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mary-toutou

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Tout ce qui a été posté par mary-toutou

  1. mary-toutou

    Culomba

    allez courrage flo
  2. merçi en fait c'est un mix de mes recherches que j'ai rassemblé, mais il me manque les muscles
  3. a ok et bien vous assayé les 2
  4. mary-toutou

    Eleveur malhonnete

    voilà le souçi des salons, n'importe qui fait ce qui veux ne laisse pas passer cette histoire surtous que tu la payer cher même si tu l'aime tu évitera que d'autre se fasse avoir ! tiens nous au jus !
  5. Les premiers mammifères apparurent il y a 200 millions d'années. Ils se nourrissaient d'herbe et peuplèrent la plus grande partie du globe. La diversification des espèces donna naissance, il y a 100 millions d'années, aux Créodontes qui, eux, se nourrirent de viande. Ce furent les premiers carnassiers. Les Créodontes évoluèrent à leur tour et, 50 millions d'années avant notre ère, ils laissèrent la place aux Miacidés, petits carnivores de la taille et de l'apparence de la belette. Ils colonisèrent l'Amérique du Nord puis l'Eurasie qu'ils gagnèrent par le détroit de Béring, non encore immergé à l'époque. C'était il y a 35 millions d'années. Pendant les 25 millions d'années suivantes cette famille de carnivores prit racine dans différentes régions, évoluant en fonction des climats, des terrains et des gibiers différents auxquels il durent s'adapter. Les Miacidés devinrent Cynodictis, puis Hesperocyon et Tomarctus. Il y a 10 millions d'années, les individus retournés en Amérique du Nord, au hasard de leurs migrations, s'y fixèrent. Apparût alors le Canis Lépophagus, que l'on peut considérer comme l'ancêtre du Canidé moderne. A son tour, ce dernier repassa le détroit de Béring. En Amérique du Nord ses descendants seront le Chacal et le Loup Américain. En Eurasie le Canis Lupus Chanco et le Canis Lupus Pallipes. Ce dernier est à l'origine des Chiens dits primitifs, car leur domestication n'a jamais été réussie et leurs caractéristiques sont restées très proches du stade initial, comme par exemple le Dingo Australien, apparu il y a 12 à 13.000 ans. En Europe le Canis Cipio engendrera le Coyote et le Canis Etruscus enfantera du Loup Européen. La période qui suit ne permet malheureusement pas de définir avec précision la filiation et l'évolution des différentes espèces. Qui, du Chacal, du Coyote ou du Loup, est le grand-père du Canis Familiaris, le véritable aïeul de notre chien moderne ? Les théories scientifiques actuelles, appuyées de récentes découvertes à l'occasion de fouilles, tendent à pencher pour le Loup. Aujourd'hui, on distingue deux branches issues de cette évolution : - Canis, qui comprend le Chien, le Loup, le Chacal, le Coyote et la Hyène. - Vulpus, qui regroupe toutes les variétés de Renards. Les premières traces de cohabitation et de domestication du Canis Familiaris remontent à environ 10.000 ans. L'Homme de l'époque vit en meute hiérarchisée, comme lui, chasse le même gibier et fréquente les mêmes territoires. Tous deux ont un fort instinct grégaire, synonyme de survie. Il est probable que cette promiscuité et cette concurrence aient donné lieu à de sanglantes rencontres, avant que quelques représentants canins, tenaillés peut être par la faim, se soient laissés tenter par la chaleur d'un foyer. Ce furent les premiers pas vers ce qui devait devenir une indissociable coopération. Très vite, l'Homme a compris les avantages qu'il pouvait retirer des fantastiques qualités de cet animal. Des sens plus aiguisés que les siens, des facultés physiques plus adaptées à la chasse, une endurance supérieure à la sienne et une socialisation rendue facile par la volonté d'intégration instinctive du chien. Dans chaque région, sous chaque climat et dans chacune des étapes de son évolution et de sa survie, l'Homme a pratiqué un élevage sélectif qui a affiné les caractères spécifiques du chien et a donné autant de variétés de cet animal qu'il y avait de situations différentes. A partir de l'emploi primitif de chasseur pour lequel il était utilisé, le Chien est devenu plus tard le gardien efficace des habitations sédentaires ou nomades de l'Homme, ainsi que celui des troupeaux qu'il élevait. En Egypte, 3.000 avant notre ère, il incarna Annubis, gardien des morts, et fût momifié avec les Pharaons. En Grèce il devint Cerbère, aux portes de l'Enfer. En Chine, les Empereurs lui firent une place sur leur trône. Les romains l'initièrent à l'art de la guerre… Ce n'est qu'à partir de la fin du 19ème siècle qu'un nouveau rôle lui a été attribué, qui rend hommage à son intelligence, à son amour et à sa fidélité... ...celui de Compagnon de tous les jours.
  6. mary-toutou

    chien dominant

    Les maîtres qui ont un chien agressif vis-à-vis des congénères ont tendance à qualifier ce comportement de « dominant », ce qui est tout à fait inexact. Le vrai dominant n’a pas besoin d’attaquer pour s’imposer. Il faut différencier l’agression entre mâles, entre femelles, entre les sexes, d’un mâle adulte sur un chiot ou sur une femelle. Elle peut être compétitive, territoriale, de distancement, hiérarchique. L’intervention du propriétaire a un rôle important pour la mise en place de l’agressivité (en général protecteur). La prévention passe par l’apprentissage de la communication chez l’éleveur (dès 4 semaines) et par l’Ecole du Chiot : inhibition de la morsure. Le chien mal socialisé peut défendre la personne qu’il considère comme un partenaire sexuel ou social contre le conjoint et les autres membres de la famille, contre les autres chiens. Pour le mâle, il suffit que sa maîtresse ait ses règles pour qu’il agresse. Une séquence d’agression se fait en trois phases pour des chiens normaux : 1) Phase d’intimidation (on montre sa puissance pour ne pas avoir à s’en servir) 2) Phase d’attaque (faire tomber et maintenir jusqu’à ce que l’autre se soumette) 3) Phase d’apaisement (affirmer sa victoire en mordillant ou en chevauchant) Chez le chien normal, le dominant cesse de mordre dès que l’autre se soumet, en général, c’est à l’occasion de « jeux de combat » que ce problème de hiérarchie se règle. Des mouvements exagérés (sauter, pousser, monter dessus, charger) qui sont accompagnés de signes d’amitié (léchage, se rouler, invitation). Il existe des agressions idiopathiques par lésions neurologiques (bilan vétérinaire). Dans les agressions par peur (chien attaqué lorsqu’il était jeune), comme il craint d’avoir mal, il mord plus fort, plus vite et sans menaces préalables. Son but, c’est de provoquer le retrait de l’autre. Dans toutes les formes d’agression : peur, dominance, prédation, protection, possession, douleur, punition, le risque c’est l’instrumentalisation. Attention aux poils devant les yeux (puberté : Briard) • Grognements, la lèvre supérieure retroussée pour exhiber les dents (incisives supérieures) • Oreilles dressées en direction de l’autre • Poil hérissé • Les membres raidis, le corps tendu, c’est la posture «haute» • La queue est portée haute • Le regard est fixé dans les yeux de l’autre (quelquefois sur le dos) 2) Phase d’attaque (si les postures dominantes sont insuffisantes) La principale arme, c’est les dents, claquer des dents (mouvements à vide) • Se mettre au dessus : cou, garrot, dos • Peut faire une tentative de monte • Pousser et tenter de renverser, coups de pattes • Saisir le museau ou le cou • Orientation des morsures vers le cou ou les épaules en tirant (avec le dominant, la morsure est contrôlée) • Grognements 3) Phase d’apaisement • Renifler l’autre • Uriner dessus ou à côté • Chevaucher • Mordiller, lécher la tête de l’autre • Gratter le sol, grincer les dents • Parade avec posture haute B) SIGNAUX DU DOMINÉ 1) Phase d’intimidation • Regard fuyant, détourné, pour éviter celui du dominant • Oreilles couchées • La pupille est dilatée (change de couleur) • Commissures de lèvres étirées (exhibe les molaires) • Corps plié en arrière ou basculé sur le côté • Tête et queue basses (quelquefois sous le ventre) • Grognement sourd 2) Phase d’attaque (si les postures dominantes sont insuffisantes) • Couché sur le dos ou sur le côté avec un postérieur levé • Présenter le cou, la gorge, le ventre, la région génitale (chiot) • Peut uriner • Possibilité de morsures répétées par les incisives en essayant de faire face en position recroquevillée 3) Phase d’apaisement • Immobilité absolue • Peut fuir en couinant, la queue entre les jambes et agresser par peur L’âge critique : La puberté • La pré-puberté et la puberté (dans les cas difficiles, la castration peut être envisagée) • La prédisposition génétique • L’influence de l’éducation sociale (maître et Ecole du Chiot) – Revoir certains standards de race • La puberté, période de désocialisation, de hiérarchisation, de territorialisation • Les signes vont s’aggraver avec l’âge • Importance de l’âge d’acquisition du chiot (hyperattachement – HS – HA) Le maître peut créer ou augmenter l’agressivité • Il isole son chien des congénères (peur des maladies, de l’attaque) • Il repousse le chien qui s’approche • Il est inquiet • Il prend son chien dans les bras • Il tire sur la laisse • Il réprimande son chien d’une voix monocorde ou donne des petites tapes (effet contraire) • Il crie et gesticule en cas de bagarre • Il ne domine pas son chien, donc pas d’inhibition en sa présence • Le chien est plus agressif en présence du maître, souvent exacerbation avec maître de l’autre sexe • Si on possède deux chiens du même sexe, identifier la hiérarchie entre eux et la respecter La Rééducation I - Evaluer le type d’agression et ses circonstances d’apparition o Interrogatoire du maître o Mise en situation (test) II - Evaluer l’influence du maître o Mise en situation en l’absence du maître III - Dédramatiser o Mâle adulte avec femelles – Femelle avec mâles o Muselière o Jeu de rôle avec le maître sans le chien pour changer le comportement (déculpabiliser) IV - Rééducation o Effet de meute – Des chiens en laisse viennent entourer (d’abord sans le maître) o Dévier l’attention – Balle, friandise (privation) – stimulus fort (pistolet à eau, à amorces, parapluie pliable) o Reprise de l’autorité (protocole à la maison, obéissance directrice) o Punition – Stimuli négatifs au moment de l’agression – D’abord avec un étranger, puis avec le maître (eau, bidon, collier à air) – Système de l’élastique QUE DIT LA LOI ? Le maître du chien qui attaque est responsable (Responsabilité Civile) – Si décès, dommages et intérêts pour préjudice moral • Si la responsabilité n’est pas établie (témoins), chacun est responsable des blessures de l’autre chien • La bagarre a lieu chez le vétérinaire, à la pension, chez un éducateur, ils sont responsables. Au club, si le maître est présent, il est responsable
  7. ) Les premiers pas en laisse : Arrivé à la maison apprenez rapidement à votre chiot à supporter son collier. Cela ne représente généralement aucune grosse difficulté, tout au plus votre chiot va se gratter le cou. Essayez dans un deuxième temps (lorsqu'il sera parfaitement habitué à son collier) de le mettre en laisse. Parfois c'est le moment où surviennent les problèmes. Il va s'opposer au port du collier et de la laisse. Il va refuser de se déplacer, tirera dans tous les sens en se débattant ou au contraire s'allongera et vous opposera sa force d'inertie. Alors que faire ? Secouez la laisse par quelques petites tractions pour obliger votre chien à se déplacer. Dès qu'il avance flattez le. Montrez lui que vous êtes content et fier de lui. Si c'est le refus catégorique, ne surtout pas punir ou élever la voix ce qui ne ferait qu'aggraver le blocage. Sortez votre chiot et allez le promener dans un endroit vaste et sans circulation. Vous lui mettez alors la laisse et vous le laissez se "débrouiller" tout seul, la laisse traîner par terre. Vous vous éloignez et vous l'encouragez à vous suivre en le félicitant ou en le tentant avec des friandises. Vous pouvez être sûr qu'au bout de quelques minutes votre chiot va se déplacer et venir vers vous. Continuez alors la promenade en laissant votre chiot gambader et traîner sa laisse derrière lui. Le stress de la laisse et du collier sera ainsi très vite oublié. 2) La marche en laisse : Plus tard quand il sera parfaitement habitué à sa laisse, il aura tendance à vouloir aller de l'avant et aller toujours plus vite, ou à tirer à gauche et à droite pour aller jouer, ou à traîner le nez au sol à la recherche des bonnes odeurs. Une chose est sûre : ce n'est plus vous qui promenez votre chien mais votre chien qui vous promène et qui vous impose sa cadence. Comment faire pour ne pas se faire "remorquer" par son chien ? Votre chien doit comprendre qu'il n'y a qu'une position "confortable" pour lui, c'est quand il est au pied de son maître. Quand il est dans cette situation (son épaule à hauteur de votre tibia, de votre genou ou de votre cuisse ... tout dépendra de la taille de votre chien ... ou de la votre :) ) ne tarissez pas d'éloges, flattez votre chien, parlez lui "c'est bien bébé, tout près, au pied, ..." (répétez toujours le commandement "AU PIED"). Par contre dès qu'il vous devance ou tire sur sa laisse ou traîne ou s'écarte, tirez la laisse d'un coup sec en disant "Non!". S'il persiste changez de direction : il veut aller à gauche alors allez à droite, il vous devance en tirant sur sa laisse alors faites demi tour. Toutes les fois que la laisse sera tendue, tirez la laisse d'un coup sec en disant "Non". Par contre aussitôt revenu à votre pied flattez le à nouveau "c'est bien, au pied, ..." avec une voix douce et réconfortante. Votre chien va vite comprendre le sens du mot "AU PIED" ce qui sera bien utile lorsqu'on lui apprendra le rappel. Après chaque leçon, détendez votre chien. Faites des séances d'éducation courtes et répétées. Souvenez vous que les exercices d'éducation ne doivent pas être une corvée ou une punition pour votre chien mais quelque chose de naturel et d'agréable. Ne lassez pas votre chien par des séances interminables ! Si vous pratiquez ainsi votre petit rebelle comprendra très vite qu'il n'y a qu'une position "confortable" et marrante pour lui, c'est quand il est sagement au pied de son maître et que tirer sur sa laisse, traîner est nettement plus désagréable. Important : Comme toujours il est primordial d'être cohérent dans les ordres donnés et dans son comportement : ne pas tolérer aujourd'hui ce que vous allez interdire demain, pour l'accepter à nouveau le surlendemain. 3) La marche au pied sans laisse : Si votre chien a parfaitement assimilé le principe de la marche en laisse ("qu'est-ce que c'est agréable de rester au pied de mon maître") et que sa suite est parfaite (ne pas brûler les étapes), on pourra passer à l'étape suivante : la marche au pied sans laisse. Pour ce faire, mettez néanmoins votre chien en laisse et commencez à marcher. Quand il est bien à votre hauteur répétez en le flattant de la voix "c'est bien, au pied, au pied". Puis vous allez lâcher la laisse et vous continuerez votre promenade. Si l'étape précédente a bien été assimilée (marche en laisse) il n'y a aucune raison que votre élève se mette subitement à détaler devant vous. Par contre, puisque votre chien a toujours sa laisse pendante autour du cou, vous allez pouvoir le corriger immédiatement si il venait à oublier ses bons principes. Vous allez marcher sur sa laisse et vous arrêter toutes les fois qu'il vous devance de plus d'une encolure. Il subira ainsi une saccade et aussitôt vous lui donnez l'ordre "au pied" et vous le félicitez dès qu'il sera revenu à votre hauteur. S'il traîne, s'écarte, renifle les bonnes ... ou mauvaises odeurs, saisissez vous de la laisse en tirant un coup sec et donnez l'ordre "au pied". Félicitez le dès qu'il est revenu en bonne position. Très rapidement vous allez vous rendre compte que votre chien vous suit sagement et joyeusement au pied. Vous pourrez alors le libérer de sa laisse.
  8. mary-toutou

    Language canin

    Se comprendre est essentiel dans une relation entre le chien et l'homme, pour que s'établisse une entente mutuelle. Pour que le chien ne devienne pas trop amorphe, ou au contraire perturbateur, voire agressif une fois adulte, il faut l'éduquer dès le plus jeune âge. Le chien communique par des attitudes mimiques ou des sons. Ces signes, faciles à identifier, correspondent à son propre langage et ont une signification précise : LA QUEUE Lorsqu'il remue volontiers la queue, votre chien est heureux, ou tout simplement excité par un contexte particulier. Par contre s'il la remue faiblement, juste le bout, et qu'il a une mine abattue, c'est qu'il se sent mal, affectivement ou physiquement (vous le rendez jaloux en caressant un autre chien par exemple !). La chienne en chaleur a une touche spéciale lorsqu'elle dresse sa queue immobile, indiquant qu'elle accepte de conclure ! La patte sur votre cuisse : Ce geste peut signifier qu'il vous réclame une friandise ou tout simplement que vous lui accordiez un peu d'attention. Couché sur le dos : Il s'en remet entièrement à vous. Il est à votre disposition …De préférence pour des caresses. Couché sur ses quatre pattes, queue repliée, oreilles en arrière, tête baissée : Signe de soumission. Couché sur le côté : Signe de soumission totale, qui peut également signifier qu'il a fait une bêtise et qu'il s'attend à une punition. derrière en l'air, et accroupi sur ses pattes avant : C'est une invite au jeu. Petits sauts sur place et aboiements : Autre invite au jeu. Désir de relations amicales avec un autre animal. L'ABOIEMENT Lorsqu'il aboie, le chien communique un avertissement. Selon la nature du son, il exprime soit la joie, soit l'alerte prévenant la maison qu'un inconnu pénètre les lieux, soit la crainte ou le doute... LE GROGNEMENT Le son et la force du grognement varient selon la race du chien. C'est en quelque sorte le dernier avertissement avant l'attaque. A ce moment-là, il est préférable de ne pas s'approcher du chien ! DOMINATION ET SOUMISSION Les signes exprimant la domination se distinguent par un regard fixe, les poils du dos et du cou hérissés, les babines retroussée... Le chien dominant pose sa patte sur l'adversaire soumis, à la queue basse et aux oreilles plaquées en arrière. Le chien dominé traduit sa défaite en se couchant sur le dos, le cou et les parties génitales offertes à son assaillant vainqueur, qui n'attaquera pas, son ennemi s'étant soumis. LES SENS Pour communiquer entre eux, les chiens utilisent leurs sens : l'odorat, l'ouïe, la vue et le toucher : L'odorat : Ce sens est le plus développé chez le chien. Des substances odorantes ou "phéromones" sont sécrétées dans les urines, les matières fécales et les sécrétions vaginales. Le mâle se soulage sans cesse pour renseigner sur son identité : son sexe, son état physiologique... Lorsqu'elles sont en chaleur, les femelles quant à elles urinent une matière odorante repérable à plusieurs kilomètres à la ronde ! C'est comme ça deux fois par an avec une chienne, ou jusqu'à 20 jets d'urine à l'heure pour les chiens! Les sons : Les grognements, aboiements, jappements, glapissements, gémissements, cris aigus... sont des sons émis par les chiens et ayant un sens précis : menace, avertissement, alerte, faim, soumission, détresse, ennui... La vue : Les signes visuels se traduisent par des postures corporelles, des mimiques : la domination et la soumission s'expriment par des attitudes bien reconnaissables. Le toucher : Ce sens intervient lors de certaines rencontres : chienne acceptant de s'accoupler avec un chien, chiens qui se frôlent la truffe, ceux qui dorment ensemble (cela peut être deux chiens ou un chien et un chat ou un autre animal, tout dépend de sa socialisation : habituer le chiot à vivre avec un autre animal lui fera éprouver le même attachement à cette espèce : c'est le phénomène "d'empreinte"). Des préférences individuelles apparaissent entre les animaux. Une femelle en chaleur peut repousser un mâle pour s'accoupler avec un autre.
  9. mary-toutou

    aboiement

    La SPA accueille régulièrement des chiens abandonnés parce qu’ils aboient de manière exagérée aux dires de leurs maîtres. Nous avons demandé à une spécialiste du comportement canin de nous donner quelques éléments de compréhension. Avant d’accabler le chien, voyons auprès des humains qui l’entourent quelle est leur responsabilité dans l’intensité et la fréquence des aboiements Pourquoi ? L’aboiement est un mode de communication qui sert à transmettre des informations, exprimer des émotions, avertir d’un danger, menacer, mais aussi exulter de joie, montrer son excitation, inviter son maître ou un congénère à s’amuser. Citons les causes les plus fréquentes : l’isolement ou l’ennui (c’est le cas du chien laissé tout seul et sans distraction, par exemple dans le jardin quand vous n’y êtes pas), la frustration (le chien qui veut vous rejoindre mais ne le peut pas par exemple quand il reste dans la voiture), la demande d’attention (vous faites quelque chose et il aimerait que vous vous occupiez de lui), la protection de son territoire ou son rôle de gardien (à l’arrivée d’un visiteur, au passage d’un piéton devant sa clôture, lors d’un croisement avec un passant durant la promenade alors qu’il est tenu en laisse et qu’il veut vous protéger..), le jeu et l’excitation (il vous invite à venir avec lui ou il s’amuse tout seul avec sa balle), la peur (il a besoin d’aboyer pour signaler son mal être et sa volonté de voir la situation cesser), l’anxiété de séparation (il ne supporte pas la solitude quand vous vous absentez). Il n’est pas toujours aisé d’interpréter les aboiements lorsque l’on n’est pas familier de la psychologie canine. Voici quelques éléments que vous rencontrez peut-être occasionnellement : - Si le chien remue la queue et sautille en même temps, s’il fait passer son poids d’une patte à l’autre, s’il bondit, s’il a le postérieur en l’air, c’est un appel au jeu. Il vous invite, vous son maître ou un congénère, à venir partager un moment de plaisir avec lui. - Si le chien est derrière la grille de son jardin et qu’il aboie au moindre passage dans la rue, il avertit les passants que la maison est gardée et qu’il n’est pas sans risque de pénétrer sur le territoire. Nous ne pouvons pas reprocher cela à notre chien puisque c’est justement ce que nous lui demandons : nous protéger et nous alerter. Malheureusement nous manquons un peu de cohérence : nous voulons que le chien aboie un peu, mais pas trop. D’accord pour qu’il aboie le jour, mais pas la nuit. Sauf bien sur si c’est un voleur. Comment peut-il s’en sortir dans tant de situations de double contrainte ? - Lorsque l’on sonne à la porte, il met vos tympans à rude épreuve ? Sachez que dans cette situation aussi, il se comporte en protecteur. C’est sa manière à lui de prévenir le nouveau venu que le territoire est gardé, et bien gardé. Là encore nous avons tendance à aboyer (nous aussi) au chien de se taire, alors que dans la même situation qui se reproduirait à un moment où nous n’attendons personne, ou la nuit, nous serions bien contents qu’il fasse savoir à un éventuel intrus qu’il est là et veille sur nous. - Il se positionne devant un meuble et aboie en vous jetant des regards désespérés ? peut-être sa balle est-elle tombée derrière le buffet. Il cherche à vous faire réagir... - Il s’assied devant sa gamelle et vocalise ? Vous vous doutez qu’il attend son repas - Il joue avec d’autres chiens ? vous entendez probablement des grognements et des aboiements, tout à fait normaux. Il s’agit d’un rituel de communication sociale naturel. Ecoutez les enfants dans une cour d’école à la récréation, vous constaterez que les humains aussi font du bruit lorsqu’ils s’amusent... - La peur est un élément sous-estimé. Prenons l’exemple des petits chiens : on les accuse parfois d’être hargneux. Le sont-ils par nature, ou est-ce la peur de toutes ces choses gigantesques qui font leur environnement et contre lesquelles ils ne peuvent rien ? Mettons nous à la place d’un petit gabarit de 5 kilos : tout dans son monde est plus grand que lui, les humains, les congénères, les chats, et même les objets inanimés comme les meubles ! Ne serions nous pas nous-même sur nos gardes si nous étions à sa place ? - une des principales causes des aboiements intempestifs et une cause majeure d’abandons : la place que le maître attribue à son animal. Certains chiens sont couvés à l’excès en présence des propriétaires, mais, lorsque ceux-ci partent au travail ou faire des courses, ils se retrouvent seuls plusieurs heures. Ils ne comprennent pas pourquoi on les abandonne de la sorte alors qu’ils sont objets de toutes les attentions en temps normal. Avouez qu’il y a de quoi paniquer et passer son temps à hurler. Les voisins réagissent à juste titre (difficile de vivre avec un animal qui s’égosille à côté de vous), le chien est de plus en plus enfermé ou isolé lorsqu’il est seul mais continue à être papouillé un maximum en présence de ses propriétaires.. et termine à la SPA, accusé d’être ingrat (puisqu’on a tant fait pour lui) si les maîtres n’ont pas changé leur comportement en vue de lui apprendre la solitude, un minimum d’autonomie et d’indépendance. - les animaux qui sont laissés à l’extérieur de la maison en permanence, qui passent des heures à aboyer après les passants qui s’aventurent devant la clôture. Désoeuvrés, sans occupation ni interaction leur permettant de passer le temps, ils s’occupent comme ils peuvent. Comment leur en vouloir ? Il faut faire la différence entre ce qui dérange le maître ou le voisinage, ce qui est gênant, et ce qui est normal. Je m’explique : il est évident pour un chien d’aboyer lorsque l’on sonne à la porte, mais cela peut gêner le maître. C’est pourtant naturel pour lui de prévenir d’une arrivée, d’autant plus qu’un signal prédécesseur vient d’être émis (la sonnette). Ce qui agace le propriétaire n’est donc pas forcément le résultat d’un excès de la part du chien. De même, un chien qui aboie durant des heures quand ses maîtres sont absents ou quand son regard aperçoit quelque chose au loin, peut être perçu comme étant un comportement excessif. Pourtant il ne fait qu’exprimer un mal être (lié par exemple à l’ennui, à l’anxiété ou à la solitude), un comportement hyper protecteur, un danger, une peur, un élément qu’il n’a pas encore identifié… ou une autre émotion. Certains chiens sont réputés peu aboyeurs quand d’autres s’époumonent à longueur de journée au désespoir des voisins. On trouvera au sein d’une même race ou d’un type des individus plus calmes que d’autres, ce qui complique la tâche de généralisation de ce trait de caractère. Il est tout de même constaté que les types terriers (jack russel, westie et consorts) sont plus aboyeurs que d’autres individus, de même que les teckels et certains chiens de chasse. Cela peut être très stressant pour les maîtres qui ne se renseignent pas assez au préalable et pensent que, à cause de leur petit gabarit ce sont de bons chiens de compagnie. Et ils se retrouvent avec des chiens nerveux et aboyeurs… ils parlent alors d’aboiements intempestifs alors que c’est l’homme qui les a créé pour cela. Parmi les chiens croisés aussi il y a de grands bavards, des geigneurs, des aboyeurs, des hurleurs, des râleurs. L’aboiement n’est pas réservé aux racés. L’aboiement commence à apparaître en moyenne entre le quatrième et le sixième mois du chiot. Si le propriétaire ne réagit pas immédiatement, s’il laisse faire ou s’il encourage les aboiements, il court le risque que lorsqu’il aura grandi, le chien jappe à la première occasion, avec excès et qu’il ait du mal à se contrôler. Un exemple : le chiot qui aboie à l’arrivée d’un visiteur est encouragé, stimulé par des formules excitantes (du style « qui c’est ? » « tu entends ? »). Il apprend ainsi que pour faire plaisir à ses maîtres, il faut aboyer. Il va donc reproduire sans cesse cette habitude (on parle de conditionnement ou d’instrumentalisation) au fil du temps car il a bien vu qu’elle amusait ses maîtres. Il ne peut pas comprendre par la suite qu’on le punisse pour quelque chose qu’on a encouragé au préalable. On voit bien ici le rôle important du propriétaire dès la plus tendre enfance de son chien. Il faut d’abord chercher les causes, et agir si c’est possible. Faites une liste des situations qui le font aboyer (quand, comment, combien de temps, où, avec qui) et observez-là objectivement. Pensez aux raisons les plus fréquentes évoquées ci-dessus. Ses aboiements sont-ils compréhensibles, y trouvez-vous une explication au regard des informations données dans cet article ? - Il n’est pas logique de punir un chien qui aboie contre les promeneurs qui passent devant votre maison, car c’est son travail de gardien. Il le fait spontanément. Si cela vous gêne, il faudrait mettre une clôture qui occulte la vue du chien ou ne pas le laisser dehors sans surveillance. - Si le chien aboie car il ne supporte pas la solitude, il faut faire une thérapie comportementale avec un comportementaliste pour l’aider à accepter cette séparation d’avec vous. Cette thérapie consistera à apprendre au chien le détachement. Rappelons que trop de caresses maintiennent le chien dans un état infantile et dépendant qui risque de se retourner contre vous ! Il faudra l’amener à un peu d’autonomie et de distance afin de lui faire accepter vos entrées et vos sorties comme des éléments tout à fait normaux et banals, qui ne nécessitent pas de perdre son calme. - S’il aboie envers les autres chiens, peut-être a-t-il peur ? Il faudrait alors participer à des séances de socialisation et de sociabilisation (l’aider à s’intégrer dans un groupe, et à se comporter correctement dans ce groupe). - Si le chien est encore jeune mais déjà plus un tout jeune chiot, on peut tenter de ne pas réagir lorsqu’il aboie (il veut obtenir votre attention) en se basant sur la loi de l’extinction : un comportement qui n’apporte aucun bénéfice arrive de lui-même à extinction. S’il vient se positionner devant vous alors que vous êtes occupé et se met à japper, faites comme s’il n’était pas là, ne le regardez pas, ne lui parlez pas. Il va dans un premier temps accentuer son comportement, puis, s’apercevant qu’il n’obtient pas de réponse (alors que c’était son objectif en venant aboyer à votre oreille), il renoncera et s’éloignera. C’est alors que vous le rappelez et le félicitez. Il comprendra ainsi au bout de quelques répétitions que lorsqu’il s’énerve, il n’obtient aucune réaction de votre part, et lorsqu’il est calme près de vous, il est encouragé. Avant de classifier un aboiement comme excessif (ce qui revient à dire « inutile » puisque ce qui est excessif est sans intérêt), il faut en chercher les causes pour éduquer ou corriger si nécessaire uniquement. Idéalement il aurait fallu éduquer le chien jeune, en lui faisant connaître différentes situations qu’il ne craindra pas ou au moins auxquelles il sera familiarisé. Malheureusement les chiens qui arrivent à la SPA ne sont pas toujours jeunes et ils ont souvent dépassé l’âge des premières expériences. Je ne conseille pas d’accessoire car je ne vois pas l’utilité d’électrocuter un chien qui a un comportement normal (aboyer) avec un collier anti-aboiements. C’’est cruel, brutal, à la limite de la maltraitance… et souvent le chien paie les erreurs de ses maîtres, qui n’ont pas cherché à connaître les caractéristiques de sa race, ne l’ont pas éduqué, n’ont pas su agir au moment de l’apparition de ces problèmes ou tout simplement n’ont pas été conseillés correctement. Ainsi, comme « traitement », si l’on peut parler ainsi, je propose de comprendre ou au moins de chercher à comprendre, car le chien communique et nous pouvons faire l’effort de l’entendre... Ceux qui n’y arrivent pas seuls peuvent se faire aider à résoudre le problème des aboiements de leur chien ou d’un chien du voisinage par un comportementaliste qui leur expliquera comment mener une thérapie comportementale (si le comportement du chien relève d’une action de ce type).
  10. Mis au point par l'éthologiste américain Campbell il y a 25 ans, ces test restent le meilleur moyen de choisir un chiot en fonction de ce que l'on attend de lui et de sa future fonction au sein du foyer. Ils peuvent être pratiqués par l'éleveur, en vue d'une sélection, ou par le futur propriétaire. 3 types de comportements ont été définis: Agressif, soumis et indépendant. Le test comprend 5 exercices, réalisables en peu de temps et faciles à interpréter. Il permet d'acquérir de solides informations sur le caractère de base du chiot. Notez les résultats au fur et à mesure, puis reportez vous à : Interprétation des Résultats. 1) L'ATTRACTION SOCIALE Définissez une zone de votre choix, pénétrez à l'intérieur et placez doucement le chiot en son centre, puis éloignez-vous de lui de quelques mètres dans le sens opposé à celui par lequel vous êtes entré. Agenouillez-vous alors et essayer d'attirer le chiot en frappant doucement dans vos mains. Vous verrez alors s'il vient vers vous ou non, et, dans l'affirmative, s'il porte son fouet (queue) haut ou bas. Cela vous permettra d'apprécier son sens social et de tirer des conclusions sur sa nature, plus ou moins confiante, ou indépendante. ATTITUDE ET NOTATION Vient directement, la queue haute, saute, mord : DD Vient directement, queue haute, donne la patte : D Vient directement, queue basse : S Vient en hésitant, queue basse : SS Ne vient pas : I 2) APTITUDE À LA COMPAGNIE DE L'HOMME Debout près du chiot, éloignez-vous-en, en marchant normalement. Ses réactions révéleront clairement son aptitude plus ou moins grande à vous suivre. S'il ne vient pas du tout, il est très indépendant. Assurez-vous tout de même qu'il vous a vu démarrer. ATTITUDE ET NOTATION Envie de suivre. Saute, donne la patte, mord, gronde : DD Suit directement, queue haute, dans vos pieds : D Suit directement, queue haute, dans vos pieds, saute : DD Suit directement, queue basse : S Suit en hésitant, queue basse : SS S'en va et se tient à distance : I Ne suit pas, va de son côté : I 3) RÉACTIONS À LA DOMINANCE PAR CONTRAINTE Accroupissez-vous et couchez le chiot au sol en le roulant gentiment sur le dos; tenez-le ainsi, une main posée sur sa poitrine pendant 30 secondes. Le chiot peut se défendre férocement, crier, se débattre, mordre ou bien se calmer et vous lécher les mains. Sa réaction indique l'acceptation ou le refus de votre autorité ainsi que ses tendances-réflexes: réflexes actifs de défense (agressif) ou réflexes passifs de défense (couard). ATTITUDE ET NOTATION Se bat férocement, queue battante : D Se bat férocement, queue battante, mord : DD Se bat férocement puis se calme : S Ne se débat pas, lèche les mains : SS 4) RÉACTIONS À LA DOMINANCE SOCIALE Un chien dominant pose ses pattes antérieures sur la nuque et le garrot du subordonné. Pour savoir s'il accepte votre domination, procédez de la façon suivante: accroupissez-vous à côté du chiot couché; caressez-le doucement depuis le sommet du crâne, en descendant le long du cou et du dos; exercez éventuellement une certaine pression pour qu'il reste dans cette position. Son attitude sous la caresse indique son acceptation ou son refus de votre dominance sociale. Un chiot très dominant essaiera de mordre, grondera ou sautera sur vous. Le chiot indépendant se contentera de s'écarter. (Durée 30 secondes) ATTITUDE ET NOTATION Essaie de mordre, gronde : DD Se débat beaucoup : D Se tortille, lèche les mains : S Roule sur le dos, lèche les mains : SS Ne se débat pas, lèche les mains : SS S'en va et se tient à distance : I 5) RÉACTIONS À LA DOMINANCE PAR ÉLÉVATION Soulevez le chiot doucement, vos deux mains entrelacées sous son sternum, de façon qu'il ne touche plus terre. Tenez-le ainsi 30 secondes: le chiot, qui n'a plus aucun contrôle, doit se fier entièrement à vous et accepter votre dominance. Vous observerez alors s'il s'accommode ou non de cette situation. Vous le reposerez ensuite à terre et noterez le résultat. (Durée 30 secondes ) ATTITUDE ET NOTATION Se débat férocement, mord, gronde : DD Se débat beaucoup : D Se débat puis se calme, lèche : S Ne se débat pas, lèche les mains : SS A la fin des exercices, caressez le chiot et félicitez-le, quel que soit son comportement, puis ramenez-le à sa mère. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS - Trois D ou plus : Chiot dominant extraverti. Tendance à la domination loyale, à l'assurance. Ce chiot doit être élevé avec logique et douceur, mais avec fermeté. Attention à ne pas lui laisser faire ses caprices. Grande aptitude au dressage, aux concours et au travail. Présence auprès des enfants déconseillée. - Trois S ou plus : Chiot équilibré. Ni agressif, ni trop soumis, peu susceptible, ce chiot s'adaptera à tous les environnements. Il est idéal pour les enfants ou les personnes âgées. - Deux S ou plus, avec un ou plusieurs I : Chiot soumis. C'est à coup sûr un tendre, idéal pour les enfants. Il aura besoin de beaucoup d'affection et de compliments pour s'épanouir. Sensible aux remontrances, il peut également mordre par peur ou s'il est dans l'impossibilité de fuir. - Deux S avec un I dans le test "Dominance sociale": Chiot mal socialisé. Chiot aux réactions imprévisibles. Si le test comporte également des DD ou des D sur la grille de cotation, ce chiot peut mal réagir aux remontrances et à la peur en attaquant. Si le test comporte d'autres SS ou d'autres I , le plus léger traumatisme peut le rendre peureux. Il réagira mal à la présence des enfants et sera difficile à éduquer. Si le total est constitué de notes contradictoires, il y a lieu de recommencer le test dans un endroit différent. Si l'on obtient les mêmes réponses c'est que le chiot observé est un cas particulier, au comportement changeant. EXERCICES COMPLÉMENTAIRES METTRE LE CHIOT EN PRÉSENCE DE CHIENS ADULTES, CALMES ET ÉQUILIBRÉS. S'il recherche le contact et se met en position de soumission (en offrant son ventre, couché sur le dos), l'animal est "bien dans sa peau" et s'intègre dans la société canine, et il est permis de penser qu'il en sera de même au sein d'une famille. Si, au contraire, il refuse toute autorité extérieure, des problèmes de dominances risquent de se poser. S'il évite tout contact, des difficultés comportementales inhérentes à la peur et à la timidité sont à prévoir. LÂCHER LE CHIEN DANS UN ENVIRONNEMENT QUI LUI EST INCONNU ET NOTER SES RÉACTIONS - Le chiot extraverti crie, aboie, se promène (bonne réaction). - Le chiot timide, inhibé, pour sa part, reste sur place, tremble, a peur. - Le lymphatique rampe modérément. - L'indépendant flaire à droite à gauche. - Le soumis cherche une présence rassurante. OBSERVER LES RÉACTIONS DU CHIOT AUX BRUITS (sifflets, claquements de mains) Noter les réactions du chiot : réagit-il de façon agressive en grognant ?, fuit-il ?, cherche-t-il à se cacher dans un coin ?, est-il indifférent ? curieux ?, cherche-t-il une présence rassurante ?, reste-t-il prostré de peur ? .... LE TEST DU MIROIR Il consiste à placer le chien âgé de moins de 3 mois devant une glace. - Si le chiot reste immobile, il est équilibré mais plutôt hardi et dominant. - S'il s'approche, puis recule, manifestant à la fois de l'intérêt et de la réserve, il est tendre et gentil. - S'il grogne ou s'enfuit, il est craintif et peu sociable. LE TEST DU JOUET TÉLÉGUIDÉ - S'il saute dessus, le chiot est de nature plutôt agressive. - S'il l'ignore, c'est un indépendant. - S'il va se cacher, c'est un peureux. - Enfin, s'il s'intéresse au jouet, tout en prenant soin de l'éviter quand celui-ci se dirige vers lui, c'est un chiot bien équilibré. UNE INDICATION ET NON UNE GARANTIE Les tests de Campbell ne sauraient être interprétés comme une vérité scientifique. Ils permettent seulement de déterminer les tendances caractérielles du chiot. Le futur maître peut ainsi sélectionner, dans une portée, l'animal qui correspond le mieux à sa personnalité ou à l'utilisation qu'il veut en faire (chien de garde, de défense ou de compagnie). Mais ces tests n'ont de valeur que dans un contexte donné et ponctuel. Le comportement du chien pourra être largement influencé, voire modifié, dans les années ultérieures par son mode de vie et son éducation. Ainsi, un chien bien socialisé d'après les tests, peut par la suite se révéler agressif pour des raisons multiples mais souvent d'ordre relationnel : maître tyrannique, chien seul dans la journée, ... C'est pourquoi les tests de Campbell ne doivent en aucun cas être un argument de vente. Ils sont à considérer comme un guide pour l'éducation du chien que l'on s'est choisi.
  11. Pourquoi mettre à jour votre carte d'identification ? En cas de perte de votre compagnon, il sera toujours possible à la SCC de vous joindre pour vous prévenir lorsque celui ci aura été retrouvé. CHANGEMENT DE PROPRIETAIRE Le vendeur ou le donateur doit adresser à la Société Centrale Canine la partie B de la carte d'identification. Ce document doit être rempli avec les coordonnées du nouveau propriétaire et impérativement signé aux rubriques 'signature ancien maitre / propriétaire' et 'signature npouveau maître / nouveau propriétaire' CHANGEMENT D'ADRESSE La partie B de la carte d'identification, correctement remplie, doit être retournée à la Société Centrale Canine. Une nouvelle carte est ensuite envoyée au propriétaire. DECES DU CHIEN La partie B de la carte d'identification doit être retournée à la Société Centrale Canine après avoir inscrit la date du décès à l'emplacement prévu. Si vous avez perdu la carte, le décès doit être signalé par courrier, en rappelant le numéro d'identifiaction , la race, la sexe et la date du décès. CHANGEMENT DE TELEPHONE Il est inutile de retourner la carte d'identification. Un simple courrier rappelant le numéro d'identification du chien et le nouveau numéro de téléphone est suffisant. DEMANDE DE DUPLICATA En cas de perte de la carte d'identification, deux cas se présentent selon le type de carte : - carte de tatouage le propriétaire déclaré doit faire parvenir à la SCC sa demande de duplicata, accompagnée de ses coordonnées complètes, du numéro de tatouage et d'un règlement de 7,62€. - carte d'identification électronique le propriétaire doit faire réaliser la lecture de l'insert (puce) par un vétérinaire et demander au praticien de compléter le formulaire de demande de duplicata de carte d'identification. Il doit ensuite faire parvenir à la SCC ce formulaire accompagné d'un règlement de 7,62 €. Source : SOCIÉTÉ CENTRALE CANINE 155, Avenue Jean Jaurès - 93535 Aubervilliers Cedex Tél : 01.49.37.54.00 - Fax : 01.49.37.01.20
  12. TORSION ET DILATATION D'ESTOMAC D'après une enquête effectuée aux USA par L. Glickman, la Fondation Moris et la Fondation AKC, il ressort que les chiens les plus sujets aux dilatations et torsions de l'estomac sont, par ordre décroissant : Dogue allemand - Lévrier irlandais - Saint Hubert - Saint Bernard - Braque de Weimar Akita - Setter Irlandais - Dobermann - Berger allemand - Labrador - Rottweiler
  13. Un molosse visiblement heureux, équilibré et parfaitement adapté à une vie normale en famille. Le peuple devra se prononcer le 24 février sur l'avenir de cette catégorie de chiens. Il s'appelle Sporty et est âgé de 8 ans. Toute sa famille l'adore. Son propriétaire, David Zanardo, ne lui trouve que des qualités. Il ne prend pas beaucoup de place, perd peu de poils, n'aboie que très rarement, s'avère être un athlète accompli et un excellent gardien. «Il est incroyablement câlin et tolérant avec mes deux fils, âgés de 2 et 6 ans. Le cadet s'amuse même parfois à le chevaucher, s'émeut David. C'est un animal puissant, certes, mais il n'a jamais montré aucun signe d'agressivité.» Le toutou en question, que nous avons rencontré, semble être la douceur incarnée. Une peluche sur pattes? David constate un autre avantage: cette race tolère mieux la douleur. «Mes enfants peuvent lui tirer la queue sans crainte. C'est moins évident avec mon autre chien, Canaille, un berger femelle», soutien ce brancardier de métier. La patience serait-elle inscrite dans ses gènes? «Essayez donc de tirer les oreilles à un labrador par exemple, il y a de fortes chances que vous vous fassiez pincer. Sporty n'y prête presque pas attention», plaisante son maître. S'il pèse moins de 25 kilos, sa mâchoire est susceptible d'exercer une pression nettement supérieure à celle d'un chien ordinaire. Normal, c'est un pitbull. Et en tant que tel, il fait partie de la liste, établie par le canton, des races de chiens potentiellement dangereux. Tombé amoureux de l'espèce depuis de nombreuses années, David ne cache pas sa tristesse. «Je suis pour une réglementation. Il est incontestable que la morsure d'un pitbull provoque plus de dégâts que celle d'un caniche, reconnaît-il. Mais le type d'éducation, la maturité et la responsabilité acquise de certains propriétaires mériteraient une adaptation des mesures.» Selon lui, prôner une interdiction formelle et indifférenciée est excessif. Pourquoi ne pas décider au cas par cas? Plus le droit à l'erreur David sait ce qu'implique la responsabilité de promener une telle force de la nature. «Je n'ai jamais eu de problème avec Sporty, mais ce n'est pas pour autant que je laisserais ma femme ou un jeune le balader à ma place. Car quand il tire, il tire vraiment... Il faut être fort pour réussir à le retenir.» Suffisamment fort... Notre interlocuteur est conscient qu'aujourd'hui, son pitbull et lui n'ont plus le droit à l'erreur. «Si Sporty mordait un être humain, je n'hésiterais pas à le faire endormir. Même si cela devait me briser le coeur!» Et des précautions, il en prend constamment: «J'ai récemment fait stériliser mon chien, je le promène toujours en laisse et jamais en ville. Il y a deux ans, Sporty s'était échappé de la propriété à cause d'une femelle en chaleur dans le voisinage. Comme je ne cherche pas les ennuis, je l'attache désormais lorsque je ne suis pas chez moi.» Bien avant toute cette polémique, David promenait déjà son pitbull dans les bois de différentes communes. Ce sont les grands-mères du voisinage qui, les premières, se sont approchées de son chien. «Elles n'en avaient jamais vu et trouvaient qu'il avait une bonne bouille!» Et de regretter cette époque où il n'avait pas ce mauvais rôle de méchant garçon. «Aujourd'hui, ce sont les jeunes des cités qui chuchotent dans mon dos quand ils croisent mon chien, qu'ils considèrent comme dangereux.»
  14. j'ai rien compri et je suis déjà abonnée
  15. très belle photos et alors si on te senté le derrière a toi
  16. voilà , et je cherche une photo des muscles du chien et leurs noms, si quelqu'un a ça ? merci de le poster ici et je le rajouterai
  17. mary-toutou

    Bagarre

    que faire II n'existe pas de moyen miracle pour séparer deux chiens qui se battent. Il est évident qu'en plein combat, les protagonistes ne s'occupent plus de la présence de leurs maîtres. Il est dangereux de vouloir les séparer en mettant les mains dans la mêlée. Une personne qui, en voulant intervenir dans la touffe de poils, peut y aisser la moitié de la main. Vous avez donc intérêt à cacher vos "minimes" si vous voulez encore pouvoir jouer du piano sur vos vieux jours. D'ailleurs, plus les propriétaires vont vouloir jouer les arbitres, plus les combattants redoubleront d'ardeur. Partant du principe (valable d'ailleurs aussi pour les humains), retenez-moi ou je fais un malheur ! Alors que faire me direz-vous ? Pas grand-chose vous répondrais-je... En dehors du seau d'eau (pas toujours efficace) que tout le monde connaît, mais que l'on a jamais sous la main. Encore faut-il être en accord avec le propriétaire de l'adversaire pour pouvoir les mettre en oeuvre. • 1ere méthode : chaque propriétaire tire son chien par la queue jusqu'à ce qu'un des deux lâche sa prise. N'ayez pas peur, vous ne l'arracherez pas, la fin justifiant les moyens, et de cette façon vous ne risquez pas de vous faire mordre les mains. Pourtant il faut faire attention quand le chien lâche sa prise, il peut se retourner sur vous dans l'énervement, même sans agressivité envers vous. Son réflexe peut être dangereux. Mais surtout ne le lâchez pas sinon il retournerait au combat avec encore plus d'ardeur. • 2e méthode : Il faut soulever les pattes de derrière comme pour faire la brouette et tirer exactement comme pour le moyen précédent, la finalité étant la même. Sitôt qu'ils lâchent prise, ne restez pas à côté de l'adversaire, éloignez-vous rapidement. Qui a tort, qui a raison, ce n'est pas le problème pour le moment, il faut éviter la bataille qui reprendrait de plus belle à la moindre occasion. Il n'est pas contre-indiqué d'utiliser un large collier de cuir pour votre chien. Cela peut éventuellement lui éviter quelques morsures mais ce n'est pas ce qui résoudra votre problème. Les clubs d’éducation permettent avant tout aux chiens de s’adapter aux autres L 'agressivité d'un chien envers ses congénères ne devrait pas exister si chaque propriétaire d'un chiot faisait son éducation dès son arrivée à la maison. La grosse erreur qui est souvent faite par le propriétaire, c'est d'empêcher son chiot d'aller voir les autres chiens pour faire connaissance et sympathiser avec eux. En retenant son chiot, on lui donne inconsciemment de I'agressivité et le cercle infernal commence. Il va tirer sur sa laisse à l'approche d'un copain, vous allez le retenir et nous voilà en présence du futur bagarreur. Il faut éviter de prendre systématiquement tout petit chien dans les bras en cas de rencontre : laissez-le, le plus tôt possible, découvrir ses congénères. Quant il s’agit d’une race de petit chien, c’est encore pire. Il est pris dans les bras à la moindre approche de deux oreilles ennemies, ce qui fait dire souvent que plus ils sont petits, plus ils sont hargneux. Donc je ne peux que vous conseiller de laisser votre chiot se jeter dans la mêlée pour aller jouer, c’est pour lui la seule façon de se sécuriser. L’agressivité ayant souvent pour début un réflexe de peur, partant de là, d’autodéfense et cela avec quelle que race que ce soit. L’agressivité ne fait pas de jaloux.
  18. ] L'ANATOMIE ET LA MORPHOLOGIE DU CHIEN LES DENTS La mâchoire du chiot ne comporte que 32 dents, dites lactéales. La denture complète, à partir de l'âge de 7 mois est constituée de 42 dents, sauf chez quelques races. LES OREILLES Le sens de l'ouïe est 6 fois plus développé chez le chien que chez l'homme. De récentes études ont démontré que le port de l'oreille correspond au type de domestication de la race. L'oreille dressée naturellement est celle des races plus proches de leur origine, comme le Spitz par exemple. L'oreille tombante est un signe de plus grande domestication, comme chez la plupart des chiens de chasse. Elle peut également être semi-dressée comme chez le Shetland ou semi-tombante chez le Fox-terrier. LES YEUX Contrairement à l'homme, le chien ne distingue pas nettement les couleurs et les reliefs lui sont moins apparents. En revanche, son champ visuel est de 270° (180 chez l'humain) et sa vision nocturne est largement supérieure à la nôtre. LE NEZ Les cellules olfactives du chien, largement supérieures en nombre à celle de l'homme (environ 40 fois plus) le dotent d'un odorat bien plus développé. A titre d'exemple, un chie n peut identifier à l'odeur un animal unicellulaire comme l'amibe ! LA QUEUE Elle est portée différemment selon les races : tombante, enroulée, nouée, en lame de sabre ou en crochet. Elle est appelée « fouet ». La pratique de la caudectomie (coupe de la queue) est peu à peu abandonnée dans tous les pays. Le Bobtail, dit « anoure » naît sans queue. LA ROBE Ce terme désigne le poil dans toute sa qualité : couleur, texture, longueur. Il en existe une infinie variété. Chez certaine races, le poil est tellement ras et rare qu'on les surnomme races nues. LES ALLURES Comme le cheval, le chien se déplace sur 3 rythmes différents : Le pas, allure la plus lente. Une seule patte se déplace à la fois. Le trot, allure classique du chien de berger ou de chasse au travail. Le galop, qui est l'allure la plus rapide. [/b] L'anatomie du chien Par Shany Lepage [/center] Photographie du squelette du chien. Les 3 type de crânes: Type 1: Dolichocephalique Type 2: Mesaticephalique Type 3: Bracheocephalique Partie de l'oeil du chien: cils papille nerf optique rétine cristallin cornée humeur vitreox humeur aqueuse sclérotique Iris Quelques partie du chien: Truffe Chanfrein Stop Front Crête occipitale l'oreille interne l'oreille externe nuque oeil museau lèvre commisure des lèvres gorge encolure garrot poitrail épaule Avant-bras Arrière-bras Courbe zycomatique arrête du nez cou fanon arrière-train patte ventre oreille museau gueule [img][/img] Anatomie interne d'un chien: mammifère carnivore domestique élevé pour accomplir différentes tâches auprès de l'homme. Encéphale: siège des capacités intellectuelles du chien. Moelle épinière: partie importante du système nerveux. Estomac: partie du tube digestif située entre l'oesophage et l'intestin. Rate: organe hématopoïétique fabriquant des lymphocytes. Rein: organe de purification sanguine. Rectum: dernière partie de l'intestin. Vessie: poche dans laquelle s'accumule l'urine avant d'être éliminée. Pénis: organe sexuel mâle servant à la copulation. Testicule: organe sexuel mâle fabriquant les spermatozoïdes. Intestin: dernière partie du tube digestif. Foie: glande digestive fabriquant la bile. Coeur: organe de pompage sanguin. Poumon: organe respiratoire. Trachée: tube transportant l'air aux poumons. Oesophage: première partie du tube digestif. Larynx: partie de la gorge du chien où sont situées les cordes vocales. Dentition du chien Chez le Chien : Présence de 32 dents chez le chiot et de 42 dents chez l'adulte avec des variations en plus ou en moins de 1 à 2 dents par hemimâchoire** et pour les dents jugales** (selon qu'il s'agit d'une race à museau court ou long). Chronologie d'apparition : Elle permet une certaine appréciation de l'âge : 3 à 4 semaines Apparition des incisives et des crocs de lait6 semaines Ces dents sont bien sorties8 semaines Dentition de lait terminée4 mois Apparition de la 1 ère P.M. et des pinces adultes4 mois 1/2 Apparition des mitoyennes adultes5 mois Apparition des coins adultes5 mois 1/2 Apparition des crocs adultes6 à 7 mois Dentition adulte terminée8 à 9 mois Crocs perdent teinte bleutée ==> parfaitement blanche Usure et perte des dents : Ne sont pas significatives compte tenu des habitudes alimentaires. L'apparition des dents adultes : Elle est susceptible de certaines variations. Physiologiques Avance de 1 à 2 semaines chez les grandes races Retard de 2 à 4 semaines chez les races nainesPathologiques Retard parfois de plusieurs mois lors de maladie débilitantes (rachitisme, etc…) ** jugales : molaires et prémolaires** hemimâchoire : demie mâchoire Tableau 1 : Dentition canine
  19. mary-toutou

    A faire suivre !!!

    c'est vrais qu'il est^pas épais
  20. /discussion-generale-actualitee-medias-f11/a-lire-t674.htm[/quote[/url]] cool que tu l'est remi
  21. ben moi je peu vous dire que c'est une vrais galère avec 6 chiens la séparation
  22. Voici une belle histoire japonaise, qui aurait eu lieu dans les années 1920. Hachiko, parfois appelé Chuken Hachiko pour "chien fidèle" était un chien de race Akita Inu, race très courante au Japon. Tous les matins, son maître prenait le train pour se rendre à son travail, et tous les matins, Hachiko l'accompagnait. Le soir, peu avant l'arrivé du train, Hachiko se rendait à la gare et attendait patiemment le retour de son maître. Ainsi, tous les soirs, ils rentraient ensemble dans leur maison. Le sort voulut que le maître d'Hachiko meure à son travail, et qu'un soir, il ne rentre pas. Pourtant, le lendemain matin, Hachiko vint à la gare, puis il revint le soir, le surlendemain et le jour d'après, encore et encore. Tous les jours, jusqu'à sa propre mort, il resta fidèle à son maître et guetta son retour. Les habitants de la ville de Shibuya, touchés par sa fidélité, l'ont entretenu et nourri. Lorsqu'il est décédé, ils ont érigé une statue à sa mémoire. Cette statue est devenue un symbole de la ville, un lieu de rendez-vous et de rencontre. Cette statue a été fondue pendant la seconde guerre mondiale pour en récupérer le métal. Elle a été reconstruite depuis. Il y a peu, un groupe organisé l'a volée, et les habitants la regrettent profondément
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