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eos

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Tout ce qui a été posté par eos

  1. manque un peu d'eau mais encore petit va ce faire il rapporte déjà bien
  2. tu aurais du te renseigner un peu avant non ,pas compliqué de demander à ton véto le déroulement et les examens à faire
  3. une pensé pour vous. Ce texte s'adresse à tous les amoureux des animaux. Spécialement à ceux qui ont perdu un ami fidèle et à tous ceux qui un jour ou l'autre savent qu'ils devront se séparer de leur ami à 4 pattes. C'est également un texte plus que réconfortant si vous le lisez jusqu'à la fin. À mon maître, à ma maîtresse : Le fardeau de mes ans et de mes infirmités me pèse lourdement, et je sais ma fin prochaine. C'est pourquoi moi, Charlemagne Monette, (communément appelé Charlot par mes parents, amis et connaissances), dépose en secret dans l'âme de mes deux grands amis, mon maître et ma maîtresse, mon testament. J'ai peu de biens matériels à léguer. Les chiens sont plus sages que les hommes. Ils n'attachent pas grand prix aux choses de la terre. Je n'ai aucun bien précieux à transmettre, si ce n'est mon affection et ma fidélité. Je les lègue à tous ceux qui m'ont aimé; qui je le sais, me regretteront le plus, à Richard et Lison; à Elisabeth et Marianne qui ont été si bons pour moi. Peut-être ai-je tort de m'enorgueillir, mais j'ai toujours été un chien extrêmement affectueux. Je demande à Richard et Lison de toujours se souvenir de moi, mais de ne pas me pleurer trop longtemps. Au cours de mon existence, j'ai essayé de les réconforter dans la peine et de leur apporter un surcroît de joie dans le bonheur. Il m'est pénible de penser que, même dans la mort, je pourrais leur causer du chagrin. Je les prie de ne pas oublier qu'à leur tendresse et à leur sollicitude je dois d'avoir été le plus heureux des chiens. Mais maintenant me voici devenu pratiquement aveugle, sourd et j'ai de très gros problèmes de dentition m'empêchant de manger; ainsi ma fierté a fait place à une humiliation qui me déroute. Je sens que la vie me reproche d'avoir trop prolongé la fête. Je dois faire mes adieux avant de devenir un poids insupportable pour moi et pour ceux qui m'ont donné leur affection. Il me sera douloureux de les quitter, mais pas de mourir. Contrairement aux hommes les chiens ne redoutent pas la mort. Que se passe-t-il après? Nul ne le sait. En tout cas, je suis au moins sûr de trouver la paix et un long repos pour mon vieux cœur las, ma vieille tête, mes vieux membres ainsi qu'un sommeil éternel dans cette terre que j'ai tant aimée. Il est un dernier vœu que je formule en toute sincérité. J'ai entendu ma maîtresse, dire: "Quand Charlemagne mourra, nous n'aurons jamais plus de chien. Je l'aime tellement que je ne pourrai plus en aimer un autre." Maintenant pour l'amour de moi, je lui demande de revenir sur sa décision. Ce serait un bien piètre tribut à ma mémoire que de ne jamais plus avoir de chien. Je voudrais tant garder le sentiment que, maintenant que j'ai fait partie de la famille, il lui est désormais impossible de vivre sans la compagnie du meilleur ami de l'homme! Je n'ai jamais été exclusif ni jaloux. J'ai toujours soutenu que la plupart de mes congénères sont bons (même ma co-locataire, une chatte... Mistou, à qui j'ai quelques fois autorisé à partager mon lit avec moi. J'ai toléré son amitié dans un esprit de générosité et, dans mes rares moments de sentimentalité, je lui ai même rendu un peu la pareille). Aussi je conseille à ma maîtresse de choisir un autre chien à son goût pour me succéder. Il pourra difficilement être aussi bien élevé, aussi poli, aussi distingué et aussi beau que je fus dans ma jeunesse. Mais, je suis sûr qu'il fera de son mieux et aussi que ses défauts inévitables contribueront, par contraste, à perpétuer mon souvenir. Je lui lègue mon collier, ma laisse, mon lit, mon ensemble de Noël. Un dernier mot à Lison, Richard, Elisabeth et Marianne. Chaque fois que vous penserez à moi : dites-vous avec regret, mais aussi avec bonheur, en vous rappelant ma longue vie à vos côtés : "Charlemagne était un être qui nous aimait et que nous aimions." Si profond que soit mon sommeil, je vous entendrai, et tout le pouvoir de la mort n'empêchera pas mon âme de chien d'agiter la queue avec reconnaissance. Charlemagne Monette Votre chien fidèle qui veillera toujours sur vous. **Adaptation française d'un texte écrit par le dramaturge américain Eugene O'Neil à la mort de son chien en 1940. Vous pouvez le trouver en librairie sous le titre "The Last Will and Testament of An Extremely Distinguished Dog".** Revenir en haut Faire un rapport du message à un admin ou un modérateur Verrouiller les rapports de ce post Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
  4. me semble avoir vu un lab pas le bon forum
  5. et sur terre elle écoute bien
  6. eos

    Elysée à l'eau

    tu dois pas mettre la main devant faut jamais toucher son chien sinon bon travail à l'eau tu va en faire un retriever de cette chienne ;)
  7. eos

    Elysée mouillée

    un peu triste sur cette photo
  8. rien de tel pour savoir si ta un bon rappel
  9. heureusement le ridicule tu pas
  10. genre ça le saoule !oui ta un peu raison essayer de trouver quelque chose qui le motive sinon faire en plus de l'ob une autre activité pour le sortir un peu de l'ob
  11. je post la car faut connaitre quand même la grande dame du golden de travail Md June Atkinson C’est Barrister qui le premier attira mon attention, un chien dont l’athlétisme et la confiance en lui semblaient le transporter, et dont la joie dans le travail était irrésistible. Toute personne cherchant la définition du charisme en travail n’avait pas besoin de regarder plus loin. Le nom (Barrister = avocat) annonçait une autorité que la performance confirmait invariablement. Mais si je pense aux Holway, qu’est ce qui véhicule le mieux l’image que j’ai de ces chiens : L’entrain certainement, mais avant tous les autres, la gaieté et …..la gaieté. Ce sont des chiens qui sont heureux dans leur travail. Typiquement, June Atkinson ne parle pas de chiens qui s’entraînent mais de chiens qui jouent. June part vivre dans un cottage appelé Merryfield, peu de temps après son fils Robert prend la relève des Holway en 1976. June Atkinson apporta à son sport une compétitivité acharnée et la combina à une forte répugnance pour les imbéciles, que se soit canin ou humain, ou amicale ou pas du tout . Vous ne pouvez pas avoir le type de record qu’elle a réalisé sur prés de 50 ans sans engagement ni talent pour aller au but. A vrai dire pendant plusieurs années, les Holways furent considérés comme mythiques et il était d’usage de penser que seule June Atkinson pouvait les conduire. Pas du tout. Mais il est certain qu’elle a une des plus remarquable capacité avec les chiens et cette formidable présence physique compte pour beaucoup. En 1947, June Atkinson fit l’acquisition de Musickmaker of Yeo, la chienne de son futur élevage qui après avoir échoué, obtient son titre de travail pour impressionner au plut tôt. Nous pouvons assurément parler de l’histoire qui se cache derrière le mot « Lot 10 » inscrit dans le coin en haut à droite du pedigree de Musick : June estimait que la chienne n’accomplissait pas beaucoup de progrès et l’avait mise en vente à la foire de Dorchester qui se tenait encore à cette époque. Mais June n’allla pas au bout de la vente et retira la chienne qui devait commencer une remarquable série de résultats. A ce jour, June et son fils Robert ont réalisé plus d’une vingtaine de fois ce que la plupart des conducteurs de chiens de travail rêve de faire une fois, et ce qui souligne cet exploit, c’est que beaucoup de ces chiens ont gagné assez en Open pour devenir des Champions de Field Trial. C’est un record d’une formidable constance, réalisé avec une race qui vient à maturité plus lentement que le labrador ou le springer. Ajoutez le nom des 9 Holways conduits par d’autres ici, en Europe et aux Etats-Unis, et ce tableau d’honneur est bien complet : FT Champions Musickmaker of Yeo, Mazurka of Wynford qui remporta les Championnats de Retriever en 1954 quand cela se déroulait sur plus de 3 jours à Six Mile Bottom et Shadwell Park et qui fut seconde l’année suivante à Sandringham, Holway Flush of Yeo, Holway Lancer, Holway Bonnie, Holway Zest, Holway Westhyde Zeus, Holway Gaiety, Holway Barrister, Holway Jollity, Holway Chanter, Holway Gem, Holway Dollar, Holway Grettle, Holway Ruby, Holway Trumpet, Holway Corbiere, Holway Crosa, Holway Eppie and Holway Quilla qui remporta en 1995, le 1er concours que le Golden retriever Club soit capable d’organiser après une période de fort désistement. Demander à June de nommer le meilleur d’entre eux, c’est demander l’impossible. Les chiens, tout comme les humains et les chevaux sont particuliers et elle n’a pas de préférence pour un mâle ou une femelle. Mazurka a été la 1ère golden à gagner le trophée Rank Routledge en 1957 mais c’est une de ses progénitures qui le remporta en 1970 et encore en 1971, qui a une place spéciale au panthéon Holway. Field Trial Champion Holway Gaiety, issue de FT CH Holway Flush of Yeo qui fut la mère de 5 champions de Field Trial Anglais, 1 Américain et 1 Belge, gagna de façon renversante 8 Open Stakes. Possédant un nez merveilleux et une intrépidité absolue dans les terrains les plus touffus, c’était un plaisir de la conduire : incarnant la combinaison de la maniabilité et du plaisir de la découverte que June recherchait avant tout. Cette puissante lignée de femelle est le fil conducteur des Holway. Cette ferme évaluation des priorités et la détermination de ne rechercher que l’excellence, est d’être attaché à une approche simple qui n’a qu’une seule règle chère à son cœur. Avec les jeunes chiens, « ne donner un ordre que si l’on est sur qu’il puisse être exécuté » Inutile de parler de ce véritable magnétisme qui rend une telle simplicité possible, le dire avec des mots n’est pas une chose si facile."
  12. Inbreeding : C’est un croisement direct dans la « famille », par exemple père/fille, mère fils…. Un inbreeding est utilisé lorsque l’on veut « fixer » une lignée. Il ne peut s’envisager que sur des individus dont on est absolument certain de la viabilité en tant que reproducteurs car il est évident que si elle fixe les qualités, elle fixera aussi les défauts. Il ne s’envisage que dans le cadre d’un développement et uniquement en « fin » de celui ci. Dans le cadre d’une lignée déjà existante et stable, il n’est pas forcément ridicule mais il n’a pas grand intérêt d’autant qu’il « accélérera » encore dans ce cas l’échéance de l’élevage vers l’outbreeding ! L’inbreeding est employée dans le cadre du développement d’une lignée où il fait suite au linebreeding. Il n’est employée normalement que sur une portée d’abord, sur des individus que l’on pense présenter le génotype et les phénotypes voulus mais aussi qui ont déjà donné des « posivités » en linebreding. Un inbreeding régulier ou systématique ne servirait à rien. Il est utile pour « sortir » des individus qui seront réemployés en linebreeding sur quelques générations jusqu’à obtention du génotype et phénotypes définitifs mais plusieurs inbreeding sont souvent nécessaires pour « finaliser » la lignée. Le plus souvent on retrouvera la combinaison père/fille ou mère/fils (plutôt père fille). L’inbreed frère/sœur (on parle alors de close-inbreeding) n’a aucun intérêt en élevage car, il « ralentit » le programme voire le fait reculer (c’est un croisement de 2 individus avec le même bagage génétique). Dans le meilleur des cas on ne peut espérer récupérer le potentiel génétique des parents; ni plus, ni moins, mais le croisement n’amènera rien à l’élevage, d’où une « génération perdue ». Cependant, le plus souvent, rien n’étant parfait même dans les meilleurs sangs, il tend à dégrader le potentiel et la « vigueur » du sang (voir plus bas). L’inbreeding est un moyen « courant » et simple employé pour « cloner » des chiens qui plaisent au niveau « apparence ». C’est une technique, par exemple beaucoup employée pour produire les chiens destinés à être vendus en animaleries… on « s’assure » ainsi, dans une certaines de mesure, du phénotype des chiots qui sont les plus demandés…. En matière d’élevage, un inbreed frère/sœur est une « ineptie » surtout si il existe peu ou pas de linebreeding « derrière ». En règle générale, si un tel croisement devait se produire dans un élevage (personne n’est à l’abri d’une saillie accidentelle), il est bien sûr possible d’utiliser les chiots mais il faudra éviter de les faire reproduire. D’ailleurs, souvent les éleveurs s’en séparent ! Le linebreeding : C’est la méthode normale d’élevage. Le linebreeding est la réintroduction régulière d’individus de la même lignée génétique (par exemple un oncle en G2….) C’est le seul moyen, dans une lignée existante et stable, de maintenir cette lignée. On emploie plus « traditionnellement » des linebreeding « croisés » (oncle paternel en G2 sur une fille, par exemple) mais rien n’empêche le linebreeding dans la même ligne. Il permet également de « ressortir » les qualités d’un ancêtre si celui ci est régulièrement introduit dans les pedigrees notamment si il est utilisé en dernier linebreeding. Tout éleveur qui travaille sur une lignée et qui désire la maintenir, ne peut QUE travailler en linebreeding. L’élevage n’est concevable que si au moins un linebreeding existe dans chaque portée. Une portée qui serait faite sans aucun linebreeding sur la lignée considérée, serait une portée « outbreed » et donc non utilisable autrement que dans un programme d’élevage sur le « long » terme. Malheureusement, il a ses limites car à terme (en général on compte 15 à 20 générations), il est indispensable d’introduire un sang extérieur. pour « revigorer » génétiquement la lignée. C’est alors TOUJOURS un retour en arrière pour un éleveur et quelques années sans production « utilisable » sur ce nouveau sang, le temps de restabiliser la lignée. D’où, dans le cadre d’un développement, l’intérêt indispensable d’avoir à la base une vigueur génétique la plus importante possible ET un potentiel de stabilisation des phénotypes suffisamment proches que pour que les linebreeding soient possibles le plus tôt possible, mais qu’ensuite, la vigueur reste importante pour permettre un nombre suffisant de linebreeding pour stabiliser la lignée. L'outbreeding : C’est la transition avec ce qui est dit ci dessus. A terme, une lignée ne peut se maintenir sur elle même. Il est indispensable et inévitable, un jour ou l’autre que l’on doive introduire un sang extérieur à la lignée pour lui apporter une nouvelle ou plus grande « vigueur génétique ». Un outcrossing est donc l’introduction de sang extérieur à une lignée donnée mais DANS LA MEME RACE. Par exemple un croisement entre un SH de lignée AoA et un SH de lignée Dunlap est un outbreeding (encore qu’avec certains sujets…. ça peut se discuter). Certains outbreeding sont logiques et peu enclins à dégrader fortement la lignée que l’on cherche à conserver. C’est le cas de l’exemple ci-dessus. Pour cela, on cherche toujours les lignées avec une certaine « proximité » aux niveaux des génotypes et phénotypes quand on décide un outbreeding. Dans ce cas, un nombre minimal de générations sera nécessaire pour restabiliser la lignée initiale. En général, il s’agit de lignées de même souche initiale (ici Aurora). D’autre part il faut comprendre l’outbreeding au sens génétique (pas au sens du « nom » ou de la « race »…). Par exemple une introduction d’un AH de chez Redington sur un sang AoA ou Dunlap (ou inversement) est un outbreeding au même titre que si il s’agissait d’un SH. Les souches sont exactement les mêmes, les génotypes « identiques »….. même si vis à vis de la « littérature », il s’agit d’un outcrossing. Ils sont d’ailleurs tellement « identiques » que dans ce cas, on restabilise la lignée en 2 ou 3 générations voire à la première si les sujets sont « sélectionnés »…. OK je suis d’accord, si l’on parvient à stabiliser sur la G1…. ce n’est plus un outbreeding mais un linebreeding …. ! Comme quoi la génétique ment moins que les pedigrees et que la terminologie n’est pas toujours « précise » si l’on ne la rapproche pas de l’historique…! D’autres, au contraire, sont « idiots » (passez moi l’expression) car les différences génotypiques et/ou phénotypiques sont très ou trop importantes. Par exemple un outbreeding entre la lignée AoA et Lombard est « ridicule » car les souches sont différentes, les phénotypes différents et les génotypes éloignés…. Dans un comme celui là, on tombe pratiquement dans le cas d’un outcrossing, il n’y a rien à espérer en terme de restabilisation, même à long terme. A court terme (G1, G2..G5) on se retrouve en présence de sujets « inutilisables » car « inférieurs » aux géniteurs dans ce qui fait leurs spécificités respectives (phénotypes, génotype…). Or « mélanger » des génotypes et phénotypes trop différents n’a aucune logique ni raison d’être en élevage…. Et dans ce cas, ni même dans le cadre d’un développement puisqu’il s’agit de la même race …. ! L’outcrossing : Il s’agit d’un croisement entre deux sujets DE RACES DIFFERENTES (dans le jargon populaire on dirait un batardage). Par exemple, un croisement AH / Pointer est un outcrossing. L’outcrossing ne se conçoit que dans le cadre du développement d’une nouvelle race ou type spécifique dans une race donnée et donc, forcément sur le long terme. Il peut aussi être un outil de stabilisation ou « d’assainissement » d’une race existante qui présente de fortes déficiences non rattrapables de façon interne. Par l’exemple, l’Akita Inu est une race instable car issue de mutations entretenues. La seule solution pour « assainir » et stabiliser la race a été (naïvement) d’introduire des sangs extérieurs à la race….. d’où, initialement le but de celui qui est devenu l’Akita US…. A charge ensuite si on le choisit de tenter un programme d’élevage pour revenir sur les phénotypes initiaux…. Malheureusement, comme dans cet exemple, cela ne réussit pas toujours : les phénotypes restent trop différents ou la réintroduction de la race initiale, réintroduit les problèmes….! L’outcrossing est un procédé peu utilisé car il demande beaucoup de moyens, de compétences, de temps… pour arriver à un but concret (et l’on est jamais sûr de rien lorsqu’on se lance dans ce genre d’entreprise) …..et on ne crée pas une nouvelle race tous les jours, tout seul, sans moyens et en 2 générations ! Exemple : on a croisé des corgis (les chiens de la reine d'Angleterre) avec des boxers de façon à pouvoir fixer la queue courte de façon naturelle chez le boxer. J'ai vu des photos de la première portée (5 chiens - 3 types corgis / 2 boxers) et sur 3 générations pour l'instant la queue courte est fixée. Maintenant avec les années, il faudra voir quels autres défauts génétiques peuvent ressortir ...
  13. Inscription à titre initial : Les nouvelles règles du livre d’attente depuis le 1er janvier 2005 Franck Haymann - Photo Hermeline/DOXICATL’inscription à titre initial demeure la seule porte ouverte de la sélection, pour les chiens aux origines incomplètes ou inconnues.... L’inscription à titre initial « concerne les sujets adultes de très grande qualité dans la race et capables de l'améliorer, mais issus de géniteurs inconnus ou non déclarés à la naissance, ou déclarés et non inscrits, les formalités n'ayant pas été remplies. Ces chiens sont réputés sans ascendance connue et inscrits définitivement au LIVRE DES ORIGINES FRANÇAIS (LOF) avec délivrance du pedigree sans indication de généalogie. Vu le faible nombre de sujets concernés chaque année, la Société Centrale Canine a décidé, en concertation avec les associations de race, de durcir les conditions d’inscription. Plus de 300 races sont concernées car leur livre des origines est dit « Ouvert ». L’opinion d’un expert Le Professeur Denis est un grand spécialiste de la génétique appliquée à l’élevage canin. Voici un extrait d’une de ses conférences à la Société Francophone de Cynotechnie relative à l’inscription à titre initial : « Le recours aux inscriptions à titre initial. Nous avons vu jusqu'à présent que : - en leurs débuts, les races ont probablement puisé pendant un certain temps dans le " réservoir " des animaux non inscrits, pour enrichir génétiquement la descendance des fondateurs initiaux, - d'un point de vue strictement scientifique, les animaux qui ont l'apparence d'une race en font partie, car c'est le coup d'oeil qui signe - en toute probabilité - l'appartenance à celle-ci et non pas les " papiers ", - même si la tendance, en cynophilie, est d'avoir des races toujours plus homogènes, il reste qu'elles doivent nécessairement conserver une variabilité qui leur permette, éventuellement, d'évoluer par elles-mêmes dans une autre direction. On imagine donc aisément que les chiens sans papiers méritent l'attention, qu'ils soient susceptibles de conforter une orientation recherchée ou d'apporter tout simplement une intéressante retrempe. Il est alors, évidemment souhaitable de procéder au grand jour pour leur utilisation et, par conséquent, de les inscrire à titre initial. Cela dit, il existe trois types de chiens sans papiers : - des chiens issus de reproducteurs LOF qui, pour une raison ou pour une autre, ont quitté le circuit : ce ne sont pas des vrais " sans papiers " et ils ne constituent pas une retrempe à proprement parler ; - des chiens qui ont eu une origine LOF, mais il y a longtemps, voire qui ont dans leur ascendance des animaux du vieux fonds régional dont nous avons parlé. Ils sont particulièrement intéressants, même si leur type morphologique s'éloigne du modèle actuellement recherché chez les éleveurs LOF ; - des sujets qui peuvent exprimer un phénotype intéressant mais ont subi un apport de sang étranger à la race au cours des générations qui ont précédé. Introduits dans le cheptel sélectionné, ils sont susceptibles de faire des dégâts. Le problème est qu'en l'état actuel, il est bien difficile de savoir à laquelle des trois catégories appartient tel ou tel chien qui paraît intéressant. C'est dire que l'inscription à titre initial implique d'exercer une surveillance très critique à l'égard des descendants de l'animal nouvellement inscrit. Son appartenance à la première ou à la troisième catégorie apparaîtra très vite au vu de produits identiques à ceux de l'élevage LOF ou, au contraire, de portées très hétérogènes. Son appartenance à la deuxième catégorie, débouchant sur une situation intermédiaire pour les produits, est perçue différemment par les responsables de la race : certains s'avéreront très déçus par les résultats et se déclareront dorénavant hostiles au titre initial. C'est sans doute parce qu'ils avaient en tête le modèle recherché dans le cadre du LOF et qu'ils avaient oublié que le rôle des chiens inscrits à titre initial n'est pas forcément de le transmettre ... D'autres seront au contraire heureux de retrouver des types de chiens oubliés dans le cadre du LOF et s'efforceront de les y réintroduire. L'inscription à titre initial suppose que les clubs qui y recourent aient parfaitement compris qu'elle s'inscrit dans un contexte d'ouverture, à des fins de gestion génétique de la race. Mais elle est toujours incertaine. Cette incertitude est acceptable dès lors que toutes les précautions sont prises pour pouvoir barrer la route à un sujet qui s'avérerait détériorateur. Nous ne croyons pas qu'en l'état actuel de la réglementation de la cynophilie française, cette possibilité existe. Il y aurait peut-être lieu de revoir les modalités de l'inscription à titre initial en se rapprochant de l'esprit du " Livre d'attente ". Il convient de bien situer l'inscription à titre initial à sa place, celle d'une méthode qui permet de faire le lien entre les chiens LOF et les chiens sans papiers afin de retrouver une diversité génétique que, souvent, la sélection officielle n'a pas su conserver. Doit-elle être encouragée ? Peut-être pas mais, à l'inverse, il n'y a pas lieu de la rejeter, comme c'est si souvent le cas de la part de présidents de clubs qui aspirent à la fermeture du LOF. Ils doivent se remémorer que la race dont ils s'occupent n'a pas vocation à devenir une population consanguine parfaitement homogène, et que l'inscription à titre initial demande à être mise en œuvre avec précaution ».
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