Origine Appartenant à la famille des grands bouviers suisses, son nom provient du nom allemand Berner Sennenhund, signifiant chien alpin de vacher de Berne. En 1907 : Création du club suisse de "Dürrbachler" pour promouvoir l'élevage des bouviers bernois (c'est pourquoi les bouviers bernois se sont fait appeler les dürrbach jusqu'en 1913). En 1899 : Création de l’« association la Berna », regroupant les éleveurs de chiens de race. Celle-ci présentera en 1902 les chiens de dürrbach lors d'une expostion. En 1907 sera fondé le « club suisse du chien de dürrbach » pour l’amélioration de la race, et permettra à la race d’être inscrite au livre des origines suisses. Longtemps appelé « Cheval du pauvre », surnom dû à sa tâche consistant à emmener les bidons de lait sur une charrette, certaines associations en ont fait un chien guide d’aveugle, et il est également utilisé en Suisse comme chien de recherche pour retrouver les skieurs enfouis sous la neige. À l’heure actuelle son principal rôle est d’être un excellent chien de compagnie. La rumeur veut que le bouvier fut croisé en 1949 avec un terre-neuve pour adoucir son caractère. Critères de la race Un Bouvier bernois Origine : Suisse Groupe : 2 (Molossoïde et chien de montagne), le bouvier bernois fait néanmoins partie des rares races de cette catégorie n’étant pas contraint par la législation française à porter une muselière dans la rue. Taille : 64 à 70 cm pour le mâle 58 à 66 cm pour la femelle Le bouvier Bernois est plus long que haut Poids : 35 à 65 kg Longévité : 9 à 12 ans Couleurs : tricolore Robe noire Plastron blanc en forme de croix de saint André Liste blanche sur le museau et entre les yeux Bouts des pattes et éventuellement bout de la queue blancs Taches rousses au-dessus des yeux (appelées pastilles), sur les membres et les joues Physique : Tête puissante Crâne de face et de profil peu bombé Oreille : triangulaire, arrondie à l'extrémité, attachée haut, tombante et bien accolée à la tête. Stop bien accusé Sillon frontal peu marqué Pattes courtes, arrondis avec doigts serrés et bien cambrés Poils : long, lisse ou légèrement ondulé Défauts (empêchant sa confirmation au LOF – Livre des Origines Françaises) : Chien peureux ou agressif Fond de robe autre que noir ou non tricolore Absence de plus de deux prémolaires, entropion, ectropion, Ligne supérieure fortement inclinée, queue enroulée, queue cassée, Ossature fine, poil bouclé, nez fendu, œil bleu, poil court, Absence de blanc en tête, liste trop large. Sur le museau, blanc qui dépasse la commissure des lèvres. Balzanes blanches remontant trop haut. Marques en tête, au cou et au poitrail d'une asymétrie frappante. Monorchidie, Chryptorchidie (un seul testicule ou absence totale) pour les mâles. Caractère Grand, calme, affectueux, et fidèle à ses maîtres. Cette race a en effet grand besoin de contact humain, il est même surnommé par certains « pot de colle », dû à son grand attachement à ses maîtres. Sa nature de gardien fait en sorte qu'il fera preuve de méfiance à l'arrivée d'un nouveau venu. Cette méfiance se dissipera dès qu'il aura eu le temps d'évaluer le « prédateur ». Dès lors, il deviendra très agréable avec tout nouveau venu. C'est un chien adorable ! Tranquille et peu sportif, il nécessite tout de même de longues promenades, d’un naturel peu fuyard, il ne s’écartera jamais hors de portée de vue de ses maîtres, il reste néanmoins d’un naturel très curieux. Le dressage doit se faire à l'aide du renforcement positif car l'utilisation d'un étrangleur le fera fuir la pression, d'où sa réputation d'être têtu. Quelques cas de morsures ont même été relatés chez des bernois tentant de "sauver leur vie" tellement le dressage aura été sévère. Le bernois ne passera à l'action que si seulement sa vie est en danger. Néanmoins son éducation se fera rapidement grâce à ses facultés d’adaptation et à son intelligence. Leurs cerveaux sont de vraies éponges d'apprentissage. Même s'il n’est pas un chien de garde au sens populaire du terme (attaque), ses origines de gardien de ferme refont surface en présence de toutes activités suspectes. Il saura avertir ses maîtres et dissuader tout intrus par ses aboiements. Attention, le bernois n'aboie pas beaucoup, mais lorsqu'il le fait, c'est avec beaucoup de conviction.