-
Compteur de contenus
18 658 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par mary-toutou
-
Castration et stérilisation
mary-toutou a répondu à un(e) sujet de mary-toutou dans Santé / Soins vétérinaires
-
QUOTIENT INTELLECTUEL - CLASSEMENT DES RACES De récentes études ont permis d'établir un classement sur l'intelligence des chiens, calculée d'après l'obéissance et l'aptitude au travail. Ce classement tient compte de la rapidité d'assimilation d'un nouveau commandement et de la fréquence d'exécution. Si votre chien n'arrive pas dans les premiers, dites-vous qu'il y a des exceptions dans chaque race, et que de toute façon, votre compagnon a des tas d'autres qualités… 1)Border Collie Caniche Berger Allemand Golden Retriever Doberman Pinscher Berger Shetland Labrador Papillon Rottweiler Australian Cattle Dog Welsh Corgi (Pembroke) Schnauzer miniature Springer Anglais Tervueren Groenendaël Schipperke Collie Keeshond Braque Allemand à poil court Cocker Anglais Flat-Coated Retriever Schnauzer Moyen Epagneul Breton Cocker Américain Braque de Weimar Bouvier Bernois Malinois Spitz standard Epagneul d'Eau Irlandais Vizsla Welsh Corgi Cardigan Chesapeake Bay Retriever Puli Yorkshire Terrier Schnauzer Géant Airedale Terrier Bouvier Des Flandres Border Terrier Briard Springer Gallois Terrier de Manchester Samoyède American Staffordshire Terrier Bearded Collie Field Spaniel Terre-Neuve Terrier Australien Setter Gordon Cairn Terrier Kerry Blue Terrier Setter Irlandais Elkhound Norvégien Affenpinscher Chien de Pharaon Clumber Spaniel Pinscher Miniatures Setter Anglais Silky Terrier Terrier de Norwich Dalmatien Soft-Coated Wheaten Terrier Bedlington Terrier Fox Terrier à poil lisse Curly-Coated Retriever Irish Wolfhoun Kuvasz Berger Australien Saluki Spitz Finlandais Pointer Braque Allemand à Poil Dur Chien d'Eau Américain Coonhound Noir et Feu Epagneul Cavalier King Charles Bichon Frisé Husky de Sibérie Terrier Tibétain Foxhound Greyhound Griffon d'Arrêt à Poil Dur Otterhound West Highland White Terrier Deerhound Boxer Dogue Allemand Bull Terrier du Staffordshire Teckel Malamute d'Alaska Fox Terrier à poil dur Shar-pei Whippet Rhodesian Ridgeback Lévrier d'Ibiza Terrier Gallois Terrier Irlandais Akita Terrier de Boston Skye Terrier Terrier de Norfolf Terrier de Sealyham Carlin Bouledogue Français Bichon Maltais Griffon Belge Lévrier Italien Chien Chinois à Crête Dandie Dinmont Terrier Epagneul Japonais Lakeland Terrier Petit Basset Griffon Vendéen Bobtail Montagne des Pyrénées Terrier d'Ecosse Saint-Bernard Bull Terrier Chihuahua Lhasa Apso Bullmastiff Shih-Tzu Basset Artésien Beagle Mastiff Pékinois Saint-Hubert Barzoï Chow-Chow Bulldog Basenji Lévrier Afghan J'ai pas trouvé Sarko ??
-
Déterminez l'âge de votre chien ! Déterminez, grâce au tableau suivant, quel âge a réellement votre chien. L'espérance de vie moyenne chez les chiens s'établit autour de 10 ans, mais la taille est un élément déterminant : mieux vaut être un York qu'un Dogue Allemand !! Tableau d'équivalence des âges selon poids du chien Age de votre chien Correspondance chez l'Homme < 15 kg de 15 à 40 kg > 40 kg 6 mois 15 ans 10 ans 11 ans 1 an 20 ans 18 ans 16 ans 2 ans 28 ans 27 ans 22 ans 3 ans 32 ans 33 ans 31 ans 4 ans 36 ans 39 ans 40 ans 5 ans 40 ans 45 ans 49 ans 6 ans 44 ans 51 ans 58 ans 7 ans 48 ans 57 ans 67 ans 8 ans 52 ans 63 ans 76 ans 9 ans 56 ans 69 ans 85 ans 10 ans 60 ans 75 ans 96 ans 11 ans 64 ans 80 ans 105 ans 12 ans 68 ans 85 ans 112 ans 13 ans 72 ans 90 ans 120 ans 14 ans 76 ans 96 ans 15 ans 80 ans 102 ans 16 ans 84 ans 110 ans 17 ans 88 ans 18 ans 94 ans 19 ans 100 ans 20 ans 110 ans
-
Depuis quelques années, la pratique du Sport Canin s'est considérablement développée dans nos régions, et c'est tant mieux. Bénévoles et professionnels accomplissent un travail considérable, tant sur le terrain que dans les tâches administratives. Les cynophiles rencontrent auprès des Instances, Clubs et Associations l'expérience et les conseils qui leur permettent de mieux comprendre, et donc de mieux aimer leur compagnon favori. Le Sport Canin est désormais pour nos amis à quatre pattes un facteur d'intégration sociale et d'épanouissement. Chaque chien, quelles que soient sa race, sa taille ou ses origines, peut désormais pratiquer une des activités sportives, nombreuses et variées, que les clubs proposent tout au long de l'année. Parmi elles ont peut citer : L'AGILITY L'agility est une discipline ouverte à tous les chiens. Elle consiste à leur faire négocier divers obstacles pour mettre en valeur leur intelligence et leur souplesse. Cette discipline implique une bonne harmonie entre le chien et le maître pour aboutir à une entente parfaite de leur équipe. Les participants posséderont à cet effet les notions de bases d'éducation et d'obéissance. LE CANICROSS Discipline ayant comme spécificité l'union d'un seul chien et d'un coureur à pied reliés entre eux de façon bien définie, effectuant de concert le même effort physique sur un parcours tracé à l'avance. LE CANICYCLOCROSS Cette discipline est une variante du canicross, l'équipe étant constituée d'un seul chien et d'un cycliste, reliés entre eux de façon bien définie. Cette catégorie n'est ouverte qu'aux personnes titulaires d'une licence Fédérale ou FFST, FFC (compétition ou cyclotourisme), FFPTC. LE CAVAGE Recherche de truffes par chiens dressés, avec organisations de concours. LE FIELD TRIAL Le premier objectif de ces concours de chasse est de constater, de privilégier et de primer les qualités naturelles des différentes variétés de Spaniels. Ces épreuves ont pour but de mettre en valeur les reproducteurs d'élite qui se seront signalés par leurs qualités naturelles de nez, de style, d'allure, d'endurance, d'initiative et de disposition à recevoir et à conserver le dressage reçu et susceptibles d'engendrer d'autres grands trialers et de nombreux chiens de chasse de tout premier ordre. LE FLY-BALL Cette discipline est, en fait, une course de relais mettant en compétition deux équipes de quatre chiens (ou plus) sur deux parcours identiques et parallèles. Au signal du juge, les deux premiers chiens s'élancent, franchissent chacun de leur côté une série de quatre haies au bout de laquelle est placée une boîte contenant une balle. Pour l'attraper, le chien doit appuyer sur une sorte de pédale qui, en déclenchant un ressort, propulse le projectile à une hauteur de 60 centimètres. La tâche du chien consiste à happer la balle en plein vol pour gagner un maximum de temps et à la rapporter à son maître en franchissant le parcours de haies en sens inverse. Dès qu'il a sauté le dernier obstacle, un autre chien peut prendre le départ. Le chronomètre ne s'arrête qu'une fois le parcours du dernier concurrent achevé. A égalité de fautes (refus de haies), l'équipe qui a réalisé le meilleur temps remporte l'épreuve. LE MONDIORING La finalité du Mondioring est de mettre en évidence : les aptitudes du chien, la qualité de son dressage, la maîtrise de son conducteur, et surtout le patrimoine génétique du chien. L'OBEISSANCE Les Concours d'OBEISSANCE sont réservés aux chiens de toutes races reconnues par la SCC. Les chiens appelés à concourir devront obligatoirement posséder leur Carnet de Travail qui est délivré par la SCC. POURSUITE A VUE SUR LEURRE (Discipline réservée aux Lévriers) RACING (Discipline réservée aux Lévriers) Il se pratique sur une piste (cynodrome) en sable ou gazon avec un maximum de 8 partants. Le leurre est tracté sur un rail à la corde inférieure. Le chronomètre désigne le vainqueur. LE RING Comme son nom l'indique, le Ring se déroule dans un ring clos. C'est une discipline très ancienne en France qui comporte : des exercices d'assouplissement : suite au pied en laisse, suite muselée, absence du conducteur, rapport d'objets, positions à distance, en avant, refus d'appâts. des exercices de saut : palissade, "fossé", haie. des exercices de mordant : attaque lancée de face, défense du maître, fausse attaque, attaque fuyante, recherche et conduite. T.A.N Cette épreuve, organisée par les clubs depuis une vingtaine d'années, est réservée principalement aux jeunes chiens et est destinée à mettre en évidence leurs qualités naturelles ou, éventuellement, à dépister les sujets atteints de graves défauts. Il s'agit plutôt de tests que d'épreuves à proprement parler, puisque aucun classement ne vient sanctionner les résultats, et chaque race passe un TAN spécifique, avec des disciplines adaptées. Cet examen, qui se veut pratique et motivant, ne comporte aucune idée de dressage. Il a pour objectif de démontrer que le chien possède les qualités nécessaires à s'épanouir dans sa spécialité. En résumé, la séance de T.A.N est donc une manifestation à caractère régional dont l'objectif est double : Mettre en évidence dès le plus jeune âge les sujets équilibrés et doués dans la spécialité de leur race, afin de les signaler aux amateurs pour la reproduction. Et également servir de marche-pied aux épreuves officielles de travail. PULKA Elle se compose d'un skieur de fond faisant équipe avec 1 ou 2 chiens, attelés à une barquette appelée Pulka. Cette dernière est lestée en fonction du nombre de chiens. TRAINEAU L'équipe est composée d'un conducteur, ou musher, et d'un traîneau relié à un attelage de chiens nordiques. Suivant la distance parcourue le traîneau peut avoir des formes et des matériaux différents. LE TRAVAIL A L'EAU Différentes épreuves et passages de degrés et du Brevet de sauvetage. LE TRAVAIL PRATIQUE EN CAMPAGNE Il s'agit de la seule discipline complète des programmes français. Aux exercices de sauts, d'obéissance et de défense s'ajoutent deux épreuves de pistage et de travail à l'eau. Mais aussi et peut-être surtout, le Campagne met en valeur les qualités d'initiative du chien. Comme son nom l'indique, le travail pratique en Campagne se déroule dans un cadre naturel : Terrain de 3 hectares minimum pour la partie Campagne (sauts, obéissance, défense et travail à l'eau). De vastes terrains neutres (au moins 6 ha par chien) pour les épreuves de pistage. Par sa configuration et sa variété (bois, pièce d'eau, clairière, champ) le cadre d'un Campagne offre à chaque concours un parcours différent où tout est nouveau pour le chien, l'environnement mais aussi l'ordre et la présentation des nombreux exercices. Spectaculaire et sélectif, le Campagne met en valeur les qualités d'adaptation du chien. TRAVAIL SUR MOUTONS Les concours sont réservés aux chiens de Berger ou de Bouvier inscrits au LOF, conduits par des professionnels de l'élevage. Le troupeau est composé de 50 à 70 brebis.
-
Principaux termes utilisés pour qualifier la couleur, les diverses nuances ou particularités dans la robe d'un chien : ACAJOU : Se dit d'une robe rouge intense. ARLEQUIN : Robe bigarrée présentant des taches déchiquetées ou "éclaboussées" sur fond gris ou bleu. Tâches noires sur fond blanc (blanc bigarré de noir comme chez le Dogue Allemand arlequin). AUBÈRE : Robe résultant d'un mélange uniforme de poils blancs et de poils rouges ou fauves. BELTON : Robe blanche parsemée de fines taches (orange, citron) ou de mouchetures. BICOLORE : Se dit d'une robe de deux couleurs distinctes. BIGARÉE : Robe présentant des tâches déchiquetées d'un pigment non dilué sur un fond clair constitué par la dilution du même pigment. Exemple : robe blanche bigarrée avec des taches noires. BLANC : Se dit d'une robe caractérisée par l'absence de tout pigment. BLENHEIM : Se dit d'une robe caractérisée par l'absence de pigment dans le poil. BLEU : Résultat de la dilution du noir. BRINGÉE : Robe comportant des rayures sombres plus ou moins verticales (bringeures) sur un fond uni. CAILLE : Robe à fond blanc portant des taches bringées (Bouledogue français). CERF : Rouge cerf : robe fauve tirant sur le rouge ou le roux. CHARBONNÉE : Robe au fond plus ou moins clair (fauve, sable) ombrée de noir de marron ou de bleu. CHATAIN : Fauve rouge ou fauve orangé. CHEVREUIL : Fauve charbonné. CHOCOLAT : Brun rouge foncé. Une robe chocolat ou foie est marron. CITRON : Jaune clair, fauve clair. DELAVÉE : Se dit d'une couleur très atténuée comme si elle était très diluée. ÉTOILE : Marque blanche en tête ou sur le poitrail, aux contours plus ou moins irréguliers. FAUVE : Couleur jaune (du jaune au rouge). Les marques dites " feu " sont fauves. Le fauve dilué donne la couleur sable. FEU : Se dit des marques fauves ou sable des chiens noir et feu. FLAMME : Bande blanche étroite, effilée, apparaissant parfois sur la tête. FOIE : Couleur marron. ISABELLE : Fauve très pâle, sable. LADRE : Le ladre est une zone de la peau totalement dépourvue de pigment, ce qui donne une tache entièrement rose (exemple : le dessus du chanfrein des Dogues Argentins). Cette particularité n'a rien à voir avec la dépigmentation mais avec les muqueuses. La dépigmentation, elle, est généralement présente sur la truffe (dans certaines races elle s'appelle alors "Truffe des neiges") et la couleur tire sur le marron dilué. LILAS : Résultat de la dilution du marron, variante du beige. LISTE : Bande blanche située sur le chanfrein et qui se prolonge souvent en tête. LOUVET : Poil fauve charbonné ou sable charbonné. MANTEAU : Couleur foncée du pelage du dos différente de la couleur du reste du corps. MARQUE : Tâche blanche ou d'autres couleurs. MARRON : La couleur chocolat ou foie est marron. Le beige ou souris est obtenu par dilution de la couleur marron. MASQUE : Coloration sombre de la face. MERLE : Robe comportant des taches sombres, irrégulières, sur un fond plus clair, souvent gris. Les chiens français portant cette robe sont dits " arlequins ", les chiens britanniques sont bleu merle. MOUCHETÉE : Se dit d'une robe panachée qui présente des mouchetures (petites taches foncées sur un fond blanc). NOIR et FEU : Robe noire marquée de fauve ou de sable (Black and Tan). NUANCE : Degré d'intensité que peut avoir une couleur. NUMMULAIRE : Qui a la forme d'une pièce de monnaie, en parlant des taches de la robe du Dalmatien. OMBRÉE : Robe claire portant des parties sombres. PANACHÉE : Robe caractérisée par la présence de plages blanches sur un fond unicolore. PANACHURE : Ensemble des plages blanches qui envahissent à partir des extrémités une robe colorée. C'est le blanc qui envahit le fond coloré. PARSEMÉE : Robe blanche où apparaissent quelques poils de couleur. Robe colorée où apparaissent quelques poils blancs. PARTICOLORE : Robe dont les couleurs (deux ou plus) sont bien distinctes. PASTILLE : Tâche arrondie de couleur châtain située sur la tête du King Charles, du Cavalier King Charles. Marque fauve (feu) au-dessus des yeux des chiens noir et feu. PIE : Robe qui présente un mélange par plaques du blanc et d'une autre couleur. Exemple : pie-noir (le blanc domine) ; noir-pie (le noir domine). PLAGE : Zone délimitée du corps, colorée ou blanche. PLAQUE : Tâche de couleur couvrant une surface importante sur un fond blanc. PLURICOLORE : Robe de plusieurs couleurs. Juxtaposition de taches ou de plages colorées. PUCE : Brun foncé, marron. QUATROEILLÉ : Chien qui porte des marques feu (fauves) au-dessus des yeux, donnant l'impression qu'il a quatre yeux (Berger de Beauce). C'est le patron typique du chien noir et feu. ROBE : Terme qui désigne l'ensemble du poil et de la couleur du poil, ou simplement la couleur du poil. ROUANNÉE : Robe dont les plages blanches présentent un mélange intime de poils blancs et de poils fauves, et également un mélange de trois couleurs (blanc, rouge, noir ou marron). ROUGE : Nuance extrême de la gamme du fauve (du jaune au rouge). ROUX : Couleur entre le jaune et le rouge, dans la gamme du fauve. RUBICAN : Indique la présence de poils blancs parsemés dans une robe qui n'en compte pas (Griffon Khortals). RUBIS : Rouge intense (Ruby). SABLE : Jaune très clair, résultat de la dilution du fauve. SELLE : Manteau de dimensions réduites. SÉSAME : Mélange à égalité de poils blancs et noirs. SÉSAME NOIR : Plus de poils noirs que de blancs. SÉSAME ROUGE : Fond de la robe rouge, mélangé avec du poil noir TACHE : Toute surface d'une autre couleur que celle du fond de la robe. La tache peut donc être blanche ou colorée. On distingue par ordre de taille : la petite tache (moucheture), la grande tache (plage) et la plus grande (plaque). S'il y a juxtaposition de taches colorées, on parle de robes pluricolores. TACHETÉE : Robe portant de petites taches, comprenant la robe mouchetée et la robe truitée. TIQUETÉ : Poil mélangé portant de petites mouchetures ou truitures. TRUITURE : Petite tache claire (fauve) sur un fond blanc. URAJIRO : Poil blanchâtre sur les faces latérales du museau et sur les joues, sous la mâchoire, sur la gorge, le poitrail et le ventre, sur la face inférieure de la queue et à la face interne des membres ZAIN : Robe uniformément colorée, sans tâche blanche, sans poils blancs.
-
CASTRATION ET STERILISATION LA CASTRATION DU CHIEN Contrairement à des idées reçues, le chien n'a aucunement besoin d'exercer une activité sexuelle pour son épanouissement. Le chien est un animal, qui réagit en tant que tel, et il est erroné de lui prêter des sentiments ou des besoins propres aux humains. Ce sont son instinct et ses hormones qui le poussent, et la stimulation ne provient que de la présence de femelles en chaleur. En dehors de ce contexte, il ne ressent aucun intérêt reproducteur. De nombreux propriétaires hésitent encore à la pratiquer, de crainte d'un changement du comportement de leur animal, et le sujet soulève bon nombre de polémiques en France, bien que la castration présente de nombreux avantages pour la santé ou le comportement du chien. Stérilisation : La meilleure solution consiste à pratiquer la castration chirurgicale peu avant la puberté, de 6 à 12 mois selon la race. Cette opération est un atout supplémentaire pour la santé du chien. En effet, des risques de santé existent chez le chien entier, en particulier des problèmes liés aux testicules (Surtout dans les cas de monorchidie ou cryptorchidie = absence d'un ou des deux testicules) ou à la prostate (L'hypertrophie bénigne = Constipations, cystites, infections). Les avantages : Il faut aussi savoir qu'un chien castré est souvent plus calme. Ne s'intéressant plus aux femelles, il ne participe plus aux bagarres avec les autres mâles, ne fugue plus, évitant ainsi bien des risques d'accidents. Il pratique beaucoup moins le marquage urinaire. On ne risque plus les chiots non désirés. On constate également un effet bénéfique sur le vieillissement car une vie plus calme élimine certaines maladies. Ils vivront donc plus longtemps et vieilliront mieux. Il est faux de croire que la castration freine la croissance. Il est conseillé de restreindre légèrement la ration alimentaire du chien, pour éviter des risques d'obésité dus à une activité réduite, surtout dans les 2 ou 3 mois qui suivent l'opération. LA STERILISATION DE LA CHIENNE Comme pour le mâle, la femelle n'a besoin d'activité sexuelle ni pour son développement, ni pour son épanouissement. Hormis dans les périodes de chaleur, il n'existe pas d'intérêt sexuel ou de besoin de reproduction. Il existe différentes méthodes de stérilisation : La ligature des trompes, qui empêche la fécondation mais pas tous les inconvénients liés aux chaleurs (les ovaires sont en effet toujours présents et continuent de sécréter des hormones). La contraception par piqûres ou comprimés. L'absorption de ces médicaments supprime les chaleurs, mais n'empêche en rien les différents problèmes hormonaux liés à la présence d'ovaires chez la chienne. La stérilisation chirurgicale. Elle consiste à faire retirer les ovaires (avec ou sans l'utérus) par le vétérinaire. Cette opération est aujourd'hui largement répandue. C'est la plus efficace et, à terme, la moins onéreuse. Le meilleur moment pour la pratiquer se situe avant la puberté, de 6 à 12 mois selon la race. Les avantages : Cette opération a le mérite de supprimer ou diminuer bon nombre de maladies, localisées à l'appareil reproducteur ou au reste de l'organisme. Les kystes aux ovaires, avec risques d'infections utérines. Les tumeurs mammaires. Le pyromètre (infection de l'utérus) Le diabète, favorisé par un dérèglement hormonal.. La stérilisation permet aussi d'éviter les inconvénients des chaleurs (attirance des mâles, fugues, pertes de sang, hurlements, énervement) et les grossesses nerveuses. Il est faux de penser qu'une chienne stérilisée est moins active, plus grosse et moins câline qu'une chienne non stérilisée. Cela dépend avant tout de son caractère, de son mode de vie et de l'âge auquel l'intervention a eu lieu. Il n'est constaté aucun effet indésirable sur sa croissance. Il est conseillé de réduire la ration alimentaire après l'opération, et de continuer à faire pratiquer une activité physique régulière à la chienne, pour éviter les risques d'obésité. Les problèmes de santé étant réduits chez les chiennes stérilisées, elles vivront donc plus longtemps et vieilliront mieux.
-
LES CHALEURS C'est le nom donné à la période de reproduction chez la femelle. La puberté (soient les premières chaleurs), intervient vers l'âge de 6 mois chez les chiennes de petite taille, et jusqu'à 18 mois pour les chiennes de grande taille. Les chaleurs ont lieu en principe 2 fois par an (mais de 1 à 3 fois chez certaines races) au printemps et à l'automne. Mais il n'est pas rare qu'elles se manifestent à d'autres époques.. On distingue 2 étapes dans le processus Le pro-oestrus : Durée moyenne 9 jours, mais pouvant aller de 2 à 25 jours. La vulve est gonflée et on observe des pertes de sang; la chienne attire déjà les mâles, mais refuse généralement la saillie. L'oestrus : Durée moyenne 9 jours, mais pouvant aller de 3 à 21 jours. La chienne accepte à présent le mâle. L'ovulation survient environ 2 jours après le début de l'oestrus (Certaines chiennes peuvent encore avoir des pertes durant cette phase). Les chaleurs ayant des périodes plus ou moins longues d'une chienne à l'autre, il est toujours très difficile de définir les bonnes dates d'accouplement. SAILLIE La sélection d'un mâle effectuée, il s'agit de calculer le moment idéal pour la saillie. Sachez qu'il est préférable que ce soit la femelle qui effectue le déplacement, le mâle devant conserver tout son potentiel d'énergie et de sérénité. On évite de laisser le couple livré à lui-même trop longtemps, le mâle risquant de s'épuiser ou de se blesser (Fracture de l'os du pénis). L'idéal est de faire pratiquer la saillie entre le 11ème et le 13ème jour après les chaleurs, soit 48h après l'ovulation, bien que ces dates puissent varier d'un sujet à l'autre. Un suivi par votre vétérinaire est recommandé pour de meilleures chances de réussite. Le praticien procédera à des frottis vaginaux et des dosages sanguins hormonaux afin de déterminer avec le plus d'exactitude possible le moment idéal pour la saillie. La « période de séduction » est assez courte, le mâle se contentant de sentir les parties génitales de la femelle avant de la chevaucher et de la pénétrer. Après quelques rapides mouvements de va-et-vient, le chien cherche à se dégager en se retournant, restant « collé » à la femelle encore de longues minutes (environ ¼ d'heure, bien que certains chiens soient plus rapides). Il ne faut pas intervenir sous peine de blesser l'un ou l'autre animal. Si les conditions pour une saillie ne vous semblent pas idéales, vous pouvez faire appel à un vétérinaire spécialisé qui pratiquera une insémination artificielle. LA GESTATION Elle dure de 62 à 64 jours après l'ovulation. A partir du 25ème jour on peut établir un diagnostic de gestation par échographie. La radiographie ne peut être effectuée qu'à partir de 45 jours de gestation, l'idéal étant 50 jours afin de bien distinguer les foetus et prévoir tout risque d'accident lors de l'accouchement, en raison de leur taille. C'est à partir de la 2ème moitié de la gestation que les mamelles commencent à grossir. La montée de lait s'effectue 8 jours avant la mise bas (2/3 jours lors d'une 1ère portée). On peut profiter de la période de mi-gestation pour effectuer les rappels de vaccin qui ne seraient pas à jour. La chienne transmettra ainsi, via son lait, un maximum d'anticorps à ses chiots. Une vermifugation peut également être entreprise durant cette période, puis une semaine avant et après la mise bas, notamment pour la lutte contre les ascaris. Il faut également penser à débarrasser la mère de tous les parasites externes (puces principalement) une semaine avant la mise-bas environ. Durant sa gestation, la future mère peut conserver une activité physique. Il est prudent toutefois d'éviter le surmenage en fin de gestation. Attention : Durant toute la période de gestion, et plus encore qu'à l'accoutumée, il faut surveiller tout changement dans le comportement de la chienne (fatigue, perte d'appétit) ou tout écoulement suspect qui devra motiver une visite vétérinaire. Des microbes, des parasites, ou un état de santé déficient sont toujours susceptibles de provoquer un avortement. Les chiots non expulsés pourraient générer une métrite (infection de l'utérus). Il faut également veiller à ce que l'alimentation donnée pendant cette période couvre les besoins en calcium de la mère, qui augmentent avec la montée du lait.
-
Les races de chiens officiellement reconnues sont classées en 10 groupes distincts, eux-mêmes divisés en sections, créés en fonction des origines, des comportements et spécificités de chaque race. Groupe 1 - Chiens de berger et de bouvier (sauf chiens de bouvier suisses) Les races qui constituent ce groupe ont jadis été dressées par des bergers et bouviers qui les utilisaient pour le rassemblement et la garde des troupeaux. Laissés seuls à la surveillance du bétail, ces chiens ont appris à faire preuve d'initiative et en ont gardé une certaine indépendance. Restés néanmoins très proches de l'homme, certains sont également devenus d'excellents chiens de garde et de défense. La disparition progressive des grands troupeaux les cantonne aujourd'hui dans cette tâche. Groupe 2 - Chiens de types Pinscher et Schnauzer - Molossoïdes - Chiens de montagne et de bouvier suisses - Autres races Ce groupe rassemble des chiens aux origines variées, puisqu'on compte parmi eux aussi bien d'anciens chiens de combat (Tosa, Mâtin de Naples) que des chiens de garde pour le bétail (Broholmer), des chiens de secours (Saint Bernard, Terre Neuve) ou d'agrément (Pinscher nain). Groupe 3 - Terriers Les races de ce groupe tirent leur nom de la terre, puisque leur spécialité était de débusquer le gibier (Blaireaux, Renards, Lièvres) des terriers. Cette fonction leur a procuré un caractère bien déterminé, fait de courage et de détermination. Leur croisement avec des chiens courants a permis de leur attribuer des rôles divers, notamment dans le domaine de la chasse, ou comme celui de gardien de troupeaux pour le Border terrier. Actif et indépendant, il n'en est pas moins très attaché à son maître, et bon nombre de terriers sont devenus d'excellents chiens de compagnie. Groupe 4 - Teckels Les Teckels forment à eux seuls le 4ème groupe en raison des 9 variétés que compte la race. Issu des Brachets allemands, ce chien est connu depuis au moins le Moyen-âge. Longtemps utilisé pour la chasse sous terre, en raison de ses courtes pattes, il est aujourd'hui à l'aise dans toutes les disciplines de la chasse. Son caractère aimable en fait également un appréciable compagnon. Groupe 5 - Chiens de type Spitz et de type primitif Ce groupe amalgame toutes les variétés de Spitz, les chiens nordiques et les races dites primitives (races semi-sauvages d'Afrique ou d'Asie ayant peu évolué). Si les 2 premières catégories sont employées pour la chasse, la protection des biens ou l'attelage en traîneaux, la 3ème ne trouve son utilité que dans la chasse. Groupe 6 - Chiens courants, chiens de recherche au sang et races apparentées Les chiens de ce groupe sont spécialisés dans la poursuite du gibier, seuls ou en meute. Selon leurs spécificités, leur rôle est de rabattre le gibier ou de l'empêcher de fuir en attendant le chasseur. Leurs atouts sont un flair remarquable et une voix significative. Certains sont spécialisés dans la recherche du gibier blessé et sont capables de suivre une trace laissée plus de 24 heures auparavant. Groupe 7 - Chiens d'arrêt Comme leur nom l'indique, les races de ce groupe, continentales ou britanniques, se distinguent par une position d'arrêt lorsqu'elles ont repéré le gibier. Issues des chiens courants, elles ont tout d'abord été spécialisées dans ce rôle pour la chasse aux oiseaux, puis leur utilisation s'est étendue. Le groupe rassemble également les Epagneuls, Pointers et Setters. Groupe 8 - Chiens rapporteurs de gibier - Chiens leveurs de gibier et broussailleurs - Chiens d'eau Les races qui composent ce groupe comprennent des chiens très spécialisés, dont le travail complète souvent celui des autres chiens de chasse. Que ce soient les Retrievers, rapporteurs du gibier blessé, les Spaniels qui traquent le gibier dans les terrains les plus accidentés ou les Chiens d'eau qu'aucune mare ou marais ne rebute. Bien que parfaitement adaptés à la chasse, et élevés pour cette utilisation, ces chiens trouvent de plus en plus leur place au foyer en raison d'un caractère souple et très amical. Groupe 9 - Chiens d'agrément et de compagnie Toutes ces races appartiennent à l'origine à l'un des autres groupes présentés mais ont comme dénominateur commun leur souplesse de caractère, leur attachement à l'homme et leur absence d'agressivité, ce qui en a fait des compagnons privilégiés. Groupe 10 - Lévriers A l'inverse des autres chiens de chasse, les races de ce groupe n'utilisent que très peu leur odorat, bénéficiant d'une vue et d'une vitesse exceptionnelles. Ils étaient donc utilisés à terrain découvert, vastes plaines ou déserts. Depuis l'interdiction de leur utilisation à la chasse dans de nombreux pays, certaines variétés ont été sélectionnées pour des activités sportives (courses, poursuites à vue, etc) ou comme chiens de compagnie.
-
L’ami des animaux les aimait-il vraiment ? Lors de son entrée à l’hôpital, Jacques d’Hoze, résidant dans l’Indre, propriétaire de 62 chiens, confie ses bêtes à la SPA de Montierchaume le 11 décembre 2007. C’est le début du cauchemar pour la Société protectrice des animaux. Jacques d’Hoze, habitant de La Vernelle, dans l’Indre, élevait 62 chiens jusqu’au mois de décembre 2007. L’homme se dit « passionné par les chiens », comme il le confie au quotidien La Nouvelle République. Hospitalisé le 7 décembre dernier, il se tourne vers la SPA de Montierchaume pour « confier » ses chiens. A sa sortie d’hôpital, M. d’Hoze décide de les récupérer. Surprise : 44 de ses bêtes ont été euthanasiées par la SPA. Une lettre accablante Contre toute attente, cette histoire, qui a mobilisé les amis des animaux, se révèle entièrement erronée. Preuve à l’appui, M. Berlet, président de la SPA de Montierchaume, infirme cette accusation. « M. d’Hoze, hospitalisé, a fait écrire par son ex-femme, le 11 décembre 2007, une lettre dont une copie est en notre possession, déclarant : “Je soussigné, d’Hoze Jacques, actuellement hospitalisé (…) pour l’amputation d’une partie de la main gauche, autorise la SPA de Montierchaume à venir chercher mes chiens (…) pour les mettre en adoption. Ainsi qu’à euthanasier les chiens qui se trouvent en fin de vie.” » Poursuivi en Belgique Jacques d’Hoze habitait il y a quelques années à Tournai, en Belgique, où il avait 70 chiens. Les huissiers de justice avaient demandé la saisie des animaux et sur place ce fut la consternation. Une attestation de la SPA de Tournai stipule : « Nous avons pu constater que seuls une quinzaine de chiens étaient dans la maison, au moins cinq d’entre eux étaient confinés dans des cages sans eau ni nourriture. (…) Dans le hangar se tenaient des chiens (…) tous dans la pénombre, confinés par groupes dans des cages de transport sans eau ni nourriture. » Sabine Tomme, vétérinaire à la SPA de Tournai, déclare dans un certificat : « Tous les chiens sont atteints de la gale auriculaire. » Drôle de comportement pour un ami des animaux. La justice tranchera bientôt.
-
Ces rottweillers qui sauvent des vies...aussi
mary-toutou a répondu à un(e) sujet de mary-toutou dans Vos Coups de coeur
-
-
-
L'INSUFFISANCE CARDIAQUE DU CHIEN ET DU CHAT Pour vivre longtemps, votre chien ou votre chat doit conserver un cœur en bonne santé. Reconnaître les signes de fatigue de son cœur permettra de le soigner en temps utile et de retarder l'évolution de maladies souvent incurables. Le cœur : une pompe indispensable à la vie Le cœur de nos chiens et chats est une pompe qui a pour rôle d’envoyer le sang vers tous les organes du corps, afin d’assurer leur oxygénation et un apport en énergie. Si ce cœur est victime de la vieillesse, d’une infection ou d’une autre maladie (dilatation de ses cavités, augmentation de l’épaisseur de ses parois, infarctus…), la circulation du sang dans l’organisme est compromise. Il en résulte divers symptômes dont les plus fréquents sont une fatigue importante, un essoufflement inhabituel après un effort, de la toux, des syncopes… En outre, le cœur est compartimenté en deux ventricules, le droit étant chargé d’envoyer le sang vers le poumon et le gauche d’éjecter le sang vers les organes abdominaux, le cerveau… En fonction de la maladie cardiaque, l’entièreté du cœur sera atteinte ou seulement un des deux ventricules. Si c’est le ventricule droit qui ne travaille plus correctement, il en résulte une accumulation du sang notamment dans les vaisseaux traversant l’abdomen. Ces derniers deviennent le siège d’une surpression qui induit une fuite de liquide dans l’abdomen qui peut causer l’apparition d’un gros ventre. Si c’est le ventricule gauche qui est lésé, la surpression siègera dans les vaisseaux pulmonaires, une fuite de liquide aura lieu dans les poumons et la respiration de l’animal sera fortement entravée. Animaux à risques Tous les animaux n’ont pas la même probabilité de développer une maladie cardiaque. En effet, certaines races sont prédisposées à certaines pathologies. Il s’agit notamment des dobermans, boxers et cockers spaniel de 2 à 8 ans qui développent plus fréquemment une dilatation des cavités du cœur accompagnée d’un amincissement de ses parois. Les cavaliers king charles de plus de 7 ans ont quant à eux de plus grandes chances de souffrir d’une dégénérescence de la paroi interne du cœur qui provoque un mauvais fonctionnement de celui-ci. Enfin, les chats sont plus souvent atteints d’une hypertrophie du cœur, consistant en un épaississement anormal des parois qui provoque un rétrécissement des cavités des ventricules. Les chats de tous les âges peuvent en être atteint et les persans et les chartreux semblent prédisposés. Comment soulager son cœur malade ? Une radio ou plus fréquemment une échographie sera nécessaire pour connaître la maladie cardiaque dont souffre votre ami. Ensuite, le traitement médical adapté pourra lui être administré sous forme de comprimés ou parfois de sirop et permettra de ralentir l’évolution de la maladie. Si du liquide s’est accumulé dans ses poumons ou son abdomen, un médicament augmentant la quantité d’urine produite par votre animal l’aidera à évacuer ce liquide. Si votre chien ou votre chat est obèse, un régime pourra également diminuer son surpoids et le travail de son cœur.
-
Chiens et Chats - L 'Obésité L'obésité est un des désordres nutritionnels les plus fréquents touchant les animaux de compagnie et de 24 à 40 % en sont affligés. L'obésité est définie comme un excès de poids de plus de 20 % du poids idéal. Elle se développe chez les animaux dont le style de vie est plus renfermé et sédentaire, qui ont accès à des aliments et à des gâteries dont la palatabilité et la densité énergétique sont très élevées et qui jouissent d'une relation privilégiée avec les humains qui sont enclins à les suralimenter et à leur donner des "petits goüters ". La cause fondamentale de l'obésité est l'ingestion excessive de calories au-delà de la déplétion d'énergie et l'entreposage du surplus sous forme de gras. De nombreux facteurs entrent en jeu pour contrer cet équilibre, y compris l'âge, la race, le sexe, les débalancements hormonaux, ainsi que les facteurs externes tel le style de vie, la formulation du régime et la quantité ingérée. Les chiens de meutes, les Cockers, les Labradors et les Bergers des Shetland sont parmi les races les plus souvent touchées. Les femelles stérilisées, les chiens âgés de plus de 4 ans et les animaux de compagnie dont les propriétaires sont obèses sont plus portés à un gain de poids excessif. Les risques de certains troubles de santé augmentent avec l'obésité en plus d'aggraver des maladies dont l'animal peut déjà être affligé. L'accroissement de l'activité physique est primordial, mais peut être dérisoire ou difficile en raison du style de vie du propriétaire. Il est souvent nécessaire de recourir à des techniques de modifications du comportement afin d'éliminer un comportement inopportun tels les lamentations. Pour qu'un programme de réduction de poids réussisse, le propriétaire doit reconnaïtre qu'un problème subsiste et s'engager à l'éliminer. Chez les chiens, la réduction de calories peut être très sévère, allant jusqu'au jeüne complet (contre-indiqué chez les chats en raison du danger de provoquer la lipidose hépatique). Cette méthode risque d'être inacceptable pour les propriétaires, nécessite des suppléments de vitamines et de minéraux et entraïne la perte non désirée de la masse maigre de l'organisme. On peut parvenir à une perte de poids moyenne en diminuant de 10 à 20 % l'apport en calories par la réduction du volume de l'aliment ordinaire. La restriction de calories sous-entend également la diminution de protéines, de vitamines et de minéraux. Toutefois, la plupart des aliments pour animaux de compagnie contiennent de concentrations suffisamment excessives de ces éléments pour restreindre autant le taux de calories. Il sera peut-être nécessaire de diminuer davantage le taux de calories pour les animaux très obèses et lorsque les propriétaires sont moins dévoués. Les régimes dont le taux de calories est encore plus bas (réduction de 25 % et plus) doivent être spécialement formulés et contenir des suppléments afin de contrer les déséquilibres nutritionnels. Avec l'aide d'un certain nombre de logiciels ou de textes sur la nutrition, les besoins quotidiens en calories pour un animal peuvent être calculés et une quantité spécifique d'un aliment peut être prescrit par le vétérinaire. Le principe de tout régime thérapeutique consiste à offrir une densité énergétique réduite et des suppléments de protéines, de vitamines et de minéraux. Un certain nombre de formulations différentes sont utilisées par divers fabricants et la plus efficace n'a pas été déterminée. Certains aliments offrent une concentration mains élevée de gras et des taux supérieurs d'hydrates de carbone complexes, ce qui respecte le concept que le gras s'entrepose plus facilement dans les tissus adipeux que les hydrates de carbone en plus de diminuer la densité énergétique. D'autres aliments qui ne contiennent pas beaucoup de gras, mais qui ont de hauts taux de fibres indigestes, comptent sur un sentiment précoce de satiété pour limiter l'ingestion de nourriture. Néanmoins, le volume des fèces et la palatabilité peuvent être défavorablement modifiés. D'autres méthodes existent pour que l'animal se sente repu tels des aliments en conserve contenant plus d'eau et un contenu plus élevé d'air dans les aliments secs. Puisque les chiens mangent jusqu'à ce qu'ils comblent leurs besoins énergétiques, la restriction en calories demeure la technique de choix pour la réduction de poids. Même si la plupart des cas d'obésité peuvent être corrigés avec la collaboration du propriétaire, l'éducation est encore la meilleure méthode de prévention. La suralimentation des chiots peut entraïner une production excessive de cellules graisseuses et une tendance naturelle à l'embonpoint plus tard. Chez les chiots, la suralimentation peut aussi augmenter le taux de croissance qui, chez certaines espèces, peut accentuer le potentiel d'apparition de certaines maladies osseuses. Les jeunes animaux de compagnie devraient recevoir quotidiennement une quantité adéquate d'un aliment équilibré ayant une densité calorifique qui permettra un taux de croissance normal et le développement d'un organisme en bonne condition. Pour la plupart des animaux de compagnie adultes, éviter l'alimentation ad libitum et les mauvaises habitudes comportementales (p. ex. les lamentations) et permettre l'exercice régulier constituent une bonne démarche pour prévenir l'obésité.
-
Chiens et Chiots - L'Otite Qu'appelle-t-on une otite ? Une otite est une infection ou inflammation du pavillon ou du conduit auditif. Il n'y pas une, mais des otites différentes, que l'on distingue suivant l'origine du problème : Les otites parasitaires essentiellement dues à un parasite: la gale des oreilles. Ce parasite (Otodectes Cynotis) ressemble à une araignée microscopique, et se multiplie dans le conduit auditif en se nourrissant du cérumen qu'il contient. Les parasites de la gale d'oreille produisent des saletés marron foncées ou noirâtres que l'on peut observer à l'intérieur du conduit (attention la présence d'un contenu noirâtre dans l'oreille ne signifie pas systématiquement que le chien est atteint d'une gale d'oreille!). Ces parasites entraînent des démangeaisons très désagréables pour le chien. Il se gratte alors fréquemment les oreilles en gémissant. Il convient dans ce cas de consulter votre vétérinaire pour qu'il puisse établir le diagnostic et mettre en place le traitement. Celui-ci consiste en général en des gouttes à mettre au fond des oreilles pendant 4 à 6 semaines au moins. La gale d'oreilles est très contagieuse de chien à chien, ou de chien à chat, mais elle n'atteint pas les autres espèces, et en particulier pas l'homme. Les otites infectieuses qui se manifestent par une douleur importante de l'oreille, et par la présence de pus et parfois de saignements dans le conduit. Elles peuvent être la conséquence d'un "coup de froid", lorsque le chien est resté par exemple la tête à la fenêtre de la voiture. Elles peuvent aussit être dues à des macérations en particulier dans les races à oreilles tombantes car le pavillon recouvre en permanence l'orifice du conduit aggravant les problèmes d'aération. Chez certaines petites races (caniches, bichons, shih-tzu…) des poils poussent à l'intérieur du conduit auditif ce qui augmente encore les risques de macération. Si vous constatez de tels phénomènes consultez rapidement un vétérinaire. Les otites allergiques sont assez fréquentes. Egalement dénommées, otites erythémato-cérumineuses on les rencontre principalement chez les chiens à tendance allergique. Elles se traduisent principalement par des rougeurs et des démangeaisons à l'extérieur de l'oreille, sur le pavillon, et dans les cartilages qui entourent l'entrée du conduit auditif. On peut aussi observer une accumulation de cérumen très épais, jaunâtre et odorant, qui peut être dû à une infection secondaire. Ces otites étant d'origine allergique, elles ont tendance à se renouveler régulièrement et doivent parfois faire l'objet d'un traitement général du terrain allergique de l'animal. Il convient de débattre du type de traitement avec votre vétérinaire. Les otites mycosiques, nom donné quand l'agent responsable de l'otite est un champignon microscopique. Il s'agit le plus souvent d'une levure dénommée Malassezia Pachydermatis. Elle peut être responsable d'otites chroniques et de la rechute ou de la mauvaise guérison d'autres types d'otites. Comment traiter une otite ? Votre vétérinaire vous prescrira un traitement adapté à l'origine de l'otite.Il sera composé de liquides à instiller dans le conduit auditif (nettoyant, antibiotiques …), de comprimés, de lait dermatologique à passer sur le pavillon… Pour la réussite du traitement, le plus important, est de mettre convenablement, les gouttes au fond du conduit auditif. Cela sera d'autant plus facile que le chien a été habitué dès son plus jeune âge à se faire nettoyer les oreilles. Le bon Geste : L'opération est parfaitement indolore et sans risque pour votre compagnon en suivant précisément les indications suivantes : Enfoncez l'embout du flacon verticalement dans le conduit auditif sans avoir peur de blesser le tympan puisqu'un coude vous empêche de le toucher, Lorsque le fond est atteint injectez le produit, retirez l'embout puis massez l'extérieur de l'oreille entre le pouce et l'index de façon à répartir le produit. Idéalement laissez ensuite le chien secouer la tête afin que les saletés remontent vers l'entrée du conduit. Vous pouvez alors récupérer le cérumen et les saletés qui remontent à l'aide d'un coton sec ou d'une lingette. Répetez l'opération dans les deux oreilles jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de saletés qui remontent. L'emploi d'un coton-tige est déconseillé: risque de perte de l'embout en coton au fond de l'oreille et irritation par le coton du coton-tige très serré. Vrai/Faux: Les otites des chiens ne sont pas contagieuses pour les enfants. Vrai : Elles sont dues à des macérations ou à des parasites (gale d'oreilles) et souvent également à des allergies. Aucune de ces causes n'est contagieuse pour l'homme. En revanche la gale d'oreilles est transmissible aux autres chiens et aux chats
-
Ces rottweillers qui sauvent des vies... aussi Enquête - Des professionnels de la sécurité ou de secourisme témoignent sur LCI.fr de la qualité de ces chiens quand ils sont bien dressés. Fabrice Jaquet est maître-chien dans la police nationale. Son coéquipier s'appelle Riggs. C'est un rottweiller. Depuis plusieurs semaines, cette race de chien tient le haut de la rubrique Faits Divers dans les journaux, avec une série d'agressions dramatiques, parfois mortelles, sur leurs maîtres ou des proches. "Avoir ce type de chien représente une responsabilité évidente, explique Fabrice Jaquet. Il ne doit pas être mis entre n'importe quelles mains". "Quand une mamie se débat dans la rue pour faire obéir son bichon, ça nous fait rire car le danger est relatif. Mais avec un gabarit comme le rot', ce n'est pas excusable", poursuit-il. D'autant que, bien dressé, le rottweiller se révèle être un chien hors pair. Une "souche utilitaire" "Le rottweiller, comme le berger allemand ou le bouvier bernois, est un chien de berger. Il a été créé dans les années 30 pour répondre à des besoins concrets, en l'occurrence pour garder les troupeaux de bœufs à Rottweil en Allemagne. C'est ce qu'on appelle une souche 'utilitaire'. On a donc développé ces chiens de travail sur des critères de taille, de masse musculaire et de stabilité de caractère. Nous sommes là à des années lumières du pittbull ou de l'amstaff, qui ont été créés dans les années 80 pour faire des combats", précise Fabrice Jaquet. Dans la police, ils sont utilisés aussi bien comme chien de défense, de dissuasion, que pour la détection d'explosifs. Le rot' est peut-être moins rapide que le malinois pour courser un fuyard, mais lors d'une intervention musclée, il ne reculera jamais."C'est un chien très complet, puissant, agile. Il a aussi un fort caractère et donc besoin d'une forte autorité hiérarchique pour être bien", développe Fabrice Jaquet. Et de préciser que si l'utilisation des malinois est plus répandue que celle des rot' dans la police c'est uniquement pour des raisons comptables. "Le rot' pèse 55 kg et mange énormément, alors que le malinois fait 35 kg et mange 40% de nourriture en moins !, révèle-t-il sur un ton amusé. Contacté par LCI.fr, le Groupe national d'investigation cynophile (Gnic), où sont formés les chiens de la gendarmerie, a indiqué qu'il ne comptait aucun rottweiller dans ses rangs. "Des tests ont eu lieu il y a quelques temps, mais ils n'ont pas été concluants sur le plan technique", a expliqué un responsable. "Le rottweiller a besoin de fermeté" "Il n'y a pas de mauvais chiens, mais de mauvais maîtres". Telle est la devise d'Henry Guy, le président-fondateur du Groupe d'Intervention Catastrophe, une ONG installée à Sailly-Achatel, en Moselle. Avec leurs 6 chiens, les 15 secouristes bénévoles de cette association sont partis sur tous les terrains à la recherche de victimes sous les décombres (tsunami en 2005, Algérie en 2003, Turquie en 99...). Parmi leurs chiens, on trouve un malinois mais aussi deux rottweillers et trois pittbulls. "Le rottweiller est un chien de gabarit moyen, qui résiste très bien à toutes les conditions climatiques et a un pouvoir olfactif assez important. Il assimile rapidement ce qu'on lui apprend et, surtout, il le retient pour longtemps. Bref, il répond à tous nos critères", explique ce moniteur, tout en précisant lui-aussi que "le rottweiler est un chien qui a besoin de fermeté, de hiérarchie dans le milieu où il vit". "Tous les accidents relatés dans la presse sont regrettables, commente-t-il, mais j'ai l'impression que la plupart du temps les chiens sont entre les mains de personnes qui ne devraient pas". "La plupart des faits divers se passent en banlieue ou dans des espaces réduits. Certains s'en servent comme d'une arme. Là est le problème". Le labrador, n°1 des morsures sur enfants C'est ce que confirme François Rostolland, président-fondateur du Centre national de formation des chiens de secourisme, basé à Briançon. En 45 ans de carrière, il a vu passer toutes les races de chiens entre ses mains, y compris le rott'. "On peut aussi bien dresser un rot'' qu'un chiwawa à l'attaque. La différence, c'est l'étendue des dégâts quand ils mordent. Depuis des années, pour posséder un molosse aussi puissant, je demande l'instauration d'un permis et d'un test de caractère, de sociabilité, pour le maître ET pour le chien. Et pour être sûre de son efficacité, il faut que ces examens soient passés avec des vrais dresseurs professionnels, qui savent ce qu'ils font". Le rottweiller serait-il victime de son trop grand succès? Fabrice Jaquet répond par l'affirmative. "Avant eux, les bergers allemands ont été mis au ban des races canines, puis il y a eu les pitbulls, demain ce sera certainement une autre race... Il faut quand même savoir que le berger allemand reste la première race coupable de morsures et que ce sont les Labradors qui arrivent en tête des morsures sur enfants car avec les effets de mode, on en trouve aujourd'hui dans presque toutes les familles".
-
Chiens dangereux : un Aixois se mobilise contre la psychose du molosse Des associations réclament "une loi intelligente, juste et cohérente" À la suite de la proposition de loi du ministre de l'Intérieur, des associations se mobilisent. Face aux récents accidents, dont un mortel (celui dans l'Oise d'une fillette de 10 ans tuée par ses deux dogues allemands avec lesquels elle jouait seule quelques instants plus tôt), Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a annoncé la mise en place d'un arsenal législatif notamment contre les chiens dits dangereux. En parallèle, plusieurs associations se mobilisent "pour une loi intelligente, juste et cohérente" et contre "la psychose et la discrimination de quelques races de chiens", ceux généralement rassemblés sous le terme de "molosses". L'Aixois Christophe Gobert, membre du Club français des amateurs de bull-terrier, d'american staffordshire terrier et staffordshire bull-terrier (Cfabas) - qui soutient la mobilisation - explique ses préoccupations. "D'abord, il y a une image médiatique forte mais erronée. On présente les morsures de chiens comme un fait de société nouveau. Or, en 30 ans, il y a eu en France 30 décès causés par des chiens, exactement 1,5 mort par an. En comparaison, 15 personnes par an meurent en France d'une piqûre d'abeille, 30 d'un accident de chasse. Est-ce qu'on interdit pour autant la chasse ? Également, il y a 600 morsures de chiens par jour en France, seulement 2 à 3 accidents par jour causés par un rottweiler ou un american staff. Tous les autres sont causés par des chiens dits de famille: le labrador en tête, suivi du berger allemand. Pourquoi ? Parce que déjà, il y a beaucoup de labradors, ensuite, parce que ces chiens étant réputés gentils, les propriétaires pensent à tort qu'ils n'ont pas besoin de les éduquer. En plus de la question 'qu'est-ce qu'un chien dangereux?', se pose donc le problème de l'éducation du chien mais aussi du maître. La catégorisation ne résout rien". Pour éviter le pire, ces associations demandent ainsi, en plus de leçons de dressage, une vraie responsabilisation du propriétaire par la mise en place d'un certificat de capacité. "Le bon sens voudrait que tout chien soit déclaré, et ce, pour éviter des bêtes de lignées ou de souches bizarres. Les éleveurs (tous répertoriés) devraient vérifier, au moyen d'un test, les aptitudes du futur propriétaire à détenir un chien en fonction de sa race, son mode de vie, son environnement... À l'issue de ce test, un certificat est délivré ou non car un chien n'est pas un meuble, il a des besoins. Pour avoir un chien, il faut être responsable! Et il ne faut pas oublier non plus que c'est un animal, avec des codes bien à lui. Règles élémentaires donc: ne jamais laisser un enfant seul avec un chien et ne jamais se tenir derrière la gamelle d'un chien en train de manger". Et de conclure: "Nous sommes devant un effet de mode; souvenez-vous du phénomène des huskies dans les années 80-90? Combien ont voulu ces chiens de travail, adeptes des grands espaces, et combien les ont abandonnés par la suite... C'est le même phénomène, le sensationnel en plus".
-
Pourquoi sommes-nous si nombreux à être allergiques à nos chiens ou à nos chats ? Nous sommes 8 millions en France à posséder un chat, et 9 millions à posséder un chien, sans compter les oiseaux, les hamsters, etc … Malheureusement, tous ces animaux de compagnie véhiculent des protéines qui peuvent être extrêmement allergisantes pour l'homme. Ces protéines se retrouvent principalement dans les squames, la salive et l'urine, ce qui explique qu'un chat est plus allergisant qu'un chien car, en se léchant, il s'enduit les poils d'allergènes. Ces allergènes de poids et de taille modeste (17 microns) sont presque tout le temps en suspension dans l'air et sont ingérés à longueur de journée, notamment par les enfants qui sont à la hauteur idéale. Les allergènes sont aussi sécrétés par les glandes sudoripares ou sébacées, ce qui veut dire que les poils peuvent être très allergisants, en particulier à leur base. Le délai pour passer de la sensibilisation à l'allergie peut être très long, de plusieurs années. En particulier chez le chien. Cela explique qu'on ne pense pas souvent à son animal de compagnie quand une rhinite chronique ou un asthme apparaissent. " Mais ça fait tellement longtemps que le petit est au contact du chien … ? " Allergies croisées : Si vous êtes allergique au chat ou au chien, vous avez un risque non négligeable de le devenir aussi aux animaux de laboratoire, tels que rats et souris, ainsi que dans une moindre mesure aux puces. Une mention spéciale pour le cheval : l'allergie au cheval a doublé depuis 20 ans, en même temps que l'engouement pour ce sport. Ses manifestations sont violentes : asthme, conjonctivite, urticaire, voire anaphylaxie aiguë. Pas la peine de vous rabattre sur les poneys, ce ne sont ni plus ni moins que... des chevaux de moins de 1.47m de taille au garrot (merci Nathalie pour la précision!). Quant à l'âne, les avis divergent sur l'existence d'allergies croisées. De toutes façons, si vous êtes allergique à un équidé, évitez les autres races d'équidés, les haras et les cavaliers. Ces allergènes sont très volatiles. Désensibilisation : Jusqu'à maintenant, l'immunothérapie ou désensibilisation n'a pas été convaincante. Je suis allergique à mon chat. Dois-je m'en séparer ? Par précaution, évitez de prendre un animal de compagnie si vous avez dans votre entourage un terrain allergique (atopique). Si vous avez une maladie respiratoire de type asthme, vous devriez vous séparer de votre animal de compagnie. Le risque que vous deveniez allergique à votre chien ou à votre chat varie en effet entre 41% et 69% selon les études. Sachez enfin que le risque d'allergie existe même encore plusieurs années après votre séparation avec l'animal de compagnie, car il faut beaucoup de temps pour se séparer de ses particules allergisantes (poils attachés à la moquette, au canapé, aux rideaux …). Malheureusement, cela peut être très difficile psychologiquement de vous séparer de votre animal de compagnie si vous y êtes attaché. Des statistiques indiqueraient que 75% à 90% des personnes allergiques ne suivent pas le conseil de leur allergologue quand celui-ci leur recommande la séparation. Personne ne peut vous y forcer, le choc émotif peut être pire que le remède. Dans ce cas, ne restez pas les bras croisés à attendre que la situation empire. Prenez impérativement des mesures draconiennes que nous listons ci-dessous. C'est la condition sine qua non pour ne pas être obligé(e) de vous séparer plus tard de votre animal sous la contrainte. Les 7 conseils pratiques de notre partenaire ABC Allergies : • Si vous choisissez un animal de compagnie, préférez un poisson rouge. Mais si vous voulez absolument un animal à poils, préférez un chien à un chat (qui serait responsable des 2/3 des allergies aux animaux). Sachez enfin qu'il n'existe pas de chiens ou de chats hypoallergéniques. Attention au boxer ou au schnauzer. Certaines études tendraient à prouver que le chat mâle est plus allergisant que le chat femelle ou castré. • Lavez votre animal fréquemment (une fois par semaine ou toutes les deux semaines) à l'aide d'un shampooing adapté. • Brossez-le quotidiennement à l'extérieur de la maison pour lui retirer ses poils. • Interdisez-lui votre chambre et celles de vos enfants, par précaution. • Passez l'aspirateur deux fois par semaine. • Si vous êtes allergique à un animal, évitez d'avoir chez vous des oreillers, couettes … à base de duvet ou de plumes. • Si vous déménagez, pensez à demander au précédent occupant de votre nouveau logement s'il avait un chien ou un chat...
-
Ataxie cérébelleuse cette sâle maladie qu'a mon staff !
mary-toutou a répondu à un(e) sujet de mary-toutou dans Santé / Soins vétérinaires
-
Blessure de napalm !
mary-toutou a répondu à un(e) sujet de mary-toutou dans Santé / Soins vétérinaires
-
homéopathie canine
mary-toutou a répondu à un(e) sujet de goldenrott dans Santé / Soins vétérinaires
-
Blessure de napalm !
mary-toutou a répondu à un(e) sujet de mary-toutou dans Santé / Soins vétérinaires
-
article: attention, préjugés dangereux !
mary-toutou a répondu à un(e) sujet de mary-toutou dans Vos coups de gueule
-
-
Chiens catégorisés : Attention, préjugés dangereux ! Par Wen452 , le 13/01/2008 (59 ) Suite au nouveau drame survenu à Charnay dans le Rhône, les réactions se succèdent sur le net et dans la presse. De nombreuses personnes appellent à « l'éradication de ces monstres ». De leur côté, les professionnels du chien hochent de nouveau la tête de dépit de voir que leurs paroles restent vaines. Marie B., Educatrice et Comportementaliste canine en Haute-Savoie en fait partie. Elle a accepté de répondre à quelques questions. >> Bonjour Marie, qu'avez-vous à dire à ceux demandant l'éradication des « chiens dangereux » ? " Bonjour, Je leur dirais que si on voulait éradiquer les chiens dangereux, il faudrait alors tuer tous les chiens. Peut-être pourrions nous garder les chiots (et encore, pas tous !) jusqu'à l'age de quelques mois, mais cela reviendrait au même puisque qu'ils ne peuvent pas se reproduire. Aujourd'hui, beaucoup font l'amalgame entre « chiens catégorisés », et « chiens dangereux ». Or il est prouvé scientifiquement –et cela est corroboré par les statistiques– qu'il n'existe pas de race déterminée à être plus agressive que d'autres. Nous savons que l'agressivité du chien peut venir de sa petite enfance, son sevrage, de ses expériences de vie (= son éducation), et de la relation qu'il entretient avec les êtres vivants qui l'entourent (= la hiérarchie). Il y a très peu de chien qui ont une tare réelle, et qui peuvent « Peter un plomb » sans raison. En revanche, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas capables de comprendre le comportement d'un chien (et cela quelqu'il soit). Bien souvent, suite à un drame, le chien est qualifié de « taré », et euthanasié, la famille pleure, et on tourne la page, sans chercher à comprendre pourquoi, pour ne plus que cela se reproduise..." >> Or dans ces conditions je suppose que ça peut se reproduire ? De même s'il s'agissait d'une simple morsure, que la famille euthanasie le chien, en prend un autre mais ne remet rien en question et recommence la même chose.... "Il se peut que la situation se reproduise, mais pas forcément, puisque chaque chien a un caractère différent, et a des expériences de vie différentes, même si la famille s'y prend en générale de la même manière avec le chien" >> Qu'avez-vous à dire à ces gens qui s'évertuent à ne pas écouter l'avis des spécialistes du monde canin et préfèrent se fier aux médias ou aux politiques ? Tout d'abord je leur demanderais de me dire quels intérêts les professionnels auraient à défendre ces chiens, s'ils étaient réellement plus dangereux que les autres ? Je rajouterais, et je suis bien placée pour le savoir, que chaque « type » de professionnel du chien se contredisent dans sa méthode de travail (coercitive, positive avec nourriture, positive avec le jeu, hiérarchie entre le chien et l'homme reconnue ou pas, donner des médicaments ou non etc...) mais qu'on se rejoint TOUS sur le sujet des chiens catégorisés... A leur place, ça me ferait réfléchir ! Je pourrais aussi leur proposer de faire une journée bénévole au sein de la SPA la plus proche de chez eux (donc avec un échantillon de chiens non choisi), pour qu'ils puissent voir de leurs propres yeux quel chien est agressif et quel chien ne l'est pas. Petit aparté : Je leur demanderais aussi de réfléchir sur ce point : lorsqu'ils ont mal aux dents vont-ils voir le kinésithérapeute ou le dentiste ?" >> Selon vous, comment faire pour que de tels drames ne se reproduisent plus ? "Tout d'abord, ne pas oublier que le chien descend du loup. Il ne faut pas partir du principe que les chiens nous doivent soumission et obéissance sous prétexte que nous sommes hommes et eux chiens. Nous devons les apprivoiser, les mettre en position de demandeurs dans le quotidien et pour cela, beaucoup de maîtres devraient prendre contact avec un professionnel du chien. La communication avec un chien n'est pas innée, cela s'apprend ! D'autre part, nous devons absolument socialiser les chiots à toutes sortes de situations, afin de rendre chaque chose de notre monde d'humain comme « naturelle » (voitures, camions, aspirateurs, poubelles etc...) Pour cela il faudrait : · Iinterdire les ventes de chiots en animalerie, car ils manquent cruellement d'adultes pour les éduquer, qu'ils se trouvent dans un endroit trop pauvre en stimuli et qu'ils quittent leur mère trop tôt (ce qui engendre des troubles du comportement tel que peur, mauvaise communication avec les canidés, hyper activité et hyper sensibilité...) · Réglementer les personnes qui ont le droit de s'occuper d'une portée de chiot. · Augmenter la partie comportement dans les études des éleveurs canins, particulièrement la partie socialisation. · Ne plus faire de différence entre les races de chiens pour que chaque maître ait la possibilité (qui devrait devenir un devoir) de continuer la socialisation que l'éleveur a commencé avec son chiot, quelque soit sa race. · Obliger les maîtres à suivre des cours d'éducation canine. >> Les catégories vous semblent-elles sensées ? Cette idée de chiens d'attaque et de chiens de garde et de défense ? La catégorisation des chiens ne fait que rendre la socialisation de ces chiens plus difficile et donc entraîne de nombreux problèmes, dont l'agressivité sur un être humain. Elle sépare la population en deux. D'un côté les bons maîtres, qui adoptent un labrador, un golden, un braque etc, de l'autre les mauvais maîtres qui adoptent un rott, staff etc. Ceux qui croient qu'un chien catégorisé mord plus fort qu'un chien qui ne l'est pas ont oublié un détail majeur : La morsure d'un berger allemand peut faire autant de dégât que celle d'un rott. Seul l'être humain sait qu'il y a 15 kg d'écart entre les deux, eux n'en ont pas conscience ! Et le chien ne mord pas suivant sa force, mais suivant le message qu'il veut faire passer, c'est ce qu'on appelle le contrôle de la morsure, les chiens l'apprennent avant leur adoption dans leur foyer humain (sauf absence, écourtage, ou mauvaise qualité de la période de sevrage). Et que dire de la morsure d'un terre neuve ? D'un saint-bernard, d'un labrador, d'un braque allemand? Mais bien sûr, on peut toujours comparer la morsure d'un caniche avec celle d'un rott, et là, leur théorie parait valable... En ce qui concerne l'appellation chien « d'attaque » ou de « défense » pour parler des chiens catégorisés, cela revient au même que de qualifier de chiens « de chasse » les caniches ou les yorkshire (et oui, ils ont été crées pour être des chiens de terrier !) Les chiens catégorisés ne sont plus chiens de combat, de garde ou de défense depuis aussi longtemps que les caniches, jack russel, york ou autres ne sont plus chiens de chasse. D'ailleurs, il reste une activité, le « ring » (considérée comme un « sport canin » et qui consiste, entre autres, à la protection rapprochée du maître, ainsi que l'attaque à distance, sur demande, sur un homme en costume de circonstance) que pratiquent certains maîtres qui pourrait rapprocher les chiens à cette appellation de "chien d'attaque ou de défense", mais légalement il n'en est rien. >> Avez-vous déjà été mordue dans le cadre de votre profession ? et si oui, par quel type de chien ? Oui, une seule fois, et je dois bien reconnaître que c'était de ma faute. Une amie a adopté une chienne au passé bien difficile, mais mon amie a fait un énorme travail. Ceci dit, un problème demeure : lorsque la chienne est attachée, elle ne supporte absolument pas qu'on s'approche, seule sa maîtresse peut revenir pour la détacher, lui donner à boire ou autre. Lors d'un concours auquel j'ai assisté, mon amie est allée repérer la piste sans la chienne, elle l'a donc laissé attachée. Je ne me suis plus souvenue de ce « problème »... et je me suis trop approchée. J'ai eu le droit à un beau trou dans la cuisse ! Cette chienne est une labri (berger des Pyrénées). >> Avez-vous eu connaissance de morsures? Si oui, par quels types de chiens ? Par les médias, seulement des chiens catégorisés ou de grand gabarit (berger, dogue allemand etc..). Mais par mon métier: berger allemand, labri (autre que celle de mon amie qui m'a fait un trou dans la cuisse !), cocker, labrador, boxer, beauceron... (chiens de race ou assimilés) ce sont les cas qui me reviennent en mémoire.