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Boomslang

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Tout ce qui a été posté par Boomslang

  1. Oui je sais bien mais en faite je fais au plus net possible pour éviter tous refuge à acarien,donc ça me limitte beaucoup.. c'est pour ça que je demande si des acariens peuvent être véhiculés par des rongeurs car si j'en retrouve dans mes décos, ça risque de faire super mal... à la limite, y aurait que le fraichement tué mis dans l'eauy chaude à plus de 50° ou un aller retour dans l'eau bouillante
  2. il a de gros yeux pour du steijnegeri quand même... mais c'est pourtant pas l'aire de répartition du macrops...
  3. Boomslang

    chondro localité haribo

    les aru sont mes préférés mais je dois dire que le haribo de Baaz est vraiment beau comme quoi, le mélange donne souvent de belles chgoses... dommage!! cela dit, le viridis sarmi, magnifique aussi...c'est du sauvage et je pense qu' il vient d'une bourse... hamm surement ou houten via reinhold maugg... à tres peu près y a que lui qui a du sarmi...
  4. je sais que j'ai pas mal de chance la chance n'explique pas tout bien que bon, si on va dans le sens de la chance; être sur terre est déjà une forme de chance donc ouais... j'ai de la chance
  5. Boomslang

    demande d'information sur le bcc

    ouais, exact, le red tail c'est l'appellation americaine des boa constrictor constrictor pour les différencier des imperator les americains, n'étant pas tres portés sur les consonnances latines et n'affectionnant souvent pas les noms scientifioques, ils aiment bien, appeler les animaux par leurs noms vernaculaires
  6. tous mes vaccins sont à jours et je me choppe à chaque fois une tourista d'enfer à quelques exceptions près... inde du sud, gwada et guyane
  7. pourtant, si tu veux faire pareil c'est tout con!! du polystirene, un peu de ciment, de la peinture ocre, marron-gris, quelques racines que tu places en travers comme si ça soirtait de la roche (en imaginant que les arbres soient à la surface) et le tour est joué... deux jours de taf, résultat garanti
  8. Boomslang

    mes BCI !!

    perso, si tu veux etre presque certain de ta quarantaine, place les séparés pendant minimum un an... beaucoup d'entre nous ont des serpent en quarantaine depuis 2008 (comme moi par exemple) sinon, d'acc avec Chris
  9. mais j'arrete pas de vous le dire!!
  10. je viens de m'appercevoir que j'ai gueulé "bibilavaaa" (qui veut dire serpent en malgache) mais j'ai totalement zappé de vous mettre les photos... c'est une grave erreur je vous les poste bientot... tu m'étonnes! avec l'uroplatus, c'est la 2e plus belle rencontre de ces vacances!!
  11. à mada, non, pas déçu, j'ai vu deux sanzinia donc ça m'a beaucoup plu, j'ai pu les prendre dans mes mains, faire des photos, expliquer aux gens que c'est pas dangereux (parce que là bas, vu le caractere reculé des zones que je traversais, quand tu prends un serpent dans tes mains, t'es considéré comme un surhomme!! les serpents, ils en ont peur et bien souvent, ils les tuent bref, la guyane, niveau serpents, si tres déçu, je ne suis pas allé dans la bonne periode mais j'ai pu en voir 5 mais rien de transcendant j'ai des contact qui sont passionnés de serpents qui n'ont rien vu en cette fin d'année 2009 ni début 2010 alors que c'était la saison des pluies cela dit, c'est une tres belle destination mais il semblerait que les serpents se raréfient tu croise toujours quelqu'un qui en a un dans son jardin (anaconda, boa constrictor mais quand tu te déplace chez eux, la bête s'est barrée) moi, j'ai sillonné les foret des nuits entieres avec un herpeto et enthomologiste de metier et on a presqaue rien trouvé en serpent perso, je te conseille mada plus que la réunion... de loin je suis aussi allé à la réunion c'est chouette, tres, tres beau mais ça n'a pas le cachet de mada mada, c'est magique une destination qui m'a soufflé c'est la guadeloupe plus beau que la réunion question foret mais, groooos "mais" y a aucune faune reptilienne mais la foret...pardon!! pour moi une des plus belles de toutes celles dans lesquelles j'ai pu aller...et j'en ai fait un paquet!
  12. bonjour a tous... tout d'abord, veuillez m'excuser si ce post apparait ailleurs sur un ou deux autres forums le récit... après une rude journée de marche sous une pluie battante, à patauger dans la boue, glisser sur les pentes glaiseuses et rouges, glisser sur les capes de pluie...un peu de repos dans une maison de bambou dans un village lahu sur les flancs de la montagne entrecoupée de cultures de riz,de legumes divers et de foret impenetrable...environs de Mae Tang, montagnes du nord ouest de la Thailande, nord ouest de Chiang Mai tout est integralement mouillé, trempé, chaussettes, chaussures, pantalon, chemise...un seul vetement tient péniblement à rester au sec... un bon curry préparé par le guide avec des pousses de courgettes sauvages et des champignons des bois agrémenté d'un poulet et de légumes du village et me voici pret à affronter la forêt seul dans un noir épais d'autant plus épais que la brume est venue étrangler la montagne, rendant la chaleur un peu plus étouffante bien que plus supportable faisant endurer quelques supplices aux vetements secs... en entrant dans le village, j'avais remarqué un minuscule encaissement dans la montagne dans lequel coulait un improbable cours d'eau...une sorte de sueur de roche...tout autour, ce n'était qu'un vomissement de verdure, une sorte de tunel vegetal dans lequel m'attendaient toutes sortes de bestioles que certains trouvent répugnants... j'en étais sur...c'était là que j'allais trouver un serpent , un "gnooooo" comme ils disent en thaï... j'escalade tant bien que mal les rochers suintants en faisant attention du même coup où je mettais les pieds et la tête...(alouette) étant donné la configuration du village jonché de détritus, de nourriture et de rats vagabonds, inutile de dire qu'il vallait mieux croire les villageois qui m'avaient dits qu'il rencontraient souvent des cobras...et autre trimeresurus...serpent-aux-cents-pas vert!!oui, le serpent minute! je m'étais avancé d'une trentaine de metres en remontant le cours d'eau, me faufilant entre les branches pour ne pas faire tomber sur moi d'éventuels reptiles dangereux comme cela m'était déjà arrivé..., la fatigue venant, j'ai perdu espoir bien vite et me suis obligé à tourner les talons...j'ai fait une photo comme ça, pour dire que je ne rentrerais pas bredouille et en me retournant... Ahaetulla nasuta (ou prasina, moins sur)de toute évidence un "mukiaw" comme ils l'appellent... la derniere photo est un aperçu du biotope je n'ai pas osé aller plus loin préferant museauter plus en contrebas, là où il y avait les détritus et une autre portion de jungle avec le même cours d'eau mais les chiens m'ont interrompus dans ma quette et je dus rentrer au bercail, fourbu mais content...
  13. bonjour a tous... tout d'abord, veuillez m'excuser si ce post apparait ailleurs sur un ou deux autres forums il a pour but de vous montrer , si vous ne connaissez pas, quelques animaux de ce merveilleux pays qu'est la malaisie... plantons le décor... arrivé en bus dans le park du taman negara le matin vers 10h une chaleur moite m'étrangle dès la sortie de l'avion et ne me quittera plus jusqu'à ce bus qui me jette à une sorte d'embarcadere ultime zone bitumée plongeant sur la foret vierge et la riviere jaune dans le park du taman negara, malaisie péninsulaire quelques heures en bateau et me voilà transporté dans ce paradis qui prendrait des allures d'enfer au moindre faux pas... vegetaux déstructeurs aux pointes acérées ou coupantes, fourmis géantes de plusieurs centimetres arbres qui s'écroulent soudainement, rongés par les termites traçant de véritables autoroutes sur le sol et pourtant, l'enfer ne vient pas de la foret...le seul hotel du coin à oublié ma réservation ainsi que le guide local pour mes escapades futures... après avoir fait entendre la méthode "Boomslang" au directeur de l'hotel et le responsable de l'agence ma "chambre" est disponible mais pas le guide...qu'à cela ne tienne,je partirais seul cette nuit...
  14. bonjour a tous... tout d'abord, veuillez m'excuser si ce post apparait ailleurs sur un ou deux autres forums il a pour but de vous montrer , si vous ne connaissez pas, quelques animaux de ce merveilleux pays qu'est la thailande du sud. et le nord du laos.. De retour des forets détrempées d'asie du sud est, j'ai dans ma hotte des images qui devraient vous plaire connaisseurs en tous genres à vos manuels car je ne connais ni les especes d'insectes,ni de batraciens ni d'aracnides ni de lézards qui seront montrés ici donc, en route pour une premiere vague de photos...les insectes arachnides et autres bestioles à plein de pattes (j'ai pas commencé par les batraciens pour faire chier Hex! en fait, non, c'est pas pour ça...c'est rien que pour faire chier! on s'attend à des reptiles et on n'a que des insectes)[img][/img] … suite de ma randonnée du sud est asiatique... batraciens et lezards du nord Laos et du sud de la Thailande... … un gros gecko tokayun bon 40cm tout compris qui jouait à cache-cache avec mon appareil photo... … il est un peu moins de 17h et j’arrive à mon campement au bord d'une petite riviere,la nam leuk,qui, en lao,veut dire la riviere des papillons (nam=eau,leuk=papillon) en effet, à peine j’avais les pieds posés sur les dalles rocheuses polies par l'eau à peines humides que des myriades de papillons viennent se poser sur mes souliers crottés il y en a de toutes sortes,des dixaines d'especes différentes...plus de vingts en même temps jamais je n’en avais vu cela auparavant trempé de sueur, je regardons le spéctacle féérique bien que haletant, je n'ose bouger pas ame qui vive hormis les animaux, les insectes... et ce bourdonnement de l'eau qui s'écrase mollement sur les rochers par endroit le temps de monter une petite tente,de se changer un peu, histoire d'être un peu "sec", ne serait ce que pour une courte durée je ne tiens plus en place, il faut que j'inspecte les alentours... depuis 5 heures je marchons dans cette foret secondaire sans pouvoir réellement poser le regard ailleurs que sur mes propres pas pas question non lus de faire du "herping" (ha,ha!) pendant les pauses où,arrassés et soiffards je dégomme presque 1l en 10minutes une riviere sans ame humaine, cela devrait faire l'affaire de certains reptiles! un vol d'oiseaux noirs à long becs jaunes éveille mon attention dans ma marche qui m'éloigne du camp partout de l'eau,partout ce sol meuble qui s'enfonce sous mes pas... et si il y avait des sangsues? non pas que j'en ai peur mais ces petites bestioles peuvent pas mal vous gacher le plaisir...il faut dire que, mes rangers étant entierement mouillées,j'ai opté pour les nu pieds... grave erreur... je traverse le gros arbre rempli d'orchidées et traverse le nuage de bambou,plié par l'arbre en tombant et tombe sur moi toute une colonie de fourmis vertes énormes de 3cm de long qui commence à me mordre le cou et s'emeler dans mes cheveux heureusement cours, je m'en défait rapidement par terre, une multitude de petite insectes sauteurs ailés se délectent de mes chevilles blanches et tendres...un vrai régal... pour moi...un peu moins je slalome entre les bambous qui sont assez étrangement plantés de façon tres réguliere et dispersés,non en touffes ou en bosquets comme on le voit habituellement je suis à la recherche de gros arbres qui par leurs racines offrent plein de cachettes aux reptiles... en voilà un justement...il a été frappé par la foudre...je l'avais franchi il y a quelques minutes avant d'arriver au camp le tronc est ouvert...et ces foutues bestioles qui me rongent les chevilles il faut que je noue mon treillis... et c'est là qu'en baissant la tête pour atteindre le lacet... mon oeil gauche bloque sur une surface brillante et grise dans le tronc d'arbre...d'un bond, je me releve...un serpent blanc et noir lové dans le tronc mon sang ne fait qu'un tour... "ce n'est pas un lampropeltis gelutus californiae...nous sommes au laos petit!" la tête n'a d'ailleurs rien à voir il s'agirait alors d'un bungarus candidus...mortel pas question de la laisser tranquile...j'arme l'appareil et je mitraille tel quel je m'arme d'une canne de bambou et repars sur les lieu (en ayant pris soin de changer de chaussures ) … "] mes deux guides locaux en ont eu plein les yeux, ils n'en reviennent pas qu’un "falang" comme on appelle ici l'étranger qui n'est pas Lao aime les petites bêtes, même celles qui les font cauchemarder au coin du feu, la conversation se fait autour des plats confectionnés à base de poissons pechés dans la riviere (dégueulasse) et les vegataux et champignons cueillis ça et là mélés au riz de montagne collant c'est un vrai régal (sauf le poison,tres,tres fort...pourtant argi frais) ils visionnent les photos de la bête et s'écrient "houuuuuuuuuuuu" et "nt,nt,nt" signe de leur respect et de leur étonnement par gestes et par quelques mots thai (qui se rapproche du lao)car ils ne parlent pas anglais je parviens à me faire comprendre et eux aussi il s'agit bien d'un serpent mortel,je leur explique que nous sommes passés à 10cm de lui en venant au camp...dans un éclat de rire gené ils m'apprenent le nom local du serpent "ngnooo hao pouah" eux, ils appelent ça "cobra" pour se faire comprendre des "falangs" car ils savent bien que c'est un serpent du même genre élapidé le lendemain,départ à l'aube car mes deux comperes amusés et vexés de ne rien avoir à montrer ouvrent les yeux cette fois,bien décidés à trouver quelque chose d'impressionnant lors d'un passage de riviere, je vois un cobra royal qui ,appeuré ar mes pas s'en va en nageant le plus vite qu'il peut,ne laissant dépasser que sa tête hors de l'eau trop tard! le temps de dégainer le reflex...il est déjà sur l'autre rive... la riviere passée une vegtation curieuse se découvre...une sorte de plateau marecageux et sableux ou pousse des grandes herbes et des pins de petite taille...je me dis que là, c'en est fini des reptiles...je ne verrais plus rien je connait la derniere partie de la marche pour l'avoir vue en photo et elle ressemble à une foret européenne sans cachet... mais cette foret cache en fait un bout du jungle primaire préservé humide au dernier dégré, couvert de sangsues qui s'incrustent dans les crampons et remontent le long des chaussures et des pantalons une jungle verte et sans bambous ou presque mais il faut faire vite car le moindre moment d'oisiveté sans bouger est l'occasion d'un assaut de deux ou trois sangsues la marche est donc soutenue et les yeus de vissent sur les talons de celui de devant et là, au bord d'une petite flaque d'eau brunatre sur une écorce,une sangsue toute particuliere attire l'attention du guide qui me précede,je vois son regard qui s'arrete sur l'écorce "moukiaw!moukiaw!" un serpent vert (c'est souvent comme cela que les lao-thai appellent les serpents verts...un crotale des bambous juvénile est posé là, comme tombé de je ne sais où... si il ne vient pas de naitre, il est sur terre depuis peu... tant pis pour les sangsues...un coup de canife et il n'y en aura plus...c'est pas tous les jours qu'on voit ça... trimeresurus steijnegeri
  15. une fois rentré de Morondava, cap sur Tananarive pour continuer plus à l'Est vers la réserve de Andasibé la voiture roule depuis une grosse heure sur une route polluée de gaz d'échappements des gros camions surchargés, suant de la grisaille que je respire à pleins poumons... les camions se tortillent tellement leur chargements sont imposants, créant de véritables bouchons sur les routes de montagne pourtant bien goudronnées en direction du plus grand port de madagascar: Tamatave le paysage est monotone, une fausse impression de foret... partout de petits eucalyptus poussent péniblement entre deux coupes sauvages en petits bosquets ou en grandes étendues... la "foret bleue" comme les gens l'appellent là bas mais pas une ombre de foret primaire... je trouve curieux d'être aussi près de la réserve et de ne toujours pas apercevoir de brocolis bien verts... "réserve du Perinet Andasibé 5min" mais où est la foret?!!!! à 200m de la réserve, toujours pas de foret... ce n'est que le nez dessus que je comprends... une petite riviere sépare le monde des humains du monde de la nature préservée... là le mot "réserve" prend tout son sens... je le comprends aussi, je mesure même la chance que j'ai eu de pouvoir fouler des forets primaires connues seulement des locaux dans les montagnes... des forets préservées, intactes et vierges de toute présence humaine...où le seul guide est le vieux du village qui trace le chemin... heuuu... tout droit? mais de l'autre coté de la riviere... la nuit, non loin de là... petit "herping" dans une foret secondaire calumma gastrotaenia calumma natusta puis vient la réserve proprement dite... apparament décevant mais qui se révelle être un joyau de biodiversité... moi et mon guide passons le plus clair de notre temps à explorer les pandanus géants et neufs (parce que les "pas tres neufs" ne sont pas colonisés par des grenouilles de type mantelidae) au prix de nombreuses griffures... ou les troncs d'arbres... et savez vous ce que je suis en train de photographier? voyez-vous ce que je suis en train de photographier? [img] merveille des merveilles...une chance inouie... ça parait si simple à voir dans une boite en bourse... un peu plus difficile dans un terrarium... mais en foret... uroplatus sikorae ma visite se termine par la rencontre incongrue d'une bande de six lémuriens et de trois humains vers midi... l'heure où les lémuriens se croient tranquiles...et passent presque entre vos jambes... incroyable est cette sensation d'être ignoré d'un animal sauvage... photo non zoomée.. prise à 70cm à peine.... fin du voyage...
  16. il faut déjà repartir vers la capitale... dans quelques jours je serais dans la réserve d'Andasibé, autrement dit, la réserve du perinet... pour l'heure, il me faut rejoindre morondava en passant par la fameuse allée des baobabs, paysage emblematique de madagascar que l'on retrouve sur toutes les cartes postales... certains de ces arbres ont plus de 800ans... ce sont là bas, des arbres sacrés à qui l'on demande conseils car ils sont les représentants des ancetres... [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img]
  17. levé à 5h du mat... tout dort dans la petite ville d'Antsirabe... apres un petit déjeuner au lance pierre la premiere surprise arrive... le véhicule qui m'emmenera ne sera pas un 4x4 comme prévu la veille mais un minibus local... ça promet normalement je devrais arriver à destination dans 10h avec un véhicule tout terrain... arès un voyage éprouvant de plus de 13h de taxi-brousse sur une piste poussiereuse et cahotique, j'arrive à Modondava, petite ville au bord du canal du Mozambique de nuit, sur une route qui a subi les assauts du temps depuis plus de 40 ans les premiers baobabs se découpent au loin... le lendemain, je reprendrais cette route avec un vrai 4x4 pour 9h de piste pour rejoindre les tsingy du behemara... le paysage qui, normalement ruisselle lors de la saison humide est entierement sec, brulé...on se croirait dans un biotope de python régius... une savane seche parsemée d'arbres rabougris ne dépassant pas les 4 ou 5 m de haut s'offre à moi jusqu'au soir... demain les tsingys... [img][/img] furcifer oustaleti [img][/img] la nuit dans les tsingys...la faune sort de sa cachette... [img][/img] avant d'arriver à ces édifices de pierre sculptés par les milliers d'années, il faut traverser une riviere somptueusement accomagnée de falaises calcaires, véritables prolongement des tsingys... sur ces falaises, une foret endémique y pousse je n'aurais la chance de voir que des ficus verts car en saison seche, seuls les ficus gardent leur feuilles et quelques autres plantes plus "résistantes" quel drole de spectacle que de s'imaginer en zone tropicale et de marcher sur des feuilles mortes comme chez nous en automne [img][/img] [img][/img] [img][/img] cette foret apparament vide renferme une faune incroyablement variée... je fais de belle rencontres en articulier des lezards: phelsumas et autres dont j'ai oublié le nom... [img][/img] [img][/img] [img][/img] des araignées curieuses, colorées et minuscules... [img][/img] quelques familles de lémuriens... [img][/img] et me voilà à explorer les tsingys...lieux remplis de la magie des ancetres où subsistent de nombreux interdits, les "fadis" interdiction, par espect de montrer du doigt quoi ou qui que ce soit par exemple... de véritables cathedrales de pierres tranchantes, pointues...infranchissables les premiers habitants de ce monument de roche ont donné le nom aux lieux... tsingy veut dire "sur la pointe de pieds" en référence au premier peuple qui a escaladé ces murs tranchants et déambulé pieds nus dedans...sur la pointe des pieds... [img][/img][img] [/img][img] [/img][img] [/img][img] [/img][img] [/img][img] [/img][img] [/img][img] [/img][img] au coeur de la végétation des grands tsingys... [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img] boophis madagascariensis [img][/img] [img][/img] [img][/img] [img][/img]
  18. j'aurais croisé deux especes de serpents pendant ces quelques jours mais hormis la rencontre qui est toujours une joie, pas de quoi vous montrer quelque chose de potable pour la simple raison que ces derniers étaient si rapides que je n'avais as le temps de dégainer l'apn... j'en ai bien poursuivi un dans les plantations de bananiers mais sans succes... pourtant un soir, un jeune du village me dit qu'il connait un coin où il y a des serpents... il faut revenir sur nos pas pour s'engouffrer dans des plantations... demain, nous irons le lendemain, le soleil flatte seulement la cime de quelques arbres à mon réveil , le matin est frais et humide et déjà, s edessine une forme mouvante dans les feuilles d'un oranger sauvage... nous nous mettons en route afin de voir enfin un serpent... s'en suit une petite marche d'une heure à travers des bananiers et des cafeiers envahis de hautes herbes, l'endroit est tres humide , même marecageux, en contrebas, quelques rizieres et puis en face, un cirque immence d'arbres rasés et brulés... les serents sont là... mais où? dans les rochers, dans les failles le guide me montre un passage supposé de serpent... mouais... et là...une mue de serpent...elle me parait immense mais comme par hasard, il manque une seule chose la tête, difficilement identifiable j'entends un cri il y en a un qui pointe le bout de son nez... je contourne largement l'endroit et aperçois une tête de couleuvre dans l'ombre c'est le serpent de la mue et il semble tres grand à peine le temps de prendre un cliché de la tête qu'il disparait dns la roche...pour ne plus réapparaitre trouvez charlie (fastoche aussi) leioheterodon madagascariensis mais j'entends une voix qui m'appelle en criant en contrebas...ça vient de la riziere... surement le paysan du coin qui n'a pas envie que je pietine son champ... c'est mal connaitre les malgaches... et c'est une façon de penser occidentale... mais pourquoi m'appelle t il? je descends à vive allure me vautrant de tout mon long dans la terre poussiereuse et me relevant... j'entends "bibilavaaaa" déjà la fin du trek, le pays Zafimaniry est loin, les guides regardent pour la derniere fois leur montagne pour définitivement entrer en terre Tanala, le peuple cultivateur de riz, de légumes ... la végétation change de nouveau les forets ont été coupées mais partiellement replantées entrecoupées de zones de bambous vert tendre et d'une multitude d'arbres du voyageur nous passeront la nuit près d'un village Tanala, près d'une petite riviere tourmentée j'apprécie la douche froide...dans un cadre enchanteur bersé des chants de grenouilles et des voix des villageois qui m'épient je ne verrais plus beaucoup de reptiles à partir de ce moment et d'ailleurs c'est déjà la fin... ici une grosse araignée,là, un beau phelsuma ou encore une mante religieuse... demain, nous rejoindrons la foret de Ranomafana dont j'ai si souvent entendu parler... j'espere y trouver une foret dense et authentique il pleut un brouillard fin et penetrant, le ciel s'est plombé, la marche se fait pénible la cape de pluie ruisselle, s'alourdit et fait étuve... Ranomafana n'est plus qu'à quelques kilometres et la foret est partout, bien plus dense, bien plus impressionnante que jamais durant le trek la brume et les nuages s'accrochent dans la montagne verte le soir est tombé point d'étoiles aujourd'hui...la température est basse, j'ai froid et j'ai un peu peur de la journée de demain... il semble que dans cette région il pleuve tres souvent et pour longtemps en effet, en parlent à un local, j'apprends qu'il n'a pas cessé de pleuvoir depuis une semaine... ça promet pour demain... et le lendemain...la chance... deux jours dans un enfer vert aux multitudes de fougeres, d'essences d'arbres et de végétaux endémiques dont j'ignore le nom... bambous géants, aspleniums de près de trois metres de diametre... un enfer qui est pour moi un paradis... chaque recoin de cette foret est propice à une photo...tous les endroits sont beaux les rivieres se devinent par les chants stridents ou rauques des amphibiens et c'est un paradis plantés d'épiphytes, de fougeres arborescentes, à chaque virage c'est un émerveillement, j'ai la photo compulsive... une forme m'interpelle dans un petit arbuste, à hauteur d'homme, un petit clumma natusus se croit protégé et invisible... plus j'avance, plus il se cache derriere la branche... jamais ou presque je n'avais vu aussi belle foret...j'en suis tombé amoureux... c'est un spéctacle rare, je me sens privilegié comment peut on être indifférent à cette harmonie exubérante? tout n'est que mousse, liane, fougeres dracena, pandanus... un délire végétal dopé à la chlorophile...chef d'oeuvre d'adaptation et de non sens j'en souris tellement certaines especes ont réussi à se trouver un petit nid pour vivoter à leur allure tout n'est que concurrence et pourtant en symbiose... breve rencontre avec un chanteur des ruisseaux près de la cascade... hormis les lémuriens nombreux à Ranomafana et les rats géants je ne vois pas beaucoup de reptiles ou d'amphibiens et, à chaque fois c'est la même réponse "ce n'est pas la saison" malgré tout, je cherche mais rien n'apparait sauf ce petit nasutus , cette boophis madagascariensis juvenile et ce caméléon à oreilles d'élephant (calumma parsonii?désolé pour la qualité de la photo, il était à plus de 4m de haut...) demain, je prends la route pour Morondava, petite ville étape au bord du canal du Mozambique , point de départ de la redoutée piste qui amene aux tsingy du Behemara...
  19. "mesdames et messieurs, ici votre commandant de bord...nous commençons notre descente sur Tananarive, veuillez regagner vos sieges et boucler votre ceinture... il est 7h heure locale,la temperature au sol est de 12°C, le ciel est couvert, il pleut..." le ton est donné. tout semble mort à part quelques petites fourmis qui sortent mollement des maisonettes,encore engourdies de la nuit dans la lueur des ampoules "économies d'énergie 10w" et du soleil levant il faudra 6h de route pour rejoindre Tananarive à Antoetra, petit village typique du pays Zafimaniry à l'est de Madagascar la nuit est tombée, il est 18h...il fait froid, il bruine... l'air est penetrant, saturé d'humidité, les corps fument de condensation... demain, lever 6h pour le grand trek de 8 jours... 6h, frais, dispo, de bonne heure, de bonne humeur...j'ouvre les volets de la maison du chef du village et là... le ciel est bas, blanc et épais...la pluie fine n'a pas arreté de la nuit deception on ne voit pas à 10m la marche commence dans ce climat tendu et glacial. tendu car pas un seul arbre ne dépasse du sol seuls, quelques buissons ou petite eucalyptus se découpent fébrilement dans le brouillard... ça et là, la terre est désolée, portant les stygmates d'un feu purificateur et destructeur... morose déçu je marche à contre-coeur mais soudain...un ilot perdu, préservé de végétation...le premier depuis trois heures de marche la pluie s'est arretée, une force inconnue a levé le rideau du ciel qui s'est fait plus lumineux et moins bas une petite composition melée de fougeres arborescentes, de bambous endémiques et quelques arbres de foret primaires dépasse de la montagne pelée,tondue comme grignottée par je ne sais quel ruminant monstrueux hormis ce petit coin de verdure, tout est rabotté, nu, brulé c'est tellement mort que j'en ai la gorge serrée... serrée de voir à quel point la nature souffre de la présence humaine serrée d'avoir payé la peau du fion pour ne pas voir le moindre carré de foret primaire... et aucun animal en vue, le silence est quasi-parfait si il n'était pas entrecoupé de "salama", "salamééé", "salamo", "salamoeu" prononcés par les villageois qui portent tout à dos d'homme;riz,rhum,eau,bois etc... là bas, pour un européen, la vie est rude...même pour un malgache pas d'eau, pas d'électricité, pas d'arbre pour se chauffer ou faire la cuisine ou les maisons recemment détruites par le cyclone Ivan les Zafimaniry sont des gens courageux, gentils et tres, tres généreux je ne compte pas le nombre de fois où je surprends dans une phrase lancée à l'encontre d'un porteur et ami du guide "bibilava" ou encore "tanalay" le mot serpent et caméléon en malgache... mon guide demande à toute personne vivante (ou mortes, oui... il demande même aux ancetres tres présents chez les malgaches) si il y a des serpents ou caméléons mais rien, pas le moindre insecte, pas le moindre reptile "il fait trop froid", "ce n'est pas la saison" "ils sont dans les trous"... mais où... quel carnaval lorsque je tombe sur une grenouille ou une mante religieuse... Ptychadena mascareniensis j'arrive en fin de journée par un beau ciel et un sacré soleil sur un magnifique village entouré de rizieres perdu au milieu de nulle part et personne au loin, la foret se devine... le sourire revient je vous ai parlé de ma tourista? la nuit dans ce village est magique... elle va conditionner mon voyage pour la suite je fais la rencontre d'un personnage presque étrange... le vieux Racoutou Manuel...le doyen du village, celui qui décide de tout, qui parle avec les ancetres à la lueur des bougies, dans sa maison enfumée nous buvons du rhum local avec les ancetres (qu'il était le seul à sentir mais bon...) mon guide lui fait part de ma déception de n'avoir vu le moindre bout de foret qu'à cela ne tienne, demain, il sera notre guide et nous changeront de chemin de la foret? je vais en voir... enfin... le lendemain, Manuel Racoutou en tête, sandalettes en plastique rose aux pieds le voilà qui galope entre les rizieres gorgées d'eau machette à la main.. au détour d'un virage en altitude, le spectacle enfin... la foret, sombre, dense...vraie mais pas d'animaux
  20. Boomslang

    chondro localité haribo

    tres jolies photos et specimen encore une fois! ah merd!! c'est vrai qu'il faut que je sois méchant... zutalor! bon, bah, la 2e photo est pas super cadrée... cela dit, la premiere est une merveille je trouve...
  21. tu dis à ta nana "en optant pour le scenario catastrophe: le serpent se barre, qu'est ce que ça fait?" fais lui tenir ton serpnt, montre lui qu'il n'y a aucun danger la peur, c'est de l'ignorance parfois à son stade ultime qu'on appelle phobie mais c'est juste de l'ignorance
  22. Boomslang

    Rétics

    ça a l'air d'être sportif comme manip!! en tout cas, superbe "normal"...tu sais ce que je pense des deux autres...
  23. Boomslang

    BCI , devinette ?

    hé!! décoincez vous là... je vous sens tendus... c 'était de l'humour... le pire c'est que je ne pensais pas taper juste, j'ai dit ça au hasard car je ne connais pas cet eleveur, je donne pas dans la phase donc les revendeurs ou les éleveurs, moi pas connaitre! désolé... sécuritééééééé!!?
  24. Boomslang

    BCI , devinette ?

    nan mais y avait le panneau "lol" hein queuh même... c'est par rapport aux épidémies d'encephalites qu'ont rencontrés les terrarios l'année passée semblable à la grippe A...
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