Vivelespoulpes

Cet oiseau paraît particulièrement tonique: plusieurs manuels décrivent son comportement comme impétueux, donnant une impression globale d'hyperactivité. Elle chasse la journée comme le soir, et n'est pas active la nuit. Il me semble avoir lu quelque part que son plumage était plus rêche que celui de la majeure partie des nocturne de par ses mœurs diurnes et son mode de chasse, qui se pratique à l'affut, mais aussi en planant en rase-motte ou encore en volant sur place. L'attaque semble rapide et plutôt efficace. L'oiseau se nourrit en de manière quasi unilatérale de mammifères, y ajoutant une certaine proportion d'oiseaux en hiver. Son qualificatif d'"épervière" n'est pas dû uniquement à son plumage, mais aussi à son agilité en vol, son agilité et sa rapidité, qui ne sont pas sans rappeler ceux de l'autour ou de l'épervier.

Salut !! Je ne pense pas être en mesure de répondre à tes questions, mais je peux par contre d'indiquer un bouquin (principalement constitué de photos) sur la chasse à l'aigle au Kazaksthan. Les photos ne sont pas d'une grande qualité, mais il ne coute pas exessivement cher ( 15 euros, me semble-t-il, mais, au vu du fait que je l'ai reçu à Noël, je ne puis te l'assurer). Le titre est "Chasse à l'aigle chez les Kazakhs", et il est publié aux éditions Philipe Picquier. Il semble avoir été publié en collaboration avec Harmonia Mundi. Ps : Ok, alors le vendeur a enlevé le prix en euros mais a laissé celui en francs : 183,67 francs, et je vous laisse le loisir de convertir. On est Terminale littéraire ou on ne l'est pas... Et la division demande aux neurones un travail réellement épuisant. Or, je ne saurais risquer l'implosion neuronale. Re PS : En ce qui concerne ta question sur la nature du gant employé, il est écrit dans ce bouquin qu'il sagit d'une "moufle en peau de bouc ou de chameau renforcée intérieurement par des couches de feutre ou de fourure". Il est ensuite spécifié que "ce gant recouvre une partie du bras, et sert de protection à la fois contre les serres de l'oiseau (on s'en serait presque douté...) et contre le froid." Voilou! En espérant t'avoir aidé ! Vivelespoulpes.

Heu... Je vais paraître inculte (une fois de plus ou de moins...), mais c'est quoi, un "jump" ?

Ouais, je l'ai déjà lu, mais il ne tranche pas vraiment. IL semble plutôt être pour la course du chien, mais je voulais avoir l'avis du plus de monde possible. C'est vrai que ça parait logique... A ce propos, il me semble avoir également lu dans le bouquin de Monneret que les pélerins utilisés pour chasser ne liaientque rarement leur proie et préféraient la buffeter. C'est vrai ?

Bonjour ! Bon, je ne savais pas où mettre ce topic, et je laisse aux administrateurs le soin de le déplacer s'il n'est pas à sa place. Voilà, je me posais une question concenant la trajectoire du faucon pélerin quand il poursuit sa proie, lors du piqué principal . J'ai en effet lu que certains prétendent qu'il suit une cligne courbe appellée "courbe du chien", c'est à dire que la trajectoire courbe du rapace est dirigée vers sa proie en permanance (voir ce lien http://www.mathcurve.com/courbes2d/poursuite/poursuite.shtml ), alors que d'autres soutiennent que sa trajectoire forme à tout instant un angle de 40° avec celle de sa proie, sauf lors des derniers temps de l'attaque, juste avant le buffetage (courbe appelée "spirale logarithmique"). Quelle est votre opinion sur ce point ?

Bonjour !! Je sais que la mue de ceratins rapaces est "planifiée" ; chez le pélerin, la 7eme rémige en partant du bout tombe en premier, puis vient la 6ème, puis la huitième, et après on passe aux rémiges secondaires (5,9,4 et après je sais plus). Est-ce que la mue de tous rapaces suit cet ordre, ou bien varie-t-elle celon les espèces? Commence-t-elle systématiquement avec la période reproduction, comme c'est le cas chez le pélerin? Et puis une question débile pour finir : a-t-elle lieu chaque année pour tous les rapaces ?

Ouais... dans les Hautes Pyrénées, on a les rapaces d'une part et les champignons d'autre part. 'uper... Faut juste aimer les endroits paumés, peu dynamiques, enclavés et situés en plein sur la "diagonale du vide"... Mais si on aime ça, c'est vrai que les hautes Pyrénées, c'est super.

Salut tout le monde ! J'ai eu la chance de tomber sur une curée de vautours il y a trois jours, et ce deux jours de suite. Les photos que vous allez voir sont prises le deuxième jour. Je pense qu'ils étaient environ une cinquantaine, peut-être plus, le premier jour du moins, sur un cadavre de vache relativement rescent. Je n'ai pas pris de photos ce jour là, mais je suis revenu le lendemain, muni de mon téléobjectif et couvert d'un poncho genre "tréllis". Je me suis caché derière un arbre après avoir rampé dans les fougères un bon quart d'heure (c'est long pour faire 20 mètres !!!). J'ai alors pu les photographier, à l'aide d'un téléobjectif (l'arbre derriere lequel j'étais caché était relativement loin d'eux). Puis des touristes chiants sont arrivés en hurlant grassement, et les grands rapaces se sont envolés. J'ai changé d'arbre, ils sont revenus, j'ai photographié, ils m'ont vu, ils se sont barrés, et moi aussi. J'ai alors pu les observer depuis le couvert de la foret, à une trentaine de mètres d'eux, car ils se sont re-posés sur la charogne au bout d' un quart d'heure environ. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre, alors je suis parti manger vers le bord des falaises, plus loin. Et là, 3 vautours s'envolent en contrebas, à 10 mètres de moi à tout casser ! Et je les avais pas vu : ils étaient dissimulés à mes yeux par un rocher. J'ai alors décidé d'être plus prudent, et de faire un dernier tour avant de manger. Bien m'en prit ! Je pu ainsi appercevoir deux autres groupes de vautours perchés sur les falaises. Je m'empressais de les photographier. Les photos ne sont pas scannées dans l'ordre des évennements tels que je les ai décris.

A ouais, moi aussi j'en ai pris une de Milan Royal. Désolé pour les petites tâches qui apparaissent sur l'image, c'est une photo scannée.

Désolé, Sokol, mais je n'en ai qu'un. Un et demie, car je viens d'avoir un jeune même pas tout à fait plumé... Mon voisin, par contre, mon voisin (mon fournisseur) a du en tuer 82 l'an passé...

Bonjour à tous ! Je m'appelle, Mathieu, alias Vivelespoulpes. J'habite une petite ville, à savoir Bagnères de bigorre, dans les Hautes Pyrénées. Dans la vie, j'aime énormément faire du kayak, lire, écrire... Et m'ocuper de mon oiseau. Je me suis inscris sur ce forum dans le but de me documenter sur la volerie, et sur la rapaces en général. Ne vous attendez donc pas à me voir poster beaucoup. Voilà. Bon maintenant, la partie la plus délicate de la présentation : celle de mon compagnon à plumes. Alors... hum*grande inspiration*... Ce n'est pas un faucon, ce n'est pas un autour ni une chouette, non plus qu'une buse quelquonque. Ce n'est même pas un rapace ("Ciel, ou allons-nous?" J'apperçois déjà une ou deux personnes qui tournet de l'oeil au fond de la salle)... Non, c'est un Pigeon, et il s'appelle Sigmar, mais laissez-moi vous expliquer toute l'affaire. J'ai toujours été comme fasciné par les oiseaux et, il y 4 ans environ, je regardais "Kes", un film de Ken Loach. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'histoire d'un enfant qui trouve un Faucon ect... Sur ce, mes parents m'emmenent au "Donjon des Aigles". Spectacle de volerie. Vautours, faucons, aigles, milans et buses sont au rendez-vous. Donc, j'ai envie de "faire voler" mon propre volatile. Pas un rapace, bien sûr, hors de ma portée. Alors quoi? Je pensais sérieusement à aller "kidnapper" un bébé merle, mais cela me semblait trop cruel, et trop difficile ; le gavage d'un merle est un exercice fastidieux. De plus, un merle est trop exposé aux chats depart sa peite taille. C'est ainsi que je jetais le dévolu sur un pigeon. Mon voisin en élève plein. L' "affaitage", si l'on peut dire, ou l' "apprentissage",si vous préférez, dura un peu plus d'un an. J'appliquais les quelques "trucs" que j'avais pu observer dans le film, et le résultat est, ma fois, fort concluant, mis à part quelques détails. A présent, cet oiseau et moi sommes devenus potes. Lui ne rate pas une occasion de se percher sur ma tête, dédaignant majestueusement mon gant (pas pu lui faire perdre cette habitude. En général, il vient en premier lieu sur le gant, puis grimpe de là sur mon crâne), et il passe son temps à béqueter affectueusement mes doigts... Quand à moi, je le fais voler le plus possible chaque jour. Et je le gratouille dès qu'il se perche sur le gant. Il me suit partout, à pied, ou en volant. Il a tendance à faire preuve d'une incroyble aggressivité envers les merles, les tourterelles, voire même les autres pigeons qui empiètent sur son territoire : mon grand jardin. Il se lance à leur poursuite, leur fiche une bonne trouille, puis revient... Mis à part ça, il est génial. Voilà, vous savez tout ! Comme quoi...