Le cheval a un comportement de proie. Il fuie. Si j'avais ici un tel poulain je ne chercherai pas à lui imposer le contact, au contraire. Le contact du regard, le contact de la main, ne feraient pas partie de mon arsenal pour obtenir une relation de confiance. En revanche, le regard baissé, la tête en oblique, le mâchouillement, les respirations profondes telles que peuvent le faire les chiens lorsqu'ils entrent dans le repos, etc.. Tous ces signaux que les animaux utilisent et qui sont dénommés tout simplement signaux d'appaisement. Lorsque l'animal décide enfin de s'approcher de moi, je recule lentement. C'est ici que le "jeux commence", le fait de reculer donne à l'animal sauvage l'impression qu'il vous impressionne. Certains vont me dire "il te domine" . Je répondrai "oui et alors.. je lui donne juste l'impression qu'il me domine car je veux instaurer la confiance en lui". Donc mon poulain sauvage, si il supporte le licol je le lui mets avec une superbe et longue longe pour lui permettre de vivre ses frayeurs tout seul comme un grand. Je ne le bloque pas dans ses fuites, j'évite de le regarder droit dans les yeux, j'évite de lui parler, car les sons sont déclencheurs d'émotions et pour le coup les mots (= les sons) que je vais émettre auront peut être l'effet contraire à ce que j'espère et en plus il y a toutes les chances de le distraire, de le déconnecter. Je marche face à lui mais en reculant chaque fois que j'ai la possibilité et je prends garde à ce que la longe ne soit jamais en tension. Il fuie, je me place de telle façon qu'il ne pense pas que je vais l'agresser. Ici c'est comme tenter de sortir un énorme poisson de l'eau. Si vous tirez d'un coup : vous cassez la ligne et perdez votre proie. Dans notre cas, vous cassez le lien de la confiance que vous tentez d'instaurer.
×
×
  • Créer...