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Janick11

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Messages posté(e)s par Janick11


  1. à près de 30 km de la mer, ils découvrent un phoque dans leur jardin



    Kent, Grande-Bretagne - Un matin, une famille a eu la surprise d'apercevoir un phoque dans son jardin. La maison est pourtant située à une trentaine de kilomètres de la mer.

    Le phoque, un petit âgé de moins d'1 an, a été découvert dans la neige par l'un des enfants de la famille Dwyer.
    L'animal serait arrivé dans le jardin après avoir suivi un petit cours d'eau se déversant dans une rivière, allant elle-même jusqu'à la Manche.
    Le bébé phoque est ensuite allé se réfugier dans une mare située au fond du jardin
    des Dwyer tandis que ces derniers appelaient la RSPCA (équivalent britannique de la SPA).

    A l'arrivée des employés de l'association, le petit phoque a été placé dans une caisse et transporté au Mallydams Wood Wildlife Center, où l'on prend désormais soin de lui. L'animal y a été rebaptisé "Gulliver", comme le célèbre voyageur du roman



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    yahoo actualités

  2. En Alsace, les cigognes confondent élastiques et lombrics





    STRASBOURG, 22 déc 2009 (AFP) - Oiseau emblématique de l'Alsace, la [img]http://yelims1. a depuis quelques temps l'estomac à l'envers: à Dannemarie (Haut-Rhin), ce fringuant échassier a pris pour habitude de se remplir le bec... d'élastiques qu'il confond avec des vers de terre et régurgite ensuite.


    "En septembre, nous avons remarqué l'apparition de petits tas d'élastiques au pied des pylônes" qui servent à éclairer le stade municipal, explique Paul Mumbach, maire de cette localité de 2.500 âmes du sud de l'Alsace. Ces pylônes sont très prisés par les cigognes qui viennent y prendre un peu de repos la nuit, souligne l'élu, qui n'a pas été long à trouver une explication à la présence de ces morceaux de caoutchouc.

    "Les cigognes avalent les élastiques avant de les vomir", avance l'édile, qui estime à "plusieurs kilos" les quantités d'élastiques ramassées ces derniers mois. "C'est l'explication la plus vraisemblable et la plus logique (...) Rien ne ressemble plus à un vers de terre qu'un élastique", confirme Gérard Wey, président l'Association pour la protection de la faune sauvage et la réintroduction de la [img]http://yelims1. en Alsace et en Lorraine (Aprécial).

    Le phénomène est notable depuis environ deux ans, en Alsace mais aussi ailleurs en France. Des autopsies ont récemment mis en évidence la présence d'élastiques ainsi que d'autres éléments (tétines, ficelles) dans l'estomac de cigogneaux et d'adultes. Les cigognes auraient pris cette habitude en Espagne "où elles se rendent plus fréquemment" depuis une dizaine d'années. Là, elles puisent leur pitance sur les nombreuses décharges à ciel ouvert de la péninsule ibérique, avance M. Wey qui rappelle la présence d'une décharge similaire près de Dannemarie.


    "Si l'on ne fait rien, cela peut devenir une cause de mortalité importante", au même titre que jadis l'électrocution, prévient Gérard Wey pour qui la "sensibilisation" des particuliers et des responsables "pour un tri et un traitement des déchets plus rigoureux" constitue une possible solution. "Cela profitera à tout le monde, pas seulement à la [img]http://yelims1.", résume-t-il.

    La France compte entre 1.550 et 1.600 couples de cigognes, dont environ 460 en Alsace, selon l'Aprécial.
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    lu sur 30 millions d'amis

  3. Des corneilles filmées en train d’utiliser des outils




    Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

    En fixant de minuscules caméras sur des corvidés sauvages, des chercheurs ont pu surprendre ces oiseaux en pleine fabrication de petits outils puis les observer en train de s’en servir pour récupérer des larves d’insectes.

    On savait déjà que les corvidés (une grande famille comprenant corbeaux, corneilles, pies, geais, choucas…) fabriquent volontiers des outils. De nombreuses études ont été réalisées en laboratoire. Ces oiseaux sont capables d’utiliser une brindille ou une tige de fer pour attraper un objet inaccessible qui les intéresse. Certains ont même eu l’idée de tordre un fil de fer pour en faire un crochet.


    Mais les observations dans la nature restent très rares. Au Japon, des corneilles ont été vues déposer des noix sur la route puis attendre que des voitures les écrasent afin de récupérer les graines !
    Parmi les champions du genre figurent les corneilles de Nouvelle-Calédonie, qui savent bricoler une étonnante palette d’outils pour différents usage à l’aide d’herbes, de feuilles et de brindilles.


    Pour étudier ces pratiques de plus près, une équipe britannique du département de zoologie de l’université d’Oxford a transformé les oiseaux eux-mêmes en cinéastes. Christian Rutz et ses collègues ont d’abord conçu une caméra miniature, de 4,5 x 2 x 1,3 centimètres. Son poids n’est que de 14,5 grammes, batterie et émetteur radio compris. Les chercheurs ont suivi les normes que les naturalistes s’imposent désormais pour le poids d’un engin fixé sur un animal. La règle est de ne pas dépasser 3 % du poids de l’animal. Leur équipement était un peu trop lourd (équivalent à moins de 5 % du poids de l’oiseau) mais la fixation était conçue pour résister moins de trois jours, l’appareil étant ensuite perdu.

    Des engins de ce genre ont été fixés sur l’arrière-train de douze corneilles de Nouvelle-Calédonie. La caméra filmait vers l’avant de l’animal, entre les pattes. Elles pouvaient émettre durant 70 minutes. En tout, 7,5 heures de vidéo ont été recueillies par radio.


    Ce documentaire unique en son genre est passionnant en soi. Plusieurs extraits sont disponibles sur le site de l’équipe. On y voit la dégustation d’escargots, la chasse aux petits lézards et la longue quête de nourriture au sol. Il réunit également plusieurs observations inédites.

    L’utilisation d’outils a clairement été visualisée. Entre autres engins de cueillette, les corneilles de Nouvelle-Calédonie se confectionnent des pics pointus pour déloger des larves de cérambycidés (des insectes coléoptères aussi appelés capricornes ou longicornes) qui se cachent dans les interstices du bancoulier (ou noyer des Moluques).
    L’un des oiseaux s’est déplacé de plus de cent mètres pour aller de l’endroit où se trouvait l’outil jusqu’au bancoulier convoité, ce qui fait dire aux auteurs que les corneilles doivent se souvenir de l’endroit où se trouvent de bons outils qu’elles ont déjà utilisés.



    Les oiseaux ainsi filmés ne récoltaient, quand ils picoraient le sol, qu’une moyenne de huit aliments par heure, ce qui paraît faible par rapport aux performances mesurées ailleurs. Mais les scientifiques ignorent quel est le rendement habituel des oiseaux de cette région. En revanche, ils ont pu comparer le taux de réussite lorsque la corneille fouille le sol avec son bec et lorsqu’elle traque la larve de capricorne. La chasse apparaît considérablement plus efficace que la cueillette au sol. Les auteurs en concluent que les larves d’insectes constituent la nourriture principale de ces corneilles, ce qui a contribué à sélectionner au fil des générations la pratique de la fabrication d’outils.

    Au-delà de ces fructueuses observations, l’équipe explique avoir démontré la faisabilité et l’intérêt de ce nouveau moyen d’étudier les oiseaux. De telles caméras pourraient sûrement être employées avec profit sur des animaux trop farouches ou vivant dans des environnement inaccessibles.
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    lu sur http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/des-corneilles-filmees-en-train-dutiliser-des-outils_13106/



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    celle la juste pour le plaisir : l'homme n'a pas inventé le jeu !

  4. Les chimpanzés « conceptualiseraient » le feu




    Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
    Face à un incendie de forêt, les chimpanzés ne s'affolent pas et s'éloignent dans la bonne direction, car ils savent prévoir le comportement des flammes. Ces animaux auraient donc atteint le stade de la conceptualisation du feu. Intellectuellement, l'étape suivante serait de l'allumer... ce que les bonobos, des cousins, savent faire en captivité, comme le montre une captivante vidéo.


    Un jour de 2006, Jill Pruetz, une primatologue de la Iowa University, se trouvait au milieu de la savane, aux côtés d'un groupe de chimpanzés (Pan troglodytes verus), dans la région de Fongoli, au Sénégal, quand le front d'un incendie s'avança vers eux.

    La chercheuse aurait pu s'enfuir à toutes jambes mais elle a préféré rester avec ces animaux, qu'elle connaît pour les observer depuis 2001. On peut d'ailleurs suivre les aventures du groupe sur le blog de Jill Prutez. Qu'allaient faire les singes ?

    La question n'est pas anecdotique car elle renvoie à l'histoire de nos propres ancêtres. On ne sait pas, en effet, comment la maîtrise du feu est apparue chez les hominidés. L'observation de nos plus proches cousins devant un incendie naturel peut peut-être donner quelques éléments de réponses, d'autant que la savane fait partie des milieux qu'ont connus nos ancêtres.

    Face au feu, les chimpanzés ont conservé tout leur calme et observé l'avancée des flammes avant de se mettre à marcher tranquillement pour s'éloigner du secteur dangereux. La primatologue a eu une seconde occasion d'observer le même comportement, les chimpanzés continuant à vaquer à leurs occupations alors que la fumée obscurcissait le ciel.

    (Avec le paléontologue Thomas LaDuke, Jill Pruetz vient de détailler ces observations dans un court article publié dans la revue American Journal of Physical Anthropology.)



    Selon les auteurs, il existerait trois étapes dans la maîtrise du feu : le conceptualiser, l'allumer et savoir l'éteindre. Les chimpanzés auraient atteint le premier. Pour eux, le feu a un certain comportement, au même titre qu'un animal, et ses mouvements peuvent donc être prédits. Il suffit d'observer, de réfléchir et d'agir en conséquence. Le comportement est en effet complètement différent de celui des autres animaux qui, face à un incendie, passent en mode panique et ne se fient qu'à leurs réflexes.

    Un caractère commun aux hominidés et aux chimpanzés ?

    Les chimpanzés sauraient-ils allumer un feu ou sauront-ils le faire un jour (si les humains leur permettent de vivre) ? Les deux chercheurs ne s'avancent pas sur ce terrain spéculatif. Mais on peut voir et revoir l'exposé de Susan Savage-Rambaugh, une primatologue qui a étudié notamment les capacités de langages des bonobos. Ces cousins des chimpanzés (Pan paniscus) montrent des facultés étonnantes dans de multiples domaines.

    La vidéo donnée en lien est en anglais mais les anglophobes ne regretteront pas de la visionner. Ils pourront se rendre directement à la minute 6:05, où un singe enflamme du papier avec un briquet, mais aussi au repère 7:17, où l'on voit un bonobo s'essayer à la conduite automobile, ou encore à 8:32, pour voir un singe tailler un couteau en pierre pour ouvrir une boîte de friandises. A 9:38, une mère utilise une paire de ciseaux pour égaliser la fourrure de son petit.

    Les auteurs de l'étude estiment que cette conceptualisation du feu pourrait être un trait commun (une synapomorphie comme disent les spécialistes modernes de l'évolution) entre la lignée humaine et celle des chimpanzés (au sein du clade homme-chimpanzé, pour les mêmes).

    Jill Pruetz se dit surprise de n'avoir trouvé que très peu d'informations sur le comportement des animaux face au feu. Manifestement, le sujet est peu étudié mais il est tout à fait possible, estime-t-elle, que d'autres espèces partagent cette capacité. Les prouesses des corvidés, par exemple, capables de fabriquer des outils, en témoignent...

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    lu sur http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/les-chimpanzes-conceptualiseraient-le-feu_22001/








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    Intellectuellement, l'étape suivante serait de l'allumer... ce que les bonobos, des cousins, savent faire en captivité, comme le montre une captivante vidéo.


    si vous trouvez la vidéo ... je ne l'ai pas vu sur le net ..merci

  5. Santino, le chimpanzé qui pense au futur



    Par Jean Etienne, Futura-Sciences
    Certains animaux sont-ils capables de préméditation, voire de se projeter en esprit dans le futur pour mieux s’y préparer ?
    L’observation du comportement d’un chimpanzé du zoo de Furuvik semble accréditer cette hypothèse.


    L’Homme ne semble pas être seul à pouvoir planifier son avenir et préméditer ses actes. Mathias Osvath, éthologue à l’université de Lund, en Suède, s’est intéressé à l’étrange comportement d’un chimpanzé du zoo de Furuvik, qu’il décrit dans la revue Current Biology. Nommé Santino, ce mâle dominant ne semble pas apprécier l’afflux des visiteurs se produisant généralement les premiers jours de la saison d’ouverture.

    Durant cette période, et cela depuis une dizaine d’années, le chimpanzé consacre sa matinée à ramasser des pierres qu’il accumule en un tas à portée de main.
    Il va même jusqu’à façonner des morceaux de béton en forme de disque…
    Puis lorsque les visiteurs commencent à se faire nombreux durant l’après-midi, il affiche ostensiblement sa qualité dominante et se met à bombarder ceux-ci de ses projectiles.





    Un échantillon représentatifs des projectiles accumulés par le chimpanzé dans sa cachette, présentés par un des gardiens du zoo. Crédit Current Biology




    Les performance cognitives de nombreux animaux sont peut-être sous-estimées

    Cette observation rarissime pose question. Ici, la planification d’un acte qui sera accompli plus tard se produit dans un état mental calme, sans qu'une nécessité extérieure n'impose au chimpanzé de récolter des pierres. Ce type de comportement, spontané et sans ambiguïté, consistant à planifier une tâche future, n’a jamais été rapporté par le passé. Tout au plus connaît-on des cas anecdotiques de comportements occasionnels. Cette pénurie d’observations, explique Mathias Osvath, est probablement la raison justifiant le refus d’attribuer une faculté de prévoyance cognitive aux animaux non humains.

    A ce jour, de tels comportements très occasionnels avaient été rapportés de la part de grands singes mais vivant en captivité et dans des conditions expérimentales où des chercheurs induisent eux-mêmes ce genre de planification. Les corvidés semblent en être capables également. Au laboratoire (à l'université de Cambridge), un geai buissonnier (Aphelocoma californica) accumule des stocks de nourriture pour de futurs repas et, surtout, en met d'autant plus en réserve qu'elle se fait rare. Dans la nature, un travail récent rapporte que des corneilles fabriquent des pics pour attraper les larves d'insectes et qu'elles peuvent remiser ces outils dans un endroit où elles viendront les rechercher plus tard.
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    lu sur http://forums.futura-sciences.com/commentez-actus-dossiers-definitions/295398-actu-santino-chimpanze-pense-futur.html



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    perso cela ne m'étonne pas du tout !

  6. Vous savez ce qui m'énerve ? c'est que l'homme croit tout savoir :
    Mais contrairement au langage humain, le nombre de messages différents produits reste assez limité et surtout, les mones de Campbell n'intègrent pas de dimension symbolique. Ainsi l'aigle n'apparaît que lorsqu'il est physiquement présent: les parents singes ne racontent pas d'histoires d'aigles à leurs enfants.

    .... jusqu'à ce qu'un singe leur prouve le contraire !! peut on réellement tout savoir sur leur langage ?? cela me semble impossible. Surtout quand nos savants apprennent seulement le langage du chat ou chien qu'ils ont sous leurs yeux depuis ds siècles !!

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    Un singe de Côte d'Ivoire au langage raffiné



    Femelle Cercopithecus campelli campbelli



    Une espèce de singe forestier de Côte d'Ivoire, la mone de Campbell, émet six cris différents qu'il combine pour délivrer des messages, ce qui en fait la forme de communication animale la plus élaborée connue à ce jour, selon des travaux publiés cette semaine.


    "Le mâle possède six types de cris d'alarme (Boom, Krak, Hok, Hok-oo, Krak-oo, Wak-oo) mais qu'il n'émet que rarement de manière isolée, préférant former de longues séquences vocales de 25 cris successifs en moyenne (chacune de ces séquences étant constituées de 1 à 4 types de cris différents)", résume jeudi un communiqué du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) français.

    "En combinant ces cris, ces primates forment de longues séquences vocales leur permettant de délivrer des messages liés à leur vie sociale ou à divers dangers dont la prédation", rapporte le CNRS.

    En analysant pendant deux ans les comportements et les cris des mones de Campbell dans le parc national de Taï en Côte d'Ivoire, Karim Ouattara et Alban Lemasson du Laboratoire d'éthologie animale et humaine de Rennes (ouest, Bretagne), ainsi que Klaus Zuberbühler, de l'université St Andrews en Ecosse ont repéré une forme de "proto-syntaxe", notamment chez les mâles de cette espèce.

    Elle montrerait que "l'évolution d'une morphologie complexe a démarré tôt dans l'histoire des primates, longtemps avant l'émergence des hominidés", selon l'étude parue dans la revue PNAS de l'Académie des sciences américaine.

    Les séquences et l'ordre de succession de celle-ci varient en fonction de message que le singe veut convoyer. Ils informent avec une grande précision sur le type de prédateur, par exemple s'il s'agit d'un aigle ou d'un léopard, et même sur le mode de détection, acoustique ou visuel, de celui-ci.

    Les suites de cris peuvent aussi relayer des informations de nature sociale comme le regroupement avant un déplacement ou une rencontre avec un autre groupe de la même espèce.

    Mais contrairement au langage humain, le nombre de messages différents produits reste assez limité et surtout, les mones de Campbell n'intègrent pas de dimension symbolique. Ainsi l'aigle n'apparaît que lorsqu'il est physiquement présent: les parents singes ne racontent pas d'histoires d'aigles à leurs enfants.


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    lu sur http://www.lematin.ch/flash-info/sciences-environnement/singe-cote-ivoire-langage-raffine


  7. lu sur http://www.lematin.ch/flash-info/sciences-environnement/criquets-migrateurs-utilisent-vue-orienter
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    Les criquets migrateurs utilisent leur vue pour s'orienter



    Les criquets migrateurs utilisent leur vue pour s'orienter et ne se positionnaient pas uniquement avec leurs antennes, selon une étude publiée jeudi et réalisée grâce à une échelle adaptée à la taille des insectes et à une caméra filmant au ralenti.


    L'orientation corporelle contrôlée par la vision est une tâche complexe que les chercheurs avaient considérée jusqu'ici hors de portée du cerveau minuscule des criquets, explique Jeremy Niven de l'Université de Cambridge, auteur de cette étude publiée dans la revue américaine Current Biology.

    "C'est un nouvel exemple de la capacité des insectes à réaliser des performances qu'on pensait réservées à des animaux ayant un cerveau de grande taille leur permettant un contrôle sophistiqué sur leurs activités motrices, comme les êtres humains, les singes ou les pieuvres" précise M. Niven.

    "Les mammifères dotés de cerveaux de grande taille ont plus de neurones dans leur système optique qu'un criquet n'en a dans tout son système nerveux. Nos résultats montrent donc que des cerveaux de petite taille peuvent accomplir des tâches complexes" ajoute-t-il.




    La plupart des insectes rampants -- cafards ou fourmis -- ont des yeux assez petits et utilisent de longues antennes pour se frayer, à la manière d'un radar, un chemin dans leur environnement.

    La plupart des insectes migrateurs, qui sont la plupart du temps en vol, sont quant à eux dotés d'yeux relativement grands.

    Les criquets, eux, ont des antennes relativement courtes, de grands yeux et passent leur temps en vol comme au sol, ce qui a amené les chercheurs à s'interroger sur l'usage qu'ils faisaient de leurs yeux au sol.

    Jeremy Niven et son équipe ont installé une échelle miniature et ont filmé les criquets la traversant, pour compter le nombre de fois où un insecte manquait une marche et comparer avec les erreurs de positionnement dans d'autres situations.

    "En combinant les paramètres de différentes expériences, nous avons pu montrer que les criquets utilisaient leur vue pour positionner leurs pattes. Nous avons notamment constaté que lorsque le criquet ne voyait plus sa patte il cessait de l'utiliser et déplaçait une autre patte et qu'il activait toujours de préférence la patte qu'il pouvait contrôler visuellement" a conclu le chercheur.


    Cette découverte, selon M. Niven, permettra de mieux comprendre le contrôle du mouvement, aussi bien chez l'être humain que dans la programmation des robots, les criquets ayant servi de modèle pour l'étude du contrôle neuronal des membres pendant les quarante dernières années.




    Séquence d'images d'un criquet migrateur marchant sur une échelle

  8. Si peu à peu chaque pays prend conscience du problème .. peut être sauverons nous quelques espèces très menacées ?

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    Le zoo de Niteroi : le seul hôpital pour animaux sauvages du Brésil




    Soigner un pingouin échoué au large des côtes, nourrir un iguane abandonné par un propriétaire peu scrupuleux, administrer des vitamines à un lion marin égaré : tel est le quotidien de l'équipe du zoo de Niteroi (ZooNit), dans l'Etat de Rio de Janeiro.


    Ce parc est le seul du Brésil à travailler essentiellement à la réhabilitation de la faune sauvage. Soigner, requinquer et remettre les animaux en liberté est la mission des quatorze personnes qui forment son équipe.

    "Nous mettons tout en oeuvre pour soigner les animaux au plus vite, afin qu'ils regagnent rapidement leur habitat naturel", explique à l'AFP le biologiste Pedro Menezes. Et c'est ce qu'il tente de faire avec un lion marin, arrivé tout récemment au centre. Venu de Patagonie, à l'extrême sud du continent, il a voyagé au gré des courants marins avant de s'échouer sur une plage de Rio.

    Les vétérinaires du ZooNit ont recueilli le mammifère totalement exténué et affamé. Ils ont commencé par lui administrer des médicaments et des vitamines. Le plus urgent étant qu'il retrouve ses forces pour recouvrer la liberté. Comme il trop faible pour se nourrir seul, l'équipe du zoo l'aide à s'alimenter, en lui enfonçant le poisson directement dans la gorge.

    "Dans le cas de ce lion marin, les chances de réhabilitation sont très minces", précise M. Menezes. Car tous les animaux ne peuvent être relâchés. Certains resteront au zoo à vie, comme ces deux couples de lions récupérés dans un cirque.

    Giselda Candiotto, la présidente du zoo, reçoit chaque mois plus d'une centaine d'animaux, des oiseaux principalement, mais aussi des serpents, des singes, des caïmans.

    "Ils restent en moyenne huit à neuf mois avec nous", explique-t-elle. "Avant leur libération, ils sont pesés et marqués, pour que l'on puisse les reconnaître s'ils reviennent au centre".




    "La grande majorité des spécimens que l'on reçoit ici provient du trafic d'animaux, les iguanes en particulier", précise Mme Candiotto. "Saisis lors de contrôles, ce sont les policiers de l'environnement qui nous les amènent".

    Tout commerce impliquant des animaux sauvages est considéré comme un crime dans le pays. Pourtant, par sa grande biodiversité, le Brésil est un des pays qui exportent clandestinement le plus d'animaux sauvages, selon une étude de l'ONG Société des zoos du Brésil.


    Les animaux sont pour la plupart capturés dans les régions du Nord, Nord-Est et Centre-Ouest, à destination de Sao Paulo et Rio pour le trafic interne, des Etats-Unis et de l'Europe pour l'international.

    Ce commerce illicite représenterait, selon l'ONG internationale de protection de la nature WWF, douze millions d'animaux vendus par an. Un marché très lucratif, que WWF estime à dix milliards de dollars (7 milliards d'euros) au niveau international.

    L'ONG brésilienne Réseau National de lutte contre le trafic d'animaux sauvages (Renctas) a estimé quant à elle ce chiffre à 20 milliards, dans un rapport publié en 2001. Le Brésil représenterait à lui seul un marché de 900 millions de dollars.

    Ces montants impressionnants font du trafic d'animaux sauvages le troisième plus important au monde en valeur, juste derrière ceux de drogue et d'armes, selon WWF et Renctas.

    Certains de ces animaux récupérés, parmi les plus chanceux, parviennent à recouvrer la liberté. C'est le cas d'un boa-constrictor et d'une tortue de mer qui ont pu retrouver cette semaine leur habitat naturel.


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    lu sur http://www.lematin.ch/flash-info/sciences-environnement/zoo-niteroi-seul-hopital-animaux-sauvages-bresil

  9. Je croyais vous avoir déjà mis un article et vidéo .. je la remets.
    Les scientifiques découvrent l'intelligence du corbeau ... parfois ils m'étonnent !
    il suffisait d'aller voir un vrai vieux paysan des campagnes !
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    Les corbeaux sont des animaux intelligents



    Il semblerait que, après tout, se faire entendre dire que l'on a une cervelle d'oiseau est loin d'être la pire des insultes. Du moins, si l'on se réfère aux corbeaux. Une équipe de chercheurs d'Oxford (Royaume-Uni) a publié, mercredi 5 août, une étude dans la revue scientifique en ligne PLoS One, qui tend à démontrer que les corbeaux sont des animaux dotés d'une forme d'intelligence analytique et déductive.


    L'étude a été menée sur des corbeaux de Nouvelle-Calédonie qui, à l'état sauvage, sont déjà capables d'utiliser des outils dans le but d'atteindre de la nourriture. Une expérience menée en 2002 avait déjà montré qu'un corbeau, en captivité, était capable d'inventer spontanément des outils en fonction du besoin, encore une fois dans le but direct de se nourrir.

    En revanche, utiliser des outils dans un but qui ne soit pas directement celui de se nourrir est réputé être l'apanage d'une intelligence humaine, et pourrait avoir été une étape clé dans l'évolution de l'homme. L'utilisation d'outils en séquence – prendre un outil pour utiliser un autre outil – a déjà été observée chez beaucoup de primates et chez des corbeaux néo-calédoniens, d'après des recherches menées en Nouvelle-Zélande.

    Une équipe d'Oxford a, à son tour, mené une nouvelle étude sur sept corbeaux néo-calédoniens. Les animaux, en captivité, ont été testés sur des séries de tâches exigeant l'utilisation de trois outils dans une séquence pour atteindre de la nourriture. Les oiseaux devaient utiliser un petit outil, le glisser dans un outil plus grand pour ainsi pouvoir attraper un troisième outil encore plus grand et enfin atteindre un morceau de nourriture, inatteignable sinon.

    Cinq corbeaux ont réussi, dont quatre du premier coup, sans aucun entraînement préalable. Et une analyse précise du comportement des oiseaux prouve qu'ils n'ont pas agi au hasard. Lorsqu'un oiseau reposait un outil pour en prendre un autre, il choisissait toujours un outil plus grand que le précédent.

    Cette étude démontre donc une compétence jamais observée chez des oiseaux, mais met également l'accent sur l'importance d'une approche prudente dans la comparaison des compétences cognitives. Un comportement intelligent peut être décelé sans qu'il y ait forcément des facultés mentales très élevées.

    Le Monde.fr
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    Il y en a plein d'autres exemples sur le net

  10. [url=http://les-smil

    je vais faire le nécessaire dans la journée pour qu'elles se chargent plus vite : en général les photos font entre 100 et 150 octets .. là les photos font plus de 2 méga (cliquez sur agrandir vous allez comprendre).
    Ne me demande pas pourquoi ninon je ne sais pas. Sans doute Thorgal ou Damien te donneront une réponse.


    j'aime bien les deux où elle est assise à table.
    La 1ère on voit à ses yeux qu'elle se concentre et hypnotise la crevette pour qu'elle glisse vers elle [img]http://13smiley et la seconde elle prie pour que cela continue [img]http://13smiley

    [img]http://yelims5.
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