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Des prothèses pour un veau Meadow est un adorable petit veau Angus, né à l'automne 2008, quelque part au Nouveau-Mexique, aux États-Unis. Quelques mois après sa naissance, Nancy Dickenson, éleveuse, le trouve dans le champ d'un voisin, transi de froid et souffrant de sévères engelures aux pattes postérieures. Touchée et coutumière de l'adoption d'animaux (elle a déjà une douzaine de sauvetages d'animaux à son actif), elle décide de le recueillir et le confie aux soins de vétérinaires. Ces derniers lui annoncent que les engelures sont si graves que le veau va devoir être amputé d'une partie des deux pattes touchées. Toutefois, pour lui assurer une bonne qualité de vie, ils lui proposent de poser des prothèses à l'animal, afin que ce dernier puisse toujours marcher. D'ordinaire, les animaux amputés sont envoyés à l'abattoir, mais Nancy Dickenson opte pour les prothèses, afin de sauver le petit veau. Elle a donc placé l'animal entre les mains expertes de spécialistes. L'opération s'est tenue au centre vétérinaire universitaire de l'Université d'État du Colorado. Elle a exigé la participation de cinq anesthésistes différents, ainsi que de plusieurs chirurgiens vétérinaires et spécialistes des soins vétérinaires sur les animaux de grande taille. Les cinq anesthésistes devaient s'assurer que l'opération se déroulerait dans les meilleures conditions possibles, sachant que le veau a quatre estomacs ; il ne peut donc en aucun cas être à jeûn avant l'opération, ce qui engendre de nombreux risques ! Toutefois, l'intervention s'est déroulée au mieux et l'animal peut aujourd'hui se déplacer grâce à ses prothèses.

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Chauves-souris enragées, danger La province de Loreto, à l'extrême nord du Pérou et située en plein cœur de la forêt pluviale amazonienne, est une zone à risques pour de nombreuses raison : la faune y est toujours très sauvage et considère souvent l'homme comme une proie potentielle. Depuis peu, les attaques de chauves-souris s'y font plus fréquentes. En effet, une invasion de chauves-souris hématophages (ou vampires) a été constatée par le ministère de la santé péruvien. Au cours des derniers mois, plus de cinq cents personnes ont été attaquées. Les chauves-souris en question étant porteuses de la rage, le risque de contamination est réel ; d'ailleurs, deux personnes ayant été mordues sont décédées des suites de cette maladie. Les chauves-souris hématophages, qui vivent exclusivement en Amérique du Sud, se nourrissent d'insectes et de sang de mammifères mais ne s'attaquent d'ordinaire pas à l'homme. Selon Luis Suarez, directeur des services épidémiologiques au ministère de la Santé, les récents accès d'agressivité des chauves-souris contre les hommes et le bétail serait en grande partie dû au fait que la déforestation a détruit les niches écologiques traditionnelles de ces animaux. Ne pouvant se nourrir du sang de leurs proies habituelles, elles en viennent donc à attaquer l'homme.

Les oiseaux menacés survivent mieux Une recherche, menée récemment au Royaume-Uni et publiée par la Royal Society for the Protection of Birds (la Société royale pour la protection des oiseaux), a permis d'établir qu'au Royaume-Uni, les oiseaux rares survivaient mieux que leurs congénères plus communs. En effet, cette recherche affirme que parmi les 63 espèces d'oiseaux rares vivant au Royaume-Uni, 60% ont vu leur population augmenter au cours des dix dernières années, contre 28% ayant une population en baisse et 12% une population stable. À l'inverse, parmi les oiseaux dits communs, un tiers seulement ont vu leur nombre augmenter. Parmi les oiseaux rares dont la population a augmenté, on signale le balbuzard, le râle des genêts, l'avocette, le bruant zizi, le milan royal ou l'œdicnème. Dans les espèces communes sur le déclin, toutefois, on déplore la raréfaction du moineau domestique, de la linotte, du rossignol ou encore des martinets. Selon le docteur David Noble, du British Trust for Ornithology (la fondation britannique d'ornithologie), il s'agit là d'une excellente nouvelle : en effet, cela prouve que les actions mises en place pour les préserver ont porté leurs fruits. Toutefois, le responsable de la conservation de la Royal Society for the Protection of Birds a rappelé que certaines espèces telles que l'alouette des champs, le pouillot fitis ou la perdrix grise sont, encore aujourd'hui, des espèces déclinantes.

Des nouvelles des Haras nationaux Décidément, les Haras nationaux vont mal. La restructuration annoncée de ce monument français et son rapprochement, au premier janvier 2010, de l'ENE (l'Ecole Nationale d'Équitation, à savoir le prestigieux Cadre noir de Saumur) a de quoi faire craindre des pertes d'emploi. Seuls cinq des vingt-deux établissements des Haras nationaux devraient être conservés sur le territoire français. Pour l'instant, le doute plane toujours... Pour le site de Cluny, en Saône-et-Loire, après de gros travaux débutés en 2005, on craint toujours pour Équivallée-Cluny. À Villeneuve-sur-Lot, dans l'Aquitaine, on menaçait de fermeture ; toutefois, le centre a obtenu un sursis et son centre de reproduction devrait, théoriquement, fonctionner en 2010. Le haras de Saint-Lô, en Basse-Normandie, et ceux de Lamballe et Hennebont, en Bretagne, auraient obtenu lui aussi un sursis pour l'année 2010. Pour ces deux derniers sites, d'ailleurs, d'aucuns craignaient que seul l'un des deux haras serait choisi par les Haras nationaux, mais la directrice des Haras nationaux, Nicole Blanc, a confirmé leur maintien à tous deux. Le haras d'Aurillac, dans l'Auvergne, après son incendie de juillet 2008, est toujours en attente de travaux. Le Haras national de Blois, dans le Loir-et-Cher, va être transféré à Amboise, dans l'Indre-et-Loire. Le suspense est donc toujours intense : qui fermera, qui restera ouvert ? Affaire à suivre.

pour tes calins petite Cinna ! Et encore un joyeux anniversaire.