Néphélie-titmousefairycottage

Info du 22/11/2008 EXPOSITION FÉLINE. Solange Ledoux-Leroy, doyenne des juges EXPOSITION FÉLINE. Solange Ledoux-Leroy, doyenne des juges, court le monde depuis trente ans. Elle fera escale à Cognac ce week-end Une juge globe-trotteuse Solange Ledoux-Leroy et son Joli coeur : « Le prix du public va toujours au plus gros et au plus en fourrure mais, en général, c'est aussi le plus moche ». (photo v. d.) Solange Ledoux-Leroy écrira-t-elle un jour un atlas de la géopolitique européenne vue à travers le prisme des chats ? Encore faudrait-il pour cela que la juge internationale pose ses valises pendant quelques jours... Et ce n'est «pas encore » à l'ordre du jour. Depuis plus de trente ans, la fervente des félins court l'Europe d'ouest en est à la recherche des plus belles espèces, à une moyenne de 25 rendez-vous annuels. « Un juge connaît surtout les gares, les aéroports, les salles d'exposition et les hôtels », minimise la passionnée installée à Gourville. Souvenirs Reste que cette néo-Charentaise débarquée des Ardennes belges il y a vingt-cinq ans a un véritable planning de commissaire européen. Du côté de Mons (Belgique) et Maastricht (Pays-Bas) ces deux derniers week-ends, à Abbeville dans la Somme il y a un mois, à Albi dans le Tarn quelques jours auparavant... « Les organisateurs insistent ; j'ai du mal à dire non », sourit-elle simplement. Ses souvenirs s'étendent de l'Espagne à l'Italie, en passant par la Suisse, l'Allemagne ou la Biélorussie. Solange Ledoux garde ainsi en mémoire quelques anecdotes impérissables. Comme celle, « mémorable », de son premier séjour en Russie : « Nous devions juger dans un cinéma, sans cage, ni rien. Les éleveurs s'installaient comme ils le pouvaient, et tout était replié le soir. J'ai compris ensuite que les gens avaient peur de se faire voler. » À l'aube de ses 80 ans, la juge s'amuse aussi de petits détails, comme ce mâle grand vainqueur du « best » de l'ex-Urss et qui venait justement... de Belgique. « Marchands de chats » Elle entretient en revanche une certaine animosité envers les Américains. « Aux États-Unis, ils ont fait du surtype. Les vieux modèles ont tellement évolué que l'on trouve des siamois avec de grandes oreilles, des pattes fines et des queues de rat bien longues... » Autre sujet d'aversion : la question d'argent. « Entre les vaccinations, la nourriture, etc. il n'y a pas de bénéfices à faire avec les chats. Ou alors on est des " marchands de chats ". » La seule race féline qu'elle n'apprécie pas. Elle-même en a pourtant élevé des centaines. Jusqu'à héberger à domicile plus de 60 bêtes à poils. « Un jour, il a fallu construire une chatterie. » Chaque matin, Solange traversait le long bâtiment parsemé de cloisons en treillis pour leur allumer la radio. « Je commençais à trouver que ça faisait beaucoup... » Aujourd'hui, elle ne compte plus que deux protégés. « Lorsque mes amis me disent " T'as encore de nouveaux petits ? " je sais maintenant qu'on parle de mes petits-enfants... » 20 têtes blondes que la reine des naissances accueille dans une maison aux faux airs d'arche de Noé. Cailles, poules naines, tourterelles, perruches, inséparables (entre autres bêtes à plumes) et poissons constituent un cheptel d'une centaine de têtes à entretenir. Sans compter un intérieur serti d'innombrables bibelots, assiettes et autres figurines dédiés aux chats, héritages d'autant de concours où il est coutume de faire un « cadeau » aux juges. Une passion vraiment envahissante. (1) Le Club félin de l'Ouest invite tous les amoureux des chats à se rendre, aujourd'hui et demain, de 10 heures à 18 h 30, à l'Espace 3 000 à Cognac. Tarifs : normal, 5 euros ; de 10 à 14 ans, 3 euros ; gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. Auteur : vincent dewitte v.dewitte@sudouest.com

Les chemins de tendresse “Prends ma main. Ne la lâche pas. J'écouterai ce que tu veux me dire. Si tu préfères te taire, j'entendrai ton silence. Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi… Si tu es triste, j'essayerai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. J'allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres. Si je n'ai qu'une rose, je te la donnerai. Si je n'ai qu'un chardon, je le garderai pour moi. Je te donnerai ce qui te plaît, ce qui te rassure le plus si je le possède. Si je ne le possède pas, j'essayerai de l'acquérir. Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras. Je te ferai entendre la musique que j'aime. Si tu ne l'aimes pas, j'écouterai la tienne… J'essayerai de l'aimer ! Je t'apprendrai ce que je sais. C'est peu. Tu m'apprendras ce que tu sais. C'est beaucoup. Ne dis pas que tu ne sais rien : cela n'existe pas, quelqu'un qui ne sait rien… ou alors, si cela existe, tant mieux car ce serait quelqu'un comme un jardin sauvage, un jardin à naître où l'on peut rêver mille jardins… comme… comme un enfant à venir, un enfant espéré : ce serait la vie devant soi, ronde, inattaquée, comme une boule de Noël. Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c'est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l'abandon, du doute. Une main offerte, c'est un monde nouveau. Tu es toi. Je suis ce que je suis. Je ne troublerai pas ta musique intérieure. Je ne me blesserai pas de tes silences. Tu respecteras les miens. Je ne t'assassinerai pas de “pourquoi ?”. Tu ne diras pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi… Donne-moi la main. Nous irons avec la vie, comme le sable, le temps et l'eau : entre source et delta. Différents et si proches à la fois…” Simone Conduché

Bonne journée à tous !

Bonne nuit à tous !

C'est superbe !

Ici, c'était tout blanc ce matin et il a reneigé cet après-midi, meme si rien n'a tenu... Et ce soir, il géle déjà !