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elodia11

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À propos de elodia11

  • Date de naissance 28/06/1987
  1. Cela ne signifie pas que l'homme a besoin de viande pour vivre, juste que son statut d'omnivore lui permet de s'adapter et de tirer profit au mieux de son environnement en matière alimentaire. Il y a une population vivant dans une région du monde n'ayant jamais pu développer la culture des sols en raison du climat qui se nourrit exclusivement des produits de la chasse (donc que de viande). Les scientifiques ont observé que ces gens avaient développé certaines particularités anatomiques qu'on ne retrouvait pas chez les autres populations du monde qui leur permettraient de tirer le meilleur profit de cette alimentation et de l'assimiler au mieux. A l'inverse, on a des populations traditionnellement végétariennes. L'homme n'est ni carnivore ni herbivore, il a la capacité de s'adapter dans une certaine mesure et c'est ce qui fait qu'on a le choix de son mode d'alimentation. Il est probable, par contre, que l'homme a domestiqué les animaux en premier lieu pour les domestiquer (le cas du chien étant très révélateur) et qu'il n'a eu conscience de l'utilité qu'il pouvait en retirer (réserve de viande, notamment) qu'en second lieu. Pour revenir sur un autre point, l'intérêt de l'éleveur industriel, ce n'est pas le bien-être des animaux, c'est surtout que les animaux restent en vie jusqu'à l'abattage (ce qui vue la croissance anormalement rapide des animaux de rente arrive assez vite), cela à grand renfort d'antibiotiques et de médicaments en tous genres. Le bien-être ressenti par un animal dont le développement osseux n'arrive pas à suivre l'hypertrophie de la masse musculaire doit être assez relatif, et les éleveurs traditionnels n'avaient pas besoin de débecquer leurs poules pour éviter qu'elles ne se mutilent. On ne vise pas le bien-être, on vise à limiter les effets que l'absence de bien-être peut avoir sur la production notamment par des mutilations à vif sur les animaux ou par une immobilisation complète de l'animal et de toutes façons, le nombre compense les pertes.
  2. Pour le moment, c'est plutôt l'inverse: c'est plutôt la viande qu'on nous pousse à consommer en masse, à grand renfort de stratégies dont l'analyse a fait l'objet d'ouvrages entiers de la part de philosophes anglo-saxons, tout cela à fin économique. La culture animale induit de la culture végétale, avec des sols cultivés hors territoire européen sans aucune précaution et jusqu'à épuisement pour produire ce qui permettra de nourrir les animaux qui finiront dans les assiettes des pays riches. Des terres qui permettaient de nourrir les populations locales... Comment peut-on parvenir à de telles conclusions (dégénérescence cérébrale,...) pour une pratique aussi ancienne et sur laquelle on a autant de recul? Il paraît évident que s'il y avait de telles conséquences, ça se saurait et que des scientifiques (qui n'ont pas d'actions dans le tofu) ne ferait pas la promotion d'une pratique aussi néfaste pour la santé. Je suis ravie d'apprendre que je souffre de déficit intellectuel. Tout cela est assez vain, on peut sortir les études les plus contradictoires voire les plus farfelues pour tout. On peut aussi sortir des études après lesquelles plus personne ne mangera ni viande ni lait, par peur de s'exposer à des cancers. Il ne faut pas faire peur aux gens en les empêchant de modifier leurs pratiques alimentaires si elles le souhaitent , des gens qui ont intérêt à ce qu'on mange telle ou telle chose et orientent les études, il y en a des deux côtés et l'industrie de la viande n'en manque pas. C'était même tout l'enjeu de l'industrialisation de la filière à ses débuts: créer un besoin, faire croire aux gens que ce besoin existait dans ces quantités là. Débas clos pour moi, sinon ça peut durer éternellement.
  3. Pourquoi envie=besoin, pourquoi ne serait-ce pas qu'une question d'habitude, comme le laisse présager le fait qu'une perte d'habitude d'en consommer entraîne une suppression de l'envie. Je ne parle pas des enfants/ado végétaliens, mais végétaRiens, ce qui n'est pas la même chose, et n'est pas forcément la conséquence de parents végétariens. Au contraire, les parents font souvent pression sur leurs enfants en sens inverse. Cela a été mon cas. Les enfants végétaRiens ne courrent aucun risque avec un minimum de précautions. Je ne m'avancerais pas à dire la même chose pour le végétaLisme. Justement, quand on est végétarien et qu'on se nourrit correctement, on échappe aux carences. Il ne faut pas voir le végétarisme comme une occasion de plus d'avoir des carences, comme une simple suppression. Il y a plein de gens qui mangent mieux depuis qu'ils sont végétariens, en particulier les jeunes, ne serait-ce que par la peur des carences et la pression de l'entourage. Les végétariens ont moins d'énergie que les autres? C'est une vérité scientifique, ou la tendance culturelle consistant à associer consommation de viande, en particulier de viande rouge, et virilité? Personnellement, je ne me sens pas fatiguée, hein, et je ne pense pas que j'aurais pu faire ce que j'ai choisi de faire dans certaines périodes de ma vie si j'avais moins d'énergie que la moyenne de la population. Je ne connais pas Catsaras et ne parle pas de lui, tout comme je n'ai aucune sympathie pour Brigitte Bardot et la PA mi-anthropomorphisante mi-sensationnaliste qu'elle incarne.
  4. C'est sûr que tous les gens qui mangent de la viande mangent équilibré et sont toujours en super forme! Ils sont de plus complètement immunisés contre les carences Si on a des soucis rien qu'en supprimant la viande, c'est qu'on n'avait pas une alimentation très diversifiée de base. Il ne suffit pas de manger de la viande pour bien se nourrir. Comment font les végétaliens et les vegans, ils sont tous mourants? Bien sûr qu'on peut devenir végétarien à treize ans (et même beaucoup plus tôt), bien sûr qu'il faut quelques principes de base mais plus pour apprendre à se nourrir correctement (ce que tous les "omnivores" sont loin de faire) que pour savoir comment "remplacer" la viande. La consommation de viande n'est pas une norme universelle et des populations, pour des raisons philosophiques ou religieuses s'en passent depuis l'Antiquité et ne constituent pas des peuples de carencés sans énergie. Il faut juste apprendre à se nourrir. On peut aussi faire par étapes/de façon sélective, en s'écartant du strict végétarisme. Beaucoup de gens fonctionnent ainsi (pesco-végétarisme, consommation de certaines viandes à l'exclusion d'autres viandes en fonction de sa sensibilité,...) Je ne lis nulle part explicitement qu'Angélique veut devenir végétarienne, je ne sais pas du tout si c'est son cas. Surtout qu'à cet âge, il y a encore la pression des parents. Mais il n'y a pas matière à se faire peur parce qu'on songe à limiter sa consommation de viande, on ne parle pas de véganisme ou de macrobiotisme. Puis c'est toujours la faute à l'autre: à ceux qui veulent manger hallal, comme si assomer l'animal de la façon dont c'est fait était le summum de l'humanité et une méthode "douce", aux méchants employés des abattoirs qui font exprès de torturer les animaux et profitent des dérogations pour généraliser certaines pratiques par économie (ce qui est effectivement ignoble en soi). Les consommateurs sont tout blancs dans l'histoire. Eux ils peuvent continuer à se gorger de viande beaucoup plus qu'il n'en faut, ce sont les producteurs qui n'ont qu'à améliorer les conditions de vie des animaux avant qu'ils n'atterrissent dans l'assiette. Sauf que quand on décide de donner un tout petit peu plus d'espace aux poules, les journaux titrent "au secours, la France va être en pénurie d'oeufs". J'ai lu récemment l'essai d'un sociologue sur le rapport des Français aux animaux, sociologue qui n'est pas du tout suspect de "passion animalitaire", pour qui s'intéresser aux animaux est presque de l'antihumanisme. Ce sociologue reprend l'idée qu'on retrouve souvent selon laquelle l'une des raisons pour lesquelles les animaux de compagnie sont aussi choyés, c'est qu'on cherche inconsciemment à se déculpabiliser pour ce qu'on fait subir à d'autres animaux. Pour lui et pour certains scientifiques, il est beaucoup plus réaliste et moins utopique de chercher à "modifier" les animaux de rente pour en faire des animaux capables de s'adapter aux conditions de vie qu'on leur impose en en souffrant le moins possible que de chercher à améliorer les conditions de vie de l'ensemble des animaux de rente dans l'objectif de combiner production massive et respect des besoins éthologiques minimums.
  5. Manger de la viande tous les jours est plus une question de culture que de réponse à un besoin réel. On excède de beaucoup nos besoins réels en protéines dans un repas dit "nutritionnel" avec une viande ou un poisson+un produit laitier. L'usage nous habitue à y voir une norme, mais on ne s'est pas toujours nourri de cette façon et d'autres populations ont de toutes autres pratiques culinaires. Quand on est végétarien, on consomme des produits animaux, il n'y a pas de raison qu'on fasse des carences ni qu'on doive "remplacer" la viande par des substituts (faux-steak,...) comme si une fois la viande supprimée, on n'avait plus rien à manger. Le végétalisme est une autre démarche, un peu plus complexe mais tant qu'on reste végétarien, on ne supprime pas toutes les protéines animales. J'ai arrêté la consommation de viande à l'âge de huit ans et je n'ai jamais eu de souci de carence ou de problème lié à ce mode d'alimentation, y compris quand j'ai eu une maladie sérieuse (sans rapport, bien sûr) il y a une dizaine d'années.
  6. On montre des animaux d'abattoir dans "Hope": pourquoi il n'y aurait pas de rapport avec le végétarisme?? La manière de faire et la possibilité de faire autrement dépendent en premier lieu de la quantité à produire. Personne ne pourra manger de la viande issus d'animaux élevés et abattus dans des conditions correctes tous les jours s'il n'y a pas à côté, massivement, des gens qui restreignent drastiquement leur consommation de viande voire qui deviennent végétariens. Les animaux tués pour la consommation humaine sont cent fois plus nombreux que tous les animaux tués dans d'autres contextes ou finalités (expérimentation, fourrure, divertissement,...) réunis et cela ne fait que s'accroître, c'est donc objectivement la problématique quantitativement la plus importante en matière de protection animale. De toutes façons, diminuer sa consommation, on y sera contraint un jour ou l'autre: on est en train de détruire la planète et d'affamer les populations du Sud pour pouvoir s'offrir un luxe gustatif de pays riches, mais cela ne pourra pas durer éternellement dans ces proportions-là...Et c'est la chose la plus simple qu'on puisse faire à notre échelle en réponse à la problématique générale soulevée par "Hope".
  7. Avec dix-sept animaux dans mon appart, je ne peux pas le prendre, je suis au complet. Par contre, il me semble que la cage du hamster est celle où vivait mes quatre rats et que je n'ai pas voulu lui racheter avec les rats. J'espère qu'il ne s'est pas empressé après m'avoir vendu les rats d'acquérir un hamster pour le revendre quinze jours plus tard à un prix plus élevé que ce qu'il demandait pour quatre rats plus la même cage
  8. C'est la personne à qui j'ai récupéré il y a quinze jours quatre ratons mâles dans une cage identique à celle de la photo et dont il ne pouvait plus s'occuper! Je ne savais pas qu'il avait aussi un hamster.
  9. Manger du chien n'est pas une pratique culturelle intrinséquement asiatique: il y a eu jusqu'à la seconde guerre mondiale des boucheries canines en Europe, dont en France, et on consomme encore du chien en France hors métropole aujourd'hui même si c'est illégal. Attention quand on parle de "culture", car l'alibi culturel est aujourd'hui utilisé pour justifier des pratiques condamnables sur les animaux. C'est plus une question de condition sociale, d'époque (c'est une pratique persistante mais considérée comme passéiste par les jeunes générations) et de spécisme que de culture géographique. Le chien a été consommé partout, y compris en Occident, jusqu'au 20 ème siècle (sauf, peut-être, dans les pays musulmans) et c'est une pratique aujourd'hui condamnée par les Chinois des classes aisées qui élèvent des chiens en tant qu'animaux de compagnie. Et ni au niveau du transport ni de l'abattage, on ne peut comparer cela à ce qui se passe dans les abattoirs en France. La viande de chien est interdite dans certains pays asiatiques, mais ces pays en fournissent d'autres en toute illégalité, donnant lieu à des trafics juteux: cela échappe donc à toute norme et tout encadrement. Et oui, on bat les chiens et leur inflige des tortures pour les "attendrir" pour la production de peaux comme de viande, et ce n'est malheureusement ni une pratique nouvelle ni une pratique réservée aux seuls pays asiatiques (j'avais vu une vidéo, c'est juste insoutenable, à faire des cauchemars à vie).
  10. Oui, il peut couler. Je l'avais acheté au départ pour mon octodon mais fixé aux barreaux de sa volière, il gouttait et n'était pas pratique d'utilisation. Il ne coule pas par contre chez les chinchillas, où les barreaux sont plus espacés et où il est plus facile à fixer. J'ai entendu des cas où, au contraire, on n'arrivait pas à faire couler l'eau avec ce biberon.
  11. Les biberons classiques me duraient une semaine (elles réussissaient, à travers les barreaux, à trouer le plastique). J'ai utilisé pendant longtemps un biberon de marque Skippy, qui est en plastique dur: c'est le seul qu'elles n'ont pas troué, mais l'une a réussi récemment à ronger l'embout. Maintenant (depuis une semaine), elles ont un biberon en verre de marque Living World.
  12. Oui, je les avais présentées: il y a quelques photos d'elles dans le post de mes autres animaux ( http://www.hamsters-passion.com/t2165-mes-animaux ). L'eau joue un rôle dans l'assimilation des nutriments: il faut une eau pure et faiblement minéralisée, dont le ph soit inférieur à 7. Je donne de la Mont Roucous à mes chinchillas et à mes autres rongeurs.
  13. Pour le comportement, ce peut être variable selon les individus, mais en règle générale, ce n'est pas un animal qui apprécie les manipulations et rester dans les bras pour des câlins. Ils ont même horreur d'être attrapés, d'ailleurs rentrer un chinchilla dans sa cage, quand on n'a pas l'habitude, ce peut être très sportif. C'est un animal très vif capable de sauter à des hauteurs impressionnantes sans élan. J'ai eu un mâle qui était plutôt indépendant mais acceptait les gratouilles (le fait qu'il était seul jouait aussi, à deux les chinchillas préfèrent celles de leurs congénères). Il est mort à un an suite à une castration (son transit n'est pas reparti); j'ai maintenant deux femelles: l'une vient dans les bras assez facilement mais n'accepte pas les câlins, l'autre ne veut même pas que je la touche et lance des jets d'urine quand on approche la main. Mon octodon est beaucoup plus affectueux, dort sur moi et réclame les câlins, mais il y en a aussi de très farouches, tout dépend des animaux. Pour le temps, il faut compter au moins une heure par jour car ils ont besoin de s'ébattre hors de leur cage un peu tous les soirs sous haute surveillance car ils rongent tout ce qu'ils peuvent (meubles,...) Un animal très intéressant mais qui ne convient pas à tout le monde de par sa complexité (et malheureusement, beaucoup de gens font n'importe quoi avec).
  14. Un chinchilla a une espérance de vie de 10-15 ans, avec certains qui atteignent une vingtaine d'années. C'est un couple ou deux de même sexe? L'alimentation d'un chinchilla doit être très stricte: pellets complets, jamais de mélange (là, il faudra continuer à donner ce qu'ils mangent comme pellets chez la personne et faire une transition sur quatre semaines pour le moindre changement), foin à volonté, eau dont le ph est inférieur à 7 (Mont Roucous)+ quelques feuilles, fleurs, baies séchées en friandises. Jamais rien de frais sous peine de causer de gros désordres digestifs. Une maladie redoutée chez le chinchilla, c'est la malocclusion: beaucoup de foin pour les molaires et du bois pour les incisives pour éviter une malocclusion fonctionnelle, après il y a la malocclusion héréditaire, malheureusement, surtout en l'absence de sélection rigoureuse des reproducteurs. Sinon, un chinchilla dont on s'occupe correctement tombe rarement malade (ou du moins, n'est pas prédisposé à certaines pathologies en vieillissant comme d'autres rongeurs) et à leurs âges, vue l'espérance de vie d'un chinchilla, très élevée pour un rongeur, ils peuvent avoir encore plusieurs voire pas mal d'années devant eux.
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