christophep

premièrement, si cet oiseau n'avais plus de "queue", je penses que ce n'est pas un phénomène naturel et qu'il n'était pas malade quand on voit le fond de la cage qui lui servait de volière. deuxièmement si tu aimes les rapaces et que tu veux encore en voir planer au dessus de chez toi évite de tels actes. dernièrement, le seul conseil que je pourrais te donner vu ta reaction, c'est de contacter un fauconnier, la fauconnerie étant encore bien présente en Tunisie, qui peut être te dira quoi faire . nous n'avons pas les mêmes lois et les mêmes pratiques nous ne pouvons t'aider.

afif, tu est venu içi pour trouver des conseils. On te les a donnés mais malheureusement pour l'oiseau tu ne les as pas suivi. on fait tous des erreurs j'espère que cela te donneras une bonne leçon et que tu réfléchiras maintenant avant de faire les rochers...

les accipiters plus facile a affaiter que les faucons...

je crois ne rien inventer

cette technique n'était pas utilisé? mais avec des faucons?

pourquoi ne pas se servir d'un leurre, maintenant que l'on peut utiliser le grand duc pour la chasse au vol? le hiboux à la perche ou dans un arbre isolé sur une prairie, placé dans un bois épais et sombre, à l'affût avec son autour, technique de chasse ordinaire de cet oiseau, les corneilles seraient plus accessibles

avez déjà trouvé une aire d'autour sur un chêne? j'ai localisé une aire hier sur une fourche secondaire d'un gros chêne pédonculé. l'emplassement de ce nid correspond plus à une aire de buse. il y avait déjà des rameaux vert de pin et d'épicéa à l'intérieur. buse, autour...à vérifier...

samedi, lors d'une sortie dans le jura, j'ai pu être spectateur d'une scène assez incroyable, qui ma confirmé que l'autour est un prédateur tout terrain et d'une persévérance étonnante: En arrivant au pied du jura pour une petite randonnée, je n'ai pas le temps de me préparer pour la marche que déjà une silhouette dans le ciel m'interpelle. C'est un tiercelet d'autour prennant les thermiques, je le prend dans mes jumelles et je le trouve bien pressé de prendre de l'altitude...battements d'ailes très rapides, orbes ressérées. je lache les jumelles et je m'aperçois que cinquante mètres plus haut, il y a un autre oiseau. c'est un ramier qui tente de garder la distance en essayant de rester au dessus du plafond de l'autour. pendant plus de dix minutes c'est une course éffreinée vers les nuages. Le tiercelet ne lache pas. c'est une dépense d'énergie incroyable pour ces oiseaux qui finissent par atteindre la couche nuageuse. aucuns des deux ne cède et ils disparaissent dans le stratus. j'attends un moment mais ni l'un ni l'autre ne réapparait le pigeon a t-il laissé son âme dans les cieux, je ne le sais pas mais cette observation était passionante et révélatrice des capacités de nôtre bel accipiter.

les deux aires que j'ai localisé sont distantes de plus de 250 mètre, la première était occupée il y a deux ans mais la construction d'un chalet à proximité à surement poussé le couple à changé d'emplassement. j'ai cherché en vain l'aire de l'année dernière autour de l'ancienne. actuellement j'ai trouvé ce nid dans la fourche d'un épicea étêté, mais c'est peut être une aire de buse...

hier, j'ai trouvé deux aires sur le territoire d'un couple d'autour que j'avais repèré l'année dernière en pleine parade aérienne. le premier nid est relativement proche des habitations, à 50 mètre d'un chalet, le deuxième est en lisière d'une coupe forestière à 250 m du premier. est ce que les aires se trouvent toujours à proximité des autres car les deux que j'ai trouvée me paraissent assé anciennes.

mouai cri... sifflement... faut pas chercher la petite bête... le son entendu est un sifflement mais le son ne vient pas des dents ni de la bouche mais bien de la gorge. bref on n'est pas là pour parlé des moeurs de la marmotte...

et le cri d'une marmotte sur un chien un homme ou un aigle n'est pas le même...

biensure, je parlai de la localisation d'un individus et pas d'une aire...

à part près du site de nidification, je penses qu'il est très dur de partir avec son appareil photo avec pour objectif de prendre un autour. je l'observe en général par chance et surtout gràce aux corneilles comme il l'a été dit précédement. les cris des corneilles sont vraiment spéciaux pour l'autour, un peu comme le cri des marmottes quand un aigle passe... juste à entendre ces oiseaux, j'ai la certitude qu'un autour et présent et j'apporte toute mon attention. en ne connaissant pas ces cris d'alerte, je serai passé à côté de nombreuses observations. pour observé les rapaces il faut avant tout connaitre leur proies.

Samedi, j'ai remonté la vallée de l'arve jusqu'au mont blanc pour participer à un vol magnifique aux pieds des glaciers. Dès mon arrivée, bien qu'étant "du pays", je suis frappé par cet environnement hostile, et je me demande: "comment peut on pratiquer le haut vol dans cette vallée étroite, bordée de falaises et de forêts d'épicéas... où un kilomètre de vol d'oiseau en représente des dizaines en marchant ou en voiture." Il est 14 heures, le ciel est plus ou moins dégagé il fait un ou deux degrés, quelques nuages s'accrochent aux sommets, le vent est quasi nul. L'oiseau est déchaperonné, ce tiercelet de gerfaut pelerin est magnifique et bien proportionné, de longues ailes croisées arrivant au même niveau que le balai. Après avoir placé l'emetteur, l'oiseau est mis sur l'aile. Il passe derrière les sapins et disparait, s'est t-il posé... non, il tourne et monte avec une rapidité déconcertante. J'ai fait de nombreuses observations de faucons sauvages et jamais je n'en ai vu un réaliser une ascension aussi rapide, un hobereau géant! ( l'oiseau est resté sur l'aile plus d'une heure et demi entre 400 et 700 m de plafond ) Au bout de quelques minutes, le faucon est déjà au dessus de la crête qui se trouve à 400m au dessus du point d'envol et il continu à monter...tout en restant centré. On a du mal à le voir ce qui nous oblige à prendre les jumelles pour le suivre, il doit être à plus de 600m du sol. Au bout d'une heure et demi de vol, nous décidons de lacher un pigeon...celui ci monte en tournant ne sachant pas que "l'oiseau aux ailes en forme de faux"à déjà replié les ailes et fonce sur lui. En quelques secondes et quelques paliers de réajustement de piqué, il est là, ses ailes fendent l'air , un dernier son précèdant le choc de l'impact. le pigeon est buffeté et tombe en vrille, le faucon fait une courbe et rejoint sa prise. Un vol magnifique avec pour fond ce paysage de roche, de neige et de glace. Encore merci Etienne.

citation :"En revanche, altricial n’a aucun équivalent -même approximatif- en français, à part nidicole." altricial: ce terme est bien utilisé en france pour définir ce comportement mais fait partie d'un language scientifique qui n'est parfois pas toujours présent dans les dictionnaires.

et pourquoi pas un autour, c'est une espèce plus adaptée à nôtre pays. chasser le poils avec ce type de faucon nécessite un territoire de chasse constitué de grandes plaines. car un faucon n'ira que rarement à la remise alors qu'un autour n'hesitera pas à suivre à couvert.

tous les oiseaux sont diffèrents et les variations sont grandes (origine des parents, ss espèce...) mais j'ai vu des femelles dépasser 1500g et j'ai pu observer un tiercelet de 950g

tout dépend de ce que tu veux chasser. aux Emirats, ils utilisent les formes en vol à vue sur l'outarde, en europe les tiercelets en vole à vue sur la corneille et les corbeaux freux mais peut très bien être mis en vol d'amont sur la perdrix ou le faisan. chez nous , il est préférable d'utiliser un tiercelet de proportion plus adequate par rapport à nôtre gibier, une forme permet de voler l'outarde qui pèse plus de 2500g, chez nous le faisan ne dépasse heureusement pas encore les 1.500...

avec un hybride gerfaut *sacre tu peux chasser tout ce qui se chasse avec les autres hybrides, mais la petite touche de sacre permet de mettre un peu de poils au tableau. en nature, une partie du régime alimentaire du faucon sacre est constituée de petits mammifère comme le souslik (genre de marmotte des steppes de l'Est). ce qui fait que chez nous, il est possible de voler le lapins et le lièvre en milieu ouvert avec cet oiseau.

je ne vois pas trop l'utilité de chaperonner une harris...(?) c'est une espèce qui supporte très bien les transports en voiture et celles que j'ai pu observer semblaient même y prendre plaisir.

sacre et laniers, c'est étonnant que ces espèce qui sont redoutable à l'état naturel, ne le soit pas en fauconnerie.

j'ai entendu parler d'un hybride ferrigineuse x harris. avez vous des infos concretes sur ce "croisement"?

pour le bas vol, on parle d'autour des palombes, de la buse de harris, sans oublier l'aigle royal. mais qu'est ce qui se fait d'autre en europe et sur les autres continent. qu'elle est la performance de ces oiseaux.

peut être parcqu'ils savent que c'est un prédateur spécialisé dans la chasse aux oiseaux. pour les oiseaux, la silhouette des certains rapaces dont la rencontre peut être mortelle est inscrite dans leur cerveaux: une jeune corneille n'ayant jamais vu d'autour sera qu'a la vue de ce rapace il faut fuire ou rejoindre ses "copines" pour entamé l'offensive.