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Le BARF... ça se mérite !!!
westiberys a répondu à un(e) sujet de Crocus1 dans Alimentation de Westie & Co
Comme je ne peux pas tout mettre sur le même message (trop long) voici la suite : Tout cela ne signifie pas que la cuisson des aliments soit injustifiée (comme on l'a vu, elle a aussi un rôle sanitaire), mais que ses effets les plus nocifs doivent être combattus par le biais d'éléments régulateurs. Ainsi, un chien exclusivement nourri aux aliments industriels - et en particulier aux croquettes, riches en hydrates de carbone et soumises à des traitements thermiques drastiques - doit se voir régulièrement proposé des compléments en antioxydants naturels (fruits crus, huile de tournesol) et enzymes alimentaires (vendus dans les boutiques de diététique ou présentes dans tous les aliments frais et crus) afin d'éviter l'accumulation du stress oxydatif dans son organisme, accumulation qui aboutira fréquemment à l'apparition précoce de maladies dégénératives. L'usage des additifs alimentaires incorporés dans les aliments pour animaux fabriqués et/ou commercialisés dans l'Espace Economique Européen est règlementé par la Directive du Conseil 70/524/CEE (2004). Les additifs alimentaires (consommation humaine et animale) agréés au niveau européen sont classés en 24 catégories. Les plus courants sont les colorants (E100 à E180), les conservateurs (E200 à 297), les antioxydants (E300 à E321), les agents de texture (E322 à E495) et les exhausteurs de goût (E620 à E641). Les conservateurs sont des substances artificiellement incorporées aux aliments pour neutraliser l'action des bactéries et de leurs propres enzymes (dans le cas de produits crus). Les procédés d'appertisation (mises en conserves) et de cuisson-extrusion (aliments secs) contribuent également à préserver les aliments des attaques de micro-organismes extérieurs. De récentes études tendent à démontrer que les conservateurs contenus dans les plats cuisinés prêts à l'emploi pour notre propre consommation pourraient être un facteur d'obésité chez l'être humain. Les conservateurs, en inhibant la dégradation des molécules alimentaires empêcheraient par la même l'organisme de transformer les lipides (graisses) en énergie. Ces graisses non utilisées seraient alors stockées par l'organisme dans les tissus et les artères, d'où un risque accru de surpoids et de maladies cardiovasculaires. Le chien et l'homme n'ont pas la même façon de métaboliser les graisses, qui sont la toute première source d'énergie chez le chien, alors que chez l'homme, ce rôle est joué par les glucides. On peut néanmoins s'interroger sur le rôle des conservateurs dans le développement ou le maintien d'un surpoids chez certains chiens nourris à l'aliment industriel humide. En effet, les conservateurs sont présents dans tous les aliments industriels humides pour animaux (conserves) et dans de nombreux aliments secs bas de gamme. Il faut en outre savoir que parmi ces conservateurs, les additifs E214 à E220 ont apporté la preuve de leur toxicité sur l'homme et l'animal (atteintes dermatologiques). Pour y échapper, il convient de s'intéresser aux distributeurs d'aliments secs haut de gamme (premium, super premium), dont une bonne partie propose désormais des produits garantis sans conservateurs ni colorants. Pour les trouver, il faut rechercher sur l'emballage la mention « garanti sans conservateurs ». Bien que le sel (sodium) soit un nutriment à part entière, il est aussi utilisé par les fabricants - en particulier d'aliments secs - comme exhausteur de goût et conservateur naturel. Pour cette raison, le taux de sel de la majorité des aliments commerciaux pour animaux domestiques est très supérieur aux recommandations nutritionnelles des spécialistes. Le Docteur vétérinaire australien Ian Billinghurst estime par exemple que les aliments pour carnivores domestiques contiennent de 10 à 20 fois plus de sel que nécessaire. Les auteurs du guide à usage vétérinaire Canine and Feline Nutrition expliquent néanmoins que cet excès de sel est très bien toléré par les chiens, les études cliniques ayant démontré leur résistance naturelle à l'hypertension. L'excès de sel n'a donc pas de conséquence directe sur le système cardio-vasculaire de nos toutous. Les aliments humides et semi humides contiennent des humectants, qui retiennent l'eau afin de conserver le moelleux de l'aliment. Parmi ces humectants on trouve le glycérol (graisses) et certaines formes de glucose (sucres). Ces additifs sont en soi inoffensifs et contribuent à la formation des sauces et gelées qui améliorent l'appétence des produits. Il n'en va pas de même avec les nitrites et nitrates de potassium et de sodium (E249 à E252), produits de synthèse dont les effets allergènes et cancérigènes ont été démontrés sur l'homme et les animaux. Ces substances sont pourtant parmi les conservateurs les plus fréquemment utilisés dans les aliments humides et semi humides pour animaux familiers. Certaines gommes (E412 à E414 et E416 ), ainsi que les carraghénanes (E407), agents de texture pourtant d'origine naturelle (algues transformées) destinés à préserver le liant des aliments en conserve à base de viande et sous-produits de viande, ont elles aussi démontré leur toxicité sur le système digestif des animaux de laboratoire (ulcération des parois digestives et tumeurs du côlon chez le cobaye et le rat) et sur le derme des êtres humains (réactions allergiques, inflammation des muqueuses). Les colorants synthétiques, quant à eux, sont les additifs les plus largement employés dans les aliments humides et semi humides pour animaux : ce sont eux qui donnent à l'aliment l'appétissante couleur rosée à rouge brique censée rappelée à l'acheteur l'aspect de la viande fraîche. La plupart de ces colorants ont pourtant démontré leur nocivité sur l'organisme animal et humain au cours d'études cliniques à grande échelle. L'érythrosine (E127) et le rouge cochenille (E124) peuvent déclencher de violentes réactions allergiques et sont même suspectés d'avoir des propriétés cancérigènes. Pour Paul Lannoye, membre de la Commission Européenne Santé Environnement et Protection des Consommateurs et auteur du « Guide des additifs alimentaires. Les précautions à prendre », la totalité des colorants de synthèse devraient purement et simplement être interdits d'utilisation dans le domaine agroalimentaire. Il précise que l'usage de colorants naturels a priori inoffensifs, comme la cochenille (E120) ou le bêta carotène (E160A), n'est pas en soi une garantie d'innocuité : certains solvants toxiques peuvent être utilisés pour leur extraction. Concernant les colorants alimentaires, la prudence est donc de mise. Les antioxydants (ou antioxygènes) se divisent en deux grandes familles : les antioxydants dits endogènes, produits par l'organisme, et les antioxydants dits exogènes, contenus dans l'alimentation. Les antioxydants utilisés dans les aliments pour animaux domestiques appartiennent à la seconde catégorie. Les antioxydants sont les additifs les plus largement utilisés en alimentation animale car ils sont indispensables à la protection des aliments. Ils ont pour fonction première de protéger les graisses alimentaires du rancissement, responsable de la détérioration du produit (goût et couleur) et du développement d'éléments toxiques comme les radicaux libres (appelés aussi pro oxydants). Lorsque les radicaux libres ne sont pas neutralisés par la présence d'antioxydants en quantité suffisante, ils produisent du stress oxydatif. On sait aujourd'hui que le stress oxydatif est la cause directe des cancers. Il accélère le vieillissement des cellules de l'organisme et le développement des maladies dégénératives qui y sont associées (arthrose, diabète, cancer, etc.). Il est également un facteur aggravant dans l'apparition de troubles cardio-vasculaires. Chez l'homme, les principales causes de développement des radicaux libres dans l'organisme sont l'alimentation (produits surcuits ou oxydés par une exposition prolongée à l'air libre), la consommation d'alcool, le tabac, l'effort physique intense et le stress. Les antioxydants utilisés dans les aliments commerciaux pour animaux sont généralement qualifiés de « synthétiques » ou de « naturels ». En réalité, il n'existe aucune réelle différence de fabrication entre les deux : les antioxydants dits « synthétiques » sont des substances chimiques qui n'existent pas à l'état naturel, alors que les antioxydants dits « naturels » sont souvent des dérivés artificiels de vitamines naturelles (autrement dit des vitamines synthétiques). Les deux appellations désignent donc des produits de synthèse, dont l'utilisation est règlementée par la Communauté Economique Européenne. En alimentation animale préfabriquée, les antioxydants dits synthétiques sont les plus utilisés. Ces derniers sont appréciés pour leur excellent pouvoir conservateur et leur coût modéré. Moins utilisés en quantité et en fréquence, en raison de leur instabilité et de leur coût élevé, les antioxydants dits « naturels » sont généralement utilisés en association avec les antioxydants synthétiques, dont ils renforcent le pouvoir conservateur. Quelle différence d'effet existe-il entre les antioxydants synthétiques et les vitamines naturelles ou de synthèse ? Les antioxydants synthétiques utilisés dans les aliments commerciaux pour animaux limitent l'apport des radicaux libres par l'alimentation mais n'aident pas à lutter contre les autres sources de radicaux libres, car ils n'agissent que sur les graisses de l'aliment (rôle de conservateur) et non directement sur les cellules de l'organisme. Les antioxydants vitaminiques, à l'inverse, jouent un rôle protecteur sur les cellules de l'organisme : ils renforcent l'action du système immunitaire et luttent contre l'apparition du stress oxydatif. Parmi ces vitamines, les plus efficaces sont l'acide ascorbique (vitamine C), dont l'action anti cancer a été scientifiquement prouvée, et les tocophérols (vitamine E), eux aussi reconnus pour leur efficacité dans la lutte contre le stress oxydatif (diminution entre autres des risques cardio-vasculaires). De manière générale, les antioxydants naturels (vitamines A, C, E, poly phénols, oligoéléments etc.) contribuent à une baisse de la mortalité chez les sujets qui en consomment régulièrement via leur alimentation. Le problème posé par l'usage des vitamines dans les aliments industriels est leur manque de résistance aux différents traitements de l'aliment (broyage, cuisson, extrusion) et leur coût d'utilisation élevé. La vitamine C, très fragile, est particulièrement difficile à synthétiser et à incorporer dans les aliments pour animaux domestiques, en raison de son manque de résistance à la chaleur et du fait que, contrairement à la vitamine E, elle n'est pas soluble dans les graisses (liposoluble), mais se dilue dans l'eau (hydrosoluble). Il est donc particulièrement malaisé de l'utiliser dans la conservation des graisses. En revanche, il a été prouvé qu'elle renforçait l'action d'autres antioxydants, comme le BHT (cf. § suivant sur les antioxydants de synthèse) et la vitamine E. La vitamine E, beaucoup plus résistante que la vitamine C, est plus simple d'utilisation. Son usage est donc plus fréquent. Malgré tout, l'usage des antioxydants dits « naturels » dans les aliments pour animaux domestiques reste très restreint. Indépendamment de leur coût élevé, la recherche a démontré que les vitamines de synthèse étaient en moyenne 100 fois moins efficaces que les vitamines contenues à l'état naturel dans les aliments non transformés. Leur effet protecteur sur les graisses (comme sur l'organisme) reste donc limité. Ainsi que l'explique le Docteur Paule Martel, coordinatrice du réseau National Alimentation Cancer Recherche (NACRE), ce phénomène est lié au fait que les vitamines des aliments ne fonctionnent pas de manière autonome mais interagissent avec l'ensemble des micronutriments qu'elles côtoient. Voilà pourquoi les médecins nutritionnistes insistent sur le fait que la prise de complexes vitaminés ne remplacera jamais la consommation de produits naturellement riches en antioxydants, comme les fruits et les légumes crus, par exemple. Ajoutons à cela que plusieurs de ces vitamines de synthèse sont considérées par la communauté scientifique comme potentiellement dangereuses. Certaines d'entre elles (bêta carotène, vitamine C associée au fer) auraient notamment une activité pro oxydante favorisant le développement de cancers des voies aériennes et digestives (bouche, pharynx, œsophage, foie, poumon, estomac, côlon, rectum). La ménadione, ou vitamine K3, est quant à elle définitivement répertoriée comme substance nocive. Cette vitamine, qui n'existe pas à l'état naturel, est la forme synthétique des vitamines K1 et K2. Parfois utilisée par les fabricants de haut de gamme alimentaire pour chiens et chats, cette vitamine est connue pour ses effets toxiques sur le foie, à telle enseigne qu'elle a été strictement interdite dans les aliments destinés à la consommation humaine en Allemagne et aux Etats Unis . Les antioxydants dits « synthétiques », quant à eux, conservent l'intégrité des graisses de manière idéale. Faciles à fabriquer, efficaces, peu onéreux, ils sont plébiscités par l'immense majorité des fabricants. Les plus utilisés, comme le le BHA[1] (E320) et le BHT[2] (E321), présentent cependant l'inconvénient majeur d'avoir des propriétés toxiques sur l'organisme et font actuellement l'objet de mesures restrictives au niveau européen. En plus du BHA et du BHT, on trouve dans de très nombreux aliments pour animaux domestiques des antioxydants aux propriétés toxiques pour les organes digestifs, les reins ou le système immunitaire (E310 à E316, E385 - interdit en Australie ). Si malgré sa mauvaise presse, liée à une confusion avec l'éthylène glycol, le propylène glycol (utilisé dans les aliments semi humides essentiellement) n'a jamais démontré de propriétés toxiques, il n'en va pas de même pour l'éthoxyquin (interdit à la consommation humaine), fréquemment utilisé en alimentation animale, mais aussi comme insecticide et fongicide ! Les recherches en cours tendent à démontrer la nécessité sanitaire d'interdire purement et simplement l'usage de tels additifs - présents dans un grand nombre de produits de consommation courante pour ce qui est du BHA et du BHT : aliments pour animaux mais aussi plats cuisinés, cosmétiques, boissons, emballage etc. - mais les intérêts économiques en jeu dans le milieu industriel sont tels que la Communauté Européenne ne veut et ne peut pour l'instant les interdire (elle se contente de fixer des normes limitatives). En effet, il n'existe actuellement aucun procédé alternatif fiable de conservation des aliments ou de stabilisation des vitamines dans les produits cuits et extrudés. -
Le BARF... ça se mérite !!!
westiberys a répondu à un(e) sujet de Crocus1 dans Alimentation de Westie & Co
J'ai retrouvé un article sur les "bienfaits" des croquettes !!!!!!!!! C'est marrant parce qu'on y parle déjà de la "Glycation" dont m'a parlé mon ami véto, mais il lui donne un autre nom : « réaction de Maillard » (j'avais lu ce même nom sur WIKIPEDIA en cherchant glycation) C'est long, mais ça vaut le coup...... La cuisson des aliments a pour tout premier objectif de garantir la sécurité sanitaire des matières premières employées : en effet, la cuisson (de 130° pour les aliments humides à 250° et plus pour les aliments secs) permet de détruire la quasi totalité des micro-organismes nocifs (virus, parasites, bactéries, levures) qui pourraient se trouver dans les ingrédients. Son inconvénient, en contrepartie, est la réaction chimique qu'elle induit, en particulier dans les aliments secs. Le procédé de cuisson-extrusion employé dans la fabrication des aliments secs pour animaux de compagnie consiste à cuire, découper, compresser et façonner en ensembles homogènes un mélange de matières premières. Ce procédé implique le recours à des températures très élevées, qui génèrent un phénomène de pyrolyse du produit. La pyrolyse est en quelque sorte la « carbonisation » d'un élément. C'est ce phénomène pyrolytique qui donne par exemple la croûte brune du gratin cuit au four ou l'aspect « grillé » de la viande cuite au barbecue. La pyrolyse d'un aliment commence dès 200° C. Il a été scientifiquement établi qu'en s'attaquant à la structure des acides aminés des aliments, elle faisait apparaître des substances hautement cancérigènes connues sous le nom d'amines hétérocycliques. L'Agence Française pour la Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), indique dans son dossier « Alimentation Nutrition et Cancer » d'août 2003 (téléchargeable sur www.santé.gouv.fr et publié dans le cadre du Programme National Nutrition Santé ) que ces mêmes amines hétérocycliques apparaissaient également à des températures inférieures (à partir de 150° C) ou suite à un phénomène d'oxydation (aliments laissés au contact prolongé de l'oxygène) lorsque protéines et glucides (sucres) se trouvaient associés (comme dans les aliments préfabriqués pour animaux mais aussi de nombreux aliments de consommation courante). Cette réaction chimique est appelée « réaction de Maillard ». Camille Maillard, chercheur et professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris, publia en 1913 un livre intitulé Genèse des matières protéiques et des matières humiques, dans lequel il expose ses observations quant aux résultats de l'interaction sucres/protéines. Sa découverte, passée inaperçue à l'époque, est aujourd'hui considérée comme une des plus importantes avancées scientifiques du XXe siècle. On sait à présent que la réaction de Maillard créée les néo composés les plus mutagènes connus à ce jour (acrylamide, HAP, glycotoxines de type CML etc.). L'expérimentation animale a dernièrement apporté la preuve formelle que ces molécules néo transformées avaient une influence cancérigène à court terme sur des tumeurs existantes et provoquaient à long terme des cancers digestifs chez les singes, les rats et les souris. Les premières études de cas humain ont corroboré ces résultats par la mise en évidence de l'association entre une alimentation riche en produits cuits à de hautes températures (tous les modes de cuisson sauf vapeur et cuisson à l'eau) et l'apparition de certains cancers. Si certains de ces néo composés sont - comme on l'a vu - hautement cancérigènes, Inès Birlouez-Aragon, Chercheuse en chimie à l'Institut supérieur d'agriculture de Beauvais et Maître de Conférences à l'Institut National Agronomique de Paris-Grignon, explique dans la revue Inserm Actualités N°198 d'Avril 2006, que d'autres sont également soupçonnés d'être à l'origine de réactions auto-immunes (allergies, diabète, arthrose etc.). Il a notamment été démontré à un niveau expérimental sur l'homme et les animaux de laboratoire que, parmi ces composés de Maillard, les glycotoxines de type CML (Carboxyméthyllysine) avaient une action pro inflammatoire chez les sujets diabétiques et provoquaient une augmentation notable du stress oxydatif, dont on sait aujourd'hui avec certitude qu'il est la cause directe des cancers et de nombreuses maladies dégénératives (accélération du vieillissement). Le Docteur Vétérinaire australien Ian Billinghurst, auteur de plusieurs ouvrages sur l'alimentation canine à base de viande crue, estime ainsi que l'alimentation industrielle sèche pourrait être à l'origine de nombreuses manifestations allergiques ou pseudo allergiques chez le chien (eczéma, conjonctivite, chutes de poils etc.). « Il est possible que certains procédés de fabrication des aliments commerciaux pour animaux augmentent l'effet antigénique de certains ingrédients, reconnaissent les auteurs de Canine and Feline Nutrition, en poste au sein d'une grande firme d'aliments industriels pour chiens et chats. Ceci expliquerait que certains animaux domestiques au tempérament allergique tolèrent très bien les régimes ménagers mais développent une réponse allergique aux régimes commerciaux qui comprennent les mêmes ingrédients » . L'AFSSA confirme de son côté que le chauffage des aliments à de hautes températures présente un risque allergénique accru car les transformations chimiques qu'il induit créent des molécules étrangères (néo-antigènes) que le corps risque de rejeter. Etant donné notre propre mode d'alimentation, lié à des préoccupations hygiéniques et gustatives, nous pouvons difficilement échapper à ces substances nocives, mais nous pouvons combattre leurs effets par la consommation de produits frais (fruits et légumes crus notamment) aux propriétés anti-oxydantes. Les aliments industriels pour animaux domestiques contiennent eux aussi des antioxydants, mais leurs effets protecteurs sur l'organisme sont beaucoup plus limités que ceux contenus dans les aliments frais (cf. Les additifs alimentaires), car ils ciblent prioritairement les graisses alimentaires et non directement l'organisme. La cuisson a également pour effet la destruction de la totalité des enzymes des aliments crus (cf. rubrique Eléments de biologie Canine). Le magazine mensuel Nutranews, consacré à notre propre alimentation, publie dans son numéro de Novembre 2006 un article sur le rôle des enzymes dans l'organisme. Cet article s'appuie sur les travaux du Docteur Edward Howell, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le sujet et tout premier chercheur à avoir mis en évidence l'importance des enzymes dans notre alimentation. En voici un extrait : « On a montré que des chiens, nourris avec une alimentation riche en hydrates de carbone et transformée par la chaleur, développaient des enzymes dans leur salive en une semaine en réponse à la pauvreté en enzymes de cette nourriture. Le Dr Edward Howell, dans son ouvrage « Enzyme Nutrition », cite ainsi de nombreuses études montrant que les animaux nourris avec une alimentation déficiente en enzymes souffraient d'une dilatation du pancréas. Pour faire face à une surcharge de travail, les organes se dilatent. C'est ce que fait le pancréas lorsque la digestion des aliments capte toute la capacité disponible de production d'enzymes, provoquant un déficit d'enzymes métaboliques. L'impact très important que le gaspillage d'enzymes pancréatiques peut avoir sur la santé et sur la vie elle-même a été établi dans des études animales. » -
Le BARF... ça se mérite !!!
westiberys a répondu à un(e) sujet de Crocus1 dans Alimentation de Westie & Co
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Le BARF... ça se mérite !!!
westiberys a répondu à un(e) sujet de Crocus1 dans Alimentation de Westie & Co
Moi aussi j'aimerais bien pouvoir trouver un abattoir de volaille bio ! Mais je n'en ai pas dans mon coin... Je prends le moins cher donc pas de la super qualité de viande forcement ! Par contre je donne des légumes bio..... surtout les légumes racines qui séjournent dans la terre et sont gorgés de pesticide et engrais chimiques quand ce n'est pas du BIO. Ceci dit, j'ai testé les croquettes ORIJEN à base de viandes bio, j'en étais contente pendant 15 jours !!!!! Mais patatra ! Selles molles et franchement nauséabondes pour les chiots, et gratouilles ++++ pour certains (chose que je n'avais absolument pas avec le BARF) !!!!!!!! CONCLUSION : je suis revenue au tout BARF ! Un ami véto m'a branché sur la transformation des molécules par la chauffe des protéines à très haute température...... Je n'ai pas tout compris, il parle d'un phénomène appelé GLYCATION....... J'ai cherché sur internet, mais les articles sont assez techniques. En tout cas, il me dit que TOUTES LES CROQUETTES SONT CHAUFFEES A TRES HAUTE TEMPERATURE, et que c'est un vrai problème à terme sur l'individu mais aussi sur la génétique car cela attaque l'ADN et l'ARN........... Il m'a dit de revenir IMMEDIATEMENT au cru......... Bon ne me demandez pas d'expliquer tout ça parce que je n'ai vraiment pas tout suivi, mais ça fait peur...... quand il dit : toutes ces générations de chiens nourris aux croquettes commencent à provoquer de sérieux problèmes génétiques !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Véro -
Le BARF... ça se mérite !!!
westiberys a répondu à un(e) sujet de Crocus1 dans Alimentation de Westie & Co
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Le BARF... ça se mérite !!!
westiberys a répondu à un(e) sujet de Crocus1 dans Alimentation de Westie & Co
Christian, elle n'a que 9 semaines !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Tiens va relire les conseils sur le sevrage des chiots sur le forum BARF !!!!!!!!!!!!! Non, franchement, les cous de poulet, c'est vraiment ce qu'il y a de mieux au début. Vers 3 mois et demi/4 mois on peut donner un peu plus gros, mais là donner des cuisses c'est un peu tôt......... Allez courage Brigitte ! Prépares ta (tes galcières !) on peut te filer des cous et du Dogador ! Rupture de stocks, ils charient ! J'en ai eu 3 kilos ce soir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Si tu as besoin, je peux te donner des carottes aussi Véro -
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voici les fille en photos a 3 semaines
westiberys a répondu à un(e) sujet de jaubert11 dans Carnet rose de Westie & Co
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voici les fille en photos a 3 semaines
westiberys a répondu à un(e) sujet de jaubert11 dans Carnet rose de Westie & Co
Pour choisir un chiot, il faut déjà se poser la question des critères de choix : Si c'est un chiot pour l'expo, il faut se tourner vers un élevage qui présente régulièrement ses chiens en expo...... avant de choisir un chiot !!!!!!!!! Et puis, pour se lancer dans le monde impitoyable des expos, il faut avoir un peu de connaissances dans la race, dans le toilettage, la préparation et la présentation du chien. Sinon, tu cours au devant de grandes déceptions !!!!!!!!!! Choisir un chiot d'expo uniquement sur la tête, c'est un peu léger quand même !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Un chien qui fera des résultats en expo c'est tout un ensemble et pas seulement une tête : construction générale, qualité du poil, tempérament, aplombs, angulations...... et j'en passe ! Si c'est un chiot pour la compagnie, le choix est plus facile. Bien sûr le chien doit être conforme au standard de la race, mais c'est surtout le feeling que tu ressentiras en rencontrant ton chiot qui primera. Après, il faut savoir que présenter son chien de compagnie en expo c'est toujours extrémement décevant : le toilettage pour l'expo n'est pas le même que celui d'un chien de compagnie et les qualités d'un chien d'expo sont souvent très supérieures et puis il faut entrainer son chien....... C'est un peu comme si tu décidais de devenir mannequin, ça n'est pas donné à tout le monde : il faut un physique, du travail pour bien marcher, et des vétements seyants et coupés sur mesure.......... De toutes façons, il est beaucoup trop tôt pour choisir un chiot pour l'expo. Véro PS : Pour Brigitte : pour qu'un éleveur soit soucieux de sa réputation, il faut qu'il en ait une !!!!!!!! -
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MES MERINGUES A 15 JOURS
westiberys a répondu à un(e) sujet de westaussie22 dans Carnet rose de Westie & Co
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MES MERINGUES A 15 JOURS
westiberys a répondu à un(e) sujet de westaussie22 dans Carnet rose de Westie & Co
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Monique fait attention de ne pas les écraser quand même !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! J'adore cette photo !!!!!!!!!!!!! Qu'est ce qu'on peut être gaga avec ces petits bouts de nos choupinettes ! Ils sont très jolis, je comprends que tu les dévores des yeux en gros plan ! Bravo à vous deux pour toute cette énergie, et gros câlins à la super maman qui les adore aussi déjà !!! Ca va, elle a du lait ? Ca aussi parfois avec les césa, c'est pas évident ! Véro
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dilemne sur croquettes ...
westiberys a répondu à un(e) sujet de patacel dans Alimentation de Westie & Co
Tu pourrais peut être essayer Orijen (croquettes sans céréales.... ) Perso, je sais que ça va faire bondir certains, j'ai arrété le BARF il y a quatre jours (trop contraignant en élevage..... ) et je suis passée sans transition aux croq ORIJEN..... Je n'ai eu aucun problème de transition. Pour moi c'est la preuve que c'est en croquettes ce qu'il y a de plus proche.... Les problèmes de digestion sont souvent liés à la présence de céréales..... Avec un seul chien tu peux essayer le BARF..... elle ne s'en plaindra pas........ Véro -
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Malheureusement, la plupart des éleveurs n'alertent pas suffisemment les futurs propriétaires sur le danger des accidents "domestiques" qui touchent autant les jeunes animaux que les enfants ! Perso, j'ai une rubrique "accicents bêtes pouvant être évités !" dans ma fiche de conseils.......... mais certains proprio n'écoutent même pas quand je leur parle des risques avec les bébés, genre : quelle gagateuse celle là ! Bon rétablissement à Charly ! Véro
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MES MERINGUES A 15 JOURS
westiberys a répondu à un(e) sujet de westaussie22 dans Carnet rose de Westie & Co
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Matériel toilettage
westiberys a répondu à un(e) sujet de Sweetilie26 dans Toilettage de Westie & Co
Tu as raison de te lancer...... Quand même, c'est désolant tous ces toiletteurs qui sont des bourreaux ! On ne leur a jamais expliqué que seul le poil qui part facilement s'enlève !!!!!!!!!! Recommander des gens pareils c'est un scandale !!!!!!!!!!!!! Enfin bref...... Pour les tondeuses, je pense que tu devrais prendre plutôt une tondeuse sur laquelle toutes les têtes s'adaptent......... Les têtes OSTER sont les plus solides et on les trouve partout. En fait, une tondeuse, c'est un investissement... Tu payes assez cher au départ, mais après tu es tranquille à vie ! Je ne connais pas les tondeuses que tu nous indiques, je connais la marque OPTIMUM et en général ce sont de bons produits..... mais les valeurs sûres en tondeuse ce sont : OSTER, WAHL (je ne suis pas sûre de l'orthographe !) Les toiletteuses connaissent peut être ces tondeuses...... Si tu prends un trimmer, choisi plutôt un fin, c'est plus long, mais le résultat est meilleur...... Attention cependant avec le trimmer : il faut vraiment avoir le bon geste sinon tu coupes le poil ! Véro -