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Céline13

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Tout ce qui a été posté par Céline13

  1. Céline13

    Iro

    Alors en effet, il va falloir aller sur la FAQ, sur le site de Akita Zen et Akita Sans Tabou. Parce que l'akita (ou plutôt les akitas) du film et le vrai akita ... absolument rien à voir ! DOnc va vite jeter un œil à son caractère et aussi sa santé ... tu risques d'avoir quelques "surprises" ... et pas forcément bonnes
  2. Céline13

    question taille

    mdr oui c'est vrai j'ai zappé de le mettre : il fait 1m83
  3. Céline13

    question taille

    Photos prise il y a 2 semaines à côté de mon conjoint
  4. Céline13

    question taille

    en fin d'année dernière, il était à 71 cm au garrot, depuis je ne l'ai pas mesuré à nouveau. pour l'instant non, et je ne pense pas que je le ferai confirmer, car les expos ne m'intéressent pas
  5. Céline13

    Iro

    En effet : secouer par la peau du cou est également une punition dangereuse : contrairement aux idées reçues, AUCUNE CHIENNE NE SECOUE SES PETITS PAR LA PEAU DU COU. Un chien qui secoue un autre animal par la peau du cou, c'est pour le mettre à mort Tiens un post de la FAQ que je viens de créer qui pourra t'aider : /t4523-t-notion-de-dominance-et-de-hierarchie-humain-chien#92538 Et si jamais tu as envie de te faire une lecture sympa, achète le livre Planète Chien de Joëlle Caverivière
  6. Les mythes concernant la dominance et le comportement des loups relatifs aux chiens Mon chien me salue en sautant, vole de la nourriture dans mon dos, tente de grimper sur mes genoux pour être caresser et m’ignore souvent quand je l’appelle. S’agit-il des signes de dominance ? Non, dans les systèmes sociaux animaux la dominance est définie comme étant une relation entre deux ou plusieurs individus qui s’établie par la force, l’agressivité et la soumission dans le but d’obtenir un accès prioritaire aux ressources (Bernstein 1981 ; Drews 1993). La plupart des comportements indésirables chez les chiens n’émanent pas du désir de gagner un rang plus élevé, mais tout simplement parce que les comportements indésirables ont été récompensés. Par exemple, les chiens sautent sur les personnes et montent sur les genoux parce que lorsqu’ils le font ils obtiennent de l’attention. De même, les chiens ne reviennent pas quand ils sont rappelés s’ils sont récompensés par les objets ou les activités qui les distraient. Même voler de la nourriture quand les humains ont le dos tourné n’est pas un jeu pour obtenir un rang supérieur. Dans la nature, les animaux de rangs inférieurs volent des ressources lorsque les animaux de rangs supérieurs ne sont pas là pour protéger ces ressources. Il s’agit d’une stratégie alternative pour l’obtention des ressources convoitées. Ceux qui sont récompensés par le succès sont plus susceptibles de recommencer à voler de cette façon. Parce que les chiens sont proches des loups, nous devrions utiliser les loups comme modèles pour comprendre les chiens. Alors que nous pouvons avoir quelques idées sur certains types de comportement étudier chez les chiens en se basant sur ce que nous savons des loups, le meilleur modèle pour comprendre les chiens domestiques sont les chiens domestiques. Les chiens ont divergé significativement des loups il y a plus de 15 000 ans. Les loups ancestraux ont évolué en chasseurs et vivent généralement en meutes constituées le plus souvent de membres de la même famille (Mech 2000). Les membres de la meute coopèrent pour chasser et prennent soins de la progéniture. Pour une année donnée, généralement seul le mâle alpha et sa compagne alpha s’accouple, de sorte que les ressources de l’ensemble de la meute se concentre sur leur seule portée. Les chiens, pour leur part, ont évolué comme des charognards plutôt que des chasseurs (Coppinger et Coppinger 2002). Ceux qui étaient les moins craintifs, à l’instar de leurs homologues humains timides, étaient les mieux placés pour survivre parmi les ordures et les déchets des humains et pour se reproduire dans cet environnement. Actuellement, les chiens en liberté vivent en petits groupes plutôt qu’en meutes cohérentes, et dans la plupart des cas ils passent une grande partie de leur temps seul (MacDonald et Carr, 1995). Généralement ils ne coopèrent pas pour chasser ou pour élever leur progéniture, et pratiquement tous les mâles et toutes les femelles ont la possibilité de se reproduire (Boitani et al., 1995). Les différences marquées dans les systèmes sociaux, tels que ceux que nous venons de décrire, conduisent inévitablement à des différences notables dans le domaine du comportement social. J’ai entendu dire que si vous pensez qu’un chien est dominant vous deviez le retourner sur le dos (Alpha Roll) et lui grogner au visage car c’est ce qu’un loup alpha ferait. Dans une meute de loups, les individus de rangs supérieurs ne retournent pas les individus de rangs inférieurs sur le dos. Au contraire, les loups de rangs inférieurs montrent leur statut de subordonné en se retournant eux-même sur le dos. Ce retournement de soumission est un signe de déférence semblable au salut que nous aurions devant une reine ou un pape en nous agenouillant. Par conséquent, le terme le plus approprié de cette posture serait le retournement de soumission (Yin 2009). Même si les loups ne retournent pas leurs subalternes sur le dos, cela semble fonctionner dans certains cas. Devrais-je quand même essayer si mon chien est agressif ? La cause la plus fréquente d’agression chez le chien est la crainte. Immobiliser un chien par terre quand il a peur ne s’attaquera pas à l’origine de sa peur. En outre, cela peut accroître l’agressivité (AVSAB 2007). En fait, une étude récente sur les chiens (2008 Herron et al.) a constaté que les techniques de confrontation telles que taper ou frapper du pied le chien lors d’un comportement indésirable, gronder le chien, effectuer un « alpha roll », regarder fixement le chien et imposer une position de dominance ont fréquemment suscité une réaction agressive du chien. L’agression peut également être redirigé vers des objets inanimés ou d’autres animaux ou des personnes autres que le propriétaire. Même une punition non physique, comme une sévère réprimande verbale en secouant le doigt devant le chien, peut provoquer une agression défensive si le chien se sent menacé. J’ai entendu dire que pour être le patron ou le leader, vous deviez passer les portes en premier et vous deviez marcher devant le chien comme font les loups. Dans une meute de loups, les loups de plus hauts rangs mènent la chasse qu’une partie du temps (Peterson et al. 2002). Par ailleurs, quand ils chassent, ils ne gardent aucune formation linéaire en fonction de leur rang. Puisque l’Alpha passe en premier, devriez-vous manger avant votre chien ? Les loups de rangs élevés n’ont pas nécessairement la priorité d’accès à la nourriture. Une fois qu’un loup est en possession de la nourriture, il n’y renoncera pas pour un autre loup, quelque soit son rang. Lorsque la nourriture n’est pas encore en possession d’un loup, les agressions ritualisées (grognements, postures…) peuvent toujours se produire, les loups de rangs supérieurs s’en sortent souvent vainqueurs. Nourrir les chiens avec des friandises peuvent les rendre dominant. Même parmi les animaux sauvages, le partage de la nourriture ne se rapporte pas à la dominance. Les loups adultes régurgitent fréquemment de la nourriture pour leurs petits. Les mâles d’autres espèces font souvent la court aux femelles en leur apportant de la nourriture. Donner à un chien une friandise quand il saute ou aboie c’est l’entraîner à reproduire un comportement indésirables. Toutefois cela ne lui apprendra pas qu’il appartient à un rang supérieur ou qu’il a un accès prioritaire aux ressources. Si vous souhaitez lui apprendre à attendre poliment avant de déguster un festin il suffit d’attendre patiemment qu’il s’assoie ou qu’il se couche puis de lui donner une friandise. Peut on grogner, essayer de mordre un chien, ou former une griffe avec vos doigt afin d’imiter ce que fait le loup quand il grogne ou mord un subalterne ? Il n’existe aucune étude à ce sujet. Cependant, comme expérience, vous pourriez demander à un ami qui a déjà été mordu par un chien si le frapper avec vos doigts en formant une griffe a le même effet que la morsure qu’il a subit, ou si votre grognement semble être aussi féroce. En général, nous ne devrions pas supposer que nos actions puissent ressembler à celles d’un chien ou d’un loup. Au contraire, nous devons évaluer chacune de nos interactions avec nos animaux de compagnie et observer leur réponse afin de déterminer la façon dont l’animal les perçoit. Références : American Veterinary Society of Animal Behavior. 2007. AVSAB Position Statement–Punishment Guidelines: The use of punishment for dealing with animal behavior problems. http://www. avsabonline.org/avsabonline/index.php?option=content&task=view&id=119. Barker, R. 1997. How can we train leaders if we don’t know what leadership is? Human Relations 50(4):343-62. Benowitz, E.A. 2001. CliffsQuickReview: Principles of Management. New York: Hungry Minds. Bernstein, I.S. 1981. Dominance: The baby and the bathwater. J Behav Brain Sci 4:419-57. Drews, C. 1993. The concept and definition of dominance behavior. Behaviour 125: 284-313. Knowles, H.P., and B.O. Saxberg. 1971. Personality and Leadership Behavior. Reading, MA: Addison-Wesley. Yin, S. 2007. Dominance Versus Leadership in Dog Training. Compendium Continuing Education for the Practicing Veterinarian 29:414-32. Yin, S. 2009. Dominance vs. Unruly Behavior. In Low Stress Handling, Restraint and Behavior Modification of Dogs and Cats. 52-73. Davis, Calif.: CattleDog Publishing. Bernstein, I.S. 1981. Dominance: The baby and the bathwater. J Behav Brain Sci 4:419-57. Boitani, L., F. Francisci, P. Ciucci, and G. Andreoli. 1995. Population biology and ecology of feral dogs in central Italy. In The domestic dog: Its evolution, behaviour and interactions with people, ed. J. Serpell. 217-244. Cambridge: Cambridge University Press. Coppinger, R., and L. Coppinger. 2002. Dogs: A New Understanding of Canine Origin, Behavior, and Evolution. New York: Scribner. Drews, C. 1993. The concept and definition of dominance behavior. Behaviour 125: 284-313. Herron, M., F.S. Shofer, and I.R. Reisner. 2008. Safety and efficacy of behavior modification techniques used by dog owners. In 2008 ACVB/AVSAB Scientific Paper and Poster Session. New Orleans, La., July 18, 2008. MacDonald, D.W., and G.M. Carr. 1995. Variation in dog society: Between resource dispersion and social flux. In The Domestic Dog: Its Evolution, Behaviour and Interactions with People, ed. J. Serpell. 199-216. Cambridge: Cambridge University Press. Mech, David 1999. Alpha Status, Dominance and Division of Labor in Wolf Packs. Canadian Journal of Zoology. 77:1196-1203. http://www.mnforsustain.org/wolf_mech_dominance_alpha_ status.htm (accessed November 11, 2008) Mech, L.D. 2008. What every happened to the term alpha wolf? International Wolf. (http://www.wolf.org/wolves/news/iwmag/2008/winter/winter2008.asp) Peterson, R.O., A.K. Jacobs, T.D. Drummer, L.D. Mech, and D.W. Smith. 2002. Leadership behavior in relation to dominance and reproductive status in gray wolves, Canis lupus. Canadian Journal of Zoology. 80:1405-12. Yin, S. 2009. Dominance vs. Unruly Behavior. In Low Stress Handling, Restraint and Behavior Modification of Dogs and Cats. 52-73. Davis, Calif.: CattleDog Publishing. Source : http://avsabonline.org/resources/position-statements
  7. Position de l'AVSAB sur la Dominance : http://adcanes.fr/position-de-lafsab-sur-la-dominance/ Cette déclaration de l’AVSAB (American Veterinary Society of Animal Behavior) sur l’utilisation de la théorie de la dominance dans la modification du comportement de l’animal est motivée par la récente ré-émergence de la théorie de la dominance forçant les chiens et autres animaux à la soumission comme moyen de prévention et de correction des problèmes comportementaux. Pendant des décennies, les formations traditionnelles sur le comportement animal se sont appuyées sur la théorie de la dominance, supposant que si les animaux se comportaient mal, cela s’expliquait par la lutte qu’ils menaient pour accéder à un rang social plus élevé. Cette idée incite souvent les éducateurs à croire que la force ou la contrainte doivent être utilisés pour réprimer les comportements indésirables. Dans les dernières décennies, notre compréhension de la théorie de la dominance et du comportement des animaux domestiques, et de leurs contreparties sauvages, s’est considérablement enrichie, menant à la révision de ces idées. Pour comprendre comment et s’il faut ou non appliquer la théorie de la dominance au comportement des animaux, il est tout d’abord impératif d’en connaître les principes de base. PS : L’AVSAB est un groupe de vétérinaires et de chercheurs qui se consacrent à l’amélioration de la vie des animaux et des personnes à travers la compréhension du comportement animal. Définition de la Dominance La dominance est définie comme une relation entre des individus animaux basée sur la force/agression et la soumission, pour déterminer qui a la priorité d’accès aux multiples ressources tels que la nourriture, les lieux de repos favoris et les camarades (Bernstein 1981 ; Drews 1993). Une relation de dominance/ soumission n’existe pas sans qu’un individu ne se soumette systématiquement. Dans de telles relations, la priorité d’accès existe essentiellement quand l’individu le plus dominant est présent pour garder la ressource. Par exemple dans un troupeau comprenant plusieurs taureaux et beaucoup de vaches, les mâles subordonnés évitent les tentatives d’accouplement lorsque le taureau dominant est à proximité ou renoncent quand il approche. Cependant, ils s’accoupleront quand le taureau dominant sera à distance, séparé par une barrière ou hors de leur champ de vision. En s’accouplant de cette manière, les taureaux subordonnés ne défient pas le taureau dominant mais ils utilisent plutôt une stratégie alternative pour accéder aux femelles. Dans notre relation avec nos animaux de compagnies, l’accès aux ressources prioritaires n’est pas la préoccupation majeure. La majorité des comportements que les propriétaires veulent modifier comme les vocalises excessives, les salutations indisciplinées ou les échecs de rappel, ne sont pas liés aux ressources et n’impliquent même pas d’agression. Ces comportements se produisent plutôt parce qu’ils ont été accidentellement récompensés et parce que des comportements alternatifs appropriés n’ont pas été mis en place au lieu de cela. Par conséquent, ce que veulent vraiment les propriétaire n’est pas de devenir le dominant mais obtenir la capacité d’influencer leurs animaux pour exécuter volontairement certains comportements – ce qui est une des définitions acceptées du « leadership » (Knowles and Saxeberg 1970 ; Yin 2009). L’application de la théorie de la dominance dans les interactions homme-animal peut provoquer des problèmes Même dans des cas relativement peu nombreux où l’agression est liée au rang, l’application des théories sociales animales en imitant la façon qu’utilisent les animaux pour se répondre peut poser problèmes. Premièrement, cela suppose de recourir à la punition, laquelle peut réprimer l’agression sans traiter la cause sous-jacente. Parce que la peur et l’anxiété sont les principales causes d’agression ainsi que d’autres problèmes de comportement, y compris celles liées à la garde de ressource, l’utilisation de la punition peut directement renforcer le problème en augmentant la crainte ou l’anxiété chez l’animal (AVSAB 2007). Deuxièmement, cela ne prend pas en compte le fait que chez les animaux sauvages les relations de dominance-soumission sont renforcées par des postures d’avertissement et des démonstrations de dominance ou de soumission ritualisées. Si la relation est stable, l’animal soumis se laisse asservir par l’individu dominant. Si la relation est moins stable, l’individu dominant qui a une personnalité plus agressive ou qui a une moindre confiance dans ses capacités à maintenir un rang plus élevé, les expressions agressives continueront à se produire (Yin 2007 ; Yin 2009). Les personnes qui s’appuient sur la théorie de la dominance pour éduquer leurs animaux de compagnie peuvent régulièrement les menacer avec des démonstrations agressives ou utiliser à plusieurs reprises la force physique. Au contraire, les animaux de compagnie soumis à des menaces ou par la force ne peuvent pas démontrer de comportements dociles. Au lieu de cela, ils peuvent réagir avec agressivité, pas parce qu’ils essayent d’être dominant, mais parce que l’homme qui les menace leur font peur. Troisièmement, dans la nature, même dans des relations de dominance/soumission bien établies, la relation dure seulement tant que l’individu d’un rang supérieur est assez fort pour conserver ce rang. Ainsi, la conservation d’un rang élevé reste limitée autant dans les relations homme-animal qu’animal-animal. En générale, l’utilisation de la théorie de la dominance pour comprendre les interactions homme-animale mènent vers une relation antagonique entre les propriétaires et leurs animaux de compagnie. La norme L’AVSAB souligne que la norme pour les vétérinaires spécialisés dans le comportement est que la théorie de la dominance ne devrait pas être utilisée comme une référence générale dans la modification du comportement. Au lieu de cela, l’AVSAB précise que la modification du comportement et les méthodes d’éducation devraient se concentrer sur le renforcement des comportements souhaitables, en évitant le renforcement des comportements indésirables et en s’efforçant de s’intéresser à l’état émotionnel sous-jacent et aux motiviations, y compris le facteur médical et génétique, qui alimentent le comportement indésirable. Comment le leadership diffère de la dominance L’AVSAB précise que la dominance et le leadership ne sont pas synonymes. Dans les domaines humains relatifs à la gestion de l’entreprise et à la sociologie, où le leadership est largement étudié, le leadership est défini par certains comme « le processus d’influer sur les activités d’un individu ou d’un groupe afin de réaliser un certain objectif dans une situation donnée » (Dubrin 1990 ; Barker 1997). Malgré cette définition, qui inclut l’influence par la contrainte, les chercheurs concernés par ces domaines déconseillent l’usage de la contrainte ou de la force pour tenter d’obtenir du leadership (Benowitz 2001). La contrainte et la force génèrent une force de résistance passive qui exige une pression et une gestion soutenues de la part du leader, ce qui n’est généralement pas une bonne tactique pour obtenir les meilleurs performances d’une équipe (Benowitz 2001). De plus, ces gestionnaires qui dirigent via la coercition (capacité à punir) « génèrent le plus souvent de la résistance qui peut amener les travailleurs à éviter délibérément d’exécuter des instructions ou de désobéir aux ordres » (Benowitz 2001). De la même façon que les animaux de compagnie, le leadership devrait être atteint par des moyens plus positifs – par l’enrichissement du comportement approprié et l’utilisation des ressources désirées pour renforcer ces comportements. Le leadership est établie quand un propriétaire d’animaux peut systématiquement mettre des limites claires et cohérentes sur le comportement à adopter, communiquer efficacement en récompensant immédiatement les bons comportements, en empêchant l’accès ou en supprimant les récompenses des comportements indésirables avant que ces comportements ne soient renforcés. Les propriétaires doivent éviter de renforcer les comportements indésirables et renforcer uniquement les comportements souhaitables fréquemment et de façon suffisamment cohérente pour que les bons comportements deviennent une habitude. (Yin 2007). Finalement, l’AVSAB indique que même si l’agression entre animaux, qu’ils soient domestiqués ou sauvages, peut être liée au désir d’atteindre le rang le plus haut de la hiérarchie ainsi qu’à l’accès prioritaire aux ressources, il existe cependant beaucoup d’autres causes. Celles-ci sont traitées en détail dans les nombreux manuels vétérinaires sur le comportement (voir www.avsabonline.org pour les articles utiles). Par conséquent, on ne devrait pas automatiquement présumer que la dominance est la cause de tels conflits, particulièrement lorsque le conflit survient dans un foyer humain. Au lieu de cela une évaluation médicale et comportementale minutieuse devrait être menée sur tous les animaux impliqués dans des conflits pour déterminer la cause réelle de l’agression. Conclusion L’AVSAB souligne l’importance de l’utilisation des données scientifiques sur les principes d’apprentissage qui s’appliquent à toutes les espèces et les moyens acceptés pour l’éducation et la modification du comportement chez les animaux de compagnie, c’est la clé pour notre compréhension de la manière dont les animaux apprennent et les moyens pour que nous communiquions avec eux. POINTS CLÉS ! - Bien que les avancées dans la recherche sur le comportement aient modifié notre compréhension des hiérarchies sociales chez les loups, beaucoup d’éducateurs continuent à se baser sur les préceptes périmés de la théorie de la dominance. (Cf la partie sur les mythes de la dominance et les comportements du loup relatifs aux chiens). - La dominance est définie comme une relation entre des individus animaux basée sur la force/agression et la soumission, pour déterminer qui a la priorité d’accès aux multiples ressources tels que la nourriture, les lieux de repos favoris et les camarades (Bernstein 1981 ; Drews 1993). La plupart des comportements indésirables chez nos animaux de compagnie ne sont pas liés à l’accès prioritaire des ressources, ils sont plutôt dus à un renforcement accidentel de ce comportement. - L’AVSAB recommande aux vétérinaires de ne pas envoyer les clients chez des éducateurs ou conseillers en comportement qui se baseraient sur la théorie de la dominance et de la hiérarchie avec la relation conflictuelle qui s’ensuit. - Au lieu de cela, l’AVSAB souligne que l’éducation de l’animal, les stratégies préventives sur le comportement et les programmes de modification du comportement devraient suivre les directives scientifiques basées sur le renforcement positif, le conditionnement opérant, le conditionnement classique et le conditionnement inversé. - L’AVSAB recommande aux vétérinaires d’identifier et d’envoyer les clients uniquement vers des éducateurs ou consultants en comportement qui comprennent les principes de cette théorie d’apprentissage et qui se concentrent sur le renforcement des comportement souhaitables et la suppression du renforcement pour les comportements indésirables.
  8. Hiérarchie et dominance : http://adcanes.fr/hierarchie-et-dominance/ Position de la PPG sur la dominance : http://adcanes.fr/position-de-la-ppg-sur-la-dominance/
  9. The Association of Pet Dog Trainers (Greenville, Caroline du Sud, USA) a publié le 20 octobre 2009 un long article intitulé Dominance et éducation des chiens, accompagné d’une position officielle, concernant les modèles théoriques de la dominance et de la hiérarchie interspécifique dans le cadre des relations homme-chien. L’article principal est ici proposé en traduction libre, réalisée par Laurent Meltzer, Cynologiste, Esprit de Chien. Dominance et éducation des chiens Les utilisations du terme « dominance » et de la théorie de la meute/de la hiérarchie pour expliquer le comportement des chiens ont récemment fait l’objet de nombreuses recherches. The Association of Pet Dog Trainers (l’Association des Éducateurs Canins) souhaite informer les propriétaires de chiens des conséquences qu’entraîne le fait de se baser sur ces modèles théoriques pour comprendre les chiens, interpréter leurs comportements et tenter de vivre de façon harmonieuse avec eux. Contrairement aux croyances populaires, les études réalisées sur les loups dans leurs milieux naturels démontrent que ceux-ci ne sont pas dominés, au sein de leur meute, par un « loup Alpha » qui serait le mâle le plus agressif, pas plus que par un « couple Alpha ». Ces études ont notamment prouvé que l’organisation sociale des meutes de loups est très similaire à celle des familles humaines, et que donc il y a très peu d'agressions ou de combats pour la « dominance ». Les loups vivant en meute, que ce soient les adultes/parents ou les louveteaux, dépendent les uns des autres pour survivre au sein de leur biotope ; en conséquence ceux qui s’engageraient dans des comportements agressifs envers leurs congénères intra-meute réduiraient la capacité de la meute dans son ensemble à survivre et à se développer. Alors que des hiérarchies sociales existent (comme pour les familles humaines), elles ne sont pas liées à l’agression, contrairement à ce qui est généralement décrit (incorrectement) dans la culture populaire. Comme le très reconnu chercheur scientifique L. David Mech l’’a récemment rédigé à la suite de ses nombreuses années d’étude des comportements des loups, « il est temps d’en finir une bonne fois pour toutes avec notre vision démodée de la meute de loups représentée comme un regroupement agressif d’individus se concurrençant mutuellement pour la position de dominant. » (Mech, 2008) En sus de cette nouvelle compréhension du comportement des loups, l’étude de celui des chiens a également permis de découvrir que ceux-ci, tout en partageant des points communs avec leurs cousins les loups, présentent cependant de nombreuses différences sociales significatives. En conséquence, l’idée que le comportement canin soit expliqué par l’utilisation des modèles de comportement du loup n’est pas plus opportun que de suggérer que le comportement des chimpanzés peut être utilisé pour expliquer le comportement humain. Malheureusement, l’idée que les chiens seraient de façon fondamentale des loups domestiqués vivant dans nos foyers persiste encore parmi les éducateurs canins et les comportementalistes, ainsi que chez nombre d’éleveurs et propriétaires de chiens, ainsi que dans les médias. Une des plus grandes idées reçues que nous rencontrons est le modèle de la « dominance ». Les chiens sont souvent décrits comme étant dominants, ce qui est un usage incorrect du terme. La dominance n’est pas un trait de personnalité. La dominance est tout d’abord « un terme descriptif des relations entre des couples d’individus » et en outre « l’utilisation de l’expression « chien dominant » n’a pas de sens dans la mesure où la « dominance » ne peut s’appliquer qu’à des relations entre des individus. » (Bradshaw et X, 2009). La dominance entre en jeu dans une relation intraspécifique, lorsqu’un individu veut se procurer avant les autres le meilleur des ressources disponibles, comme par exemple la nourriture, le couchage, les jouets, les os. Cependant, même entre chiens ces comportements n’utilisent ni la force ni la coercition, mais bien la soumission volontaire de l’un des membres de la relation, celui-ci se soumettant à l’autre de façon paisible. Dans beaucoup de foyers, le statut d’un chien par rapport à un autre est fluide. En d’autres termes un chien peut être le premier à attraper des jouets mais va également laisser à l’autre le choix du lieu de couchage par exemple. Les chiens qui utilisent l’agression pour obtenir ce qu’ils veulent ne montrent pas de la dominance mais des comportements basés sur l’anxiété, ceux-ci ne faisant qu’augmenter lorsqu’ils sont confrontés à des menaces verbales ou physiques de leurs propriétaires. Le fait de baser l’interaction propriétaire-chien sur la dominance est dangereux pour la relation interspécifique, entraîne un stress, une anxiété et une agression potentielle accrus du chien, ainsi que la peur et l’antipathie du propriétaire envers son animal. Vivre avec les chiens : qu’est-ce qui est important ? Quand il s’agit de vivre et/ou de travailler avec des chiens, le concept de dominance est largement inutile. Cela sera peut-être surprenant pour de nombreux propriétaires de chiens. La vérité est cependant que lorsqu’on travaille avec des chiens qui ont un problème comportemental et/ou d’éducation, l’objectif du professionnel canin doit être de favoriser une modification du comportement non désiré et donc de mettre en œuvre un protocole de formation et/ou de thérapie comportementale adapté, afin de traiter le problème rencontré en première instance et avant toute autre action. Ceci ne nécessite pas de comprendre la motivation du chien ni son état émotionnel, mais oblige à se concentrer sur ce que le chien fait (son comportement) et sur ce que nous voudrions qu’il fasse, tout en aidant le chien à comprendre comment réaliser les actions désirées, pour ensuite pouvoir le récompenser de les avoir accomplies. Beaucoup trop souvent, les propriétaires de chiens ont été conseillés de manière à « montrer au chien qui est le chef » et à « être l’Alpha ». L’effet négatif de ce mode d’approche et de pensée est qu’il crée une relation défavorable, donc à long terme dommageable, entre le propriétaire et son chien, avec le sentiment persistant que ce dernier essaie à tout prix de contrôler le foyer et la vie de son maître. Une telle idée fausse détériore la relation propriétaire-chien et peut conduire à des comportements de peur, d’anxiété ou d’agressivité de la part de l’animal. Les chiens ne parlent pas notre langage et peuvent se retrouver acculés dans nos foyers dans des situations qu’ils ont du mal à appréhender, par des maîtres essayant de se comporter comme, ils le croient à tort, les loups le font. Plutôt que la « dominance », c’est plus un manque de communication interspécifique claire qui induit les comportements qui nous préoccupent. C’est la responsabilité de l’homme d’apprendre aux chiens les comportements appropriés et de les récompenser lorsqu’ils réalisent les actions que nous attendons d’eux. De façon tout aussi importante, c’est notre rôle de leur montrer quels comportements ne sont pas appropriés, de façon constructive et avec compassion, afin de ne pas surenchérir sur leur anxiété. L’agression envers le chien (ou perçue comme telle) n’est pas, n’est jamais, la bonne méthode. Des actions comme l’ « alpha roll » (retourner par la force et maintenir un chien sur le dos) ou le « scruff shake » (secouer un chien en le prenant par la peau du cou) n’ont aucun fondement quand il s’agit d’étudier le comportement du chien ou du loup ; elles conduisent uniquement à créer des peurs inutiles des chiens à notre égard, peurs qui peuvent conduire à des agressions, tout simplement parce qu’un chien qui a peur n’a pas d’autre moyen de se protéger que d’utiliser ses dents. Nous devons à nos chiens de voir le monde selon leur point de vue afin de créer une relation plus harmonieuse avec eux. Que nous regardions un chien ou un loup, des gestes tels qu’empoigner, forcer à exécuter un « down », grogner à sa face et autres comportements agressifs dirigés contre lui vont seulement conduire l’animal à développer une réponse « combat ou fuite » où l’animal craint pour son intégrité physique. Dans de telles situations l’animal va soit se figer sur place de peur, soit s’éloigner de l’animal qui le menace (ici l’homme) s’il en a la possibilité, soit se battre pour se protéger. Lorsque nous nous engageons dans de tels comportements/relations avec nos chiens, nous ne disons pas au chien que nous sommes le chef, nous leur prouvons que nous sommes des êtres dangereux qu’il faut éviter ou vaincre. Il n’y a pas de « dominance » dans de tels scénarii ; seulement de la terreur et l’instinct de se défendre contre l’attaque. Si la dominance n’est pas à employer, alors qu’utiliser ? Fort heureusement, de nombreux éducateurs et comportementalistes professionnels utilisent désormais des concepts qui insistent sur la construction d’une relation saine, heureuse et attentionnée plutôt que sur la dominance. Quelques éducateurs font référence au terme « leadership » (ou autres termes similaires) qui est moins négatif que « dominance » ou « Alpha ». Ce que ces éducateurs ont en commun est un désir d’expliquer et de promouvoir des modes de vie en commun agréables, compassionnels et sans confrontation. Ces approches éducatives ont pour objectif de renforcer le lien entre le propriétaire et son chien, ainsi que d’enseigner audit propriétaire des moyens plus efficaces de communiquer avec son animal. Pour les chiens présentant des troubles, ces éducateurs utilisent des programmes tels que « rien dans la vie n’est gratuit », qui repose sur le principe que le chien doit faire quelque chose pour obtenir ce qu’il veut (par exemple s’asseoir pour obtenir à manger, marcher sur une laisse détachée pour avancer, etc.). Ces programmes sont efficaces car le chien apprend des règles qui sont constamment renforcées, ainsi que ce qu’il a besoin de faire pour obtenir ce qu’il souhaite, par exemple de la nourriture, des caresses ou du jeu. Les chiens n’ayant pas la possibilité de discours articulé, les problèmes comportementaux et d’anxiété apparaissent lorsqu’ils sont laissés à eux-mêmes pour décider comment vivre dans notre monde, sans conseils, soutien ni apprentissage appropriés. Dans la société humaine elle-même, nous nous comportons mieux dans un monde « qui a du sens pour nous » et qui est clairement structuré. Les mythes qui résonnent sur la théorie de la dominance tels que de ne pas autoriser le chien à coucher dans le lit, à manger le premier ou à passer une porte avant lui, n’ont aucune corrélation avec le fait que le chien va ou non rechercher la gouvernance de son maître. Les règles spécifiques de la relation dépendent cependant du maître et sont basées sur ce qu’il veut au sein de son foyer. Les éducateurs formés et utilisant des méthodes bienveillantes vis-à-vis du chien doivent s’efforcer d’enseigner aux propriétaires comment conduire l’apprentissage et motiver de façon positive et douce leurs compagnons afin qu’ils se comportent d’une façon qui convienne au foyer, ainsi que la manière d’adapter ces règles à chaque individu. Il n’existe pas de données scientifiquement validées qui permettent de confirmer la croyance que vous devez manger avant votre chien, l’éloigner de votre lit ou marcher devant lui ; les maîtres ne doivent pas être conduits à le croire et, ainsi, vivre dans un état permanent d’anxiété et de peur quant à une prise de contrôle éventuelle de leur chien sur eux et leur foyer. En fait la grande majorité des chiens et des propriétaires ont de magnifiques relations, même si l’animal est autorisé à aller dormir sur le lit de son maître, manger avec lui et faire de nombreuses choses considérées de façon erronée comme de la « dominance ». Afin d’illustrer quelques mythes sur la dominance, nous avons rédigé un document intitulé Les mythes sur la dominance et les réalités de l’éducation des chiens. Conclusion Quand vous aurez à faire le choix d’un éducateur canin ou d’un comportementaliste pour votre relation avec votre chien, vous devrez garder à l’esprit que les philosophies et les méthodologies sont très nombreuses et dissemblables. L’APDT conseille d’interroger les éducateurs et/ou comportementalistes potentiels afin de connaître leurs principes et croyances concernant la « dominance », ainsi que leur position sur le fait d’utiliser ou non la force physique et l’intimidation pour éduquer un chien, que ce soit pour l’obéissance ou pour des problèmes comportementaux. Un professionnel canin formé devrait être familiarisé avec les derniers concepts scientifiques du comportement canin et être prêt à discuter de ses méthodes avec vous. The Association of Pet Dog Trainers 150 Executive Center Drive, Box 35, Greenville, SC 29615, USA http://www.espritdechien.fr/communique_APDT.php
  10. Article sur l'agressivité des chiens et nos responsabilités : http://adcanes.fr/agressivite-nos-responsabilites/
  11. Céline13

    Iro

    Bienvenue sur le forum. Un petit tour dans la FAQ et tu comprendras qu'avec un chien, plus encore avec un akita, on ne pratique pas ces techniques : pour info, la soumission chez les canidés est VOLONTAIRE, jamais forcée. Mettre un chien sur le dos, c'est le meilleur moyen de lui faire peur et de casser le peu de confiance qu'il aura en toi, et dans le pire des cas le rendre agressif plus tard. Petit article intéressant : http://adcanes.fr/agressivite-nos-responsabilites/
  12. L'Homme, en fait, je m'en fiche complètement.... Mais je ne laisserais pas affirmer qu'un chien, surtout un akita hyper-sensible et réceptif à tout, n'a pas de répercutions face à des situations environnementales proches ! On a constaté que souvent, l'AS était déclenchée chez des akita qui "prenaient mal" une situation familiale nouvelle ou déstabilisante.... (séparation, déménagement, arrivée d'un autre animal, etc....) Et ce sujet, oui, je prétends l'avoir étudié et étudié... 12 ans d'étude exactement.... Mais concernant la pépette qui nous intéresse pour le moment, le fait qu'elle ait passé la vitesse supérieure dans son comportement "négatif" peut effectivement être lié à ses chaleurs ! Dans la foulée, je me demande si une stérilisation ne serait pas bénéfique.... Tu as qlq chose contre ??? +1
  13. Bien sur que les chiffres ne sont que des estimations. Cependant si, cest l'humain qui faire son chien (sauf en cas de trouble primaire comme je le disais avant) a travers l'éducation quil va lui apporter ou non, a travers les activités qu'il va lui proposer ou non, a travers ce qu'il va lui faire vivre, etc... Le chien a déjà son caractère mais se sont les expériences qu'il vit au quotidien qui font que tel ou tel trait s'exprimera ou pas , donc a travers son humain puidque le chien en est dépendant a 100%. Si je prends mon exemple : Inuk a toujours eu un gros caractère et monte vite en pression, son côté ultra sensible a toujours été présent, mais jamais autant qu'après mon accident! Si je n'avais pas eu cet accident (ou tout au moins si Inuk n'avait pas été avec moi, il ne serait pas comme ça avec les humains aujourd'hui. C'est moi, par l'expérience que je lui ai fait vivre (même si involontaire) qui ais fait apparaître ce côté la, et du fait que je naît rien ou faire pendant un peu plus de un an, Inuk s'est "conforté" dans ses attitudes, et c'est devenu de l'acquis.
  14. La génétique représente 20% dans le caractère du chien En soi ça parait peu, mais si le chien est amené sur une pente "glissante" ça peut devenir énorme ! Les deux premiers mois de vie du chiot sont primordiaux concernant l'apparition éventuelle de trouble du comportement, mais ça reste assez rare tout de même. Le plus gros souci, c'est l'environnement que l'on offre au chien par la suite : réussir a faire la part des choses, trouver le juste milieu. Très compliqué déjà avec un chien lambda, alors avec des chiens sensibles comme les akitas ... Quand je dis que l'humain fait son chien en effet pas a 100%... Mais au minimum a 80% . Ce qui nous manque le plus dans l'éducation de nos chiens, c'est le temps : dans la très grande majorité des cas, les clients qui me contactent pour des soucis comportementaux sont des personnes qui sortent leur chien 30 a 40 minutes par jour dans le meilleur des cas ! Trop peu !!! En revanche, un chien ayant la possibilité de sortir 4 a 5 heures par jour aura beaucoup moins de "chance" de développer un souci comportemental car son besoin physiologique sera complètement satisfait. Mais combien d'entre nous peuvent apporter une telle dépense a son chien ?
  15. Le fait qu'elle réagisse ainsi ne veut pas dire qu'elle est déséquilibrée, elle fait ce qu'elle a involontairement appris. Donc le but est de réussir a lui faire comprendre qu'il y a des façons plus appropriées de réagir : par exemple de fixer sur toi plutôt que de vouloir aller contre les inconnus. Ce sera un gros boulot, un quotidien a modifier un peu, avec parfois des rechutes, mais quand tu vous les améliorations, ça fait vraiment plaisir. Courage
  16. J'insiste et je suis chiante mais stop aux idées reçues ! c'est l'humain qui fait le chien ! Donc NON, Sakura n'est pas née "comme ça", elle a été élevée ainsi, et ensuite le style de vie qu'on lui a offert a renforcé ce côté "associal". Encore une fois, je ne jette pas la pierre à Felone, loin de là, et surtout connaissant son parcours, elle a été bien plus courageuse que la plupart qui auraient abandonné leur chien dans sa situation. Mais dire qu'un chien nait comme ça et qu'on ne peut rien y faire, je trouve cela très dommage et dangereux quand il est question d'agressivité. Et la démarche de Felone est la plus intelligente qui soit : chercher de l'aide auprès de professionnels non pas pour que sa chienne devienne un labrador, mais juste pour éviter qu'un accident ne se produise, plus grave et qui puisse provoquer des conséquences très graves.
  17. Euh non ... attention aux raccourcis ! Un chien ne naît pas agressif, sauf en cas de trouble primaire du comportement (et encore) ! Un chien le devient par l'environnement auquel il est soumis. Donc si dès sa naissance, Sakura a été en effet mise sur le dos par l'éleveuse et "éduquée" de façon irrationnelle, et que par la suite, une fois arrivée chez Felone, elle n'a pas été travaillée correctement pour effacer les bêtises faites auparavant (donc en la soumettant de façon contrôlée au lieu de l'isoler), on rentre dans de l'acquis : la chienne a appris au fil de sa vie à être réactive aux humains, elle ne l'était pas à sa naissance. Felone n'y est pour rien en soi : éduquer un chien, surtout quand c'est un chien sensible avec un gros caractère, ça demande beaucoup de temps (donc étant maman qui travaille et seule, très compliqué), de patience et surtout des connaissances que tout le monde n'a pas. Donc il ne faut pas dire que rien n'est faisable, loin de là. Mais il est clair qu'il va y avoir un très gros travail pour rendre Sakura plus tolérante et moins réactive (le but premier n'étant pas d'en faire une chienne à bisous, loin de là, mais de lui apprendre à réagir autrement avec les humains). Suite à mon accident, le mien est devenu réactif aux humains : d'abord par peur du fait de cet accident, puis on est rentré dans de l'acquis car pendant plus de 1 an, je n'ai pas pu faire le nécessaire. Là, je le travaille depuis 9 mois, et on voit de nets progrès (ceux et celles qui le connaissent pourront en attester) : il ne va pas au contact des gens (il n'aime pas), mais il ne leur aboie plus dessus comme avant, est moins dans la confrontation avec les étrangers, simplement parce que je lui ai appris à se fixer sur moi. Et on a encore beaucoup de travail, car on a parfois des rechutes, quand je suis moins dispo notamment. Mais rien n'est impossible si on est bien accompagné.
  18. La pro que je conseille n'est pas immédiatement à côté (à une centaine de km) mais justement elle car je la connais, donc je sais qu'il ,n'y aura pas de souci avec elle. Les plus proches, je ne les connais pas personnellement, donc pour l'instant je préfère ne pas conseiller
  19. Céline13

    Bonjour du 28

    Je ne vois pas de qui tu parles Et encore, d'ici quelques semaines .... ça va être pire pour les éleveurs "peu scrupuleux" mouahahaha !!
  20. Je t'envoie par MP une collègue à contacter pour voir avec elle , elle est bonne et s'y connait en chiens
  21. Hum ... Alors je vais être cash : ton éleveuse t'a conseillé tout ce qu'il ne faut surtout jamais faire avec n'importe quel chien !! Donc je reprends toutes les co******s qu'elle t'a dites (désolée, mais ça m'énerve, d'où le fait que je dise que "chacun son métier") : => "la retourner sur le dos en position de soumission" : NON AU GRAND JAMAIS !! La soumission est toujours volontaire chez les canidés, jamais forcée !!! Mettre un chien dans cette position, au delà de risquer de casser la confiance, tu lui fais peur. => "les akitas n'aiment pas être ignorés" : c'est valable pour tous les chiens, mais cette punition ne doit être appliquée QUE si la faute est énorme ! Un chien qui mordille ou grogne communique, ce n'est pas une faute, il faut juste lui apprendre ! C'est comme foutre une baffe à un gamin de 4 ans qui ne sait pas que 2 x 2 = 4 !! Si on ne lui a pas appris, il ne pourra pas répondre !! On ne punit pas quand on n'a pas appris ! => "grognements vis à vis des étrangers, ça reste normal" : NON ! Un akita est distant, oui, il grogne si on cherche à forcer le contact, oui, mais il ne grogne pas si il voit une personne qui ne s'approche pas, ça CE N'EST PAS NORMAL ! => "la gronder si elle grogne" : la plus belle co****e que ton éleveuse ait pu te dire !!! Gronder un chien qui grogne, c'est le meilleur moyen de supprimer le grognement, en effet ... et après, le chien ne grogne plus, il mord direct !!!! Le grognement fait partie du langage canin, on ne doit JAMAIS le supprimer c'est un avertissement ! Je ne suis pas en colère contre toi hein, n'ait crainte, tu n'as fait qu'appliquer les conseils débiles de ton éleveuse (je ne parlerai pas d'elle, je la connais en effet ... elle était la proprio initiale de la mère de mon chien ... elle n'a rien réussi à faire avec elle à part la rendre peureuse, voire agressive ... et depuis que la chienne a changé de foyer, elle est au top, un super caractère, et a été championne de France 2013 ...). Mais en gros, elle t'a donné tous les conseils qu'il ne faut JAMAIS faire. Donc si tu les as appliqué ... on a donc l'explication du caractère de Saku
  22. Les akitas qui sont les plus mordeurs en France ?! Tu as bien fais de ne pas donner suite, ce pseudo éducateur est une brèle ! Selon les derniers chiffres, les chiens les plus mordeurs sont les jacks Russell, les labradors et les bergers allemands !! Enfin bref, je regarde de mon côté si je te trouve un collègue compétent qui se déplace chez toi et je te transmets ses coordonnées. Je ne me souviens plus mais ta puce vient d'où ? Éleveur ou particulier ? Je me souvient des soucis de propreté en revanche je ne savais pas qu'elle était a ce point distante, la on dirait qu'il y a un gros souci de socialisation, mais peut être pas que. Tu as parlé a ton veto de ses soucis de comportement ? Si oui qu'en a t'il dit ?
  23. Si c'est a ce point c'est inquiétant . Tu n'as pas consulté de comportementaliste ?
  24. Céline13

    REGLEMENT DU FORUM

    Bonjour à toutes et tous, Je reviens (encore) sur le règlement du forum : tout le monde ne le lit pas forcément, donc je comprends qu'il puisse y avoir des couacs quant aux noms d'élevage. En revanche, n'ayant pas forcément le temps d'envoyer à chaque fois un message pour demander à chacun de respecter le règlement et la neutralité qui y a été instaurée depuis plusieurs années concernant les élevages, je souhaitais vous informer que seront supprimés (sans forcément qu'il y ait un avertissement si manque de temps) : - toutes les photos (de profil, bannière ou dans les posts) sur lesquelles seront indiquées un nom d'élevage ou ses coordonnées. Donc merci de bien vouloir enlever les noms avant de poster ces photos. - tous les noms complets d'élevage (que ce soit dans les messages ou dans les posts, dans les titres, dans les signatures ou ailleurs). Si vous souhaitez échanger sur les élevages, vous pouvez le faire sans problème par MP. J'entends bien que cela ne soit pas forcément compréhensible pour tout le monde, notamment pour les nouveaux membres, mais ce forum a plusieurs années d'existence maintenant, et le milieu canin, particulièrement le monde de l'élevage, nous a apporté son lot de "soucis" suite à divers commentaires (positifs ou négatifs) sur des élevages. De ce fait, nous ne souhaitons pas prendre le risque de voir fermer le forum du fait de bassesses humaines, l'idée étant de parler de la race, d'échanger nos expériences, renseigner, aider, prévenir et se rencontrer. Cette interdiction de "pub" est également valable pour les éducateurs canins / comportementalistes. Merci de votre compréhension.
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