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Mae

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Tout ce qui a été posté par Mae

  1. Mae

    Alphabet physi.

    oui il y a du boulot !!
  2. petit sujet destiné aux personnes qui comptent adopter un dragon. Voici les principales questions à se poser avant l'acquisition : * Ais-je les connaissances requises pour maintenir une telle espèce? Il faut en effet, accumuler le maximum de conaissances sur l'animal avant l'adoption, faute de quoi on pourrait commetre des erreurs qui pourraient, malheureusement, lui être fatale. * Puis-je offrir à mon Physi l'espace requis? Le Physignatus est un animal qui demande une place conséquente dans la maison (pour les dimensions, voir la présentation du Physignatus), il faut bien le prendre en compte! * Ais-je bien pris en compte toutes les conséquences de l'adoption? Il faut le savoir, le Physignatus a une ésperance de vie génerale de 15 ans, mais dans les cas extrèmes, il peut atteindre les 25 ans. Il faut donc bien prendre en compte qu'il faudra leur apporter durant toute cette durée, les soins (et l'amour ) nécessaires! * Dois-je respecter des disposisions légales? A part le fait que vous devrez respecter, leur offrir un hébergement adapté et le bien-être nécessaire, il n'existe pas de reglementation concernant la protection propre de l'espèce. Adopter un Dragon d'eau est une expérience formidable, dont beaucoup pourrons témoigner sur le forum, mais il faut bien réflechir et se poser les différentes questions évoquées au paravant avant l'acquisition.
  3. Voici les tailles standard de terrarium selon le nombre de spécimens maintenus : Pour un juvénile (de - de 35cm queue comprise) : 80h*50l*80L Pour 1 : 170h*100l*100L Pour 2 : 170h*100l*150L Pour 3 : 200h*120l*200L Pour 4 : 220h*130l*250L Je rappel qu'il est préférable de respecter au moins 2 femelles pour 1 mâle et jamais 2 mâles ensemble. Les physi grandissent vite, pour un juvénile il est vraiment important qu'il soit dans un terra adapté a sa taille. Dans un grand terrarium il serait soumis a un grand stress, il deviendrai plus craintif, resterai caché, se frotterai aux paroies et ne s'alimenterai pas bien). Si au départ votre physi mesure dans les 20 cm (queue comprise), il mettra environ 4/5 mois a obtenir la taille adéquate (35 cm queue comprise) pour passer dans son terra définitif. Le mieux est alors de construire dès le départ le terra définitif et de mettre une séparation dedans en attendant qu'il soit assez grand.
  4. Contention de base : La contention varie selon la grosseur du lézard. Il faut toujours faire très attention à la gueule, qui peut nous blesser. Le lézard n'apprécie pas de se faire tenir et peut mordre pour se défendre. Les griffes et la queue sont aussi à surveiller de très près. L'important dans la contention, c'est de tenir le lézard de façon sécuritaire pour nous, mais aussi pour lui : il ne doit pas pouvoir se blesser. On ne doit pas serrer le lézard trop fort, car cela pourrait brimer sa respiration! Il ne faut également en aucun cas tenir ou retenir un Physignatus par la queue, celle-ci pourrait se détacher et causer douleur et stress pour l'animal, d'autant plus que celle-ci ne repousse pas! Quarantaine et désinfection : Il est très important d'effectuer une quarantaine adéquate de tout nouveau reptile avant de les insérer dans une collection existante. Peu importe la provenance du reptile. Mêmes les éleveurs ne sont pas à l'abris des maladies contagieuses; il est donc conseillé d'être toujours prudent. Lors de la quarantaine, il suffit de placer le reptile dans un endroit qui répond aux exigences du reptile, mais avec un minimum de décorations. Le reptile est placé dans un contenant de plastique (avec suffisamment de trous pour l'aération) avec comme substrat des feuilles de papier essuie-tout et une cachette facile à désinfecter, si possible blanche (ex. plat de margarine) pour voir les mites s'il y lieu. Il est également important de lui fournir un plat d'eau et une source de chaleur. Si l'espèce est arboricole, on doit lui fournir une branche. Il est conseillé de « chauffer » le reptile suffisamment. C'est-à-dire qu'il devra être gardé selon ses conditions optimales. Parfois certaines maladies ne paraissent pas lorsque le reptile n'est pas chauffé, mais elles sortent rapidement lorsque les conditions redeviennent adéquates Par la suite, il faudra surveiller le reptile pour noter tout signe de pathologie ou de parasite. Cette quarantaine peut durer 3 semaines si on connaît bien la source du reptile ou 40 jours ou plus si le reptile provient de la nature. Il est conseillé d'effectuer une coprologie (analyse des selles) à tout nouveau reptile. Lorsque le reptile est en forme, qu'il mange bien, n'a pas ou plus de parasite et qu'il ne démontre aucun signe de pathologie, il est alors possible de l'introduire dans la collection existante. La cohabitation : Le Physignatus ne doit pas être mélangé à une autre espèce de reptile. La cohabitation peut engendrer un stress s'il y a compétition, voir un refus de se nourire entraînant la mort. Il ne faut en aucun cas mettre deux mâles en contact : ni dans le même terrarium, ni à l'extérieur. Un contact peut entraîner une lutte et finir par la mort de l'un des deux individus. Les animaux sont des êtres imprévisibles dont on ne peut pas exactement anticiper les réactions. C'est pourquoi il ne faut jamais tenter l'expérience de présenter votre Physignatus à un autre animal de la maison (chien, chat ...) Source : http://www.animauxexotiques.com/lezards/index.htm fiche préparée par Korova
  5. ALPHABET PHYSI Si vous avez d'autres idées de définitions, faites-le moi savoir par MP [/center] Abcès : problèmes dermatologiques. Les abcès peuvent se former sur n'importe quelle partie du corps. Il s'agit d'une petite bosse dure qui apparaît quelque part sur l'animal, et qui est enfait pleine de pus. VOIR LA FICHE Alimentation : Pour garder un Dragon en bonne santé, il est primordial de lui proposer une nourriture équilibrée. VOIR LA FICHE Anatomie : VOIR LA FICHE Anorexie : Elle peut être causée par un blessure ou de mauvaises conditions dans le terrarium. Ne pas hésiter à en parler aux membres qui pourront surement aider dans ces cas là. VOIR LA FICHE Apnée : Les Physis sont capables d'apnées de durées parfois assez longue s'ils se sentent en danger. Ne paniquez donc pas trop si vous trouvez votre Dragon d'eau plongé sous l'eau et immobile, il a sûrement assisté à une action qui l'a stressé. Bain : Un Physi en bonne santé prend des bains une voire plusieurs fois par jour, et en profite généralement pour faire ses besoins. Son bassin doit être assez grand pour qu'il puisse s'immerger entièrement. Bétadine : Solution utilisée en cas de blessure, dans le but de désinfecter. On trouve ce produit dans toute bonne pharmacie. Blessures : Les blessures peuvent avoir des sources multiples et il faudra traiter une blessure en fonction de sa gravité. VOIR LA FICHE Bois : On peut utiliser dans le terrarium diverses sortes de bois VOIR LA FICHE Bouche ouverte : Ce n'est pas un acte normal : cela veut dire que le Physi a soit trop chaud, soit parce qu'il a des problèmes respiratoires. Branches : Elles sont indispensables dans le terrarium, du fait des habitudes arboricoles du Physi. La "branche idéale" a un diamètre identique à celui du ventre du physi. Brûlure : Les lézards peuvent être brûlés par n'importe quelle source de chaleur. On constate alors un changement de la couleur des écailles. VOIR LA FICHE Couleur : La couleur du Dragon d'eau varie selon son environnement, ses humeurs ou un éventuel début de mue. Un Physi stressé ou qui va faire sa mue tendra vers le marron. Conjonctivite : Maladie des yeux qui doit être prise à temps car elle peut entraîner l'anorexie. VOIR LA FICHE Constipation : La vitesse du passage de la nourriture à travers le système digestif dépend de plusieurs facteurs tels la nature de la nourriture, la température corporelle du lézard et son niveau d'activité. Pour pouvoir déclarer son animal constipé, il faut connaître à fond ses habitudes digestives. En cas de constipation, donner des bains tièdes de 1/2 heure. Domination : Un Dragon d'eau peut en dominer un autre, et cela quelle que soit leur sexe. On assiste alors a des "moulinets" des pattes et des hochements de tête. [size=18]Ectothermie[/size] : VOIR LA FICHE [size=18]Espérance de vie [/size]: Elle peut aller jusqu'à 15 ans en terrarium, 20 ans dans la nature. Fractures : Les fractures peuvent avoir des causes multiples, mais la plus fréquente est le complexe métabolique des os au début de la maladie. Les fractures peuvent également être causées par des accidents. Consulter le vétérinaire si on soupçonne une fracture. Hibernation : Le Physignathus cocincinus, contrairement à son cousin australien, n'hiberne pas. Hygrométrie : Elle devrait se situer entre 60 et 80%, avec des pics à 90%. On la mesure à l'aide d'un hygromètre que l'on trouve aisément en animalerie. Infections : VOIR LA FICHE Maladie : VOIR LA FICHE Mâles : Ne jamais mettre 2 mâles dans le même terrarium. Maturité sexuelle : Le Physi atteint sa maturité sexuelle passé un an et demie. Mue : VOIR LA FICHE Museau : Beaucoup de Dragon d'eau ont le museau blessé du fait qu'ils se frottent au vitres, qu'ils ne voient pas. On peut éviter cela en collant du scotch noir afin qu'ils prennent conscience des vitres. Nettoyage : Pour nettoyer le terrarium, utiliser uniquement de l'eau bouillie puis refroidie, éventuellement diluée à un peu de vinaigre blanc. Œufs : La femelle pond entre 8 et 12 œufs, qui ne doivent surtout pas être retournés lors de la manipulation. Ponte : Ne surtout pas déranger la femelle jusqu'à ce qu'elle ait totalement finit la ponte. Celle-ci dure en moyenne 30 minutes et fatigue énormément la femelle, qu'il faudra par la suite nourrir copieusement. Parade amoureuse : Le mâle court après la femelle, puis la saisit en la mordant au niveau du cou : ensuite commence l'accouplement. Parasites : VOIR LA FICHE Plantes : VOIR LA FICHE Quarantaine : Il est indispensable de mettre en quarantaine tout nouvel arrivant dans le terrarium. Celle-ci devra durer environ 1 mois et devra fournir au sujet tous les éléments indispensables à son bon maintient (bonne température et hygrométrie, branches désinfectées au préalable, bassin). Queue : La queue du Physignathus de repousse pas. Ne jamais le tenir par la queue! Queue coupée : C'est un phénomène fréquent chez les Physis : ils courent et sautent partout et il arrive qu'ils se coincent la queue. Résultat : un bout de queue prêt à tomber ou coupé. Dans ce cas, ne pas paniquer et traiter à la Bétadine. Rétention d'œufs : Chez les reptiles qui pondent des œufs, on parle souvent de rétention d'œufs. C'est-à-dire que la femelle a dépassé de quelques jours la date où elle devait pondre et qu'elle ne semble pas capable de le faire ou qu'elle a commencé et semble incapable de finir son travail. Sexage : Sexer un animal, c'est déterminer s'il s'agit d'un mâle ou d'une femelle. VOIR LA FICHE Taille : Ne jamais mettre des Physis de taille différente ensemble. Le plus petit pourrait se faire dévorer. Terrarium : VOIR LA FICHE Thermoregulation : VOIR LA FICHE le Troisième oeil : VOIR LA FICHE Températures : Point chaud = 33°C ; Point froid = 23°C Vitamines : Les vitamines sont à utiliser que très rarement, voir à banir. En quantité trop élevées, elles peuvent être néfastes pour le Physi et avoir de graves conséquences. Maladies et blessures Précautions élementaires
  6. vous trouverez ici le poid des physi avec leur taille au moment de la pesée. Hésitez pas a participer a ce post-it en mettant ici vos messages et commentaires : http://physi-cocincinus.1fr1.net/vos-expriences-f6/mesures-taille-poids-t703.htm Plus il y aura de participation et un suivi régulier de vos physi et plus ce sera instructif. Afin de ne pas encombrer ce post-it celui-ci est vérouillé. Nom : Denver....Sexe : Indéterminé.........Taille : 22 cm........Poids : 12 gr.......Date : 02/01/10 Nom : Denver....Sexe : Indéterminé.........Taille : 25 cm (+3 cm).......Poids : 15 gr (+3 gr)....Date : 27/01/10 (ancienne 02/01/10) Nom : Cody.......Sexe : Présumé Mâle.......Taille : 36 cm........ Poids : 61 gr......Date : 24/07/09 Nom : Cody.......Sexe : Présumé Mâle.......Taille : 39 cm........ Poids : 85 gr......Date : 23/08/09 Nom : Fyona..... Sexe : Présumé Femelle...Taille : 40 cm........ Poids : 60 gr......Date : 24/07/09 Nom : Bunny......Sexe : Présumé Femelle...Taille : 41 cm........ Poids : 72 gr......Date : 24/07/09 Nom : Spyro.......Sexe : Mâle..................Taille : 44 cm........ Poids : 85 gr......Date : 27/07/09 Nom : Fyona......Sexe : Femelle...............Taille : 44 cm........ Poids : 80 gr......Date : 23/08/09 Nom : Bunny......Sexe : Femelle...............Taille : 44 cm........ Poids : 90 gr......Date : 23/08/09 Nom : Cody........Sexe : Presumé mâle......Taille : 44 cm.........Poids : 116 gr....Date : 25/09/09 Nom : Dragonno..Sexe : Mâle..................Taille : 45 cm........ Poids : 110 gr.....Date : 23/08/09 Nom : Fyona......Sexe : Femelle...............Taille : 45.5 cm......Poids : 92 gr.......Date : 25/09/09 Nom : Lilii..........Sexe : Femelle...............Taille : 47 cm.........Poids : 147 gr.....Date : 13/09/09 Nom : Tyrex.......Sexe : Femelle..............Taille : 48 cm........ Poids : 120 gr.....Date : 23/08/09 Nom : Bunny......Sexe : Femelle...............Taille : 48 cm........Poids : 112 gr.....Date : 25/09/09 Nom : Lilii..........Sexe : Femelle...............Taille : 48 cm........Poids : 179 gr.....Date : 09/10/09 Nom : Kiama.......Sexe : Femelle..............Taille : 50 cm........ Poids : 198 gr.....Date : 03/09/09 Nom : Eimie.......Sexe : Femelle...............Taille : 51 cm........ Poids : 163 gr.....Date : 03/09/09 Nom : Dixie........Sexe : Femelle...............Taille : 51 cm........ Poids : 155 gr.....Date : 03/09/09 Nom : Kiama......Sexe : Femelle...............Taille : 51 cm.........Poids : 210 gr.....Date : 09/10/09 Nom : Eimie.......Sexe : Femelle...............Taille : 51 cm.........Poids : 160 gr.....Date : 09/10/09 Nom : Dixie........Sexe : Femelle...............Taille : 53 cm........Poids : 157 gr.....Date : 09/10/09 Nom : Eimie.......Sexe : Femelle...............Taille : 53 cm (+3).........Poids : 214 gr (+54 gr).....Date : 07/01/10 (ancienne 09/10/09) Nom : Kiama......Sexe : Femelle...............Taille : 53.5 cm (+2.5 cm).........Poids : 275 gr (+ 65 gr).....Date : 07 01 10 (ancienne 09/10/09) Nom : Tikii.........Sexe : Femelle.................Taille : 54 cm........ Poids : 170 gr....Date : 27/07/09 Nom : Denver.....Sexe : Femelle...............Taille : 54 cm........ Poids : 165 gr....Date : 23/08/09 Nom : Spyro......Sexe : Mâle....................Taille : 54 cm........Poids : 155 gr....Date : 21/10/09 Nom : Dixie........Sexe : Femelle...............Taille : 55 cm (+2 cm)........Poids : 180 gr (+23 gr).....Date : 07 01 10 (ancienne 09/10/09) Nom : Tikii.........Sexe : Femelle...................Taille : 57 cm.........Poids : 204 gr....Date : 13/09/09 Nom : Tikii.........Sexe : Femelle...................Taille : 60 cm........Poids : 237 gr....Date : 09/10/09 Nom : Max.........Sexe : Mâle...................Taille : 64 cm........ Poids : 390 gr.....Date : 23/08/09 Nom : Gexsy.......Sexe : Femelle..............Taille : 68 cm........ Poids : 399 gr....Date : 27/07/09 Nom : Mercredi...Sexe : Mâle...................Taille : 80 cm........ Poids : 520 gr....Date : 23/08/09
  7. Le troisième œil Certains lézards et serpents ont une espèce de troisième œil qui leur permet, même rendu aveugle ou placé dans l'obscurité absolue, de repérer ses proies et de les tuer avec grande précision. Qu'est-ce que ce troisième œil ? Comment certains reptiles ont pu le développer pour pouvoir déjouer les astuces de camouflage de leur proies ? Le troisième œil est un organe hautement spécialisé, formé de cellules neuro-sensitives capables de percevoir des radiations infrarouges et des changements de température. Ces capteurs thermiques sont localisés dans deux fossettes situées en avant de la tête, entre l'œil et la narine. On les rencontre aussi chez les autres animaux et chez l'Homme, mais, ce qui fait la différence, c'est que chez certains reptiles, ces cellules sont fortement concentrées sur une petite surface. À titre d'exemple, chez l'Homme qui est généralement placé au sommet de l'arbre évolutif par les évolutionnistes, on ne compte que 3 cellules neuro-sensitives sur 1 mm2 de peau, par contre, les cobras par exemple, reptiles moins évolués que l'Homme, on en dénombre 150 000 sur la même surface, soit 5 fois plus que l'Homme n'en possède sur tout son corps ! Cette concentration extrêmement massive de cellules neuro-sensitives sensibles aux radiations infrarouges et aux variations de température de l'ordre de 0,003 C° décuple le sens thermique des reptiles dans des proportions inimaginables. Ainsi, ces reptiles peuvent, grâce à ces deux capteurs thermiques, "voir" ou détecter les rayons calorifiques émis par un animal ou un objet pour autant qu'ils surpassent la température de leur entourage de quelques millièmes de degrés ! Ils peuvent non seulement déterminer la présence d'une source de chaleur mais encore évaluer sa grandeur, sa forme et sa distance. Notez que même les détecteurs électroniques dans les banques et les maisons de nos temps modernes n'ont pas encore atteint un tel degré de perfection malgré tout le savoir-faire de l'Homme ! D'après la théorie de l'évolution, ce troisième œil aurait évolué par accumulation de petits changements "positifs" ou sélection naturelle, au hasard, à partir des cellules neuro-sensitives capables de percevoir la chaleur. Ces cellules se seraient concentrées depuis des dizaines de millions d'années dans deux points thermiques pour finalement aboutir à cet organe hautement spécialisé. Quelles sont les étapes intermédiaires d'une telle évolution? Pourquoi ces cellules se sont-elles ainsi agencées en avant de la tête de ces reptiles et non pas en un autre endroit de leur corps ? Aucun évolutionniste n'est en mesure de fournir une réponse à ces questions et encore moins d'en faire une démonstration, on sait seulement que cet organe n'a pas d'équivalent dans tout le règne animal. Admettons que cet organe ait connu une certaine évolution, comment les reptiles s'y prenaient-ils pour attraper ses proies au tout début du processus évolutif de cet organe, car ses yeux normaux étaient (et sont encore) incapables de discerner les proies camouflées par un mimétisme de couleur ou de forme ? L'espèce aurait dû normalement disparaître en l'absence d'organe pouvant lui permettre de repérer ses proies. Imaginez le nombre total de cellules neuro-sensitives serrées l'une contre l'autre sur une minuscule surface dans chaque fossette, le nombre de connections nerveuses et la coordination nerveuse entre ces centaines de milliers de cellules d'une part, et d'autre part, entre ces dernières et le cerveau de l'animal ! Un organe d'une telle perfection ne peut être le produit d'une évolution au hasard, l'énigme du troisième œil est semblable à celle de l'œil normal. La théorie de l'évolution manque d'arguments et de preuves pour expliquer les différentes étapes intermédiaires de l'évolution des organes d'une si grande perfection. Voici les photos d'un Physi (merci Axelle ! ) illustrant bien ce troisième œil: Références : 1. DRÖSCHER, Vitus B., 1971.- Le merveilleux dans le règne animal. Les étonnantes "inventions techniques" de la nature. Éd. Marabout Université, France. 283 p. 2. BARRETT, R., 1970.- The pit organ of snakes. In Biology of the Reptilia, 2 (ed. C. Gans). Academic Press, London: 277-300. 3. BULLOCK, T.H. and R.B. COWLES, 1952.- Physiology of an Infrared Receptor. The facial pit of Vipers. Science, 115: 541-543. 4. BULLOCK, T.H. and W. FOX, 1957.- The anatomy of the infrared sense organ in the facial pit of pit Vipers. Quarterly Journal of microscopical Science, 98: 219-234. 5. CORDIER, R., 1964.- Sensory cells. In The Cell, 6 (ed. J. Brachet and A. Mirsky). Academic Press, New York: 313-386. 6. HARTLINE, P.H., 1974.- Thermoreception in Snakes. In Handbook of sensory Physiology, III/3 (ed. A. Fessard). Springer, Berlin: 297-312. 7. HARTLINE, P.H., KASS, L. and M. LOOP, 1978.- Marging of modalities in the optic tectune: infrared and visual integration in rattlesnakes. Science, New York, 199: 1225-1229. 8. YOUNG, J.Z., 1981.- The life of Vertebrates. Third edition. Clarendon Press. Oxford. 645 p. Benoît
  8. Anatomie des lézards en général Les reptiles ont plusieurs points en commun avec les mammifères. Ils ont un œsophage, un estomac, des intestins, une trachée, des poumons, des reins, un foie, un pancréas...etc... Cependant, il existe plusieurs points qui différencient les reptiles des mammifères. Par exemple, ils ont un cœur qui ne comporte que trois cavités au lieu de quatre (un ventricule). L'anatomie des reptiles se ressemble d'une espèce à l'autre, mais il existe tout de même des différences du point de vue anatomique entre les tortues, crocodiliens, lézards et serpents. Ce schéma ne représente aucune espèce en particulier et il ne montre aucun organe sexuel pour rendre plus clair le dessin. Anatomie externe et organes des sens : Les lézards sont des animaux ectothermes à écailles possédant souvent quatre pattes et une queue (contrairement à l'orvet par exemple, qui, rappelons le, est un lézard). La queue leur sert souvent de réserve de graisse. L'autotomie peut donc entraîner des problèmes, puisqu'en perdant leur queue, ils perdent également leurs réserves graisseuses. Certaines espèces de lézards sont dépourvues de tympans. Leur audition ressemble plus à celle des serpents, c'est-à-dire qu'ils captent les sons de basses fréquences (ils entendent donc parfaitement Garou). Tout comme les serpents, les lézards n'ont pas de pavillon externe, par contre, la majorité des espèces ont une membrane tympanique externe visible. L'oreille est protégée par une mince écaille, la couche la plus superficielle de cette écaille mue au même moment que toutes les autres écailles du corps du lézard. Les lézards possèdent deux narines, ces narines servent à la respiration (c'est évident !). Un lézard en santé respire généralement uniquement par les narines, un lézard respirant par la bouche peut être malade ou avoir considérablement trop chaud. Il sent les odeurs un peu grâce à ses cellules olfactives présentes dans ses narines, mais aussi grâce à son organe de Jacobson, cet organe fonctionne de la même façon chez les lézards que pour les serpents, cependant, chez certaines espèces, comme les caméléons, cet organe est plutôt réduit, tandis que chez d'autres espèces comme les varans, cet organe est particulièrement bien développé. C'est pour cette raison que les varans vont sortir leur langue beaucoup plus fréquemment pour sentir leur environnement que les caméléons. La forme de la pupille varie selon les espèces de lézard, elle peut être ovale, ronde ou verticale. Certaines espèces (par exemple les lézards du genre Phelsuma, du genre Gekko et du genre Uroplatus) possèdent, comme les serpents, une écaille protectrice qui recouvre leurs yeux. Ils ne possèdent donc pas de paupières mobiles, l'écaille protectrice mue en même temps que les autres écailles du corps. Il est important de s'assurer que cette écaille a bien mué, car cela peut occasionner des problèmes. La majorité des espèces possèdent des paupières mobiles, tout comme pour les mammifères, ces paupières servent à protéger l'œil, tout comme les chiens et les chats, les lézards possédant des paupières, possèdent également une membrane nictitante, aussi appelé troisième paupière, ils ont des canaux naso-lacrymaux. Certaines espèces de lézards tel que l'iguane vert (Iguana iguana iguana) possèdent un œil pariétal aussi nommé troisième oil, cet œil est situé au centre du sommet du crâne, il joue un rôle dans plusieurs processus biologiques comme la thermorégulation et la production hormonale. Le goût est un sens qui varie beaucoup en intensité selon l'espèce, les caméléons possèdent une langue contenant plusieurs papilles gustatives tandis que les varans n'en possède aucune. Les lézards possèdent un corps recouvert d'écailles protectrices, ces écailles jouent un rôle de barrière naturelle, protégeant le reptile contre les traumas, les infections, la déshydratation...etc.... Les couches de la peau sont les mêmes que chez les serpents, la peau des lézards contient peu de glandes. Plusieurs espèces de lézards possèdent des pores fémoraux et plusieurs espèces de geckos possèdent des pores pré-cloaquaux en plus des pores fémoraux, ces glandes sont plus développées chez le mâle que chez la femelle, ce qui peut permettre de sexer visuellement certaines espèces de lézard. Contrairement à la majorité des espèces de serpents, les lézards possèdent souvent des crêtes, des épines, des casques... etc... Ces excroissances épidermiques servent généralement à intimider, ces traits caractéristiques sont également généralement plus développés chez les mâles que chez les femelles. La majorité des espèces possèdent des griffes, certaines espèces, comme les varans, en possèdent de particulièrement longues et tranchantes, il faut donc user de beaucoup de précaution lors de la manipulation de ces gros lézards. Les chromatophores situés dans le derme sont également présents chez les lézards, ces cellules sont particulièrement abondantes chez les espèces qui changent rapidement de coloration, tel que les caméléons. Contrairement à la croyance populaire, le caméléon ne changera pas de coloration afin de se camoufler, il ne pourra pas devenir exactement de la même couleur et présenter les mêmes motifs que la plante sur laquelle il se trouve, les changements de colorations du caméléon sont causés par des modifications de l'état psychique de l'individu. Plusieurs facteurs peuvent déclencher des changements de coloration tels que le stress, la peur, l'agressivité, la période de reproduction, la présence de pathologie ou l'interaction entre caméléon. Voilà, ce sont les "grandes lignes", j'espère ne pas avoir été trop chiant ! Benoît
  9. Ectothermie et thermorégulation Les reptiles sont des animaux ectothermes, c'est-à-dire que leur température corporelle varie en fonction du milieu de vie de l'animal. Contrairement aux mammifères, les reptiles sont incapables de contrôler eux-mêmes leur température, ils sont donc totalement dépendants de leur milieu pour ajuster leur température interne. On les appelle souvent "animaux à sang froid", cette appellation peut porter à confusion, car les reptiles n'ont pas toujours le sang froid. La température réelle de leur sang dépend de la température du milieu, donc, si le reptile est couché au chaud, son sang sera chaud. On rencontre plus fréquemment les reptiles dans les pays chauds, car ces animaux sont thermophiles, c'est-à-dire qu'ils ont besoin d'une température relativement élevée pour pouvoir réaliser l'ensemble de leurs fonctions biologiques. Les réactions chimiques et les activités enzymatiques se produisent plus rapidement à température élevée, mais diminue grandement si la température devient trop élevée ou si elle est trop basse d'où l'importance de fournir un gradient thermique approprié à l'espèce gardée en captivité. Puisque les reptiles ne contrôlent pas leur température corporelle, ils ont peu de dépenses énergétiques au repos, dans le cas des mammifères, c'est tout le contraire, les mammifères doivent dépenser de l'énergie, même au repos, pour permettre à leur corps de maintenir sa température. Les reptiles ont besoin d'une température assez élevée pour la majorité de leurs activités, comme par exemple chasser, digérer, contracter les muscles ...etc... Toutes ces activités nécessitent de l'énergie et cette énergie ne peut être produite que si les enzymes fonctionnent de façon adéquate, cela permet d'expliquer pourquoi les reptiles non chauffés (gardés sous leur température optimale requise pour leur espèce) ne mangent généralement pas. La digestion est une activité biologique qui nécessite beaucoup d'énergie et si la température est trop faible, il y a ralentissement du processus enzymatique, et donc, le reptile se voit incapable de digérer. La digestion doit se faire à la bonne température pour leur permettre de digérer leur proie avant qu'elle ne se putréfie dans le système digestif causant ainsi une intoxication et généralement un vomissement, l'inverse est aussi vrai, une température trop chaude pour l'espèce peut l'amener à vomir, également à cause d'une diminution des activités enzymatiques, une température trop élevée aura pour conséquence de détruire les enzymes et autres protéines nécessaires à la digestion. Chaque espèce a un gradient thermique dans lequel elle sera confortable et pourra accomplir l'ensemble de ses fonctions biologiques, il est donc important de connaître d'où vient l'animal en question. Est-ce un milieu sec et chaud, ou plutôt frais et humide ? Il sera crucial de bien reproduire les conditions de vie en captivité pour s'assurer de la bonne santé du reptile, chaque espèce a ses propres besoins. Le reptile peut absorber de la chaleur en se couchant sur ou sous une surface chaude ou bien en s'exposant directement aux radiations solaires, certaines espèces de lézards peuvent devenir plus foncé lorsqu'ils ont froid dans le but d'absorber plus de chaleur comme nos pogonas, le noir attire les rayons solaires. il peut perdre de la chaleur en se cachant du soleil ou en se couchant dans un endroit plus frais. Dans le cas de température extrême, il peut même ouvrir la bouche et haleter comme un chien dans le but d'évacuer un surplus de chaleur, plus il est petit, plus il se réchauffe facilement, en effet, la surface de son corps exposée au soleil est plus importante que son poids. Il est donc plus facile de réchauffer l'ensemble du corps d'un petit reptile que celui d'un gros. La thermorégulation chez eux est principalement comportementale, c'est lui qui choisi où se placer dans son terrarium afin d'absorber plus ou moins de chaleur. C'est donc très important de fournir un habitat de vie approprié à l'espèce et de lui fournir un bon gradient thermique pour qu'il puisse se thermoréguler de façon adéquate, d'où l'importance d'avoir un point chaud et un point froid. Bien que la majorité de la thermorégulation chez les reptiles soit basée sur les comportements, ils sont tout de même capables de modifier légèrement leur température corporelle par la modification de la vitesse des battements cardiaques et par la vasodilatation ou par la vasoconstriction. L'hivernation est essentielle chez les reptiles n'habitant pas dans des régions où il fait chaud à l'année, en effet, à basse température, ils seraient incapables de manger, digérer, chasser et de se protéger des prédateurs, ils vont donc abaisser graduellement leur température corporelle en entrant dans un petit abri, généralement sous-terrain, petites grottes ou failles. Il entre graduellement en hivernation plus les températures extérieures diminuent. Il y a plusieurs espèces de reptiles qui vont s'accoupler au printemps lors du retour des températures plus clémentes, quoique certains spécimens habitant des régions plus chaudes s'accouplent pendant l'hiver. L'hivernation est généralement nécessaire ou du moins préférable lorsqu'on tente de faire de la reproduction en captivité, en général, le réchauffement après hivernation stimule ces derniers à s'accoupler par contre, certaines espèces se reproduisent très bien sans cela. En espérant avoir été à peut près clair........... Benoît
  10. Mae

    La mue.

    LA MUE La mue se déroule régulièrement chez les Physignatus. La fréquence de celle-ci varie selon l’âge. En effet, plus le Physignatus est âgé, plus la fréquence de mue est espacée. Comment se passe la mue ? Si les conditions de maintient sont respectées, la mue se déroule convenablement. Rappel : Bonnes conditions pour la mue : - Un terrarium de taille convenable (voir la fiche ) - Hygrométrie variant de 60 à 80% avec des pics de 90% - Températures de 32°C la journée au point chaud et 25°C au point froid. La nuit la température doit être de 18 à 22°C. - Un bac dans lequel le Physignatus pourra s’immerger entièrement, avec une eau chauffée à 28°C environ et des pierres pour qu’il puisse s’y frotter. Première étape : La peau change de couleur Celle-ci prend alors un aspect brunâtre ou grisâtre. Ces changements de couleur sont « délimités » de matière nette. Deuxième étape : La peau se détache On voit alors clairement la peau se décoller, comme sur ces photo. Troisième étape : La peau tombe IL NE FAUT SURTOUT PAS TIRER SUR LA PEAU POUR L’AIDER À SE DECROCHER ! Votre Physignatus se débrouillera tout seul pour ôter ses restes de peau, en allant se baigner et se frotter contre les pierres. Qu’est ce que la mauvaise mue ? On parle de mauvaise mue lorsque la peau a du mal à se détacher et donc, à tomber. Cela est du à de mauvaises conditions de maintient. Les mauvaises mues sont dangereuses pour les Physignatus, car elle peut entraîner des refus de s’alimenter et peuvent avoir des conséquences désastreuses. Pour l’éviter donc, il est indispensable d’avoir les conditions de maintient rappelée ci-dessus. On voit sur cette photo le mauvais aspect de la peau, signe de mauvaise mue: La peau est craquelée, ce qui est du à une mauvais hygrométrie : Comment aider son Physignatus à bien muer ? - Pendant la mue, l’animal est faible et son appétit baisse. Il faut donc à tout prix éviter de le manipuler et de le déranger. L'appétit est moins intense durant cette période, il ne faut pas s'en inquiéter. - Pour aider la mue à s’ôter, vous pouvez vaporiser de l’eau tiède sur votre Physignatus, cela ramollira la peau et lui procurera une douche agréable. - On préconise des bains d’1/2 heure dans une eau tiède (environ 28°C) en cas de mue un peu difficile. On ajoutera dans le bain une infusion à la camomille. - Il faut vérifier que chaque partie ait perdue toute sa peau en fin de mue, particulièrement au bout des doigts de l’animal. En effet, s'il reste de la mue sur les doigts, celle-ci se ressert et si on ne fait rien pour enlever cette peau, c'est l'amputation du doigt. Il faut bien examiner l’animal en période de mue. Fiche faite par Korova
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    Les maladies

    Voici les maladies auxquelles sont exposés les Physignathus : Refus de manger (fréquent chez les Physignathus) Symptômes : L'animal ne s'alimente plus. Causes : Il peut y avoir plusieurs causes au refus de s'alimenter: - La maladie : dans la plupart des cas, il s'agit d'un manque de calcium dans l'organisme, qui affaiblit l'animal et le rend inapte à se nourrir. L'anorexie peut également provenir de parasites internes, de blessures, d'une rétention d'œufs d'infections en tout genre. - De mauvaises conditions de maintenance : Lorsque les conditions du terrarium ne sont pas adéquates, cela peut se traduire par un refus de nourriture de la part des Dragons d'eau. Il faut donc veiller à maintenir de bonnes températures ainsi qu'une bonne hygrométrie dans le terrarium. - Le stress : Les Physignathus sont peureux et stressent facilement. Il peut arriver que cela engendre un refus de manger si le sujet est soumis à une trop forte source de stress (terrarium placé dans endroit bruyant et souvent fréquenté par exemple). - Le stress social: Même si vous ne remarquez pas d'altercations directes, le stress social peut être énorme pour les individus dominés. Il peut conduire à un replis sur soi et à un refus de s'alimenter. - Causes naturelles : En période de reproduction (mâle en période d'accouplement et femelle en fin de gestation), parfois en période de mue, si l'alimentation est inappropriée (proie trop grosse, inadaptée). Traitement : - En cas de maladie : Bien apporter le calcium indispensable au métabolisme du Physignathus. Consulter un vétérinaire. - En cas de mauvaises conditions de maintenance : Bien sûr, vérifier les conditions et si elles ne conviennent pas, y remédier au plus vite! - En cas de stress : Proposer des cachettes à l'individu (et éviter les terrariums tout en verre) et ne pas passer devant le terrarium. Manipuler le sujet stressé doucement et essayer de l'habituer à votre présence progressivement. On peut recouvrir la vitre du terrarium avec un draps après avoir déposé la nourriture dedans, afin que l'animal se sente en sécurité. - En cas de stress social : La seule solution consiste à sortir les dominés et leur proposer un hébergement à part. - En cas de causes naturelles : Pour la reproduction ou la mue : attendre. Si l'alimentation est inappropriée : adapter la taille des proies à l'animal, changer l'alimentation. Les infections 1 . La blessure bucale : Symptômes : Nécrose des gencives, présence de pus, décolorations à l'intérieur de la bouche et refus de s'alimenter. Causes: Bactéries, suites d'une blessure (abrasion rostrale par exemple). Traitement: Tout dépend de la nature de la blessure : cela peut être une stomatite, une nécrose ou encore un abcès buccal. Consulter un vétérinaire qui vous guidera et vous donnera le traitement adéquat. 2 . La conjonctivite : Symptômes : Yeux fermés ou paupières gonflées. Causes: Blessure, carence en vitamines, température trop basse, rayons UV trop intenses ou manque de propreté. Traitement: nettoyer au sérum physiologique et à l'aide de compresses stériles. Modifier l'environnement selon ce qui ne va pas et ajouter un supplément vitaminique. 3 . Les abcès : Symptômes : boules sous-cutanées remplies de pus. On constate donc une déformation de la partie du corps concernée. Causes: morsures, blessures qui se sont infectées .. Traitement: Consulter un vétérinaire qui se chargera de retirer l'abcès. Une fois celui-ci enlevé, il faudra nettoyer la plaie avec de la Bétadine régulièrement (2 fois par jour dans les premier temps), puis appliquer de la crème cicatrisante et bander le tout. Suivre les conseils de votre vétérinaire. Ici, abcès présent sur la paume de la patte avant-gauche. Abcès : cas concrèt 4 . Les maladies respiratoires: Symptômes : Respiration gueule ouverte, difficultés pour respirer, mucus par les narines et la bouche. Causes: Température trop basse, courant d’air, changement de température trop important. Traitement: Il vaut mieux aller au plus vite chez le vétérinaire et les animaux atteints sont souvent très malades lorsque les propriétaires s’en aperçoivent, il est alors trop tard pour l’animal. Les parasites 1 . Externes: Symptômes : petites bêtes se promenant sur et sous les écailles et qui peuvent causer des plaies. Causes: Les parasites viennent souvent des éléments du décor, des autres animaux. Les animaux importés sont souvent contaminés par les parasites externes. Les parasites externes les plus fréquent sont les tiques et les mites. Traitement: Divers produits peuvent être utilisés, il faut voir impérativement le vétérinaire pour s'en débarasser. 2 . Internes: Symptômes : Faiblesse générale, amaigrissement, vomissements, excréments liquides ou sang dans ceux-ci.. Causes: Les parasites profitent d'un état d'affaiblissement géneral du reptile, souvent un état de grand stress.. Traitement: Il existe trois grands groupes de parasites qui infectent les sauriens : les helminthes, les pentastomides et les protozoaires. Il faut faire analyser les selles de l'animal pour être sûr qu'il ai bien des parasites internes. Cette analyse peut être réalisée chez le vétérinaire ou dans un laboratoire d'analyses médicales. Pour traiter les parasites, il existe différents traitements, c'est pourquoi il faut aller chez le vétérinaire. Les blessures 1 . Blessures : Symptômes : Saignement, plaies. Causes: Morsures, blessures causées par le décor. Traitement: Nettoyer à la Bétadine légèrement diluée. ATTENTION, l'animal ne doit surtout pas en avaler. Appliquer si possible une pommade cicatrisante et aller voir le vétérinaire. Ici, blessure au rostre. 2 . Brûlures : Symptômes : Saignements, plaies, peau desséchée, ampoules. Causes: Contact direct avec une source de chaleur trop importante. Traitement: Tout d'abord, mieux protéger la source de chaleur qui a causé la brûlure! Si la brûlure est récente (ce qui est rare), appliquer des compresses d'eau froide. S'il y a des ampoules, ne pas les percer. Nettoyer les zones brûlées à l'aide de savon de Marseille et passer de la pommade cicatrisante dessus. La mauvaise mue Symptômes : L'animal n’arrive pas à se débarrasser de sa peau. Causes: Souvent, l'environnement est trop sec. Traitement: Remplir un récipient d’eau tiède et laisser l'animal pendant ½ heure. Disposer une pierre au fond de façon qu’il puisse se frotter dessus. On peut ajouter à l'eau une infuion à la camomille. Ici, la mauvaise mue a formé des sortes de "croutes" sur la peau du Physi. Bien entendu, il faut éviter de traîter des maladies jugées graves soi-même et préferer l'avis d'un véterinaire spécialisé afin d'avoir un diagnostic et un traitement sûr.
  12. environ 30cm - Mâle - Denver 35 cm - Présumé mâle - Végas 37 cm - Femelle - Kiama 40 cm - Femelle - Kiama 40.5 - mâle - Héphaïstos ][/img] 42 cm - Femelle - Eimie 45 cm - Femelle - Dixie 45 cm - Femelle - Tikii 45 cm - Femelle - Kiama 46 cm - Femelle - Eimie 46.5 cm - Femelle - Kiama 49 cm - Femelle - Eimie 49 cm - Femelle - Dixie 53 cm - Femelle - Tikii 54 cm - Femelle - Brill 55 cm - Mâle - Spyro 60 cm - Mâle - Falcor 70 cm - Femelle - Denver 95 cm - Mâle - Mercredi [img
  13. AlimentParties nocivesabricot partie centrale du noyau actée rouge(actaea rubra) feuilles et fruits amanite(champignons en général) toute le plante amaryllis toute la plante ancolie feuilles,fleurs et graines anémone fleurs arnica feuilles avocat feuilles azalée toute la plante basilic les feuilles de certaines sous-espèces belladone(brugsmania spp) toute la plante buis feuilles et branchettes calla toute la plante cerise partie centrale du noyau ciguë toute la plante colchique toute la plante conifère résine convallaria(muguet)feuilles et fleurs convolvulus(liseron)feuilles,fleurs et surtout les graines crocus automnal bulbes crotontoute la plante cyclamentoute la plante datura toute la plante,surtout les graines delphinium toute la plante digitale feuilles et fleurs euphorbe toute la plante hellébore feuilles et fleurs if feuilles et graines impatiens toute la plante iris toute la plante jacinthe toute la plante jasmin toute la plante laurier feuilles lierre feuilles et fruits lobellia toute la plante lupin feuilles et fleurs lys toute la plante marijuana toute la plante narcisse toute la plante oeillet fleurs oléandre(laurier-rose) toute la plante patate douce feuilles et graines pavot toute la plante pêche partie centrale du noyau peyote(lophophora williamsii)toute la plante pivoine toute la plante poire graines plantes carnivores(dionaea muscipula) feuilles poinsettia ou étoile de noël (euphorbia pulcherrima) toute la plante pomme pépins prune partie centrale du noyau renoncule toute la plante rhododendron toute la plante rhubarbe feuilles non cuites ricin graines fraîches robinier feuilles et écorce romarin les feuilles et quelque sous-espèces sauge les feuilles et quelque sous-espèces strelitzia toute la plante tabac toute la plante tomate feuilles et graines tulipe toute la plante verveine toute la plante yucca feuilles et fleus
  14. Blatta lateralis (Shelfordella tartara) mâle : femelle : Petite blatte rapide dans les tons rouges-bruns-noir qui atteint les 25mm. Cette blatte ne grimpe pas. Les femelles et les jeunes sont aptères. Les males ont des ailes mais volent rarement. Elles sont originaires des régions semis désertique du moyen orient. Reproduction : Les femelles pondent une oothèque d’environ 8mm qui contient environ 20 à 30 œufs. L’éclosion intervient après 1 mois à 30°C. Il n'est pas rare de voir les femelles se promener avec des oothèques. Je ramasse les oothèques (mais ce n’est pas obligatoire) et je les met dans une petite boite avec du sopalin en substrat. Je vaporise une fois par jour les œufs. La croissance est très rapide, environ 3 mois à 30°C pour avoir des adultes matures. bac pour les oothèques : Petits : Bac d’élevage : Ses blattes apprécient la chaleur, un bac chauffé, aux alentour de 30°C permet d’avoir un développement des oothèques et des petits optimal. J’utilise une boite en plastique fermée (voir photo). Je ne met pas de substrat. Pour nettoyer le bac il est conseiller de le faire dans une baignoire afin d’éviter toute évasion car cette espèce est très rapide. Nourriture et eau : des croquettes à chat/chien, fruit/légume, grains pour poussin. pour l’eau je met du sopalin en boule.
  15. Le vers a soie (Bombyx Mori) Règne : Animalia Embranchement : Arthropoda Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Sous-ordre : Macrolepidoptera Superfamille : Bombycoidea Famille : Bombycidae Genre : Bombyx Nom binomial : Bombyx mori Généralité : Le Bombyx du Mûrier est un lepidoptère issu de chine. Le vers a soie est une chenille qui n'existe pas a l'état sauvage, donc créer par l'homme. Il est utilisé pour sa soie notamment en Chine. Sous sa forme de chenille, il a un corps long et élancé, il possède 3 paires de pattes a l'avant, et 5 paire de "fausse" pattes a l'arrière qui sont enfaite des genre de ventouse membraneuse qui lui serve a grimper. Sa tête est pourvue de 6 paire d'yeux, et sous sa lèvre, une "trompe" relié a deux glande qui fabrique de la soie. Pendant leur vie de chenille, les vers va effectué 4 mue, pour a la dernière, arrêter de se nourrir pour créer son cocon de soie. Se métamorphoser en papillon, s'accoupler et pondre, puis mourir. L'alimentation du Bombyx mori : Le vers a soie, durant son stade larvaire se nourris exclusivement de Morus Alba ( murier blanc) présent dans le centre ou sud de la France. A cause de la difficulté de se procurer des feuilles fraiche de murier blanc, il existe une nourriture sèche a base de feuilles en poudre dont la recette reste secrète, c'est la "chow" (bouffe en français). Préparation du Silkworm Chow : -Faite bouillir dans un casserole 3 volumes d'eau. -Des que ce boue, rajouter 2 volume de Silkworm Chow, remuer fort pendant 1 minutes. -Enlever du feu -Placer du papier cellophane sur un plat, puis versez le mélange un peu refroidis dessus. -Mouler ce dernier a la forme que vous souhaiter ( les boudin sont pratique pour coupé) -Mettre au réfrigérateur. La Chow se garde environ 1 mois au frigo, et se conserve tres bien congelé. Ne donnez pas de nourriture chaude ou bien seche au vers. Seulement le mélange réhydraté. L'élevage L'élevage n'est pas bien compliquer. Par contre, il y a quelques règles élémentaires a respecter. Les vers sont très sensible au maladie, il faudra donc bien se laver les mains, ou les ustensiles que l'on utilisera pour manipuler pour préparer le chow des vers. Pour commencer l'élevage, il faut : -Des œufs -Des petites faunas ou tuperwares -Du murier blanc, ou du Chow L'incubation : L'incubation des œufs dure a peu près une dizaine de jour. Il y aura tout d'abord seulement 2 -3 vers, puis bombyx-boom (:complice: des naissances massives de vers). Placer les oeufs dans un petit bac transparent, lui meme posé dans un plus grand recipient remplis d'eau ( temparature de l'eau : ambiante, pas trop froide). Cela suffira a maintenire une hygrométrie de l'ordre de 70% nesséssaire a l'éclosion des jeunes larves. (photo par Perth) Les œufs sont placés au dessus du terrarium, il y a environ 28-29 °. Après les naissances. A leurs naissances, ils ont un aspect noire et poilue, qui changera avec le temps, jusque a devenir grisâtre, puis en blanc. Dès leurs naissances, il faut présenter la nourriture au vers a soie. Placer la Chow prés d'eux, et laissez les manger. (photo par Perth et Rom672) Retirer le Chow sec une fois que les vers l'on délaisser pour de la chow fraiche. Au bout de 4 jours, les vers réaliseront leur première mue, et ressembleront a de petites larves adultes. Leur croissance Observation personnelles : Age + taille J1 - 2mm Première mue - 7mm Deuxième mue - 15 mm Troisième mue - 30 mm Quatrième mue - 40 mm Fin de leur croissance, jusqu'à 80 mm. On peut nourrir nos reptiles à n'importe quel stade de leur vie. Quelques millimètres pour de jeunes dendros, jusqu'à 80mm pour les plus grandes, comme un beau p'tit pogona :complice: Les papillons. Lorsque les vers ont fait leur 4eme mue, ils augmenteront leur consommation de bouffe, il est donc plus pratique de les donner à manger avant qu'ils atteignent ce stade, en gardant néanmoins une douzaine de vers pour avoir des papillons. Après s'être beaucoup nourris, les vers arrêteront de s'alimenter pour commencer à tisser leurs cocons. On peut placer quelques branches pour faciliter la fabrication du cocon au vers. Une fois les cocons tissés, les placer dans un autre bac d'élevage et attendre que les papillons sortent. Les papillons ne mangent pas, ils se reproduisent, pondent plus de 200 œufs, puis meurent. Une fois pondue, attendre quelques jour que les œufs changent de couleur. Certains resteront blanc, ils ne sont donc pas fécondés, et rien ne sert de les garder, d'autre vireront au bleu gris, marrons, ce sont les œufs fécondés. On les place au réfrigérateur pour une période de minimum 1 mois, à maximum 7 mois, c'est la période de diapause, elle est OBLIGATOIRE pour avoir des éclosion par la suite. Petites astuces : -Enlever régulièrement les vieux bout de Chow. -Placer du grillage fin sous les vers, de manière a ce que leurs déjection passe a travers. Il n'y a plus que enlever les déjections. -Se laver les mains avant toute manipulation ! Les avantages du vers a soie -Ça ne pue pas -Ça ne s'échappe pas -Ça ne fait pas de bruit -C'est plus nutritionnel qu'un grillon " un vers a soie adulte = 7 grillons " Petit tableau de valeur nutritionnel entre plusieurs nourritures pour lézards. Ellen Ps: La fiche sera compléter par d'autre photos, au fur et a mesure de mon elevage, notament la partie papillons.
  16. Fiche d’élevage du grillon domestique (Acheta domesticus) Description Le grillon domestique (Acheta domesticus) est un arthropode d’Europe occidentale. Comme son nom l’indique, il vit également dans les habitations. Il s’agit d’un insecte d’environ 1,5 cm, allant jusqu’à 2 cm pour les femelles, dont le corps est prolongé par un oviscapte, l’organe de ponte. De couleur brun clair à brun foncé, souvent plus sombre sur la tête. Il possède de petites ailes qui ne lui permettent pas de voler, et qui sont couvertes par des élytres. C’est grâce à ces élytres que les mâles stridulent (chantent). Espèce principalement diurne, les mâles chantent malgré tout beaucoup la nuit. C’est une caractéristique à prendre en compte car ce chant peut déranger les éleveurs. En tout, le grillon domestique vit environ 4 à 6 mois à bonne température (aux environs de 25-30°C), dont 2 à 3 mois au stade adulte. Dimorphisme sexuel La femelle se distingue du mâle par la présence d’un organe reproducteur, l’ovipositeur, ou oviscapte, à l’extrémité de son abdomen. Long de 0,5 à 1cm, la femelle l’utilise pour déposer ses oeufs dans le sol en l’enfonçant dans le substrat. Maintenance Pour faire simple, on peut utiliser une boîte de rangement plastique dont la taille dépendra du nombre de grillons maintenus. Une partie du couvercle de cette boîte sera découpée et remplacée par de la moustiquaire siliconée, de préférence métallique car les grillons ont des pièces buccales leur servant à se nourrir, et capables de découper les maillages des moustiquaires en plastique. Dans la boîte, le matériel indispensable est composé des éléments suivants : - des cachettes (boîtes à oeufs en carton), suffisantes pour tous les individus, indispensables pour réduire le cannibalisme ; - un abreuvoir (bouchon de bouteille ou petite assiette). Attention, les grillons se noient facilement donc il faut que l’abreuvoir ne soit pas trop profond et contienne soit des cailloux, des branches ou, comme je l’utilise personnellement, une compresse imbibée d’eau ou une éponge. Les grillons pondront immanquablement dans l’abreuvoir, les oeufs seront alors perdus ; - un pondoir, composé d’une boîte ou d’un récipient rempli d’au moins 3-4cm d’un mélange d’environ 2/3 de terreau sans engrais + 1/3 de sable, humidifié tous les jours pour éviter que les oeufs pondus ne se dessèchent. Si l’on veut un rendement optimal, on couvre la surface du pondoir avec de la moustiquaire métallique, pour éviter que les grillons ne dévorent les oeufs. Les mailles de la moustiquaire doivent permettre le passage de l’oviscapte des femelles. Personnellement, je n’en mets pas et mon rendement reste suffisant pour un petit élevage. Si l’on veut inciter les grillons à se reproduire, on peut chauffer la boîte le jour entre 25 et 30°C. Les grillons adultes vivent cependant très bien à température ambiante (20°C) et se reproduisent également. Les pondoirs, abreuvoirs et bacs doivent être nettoyés régulièrement pour éviter les mauvaises odeurs et surtout, pour éviter les invasions d’acariens, mortels pour les grillons et transmissibles aux animaux qui les consommeraient. Il faut retirer les cadavres aussi régulièrement que possible pour les mêmes raisons. A noter que, quelles que soient les précautions prises, il y aura des fuites, et on retrouvera tôt ou tard des individus errant chez soi et chantant la nuit cachés derrière un meuble. Ils ne trouvent généralement pas les conditions adaptées pour se reproduire dans les habitations urbaines, et meurent le plus souvent rapidement. Nourriture Pour la nourriture, les grillons sont assez opportunistes. Personnellement, je nourris avec du muesli, des végétaux (endive, pissenlit, mâche, luzerne, etc.) et des croquettes pour chien ou chat, apport protéique indispensable si l’on ne souhaite pas que les grillons s’entre-dévorent. On peut ajouter, pour améliorer la qualité nutritionnelle des grillons, du lait en poudre pour l’apport calcique. Les fruits (tels que la pomme par exemple) sont un apport en vitamines et en eau. Reproduction Dans la nature, le grillon domestique se reproduit au printemps et en été. En captivité, si la température est supérieure à 20 degrés, il se reproduit toute l’année. Le mâle fait une parade nuptiale à la femelle en stridulant. Une fois la femelle séduite, le mâle dépose sous son abdomen son spermatophore, sorte de « poche » contenant son sperme. La femelle craque alors ce spermatophore et les spermatozoïdes migrent vers ses organes reproducteurs. Quelques jours plus tard, la femelle commence à pondre. Elle pondra une ou plusieurs centaines d’oeufs. Pour sa ponte, la femelle devra avoir à sa disposition un pondoir, comme décrit précédemment. Toutes les une à deux semaines, on retire le pondoir et on le remplace par un autre. Le pondoir est alors placé dans une autre boîte identique à celle des adultes, mais en plus petit, chauffée entre 25 et 30°C. Le substrat du pondoir doit être maintenu toujours humide. Au bout d’une à deux semaines, les premiers petits éclosent. A la naissance, les petits grillons domestiques font environ 2mm et sont identiques aux adultes, mais sont dépourvus d’ailes. Ils devront avoir à leur disposition des cachettes, un abreuvoir et, comme nourriture, des paillettes pour poisson. Au fur et à mesure de leur croissance on pourra les alimenter comme les adultes. En environ 2 mois, après 4 ou 5 mues, le grillon atteint le stade adulte. Idéalement, pour éviter le cannibalisme élevé chez cette espèce, on aura une boîte par taille de grillon. A noter que cette méthode d’élevage est également applicable au Grillon champêtre (Gryllus campestris) et au Grillon noir (Gryllus bimaculatus)
  17. Fiche d'élevage de la blatte cendrée neuphoeta cinerea image provenant du net. Croissance et Cycle de Vie : Incubation : 2 à 3 mois ( 23° ) Taille : nouveau-nés : 3mm - age adulte en 6-9 mois, 10 mues - adultes : 2 à 3 cm Durée de vie : mâle - 6 à 9 mois : femelle - 9 mois La femelle est identique au mâle hormis sa forme plus longue et large. Materiel necessaire pour l'élevage : - un bac en plastique ( type rangement ) de 60x40x40 - un câble chauffant de +/- 25W - abreuvoir ( gamelle avec coton mouillé ) - boîtes d'oeufs - vaseline - gamelle pour la nourriture Méthode d'élevage : Installez de nombreuses cachettes - boîtes d'oeufs -, un abreuvoir rempli de coton mouillé (qui sera changer tout les jours), de la nourriture à disposition et facile d'accès (gamelle peu profonde), placez directement le câble dans le bac ou sous le bac, de manière à avoir prêt de 25° ou plus dans le bac d'élevage. Attention : ne pas oublier de répandre une bande de 5 cm de largeur avec de la vaseline sur tout le haut des parois du bac, en effet cette blatte grimpe sur n'importe quelle surface avec une aisance incroyable, et de plus elle est susceptible d'envahir votre maison...si elle s'échappe. L'avantage des blattes par rapport aux grillons, est qu'elles ne font pas de bruit la nuit, ni la journée d'ailleurs, ne sente pas mauvais pour peu que l'interieur du bac soit relativement sec. Nourriture : La nourriture sera composée de fruits, légumes frais et aliments secs. Au menu : - croquettes pour chiens - son - avoine - banane - pomme - salade - carotte * ceci est une liste d'aliments simples et peu onéreux, il en existe bien sûr des tas d'autres. Méthode de reproduction : Les blattes ne sont pas cannibales comme les grillons, ceci est donc un avantage certain - vous n'aurez pas à séparer les petits des adultes, les éleveurs d'insectes connaissent cette corvée - pour peu que la température soit adéquate ( 25° ) et la nourriture abondante,vos blattes seront très vite de véritables machines à pondre, et seront très prolifiques.... Voilà, c'est terminé !
  18. Les vers de farine Le vers de farine est la larve du ténébrion meunier (Tenebrio molitor) qui est un insecte appartenant à l'ordre des Coléoptères. La larve, qui ne ressemble pas à l'adulte, est elle seule utilisée comme nourriture pour le lézard. L’adulte étant protégé par une carapace dure. Ce n’est pas considéré comme un source de nourriture mais plutôt une friandise qui ne doit être donnée que rarement. Il vaut mieux donner en priorité les larves qui viennent de muer car elles sont plus facilement digérées. Cette espèce est vendue en animalerie ainsi que dans le rayon pêche de certaines grandes surfaces.. L'élevage met environ trois mois a demarrer. Nourriture : Les vers de farine (ainsi que l'adulte) peuvent être nourris de : son, croquettes, aliment pour poulet, légumes. L'eau est apportée par les carottes ou les pommes de terre. Installation : Installer les vers dans un boite à parois lisses dont le fond est tapissé d'une couche de quelques centimètres de nourriture (90% de son) dans laquelle les larves s'enfoncent. Il n'existe aucun cannibalisme entre les larves. Par contre, les nymphes et les œufs peuvent être attaqués si ils ne sont pas isolés. Reproduction : Sélectionner les plus grosses larves de l'élevage et les mettre à part dans un petit bac contenant 1cm de farine, 1cm de son ainsi que des croquettes, carotte... Ce bac doit contenir en permanence environ 30 larves. Les larves se transforment en nymphe qui sont isolées dans un autre petit bac. Les adultes sortant de ces nymphes sont transférés dans un bac pour la reproduction. Ce bac contient de la nourriture et un pondoir (récipient d'environ 1cm de haut remplit de farine, recouvert d'une moustiquaire). Les femelles déposeront leurs œufs à travers le grillage. Toutes les semaines, les œufs sont récupérés et mis avec les larves de la semaine précédente. Tous les mois les œufs sont mis dans un nouveau bac ce qui permet d'éviter que ces oeufs soient attaqués par des grosses larves.
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