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kookie

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À propos de kookie

  • Date de naissance 31/12/1985
  1. kookie

    Le sultan et le vizir

    Merci Manoon pour la traduction...... Le texte est beaucoup plus comprehensible maintenant. :)
  2. Voila, j’étais en train de lire un livre en anglais et je suis tombée sur cette petite histoire que j’aimerais vous en faire part. Le texte original est en anglais Je vais laisser le texte original en anglais en tout cas. Traduction Manoon Le sultan et le vizir. Un vizir avait servi son maître pendant une trentaine d’années ; il était connu et admiré pour sa loyauté, sa fidélité et sa dévotion envers Dieu. Pourtant, il s’était fait de nombreux ennemis dans la cour à cause de son honnêteté ; ces derniers répandaient des histoires sur sa duplicité et sa perfidie. Ils continuèrent ainsi, jour et nuit, de telle sorte qu’un jour le sultan également en vint à se méfier de l’innocent vizir, jusqu’à finalement ordonner la mise à mort de celui qui l’avait si bien servi. Dans son royaume, les condamnés à mort étaient attachés puis jetés dans l’enclos dans lequel le sultan gardait ses plus redoutables chiens de chasse. Les chiens ne manquaient pas, sur le champ, de réduire la victime en pièces. Cependant, avant d’être jeté aux chiens, le vizir fit une dernière demande : « J’aimerais pouvoir jouir de dix jours de délai, dit-il, pour que je puisse payer mes dettes, récupérer l’argent qui m’était dû, rendre les articles qui m’avaient été confiés, et donner mes biens aux différents membres de ma famille, ainsi qu’à mes enfants, et leur nommer un tuteur. » Après avoir eu la garantie que le vizir ne chercherait pas à s’échapper, le sultan accepta cette demande. Le vizir se dépêcha de rentrer chez lui, rassembla cent pièces d’or, puis les donna au chasseur qui s’occupait des chiens du sultan. Il offrit à cet homme les cent pièces d’or et dit : “Laisse moi m’occuper des chiens pendant dix jours.”. Le chasseur accepta, et les dix jours suivants le vizir s’occupa des bêtes avec la plus grande attention, les entretenant bien et les nourrissant bien. A la fin des dix jours, ils mangeaient dans sa main. Le onzième jour, le vizir fut demandé par le sultan, les charges furent répétées, et le sultan regarda le vizir se faire attacher et jeter aux chiens. Cependant, quand les bêtes le virent, elles accoururent vers lui en remuant la queue. Ils lui mordillèrent affectueusement les épaules et commencèrent à jouer avec lui. Le sultan et les autres témoins étaient stupéfaits ; le sultan demanda au vizir pourquoi les chiens lui avaient épargné la vie. Le vizir répondit : « Je me suis occupé de ces chiens dix jours durant. Le sultan a vu le résultat de lui-même. Je me suis occupé de vous pendant trente ans, et quel fût le résultat ? J’ai été condamné à mort sur les accusations de mes ennemis ». Le sultan rougit de honte. Il ne fit pas que pardonner le vizir, mais il lui donna également un bel ensemble d’habits, et lui amena l’homme qui avait calomnié sa réputation. Le noble vizir le laissa libre, et continua de le traiter avec gentillesse. LE LIVRE DE LA SAGESSE ARABE ET DE LA RUSE, TREIZIÈME SIÈCLE. ---------------------- (texte original) The sultan and the vizier A vizier had served his master for some thirty years and was known and admired for his loyalty, truthfulness, and devotion to God. His honesty, however, had made him many enemies in the court, who spread stories of his duplicity and perfidy. They worked on the sultan day in and day out until he too came to distrust the innocent vizier and finally ordered the man who had served him so well to be put to death. In this realm, those condemned to death were tied up and thrown into the pen where the sultan kept his fiercest hunting dogs. The dogs would promptly tear the victim to pieces. Before being thrown to the dogs, however, the vizier asked for one last request. “I would like ten days’ respite” he said, “so that I can pay my debts, collect any money due to me, return items that people have put in my care, and share out my goods among the members of my family and my children and appoint a guardian for them.” After receiving a guarantee that the vizier would not try to escape, the sultan granted this request. The vizier hurried home, collected one hundred gold pieces, then paid to the huntsman who looked after the sultan’s dogs. He offered this man the one hundred gold pieces and said, “Let me look after the dogs for ten days.” The huntsman agreed, and for the next ten days the vizier cared for the beasts with great attention, grooming them well and feeding them handsomely. By the end of the ten days they were eating out of his hand. On the eleventh day the vizier was called before the sultan, the charges were repeated, and the sultan watched as the vizier was tied up and thrown to the dogs. Yet when the beasts saw him, they ran up to him with wagging tails. They nibbled affectionately at his shoulders and began playing with him. The sultan and the other witnesses were amazed, and the sultan asked the vizier why the dogs had spared his life. The vizier replied, “I have looked after these dogs for ten days. The sultan had seen the result for himself. I have looked after you for thirty years, and what was the result? I am condemned to death on the strength of accusation brought by my enemies.” The sultan blushed with shame. He not only pardoned the vizier but gave him a fine set of clothes and handed over to him the man who had slandered his reputation. The noble vizier set them free and continued to treat them with kindness. THE SUBTLE RUSE: THE BOOK OF ARABIC WISDOM AND GUILE, THIRTEENTH CENTURY.
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