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La bête noire [modifier] Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 1980, le Pit Bull sombra quelque peu dans l'oubli du public. Dans les années 1980, le Pit Bull devint un chien à la mode. Ce fut à cette période qu'apparut toute une multitude d'éleveurs ne connaissant absolument rien à la race mais bien décidés à profiter de cet effet de mode. Bien évidemment, ce fut également durant cette période que les problèmes surgirent. Ces éleveurs n'adhéraient pas aux principes fondamentaux qui avaient guidé les passionnés de la race pendant près de 200 ans. Précisément, ces éleveurs commencèrent à produire en masse dans le seul but de gagner de l'argent. Pire encore, certains éleveurs sans scrupules se mirent à baser leur sélection sur un tempérament totalement opposé à celui qui avait toujours prévalu jusqu’à maintenant : il commencèrent à sélectionner des chiens pour leur agressivité envers l'être humain. En très peu de temps, certains individus se retrouvèrent à posséder et à élever des Pit Bulls agressifs envers l'être humain, sans aucune attention portée à la sélection. Ceci, additionné à la couverture médiatique de certains drames causés par ces chiens, donna naissance à une controverse qui perdure encore aujourd'hui. Dans certains cantons suisses (notamment Genève), cette controverse a abouti à l'interdiction de la reproduction et de l'acquisition de Pit Bulls, ainsi que d'autres races considérées dangereuses. Conclusion [modifier] Malgré l'arrivée de ces éleveurs peu scrupuleux, on trouve encore aujourd'hui des éleveurs passionnés, avec une grande connaissance de la race et produisant des chiens avec le tempérament qu'on leur connaît depuis près de 200 ans. L'American Pit Bull Terrier, dans sa vaste majorité, reste un chien extrêmement gentil avec l'être humain et spécialement avec les enfants. L'American Canine Temperament Testing Association, qui s'occupe de tester le tempérament des chiens pour les concours, mentionne que 95 % des American Pit Bull Terriers ont passé le test, contre une moyenne de 77 % toutes races confondues. Le taux de réussite de l'American Pit Bull Terrier est le 4e plus élevé de toutes les races testées. AMERICAN PIT BULL TERRIER 586 494 92 84.3% source : American Canine Temperament Testing Association De nos jours, bien qu'encore utilisé illégalement ou légalement (dans certains pays) pour les combats, le Pit Bull est devenu, dans sa large majorité, un chien de compagnie ou de travail merveilleux. Ils sont utilisés comme chiens de police ou de l'armée, comme chiens de décombres et de secours ou comme chiens de troupeau. Ils sont présents dans différents types de compétitions comme l'agility, l'obéissance, le mordant sportif ou encore le ring français. Ils sont en fait l'une des races les plus polyvalentes qui existe.
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Les ancêtres du Pit Bull [modifier] Les Bulldogs étaient agressifs envers les autres animaux, mais étaient souvent utilisés par paires pour le combat contre les taureaux et en meute pour la chasse. Ainsi, l'agression contre les autres chiens n'était pas un trait de caractère spécifique au Bulldog. Beaucoup d'attention fut portée au Bulldog de l'époque à cause des sports de combats, la littérature à son sujet faisant le plus souvent mention des combats contre les taureaux. En réalité, si le combat contre les taureaux était à ce point évoqué lorsqu'on parlait du Bulldog, c'est principalement parce que ce sport était très largement relayé par les médias et par les lois qui l'entouraient. La vérité était probablement moins sensationnelle. La plupart des chiens étaient utilisés pour le travail, alors qu'une petite partie était utilisée pour les combats. Lors des combats, qui s'apparentaient plus à un moyen de gagner de l'argent grâce aux paris qu'à un véritable sport, les chiens devaient avoir une prise sur le taureau et ne plus le lâcher. Le gagnant était celui qui parvenait à éviter les coups de pieds et de cornes du taureaux et à tenir sa prise le plus longtemps. Les meilleurs chiens tenaient leur prise jusqu’à ce que le taureau s'effondre d'épuisement. Les chiens étaient souvent projetés en l'air, provoquant des fractures des pattes, du dos ou du crâne au moment où ils touchaient le sol. Les histoires de chiens aux multiples fractures tentant de retourner vers le taureau victorieux en rampant sont légion. Mais dans l'ensemble, les chiens et le taureau souffraient énormément. De plus en plus de voix s'élevèrent contre ces combats. L'argument servi au public comme quoi le combat rendait la viande plus tendre avant l'abattage permit de repousser une éventuelle législation en la matière. Mais en 1835, le Parlement fut forcé de bannir ce sport et d'édicter une loi. Le Pit Ratting était une autre activité autour de laquelle les paris florissaient. L'arène était une sorte d'enclos fermé de six pieds sur six, avec des murs en bois. Les chiens devaient tuer un maximum de rats en un temps donné. Divers types de chiens participaient à ce sport : des Terriers pour les plus petits et des Bulldogs pour les plus gros. Ainsi, il semblerait que le Pit Ratting ait contribué à l'apparition des Half and Half (moitié Terrier, moitié Bulldog) qui devinrent rapidement très populaires. Les races considérées comme la partie « Terrier » des Bull and Terrier sont le White English Terrier (race éteinte), ainsi que son descendant le Black and Tan Terrier, connu actuellement sous le nom de Manchester Terrier et le Fox Terrier. Il est probable que des terriers d'Écosse aient également participé à ce mélange, car le Pit Ratting était très populaire dans cette région notamment aux environs d'Aberdeen. Origines [modifier] Alors que les combats contre les taureaux disparaissaient peu à peu suite à la loi de 1835, les gens commencèrent à se tourner vers les combats entre chiens et portèrent leur choix sur le Bulldog. La sélection donna naissance à un Bulldog plus belliqueux envers les autres chiens, de plus petite taille et plus agile, afin d'être plus performant dans l'arène. Alors que le Bulldog était aimé pour sa puissance et son gameness, il manquait d'agilité et était trop grand. Ainsi, les croisements entre les Bulldogs et les Terriers commencèrent probablement à cette époque en Grande Bretagne. Ces croisement donnèrent naissance à des chiens connus sous les noms de Bull and Terrier, Half and Half et Pit Terrier. Les passionnés de combats sélectionnaient des chiens avec comme seul leitmotiv leur habilité au combat, tandis que le Bulldog original était toujours très populaire dans les fermes et continuait à être sélectionné pour les tâches qu'il avait l'habitude d'accomplir jusqu'ici. Les dogmen de l'époque ne recherchaient pas des chiens de pure race mais des chiens ayant des capacités au combat. C'est pourquoi les chiens étaient sélectionnés sur leur gameness et non sur leur pedigree. A ce stade de l'histoire, il faut savoir qu'il existe deux écoles. La deuxième version, exposée notamment par Richard Stratton, pose la question de savoir pourquoi avoir dilué le sang du chien de combat parfait avec le sang des Terriers, dépourvus de gameness. L'argument classique est de dire que le sang de Terrier augmente l'agilité et diminue la taille. Cependant, le travail demandé aux Bulldogs nécessitait déjà de l'agilité et de l'habileté afin d'éviter les coups portés par le taureau. La taille et la physionomie des Bulldogs étant relativement hétérogènes, il n'aurait pas été très difficile de diminuer la taille des chiens pour qu'ils soient plus compatibles avec l'arène. En examinant certaines représentations artistiques de l'époque, on peut clairement s'apercevoir que les Bulldogs ne différaient que très peu de nos Pit Bulls actuels. C'est pourquoi, de l'avis de certains, le Pit Bull moderne est principalement issu des anciens Bulldogs. Ils attribuent la croyance populaire selon laquelle du sang de Terrier à été ajouté au Bulldog à un confusion avec l'histoire de l'English Bull Terrier, qui est une race totalement distincte mais dont le passé est extrêmement bien documenté. Ces chiens de combat furent importés en Amérique par les immigrants britanniques et irlandais à la fin des années 1800 et utilisés de la même manière qu'ils l'étaient en Grande-Bretagne. Alors que le cheptel resté en Grande-Bretagne allait évoluer afin de devenir l'actuel Staffordshire Bull Terrier (reconnu en 1935 par le Kennel Club britannique), l'Amérique était le terrain rêvé pour le développement du chiens de combat ultime. Les Bull and Terrier commencèrent alors à être sélectionnés pour leur aptitude au combat, leur implacable bravoure, une résistance extrême à la douleur, leur flexibilité, la volonté inébranlable de combattre jusqu’à la fin et leur inégalable tendresse envers l'être humain. Si ce dernier trait de caractère était aussi important pour les dogmen de l'époque, c'est bien évidemment afin d'obtenir des chiens facilement manipulables alors même qu'ils étaient épuisés et surtout en train d'endurer des souffrances extrêmes dues aux blessures infligées lors des combats. Les chiens qui n'étaient pas aptes au combat ou qui montraient le moindre signe d'agressivité envers l'être humain étaient tués ou tout du moins écartés de la sélection. Bien qu'on ne saura probablement jamais avec une totale certitude quelles sont les races qui ont conduit à la création de l'American Pit Bull Terrier moderne, il convient encore une fois de rappeler que ces chiens ont toujours été sélectionnés sur leur tempérament et non sur leur apparence. Par le biais d'une sélection intensive sur les traits mentionnés plus haut, ces chiens sont les fondements de l'American Pit Bull Terrier, tel que nous le connaissons actuellement lorsqu'il est élevé et sélectionné comme il se doit. A cette époque, les Pit Bulls étaient de taille bien plus petite que ceux que nous pouvons rencontrer de nos jours. En effet, leur poids excédait rarement 25 livres. De 1900 à 1975, on peut penser que la taille moyenne a légèrement augmenté. Cependant, c'est surtout depuis que le Pit Bull n'est plus utilisé comme chien de combat que sa taille a considérablement augmenté, notamment à cause d'éleveurs néophytes qui, dans les années 1980, ont profité de l'effet de mode suscité par le Pit Bull et répondu à une demande pour des chiens de plus en plus gros. Alors que l'Amérique prospérait, le Pit Bull se développait. Comme le Bulldog, il était également utilisé pour la chasse, la garde de troupeaux, le weight pulling et simplement comme compagnon fidèle et loyal. Il était l'une des races les plus populaires, le chien chéri de l'Amérique, admiré, respecté et aimé. American Pit Bull Terrier (2006) Le Pit Bull se popularise [modifier] En 1898, Chauncy Bennet créa le United Kennel Club (UKC). L'UKC, à l'époque où les combats étaient encore largement acceptés en tant que sport, s'occupait de l'enregistrement des chiens et de l'édition de règlements pour les combats. C'est ainsi que naquit l'American Pit Bull Terrier en tant que race proprement dite. Le but de l'UKC était d'enregistrer les chiens de compétition. Afin d'y pouvoir enregistrer son chien, il fallait qu'il ait gagné trois combats. Plus tard, alors que les combats furent déclarés illégaux, l'UKC devint un registre pour toutes les races, axé sur le travail et la performance. L'UKC est maintenant le deuxième plus grand registre aux USA, muni d'un règlement strict qui bannit toute personne rendue coupable de participer à des combats de chiens. L'ADBA (American Dog Breeders Association) est l'autre registre qui fut créé spécifiquement pour le Pit Bull, en 1909. L'ADBA a été fondé par Guy McCord qui était un proche des pères fondateurs de la race. Les fondateurs de l'ADBA ont décidé de créer ce registre parce qu'ils pensaient que l'UKC ne faisait pas correctement son travail de préservation de la race. Son but, demeuré inchangé depuis la première heure, est d'enregistrer, de promouvoir et de préserver l'APBT original en tant que chien de type combat. En 1936, afin de faire face à la demande, l'American Kennel Club (AKC) accepta d'enregistrer les Pit Bulls. Mais ils le furent sous le nom de Staffordshire Terrier afin de se distancier de l'univers des combats. Beaucoup de chiens furent enregistrés auprès des deux registres, l'UKC et l'AKC. Avant 1936, l'American Pit Bull Terrier et le Staffordshire Terrier étaient deux races identiques, mais dès cette date, les Staffordshire Terriers commencèrent à être sélectionnés sur des critères physiques (tête plus carrée, poitrine et joues plus larges) plutôt que sur leur tempérament. L'AKC finit par fermer son registre aux APBT en acceptant uniquement d'enregistrer des chiens dont les deux parents étaient enregistrés comme Staffordshire Terrier. Il fut néanmoins rouvert aux American Pit Bull Terriers pour une courte période durant les années 1970. En 1972, le nom de Staffordshire Terrier fut changé en American Staffordshire Terrier (Am'Staff). L'ADBA et l'UKC autorisent l'enregistrement des Am'Staffs, mais sous le nom d'American Pit Bull Terrier. American Pit Bull Terrier De nos jours, à cause notamment d'un patrimoine génétique plutôt faible, l'Am Staff s'est développé avec un phénotype relativement restreint. Alors que le phénotype de l'APBT varie plus fortement bien que la taille et les proportions soient restées relativement constantes. On verra rarement un chien de plus de 60 livres dans la cour d'un bon éleveur. Bien que l'Am Staff et l'APBT aient exactement les mêmes origines, force est de constater qu'ils diffèrent passablement aujourd'hui. Cette différence est due à l'existence de deux modes de sélection bien distincts : un sélection axée exclusivement sur le mental et le tempérament pour l'APBT et une sélection axée presque uniquement sur l'apparence physique pour l'Am Staff. Le chien le plus aimé d'Amérique du Nord [modifier] L'American Pit Bull Terrier devint l'une des races les plus appréciées aux États-Unis, un chien estimé et aimé par une large partie de la population. Il fut utilisé pour représenter les États-Unis lors de la Première Guerre mondiale. Des entreprises très populaires l'utilisèrent pour promouvoir leurs marques. Dans la série de télévision Our Gang un Pit Bull nommée Petie accompagnait une adorable bande de gamins appelés « les petites canailles » (The Little Rascals). Des personnages célèbres comme Charlie Chaplin, Theodore Roosevelt ou Helen Keller possédaient des Pit Bulls. En 1917, Le sergent Stubby, un Pit Bull, devient le chien le plus décoré de l'histoire pour avoir sauvé plusieurs soldats et capturé un espion allemand alors qu'il servait dans les tranchées françaises avec la 26e Division. Ce fut donc à cette époque que le Pit Bull devint la race la plus aimée, admirée et respectée d'Amérique. Rien n'a d'ailleurs changé aux yeux de ceux qui connaissent réellement l'APBT et qui ont eu l'occasion de connaître un digne représentant de la race, bien élevé et bien socialisé
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Historique [modifier] Bien que l'histoire du Pit Bull et de son ancêtre le Bulldog (à ne pas confondre avec les races brachycéphales telles que nous les connaissons aujourd'hui) soit relativement bien documentée, il existe des divergences d'opinion notables à ce propos. C'est pourquoi nous nous efforcerons ci-après de détailler les différentes versions existantes. Une partie de l'explication concernant ces divergences d'opinion réside dans le fait que la plupart des chiens étaient, à l'époque, classifiés et nommés selon leur apparence générale et le travail pour lequel ils étaient sélectionnés plutôt que par « race » (telle qu'on l'entend aujourd'hui). Historiquement, les mots « terrier » et « bulldog » étaient utilisés assez fréquemment, mais ont une signification ambiguë. Il est donc difficile de remonter la trace exacte des ancêtres du Pit Bull. Quoi qu'il en soit, c'est l'histoire qui explique le travail pour lequel a été conçue cette race. Et ce type de travail permet de comprendre différents tempéraments tels que l'intelligence, l'instinct de prédation, la réponse au stress, les instincts sociaux et l'agression contre les autres chiens. En faisant quelques recherches, le lecteur constatera que les chiens de type molossoïde apparaissent dans les écrits et l'art depuis des siècles. Avant Jésus-Christ déjà, les romains, impressionnés par la puissance des chiens britanniques, les ont importés et utilisés dans les arènes de Rome ou comme chiens de guerre. Ces chiens, croisés avec les chiens Romains et réexportés dans toute l'Europe, dont la Grande-Bretagne, ont sans aucun doute contribué à la création du Bulldog, lui-même élément principal utilisé dans le développement du Pit Bull. Aux environs de 1406, Edmund de Langley, Duc de York, publia un essai dans lequel il décrivait l'Alaunt, un descendant des anciens molossoïdes. Sur une peinture datant de 1585, des chiens décrits comme étant des Alaunts, très ressemblants au Pit Bull moderne, sont montrés en train de chasser des sangliers sauvages. L'Alaunt semble être le lien entre les anciens molossoïdes et le Bulldog. De physionomie semblable mais de taille plus grande (type Danois), les Alaunts étaient utilisés pour la chasse et la garde de troupeaux. En outre, ils étaient très sociables avec l'être humain. Le nom « Bulldog » a été mentionné pour la première fois dans un écrit datant de 1631. Par la suite, des chiens décrits comme des Bulldogs étaient utilisés dans des combats contre des taureaux ou des ours. En 1632, dans une lettre à son ami George Wellingham, un Anglais dénommé Prestwich Eaton demande un « bon Mastiff et deux Bulldogs ». Ce qui indique qu'à cette époque déjà, il existait une différenciation entre les deux types de chiens et que le Bulldog était déjà reconnu comme un type bien distinct. Le Bulldog était similaire à l'Alaunt, excepté le fait qu'il était plus petit, plus rapide et plus agile. En observant certaines peintures de l'époque, on peut déjà observer deux types de Bulldogs. Certains étaient larges, avec des os lourds et plus courts sur patte. Il est probable que ces chiens soient à l'origine de l'English Bulldog actuel, créé par le biais du croisement entre l'Alaunt et une race brachycéphale chinoise, le Pai Dog. D'autre part, on trouve des représentations de Bulldogs plus fins, avec des traits moins marqués et des pattes plus longues. Tout laisse à le penser que ces chiens sont les ancêtres du Pit Bull actuel. Mais à cette époque, les Bulldogs n'appartenaient pas à une race en particulier. C'était des types de chiens, élevés et sélectionnés sur des aptitudes plutôt que sur des lignées ou des pedigrees. Ils devinrent ainsi des chiens extrêmement polyvalents : élevés autant pour le combat, la garde de troupeau, la chasse ou comme chiens de ferme, les Bulldogs n'en étaient pas moins d'excellents chiens de famille. Les chiens de type Mastiff étaient quant à eux utilisés principalement pour la garde. Les Bulldogs étaient des animaux agréables à vivre et d'une loyauté incomparable envers l'être humain. Puisqu'ils faisaient partie de la famille, on commença déjà à cette époque à éliminer de la sélection tout chien montrant une quelconque agressivité envers l'être humain. L'extrême loyauté et l'amour inconditionnel dont faisait montre le Bulldog envers les êtres humains est une caractéristique primordiale qui se retrouve aujourd'hui - s'il a été élevé et sélectionné correctement - chez le Pit Bull
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American Pit Bull Terrier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher American Pit Bull Terrier Caractéristiques Silhouette Non indiqué dans le standard mais chien musclé, ramassé. Taille 41 à 51 cm pour les femelles: Chien de taille moyenne Poids 16 à 27 kg Poil Court et dur au toucher. Robe Noir et brun-rouge brun jaune ou bien noir et gris ou encore blanc-noir. Tête De longueur moyenne, de la taille de celle d'un mâtin. Yeux Ronds et d'une couleur uniforme Oreilles Droites sur la tête, coupées ou entières Queue Courte par rapport à la longueur du chien. Caractère =Normalement fiable, volontaire et courageux. Nomenclature FCI En France, le Pit Bull (également orthographié pitbull dans le langage courant) n'est pas considérée comme une race de chiens à proprement parler (classification de la Fédération cynologique internationale) mais regroupe un ensemble de « types » de chiens sélectionnés à l'origine comme chiens de combat. On trouve donc plusieurs variantes du pit bull, mais qui ont toutes en commun d'être issues de multiples croisements de chiens de type terrier et bulldogs. Aux États-Unis, l'American Pit Bull Terrier est une race reconnue qui se décline sous différents types, allant du plus massif au plus agile. Il s'agit d'un type de chien de taille et de poids moyen (de 40 à 50 cm au garrot pour un poids allant de 17 à 40 kilos), puissant, avec un poil court et pouvant recouvrir toutes les robes. Ce chien est aujourd'hui sélectionné pour ses extraordinaires capacités physiques et son fort instinct de jeu. Véritable emblème des États-Unis et des pionniers, on retrouve l'American Pit Bull Terrier dans de nombreuses activités : chien de sport et de travail tout d'abord, chien de police, chien détecteur de stupéfiants, chien de recherche en décombres et chien thérapeute pour malades en difficulté. Suite aux polémiques survenant en France à partir du milieu des années 1990, tous les chiens présentant des caractéristiques ayant trait aux différentes variantes du Pit Bull sont désormais soumis à restrictions sur le territoire français (loi de 1999 concernant les chiens dits dangereux). Le Pit Bull est également soumis à réglementation en Suisse romande. Il est interdit dans les cantons de Genève et du Valais. Il est soumis à autorisation dans les cantons de Vaud et Fribourg. Les cantons du Jura et de Neuchâtel n'ont pas mis en place de réglementation
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American Staffordshire Terrier Caractéristiques Silhouette Non indiqué dans le standard mais chien musclé, ramassé. Taille 43 à 48 cm: Chien de taille moyenne. Poil court, serré, dur. Robe Toutes couleur admises (sauf totalement blanc). Tête Crâne large, stop net, mâchoires fortes. Yeux Ronds, de couleur foncée. Oreilles Insérées haut, coupées ou non. Droites. Queue Courte, non coupée. Caractère Courageux, un peu indépendant, têtu. Nomenclature FCI L'Américan staffordshire terrier, aussi connu sous le diminutif de Amstaff, est un chien du groupe 3 section 3, les terriers de type bull. En France, depuis la Loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux susceptibles d'être dangereux, l'American Staffordshire fait partie des races de catégorie 2, dont la possession impose une déclaration à la mairie, une assurance (art. 211-3) et l'usage conjoint d'une laisse et d'une muselière fermée dans les lieux publics (art. 211-5 II). // Histoire [modifier] Il a été créé au XIXe siècle aux Etats Unis, à partir de croisements entre des bulldogs et des terriers après l'interdiction des combats de chien. Il fut reconnu, en 1936, par le Kennel Club américain sous le nom de Staffordshire Terrier, puis sous le nom de Staffordshire Terrier américain en 1972 afin de ne pas le confondre avec son cousin le Staffordshire Bull Terrier
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cela peut provenir de l epilepsie ou tout simplement d une peur d un bruit d un objet...si cela se reproduit pense avoir toujours un jouet dans ta poche et des que ca arrive stimule la avec son jouet...si elle représente du stress tu peux aussi lui mettre des colliers DAP que tu trouvera chez ton vétérinaire ce sont des colliers mensuelles qui destressent les chiens grace a des phéromones de maman en lactation
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oui elle commence a aller sur sa balance a se balancer sur demande de monter sur ses jouet sur demande a me donner la patte a me faire des bisous et je suis en train de lui apprendre la couleur jaune c est tres entreprenat et exitant apres mes journée d education des chiens je me detend a eduquer ma belle et tendre sophie
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voici un que tu pourras rencontrer dans cetaine regions du maroc elle est dangereuse mais aussi peureuse Famille des Viperidae Genre Echis Vipère des pyramides ou Echide à ventre blanc (Echis leucogaster) Environs d'Aouïnet-Torkoz. Août 2002. Michel Aymerich Noms usuels : Français : Vipère des pyramides ; Echide à ventre blanc - Anglais : Carpet Viper, Saw-scaled viper - Allemand : Sandrasselotter - Arabe : Toufia ; Tamachek : ? Description : L’Echide à ventre blanc (Echis leucogaster) est considérée par certains auteurs comme un synonyme d’Echis arenicola, voire comme une sous-espèce : Echis arenicola leucogaster. En général la systématique du genre est l’une des plus compliquées et l’objet de beaucoup de controverses. L’intérêt particulier que revêt la détermination exacte de l’espèce et de la sous-espèce, notamment au Maroc, vient de ce que dans ce pays aucun sérum spécifique n’y est produit ou ne s’y trouve disponible. Or du fait des variations importantes observées entre les Echis dans la composition du venin et de ses effets sur les personnes mordues, un sérum produit à partir d’une espèce donnée (ou considérée comme telle), voire d’une sous-espèce estimée, peut s’avérer d’une efficacité douteuse, sinon inopérant dans le traitement d’une morsure d’une autre espèce ou sous-espèce. C’est une vipère qui dépasse rarement les 60 cm, bien que des exemplaires de 83 et 87 cm aient été signalés, mais pas au Maroc à notre connaissance. L’explication pourrait être que les Echides dans ce pays vivent dans des régions très arides où les proies ne sont guère abondantes. Biologie : C'est une espèce ovovivipare qui fréquente des milieux secs et pierreux, des zones steppiques, des ruines. En été, notamment par fortes températures, elle est nocturne. En hiver, elle devient diurne. Son alimentation se compose principalement de rongeurs et autres petits mammifères. Son venin est l'un des plus virulent des serpents d'Afrique. Une caractéristique des Echides ou vipères des pyramides est leur faculté de striduler assez fortement, une faculté qu’ont Cerastes cerastes et C. vipera, bien que chez ces dernières, la stridulation soit moins sonore. Pour ce faire les Echides placent leurs corps en cercles concentriques puis ondulent en déplaçant en sens contraire leurs anneaux adjacents. Ce faisant elles frottent leurs flancs aux écailles obliques et fortement carénées, et se gonflent d’air. Le poumon et le sac à air du serpent servent alors de « soundbox ». Une couleuvre, le Serpent mangeur d’œuf (Dasypeltis scabra), semble imiter les Echides en stridulant, bien que plus faiblement. Tant par les motifs de sa robe que par son aspect général et par l’attitude adoptée au moment de la stridulation, le Serpent mangeur d’œufs ressemble étrangement à l’Echide à ventre blanc. Comportement typique de défense (Antipredator Behavior) Environs d'Aouïnet-Torkoz. Août 2002. Michel Aymerich Traces laissées après l'adoption du comportement de défense (Antipredator Behavior) Environs d'Aouïnet-Lahna. Août 2006. Michel Aymerich Dans la littérature spécialisée, les Echides sont fréquemment présentées comme des serpents particulièrement "agressifs". Ayant d'une part, une toute autre définition du concept d’agressivité et d'autre part ayant observé tout autre chose (observation corroborée par d'autres...), je crois utile de relater mon expérience. Par ailleurs j’aimerais savoir comment en toute rigueur ceux qui parlent de l’agressivité de tel ou tel serpent définissent ce concept et si ce mot sous leur plume n’en recouvre pas un autre : celui d’irritabilité ou d’excitabilité. Ainsi, ayant capturé le mois d’août 2002 une Echis leucogaster afin de continuer à la photographier dans de bonnes conditions, je peux décrire ce qui fut son comportement à différents moments. La première fois que je la vis, la nuit en maraude, longeant une espèce de muret, je m’approchais doucement d’elle et la photographiais à plusieurs reprises sans qu’elle manifesta la moindre "agressivité" ou même excitabilité. Elle n’adopta pas cette première fois le comportement de défense (antipredator behavior) caractéristique du genre Echis. Lorsque je la capturais à l’aide d’un terrarium, en la poussant légèrement muni d’un modeste bâton, elle entra dans le piège très facilement. Ce ne fut qu’une fois enfermée et quand je l’observais à travers les parois transparentes qu’elle stridula bruyamment. Elle avait compris qu'elle avait été emprisonnée. Le lendemain, avant de partir pour la remettre en liberté, alors que je la montrais à la famille d’un ami marocain, la sœur de celui-ci me dit avec insistance qu’il fallait tuer le serpent. Outré en général à l’idée d’exterminer les serpents qu’ils soient ou non venimeux et indigné qu’on me propose de détruire le représentant d’une des espèces de serpents les plus rares du Maroc, je réagis en démontrant que les serpents - et les Echides pareillement aux autres - n’attaquaient pas si on ne les agressait pas, en leur marchant dessus par exemple. Je fis sortir l’animal, le laissais se mouvoir librement dans la pièce où je me trouvais et… m’asseyais à terre. La vipère en cherchant un abri où se cacher approcha ma cuisse nue (je portais un short) et glissa quelques secondes le long pour s’éloigner de nouveau… Elle ne stridula pas et ne manifesta pas la moindre irritabilité à cette occasion. Plus tard, mise à l’extérieur sur le sol pour une séance photographique, alors que le soleil brillait, elle tenta de trouver un abri avec une vigueur certaine. Comme je l’obligeais à stopper, elle adopta son comportement de défense, stridulant bruyamment. Ce n'était que comportement prévisible et logique. J’avais déjà remarqué que les serpents comme les scorpions, exposés au soleil et craignant pour leur vie, s’empressaient de fuir et résistaient énergiquement à toute tentative de retarder leur fuite vers un abri. Une fois protégée sous un petit arbre, je titillais l’Echide à l’aide d’un bâtonnet afin de la contraindre à adopter différentes attitudes de manière à pouvoir les photographier. Chaque fois elle tentait de fuir. S’étant réfugiée dans une cavité peu profonde, je décidais de la contraindre à en sortir en la poussant avec une petite branche. Ce fut la seule fois où elle manifesta ce qui pourrait ressembler à une forme d’"agressivité" si tant est que l’autodéfense puisse y être assimilée. Elle ressortit de sa cachette et fit face en dardant sa langue et en avançant de quelques centimètres vers l'objectif que j'approchais pour immédiatement après tenter de prendre la tangente. Environs d'Aouïnet-Torkoz. Août 2002. Michel Aymerich Répartition : Espèce rare, dont on ne connaît que quelques stations au Maroc. Toutefois, la population la plus généreuse semble se trouver aux alentours d’Aouïnet-Torkoz, dans la province d’Assa-Zag, à l'ouest de Tindouf, au nord du Sahara marocain. Plus au sud, une station existe dans la région du Zemmour, près de l’oued Makil, au sud-ouest d’Amgala et une autre station en Mauritanie, mais tout près de la frontière marocaine, à Kreyma-El-Maijat (voir également notre article: Nouvelles observations sur la rare Echide à ventre blanc, Echis leucogaster Roman 1972 au Maroc). Conservation : L’Echide à ventre blanc, dont l’existence au Maroc est assez méconnue, est donnée comme l’un des serpents les plus rares du pays. L’exemplaire représenté ici est le premier à avoir été photographié vivant en Afrique du Nord-Ouest. Eu égard à sa rareté dans ce pays, elle mériterait des mesures de protection, dont la plus efficace serait certainement l'élévation de la région du Bas Draa au statut de Parc National, un statut qui bénéficierait à un riche cortège d'espèces menacées d'extinction. Observations : Août 2002. Environs d'Aouïnet-Torkoz : deux exemplaires, dont l'un moribond, la tête fracassée par une pierre (M.A. & E.A.). D'autres exemplaires, dont nous possédons quelques photos ont été également observés les mois suivants (E.L.). Août 2006. Environs d'Aouïnet-Torkoz : traces de comportement de défense (antipredator behavior) caractéristique du genre Echis Par Michel AYMERICH
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Menu »»Accueil »»Galeries photos »»Identification d'un serpent »»Forum »»Liens »»Sources Couleuvres »»Couleuvre à collier »»Couleuvre d'Esculape »»Couleuvre verte et jaune »»Couleuvre de Montpellier »»Couleuvre vipérine »»Couleuvre à échelons »»Couleuvre lisse »»Couleuvre girondine Vipères »»Vipère aspic »»Vipère péliade »»Vipère d'Orsini »»Vipère de seoane Fiche Nom : Vipère aspic Nom latin : Vipera aspis Classe : Reptiles Ordre : Squamates Famille : Vipéridés Morphologie La vipère aspic atteint généralement 70cm. Cependant, certains spécimens peuvent mesurer 90cm. Cette espèce n'a pas de coloration type : sa couleur de fond, la présence et la disposition des taches sont variables. Le bout du museau est retroussé. Habitat Elle est présente partout en France, sauf au nord. Elle vit dans les endroits rocailleux de préférence, mais elle peut s'adapter à tout type d'habitat. Elle préfére cependant la chaleur. C'est pour cela qu'elle n'est pas présente dans le nord de la France. Comportement Sa période d'activité s'étend d'avril à octobre. Les accouplements ont lieu d'avril à mai et sont précédés de combats rituels entre mâles. L'espèce est ovovivipare , et les naissances surviennent entre septembre et octobre. Les petits sont tout de suite autonomes. Particularités C'est à cause des vipères que les autres serpents sont tués sans pitié, mais aussi à cause de la bible la représentant comme une incarnation du diable. Cependant, les vipères provoquent peu de morsures mortelles en France par rapport, par exemple, aux guêpes... En moyenne, un seul décès est à déplorer en France, par an... Beaucoup moins que ceux causés par les guêpes! De plus ces serpents se cachent tout de suite, et ne se défendront que dans des situations les menaçant, par exemple si un promeneur marche sur sa queue... En conclusion, c'est une espèce à protéger, pas si dangereuse que cela! Alimentation Les lézard et les grenouilles sont au menu des jeunes, tandis que les petits mammifères ou les oisillons sont préférés par les adultes.
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en générale le serpent fuit l homme si tu en voit qui ne bouge pas il sont en train de prendre un bain de soleil...a la forme de la tete tu peux savoir si elle sont venimeux ou pas tete en V venimeux (vipère) forme arrondi non venimeux (couleuvre) Fiche Nom : Couleuvre à collier Nom latin : Natrix natrix Classe : Reptiles Ordre : Squamates Famille : Colubridés Morphologie Les mâles mesurent 1m10 tandis que les femelles mesurent 1m60, mais peuvent, exceptionnellement atteindre 2m. La couleuvre à collier est souvent grise, ou dans les nuances du gris mais pas toujours. Il se peut que dans certains biotypes, qu'elle soit verte, ou encore marron-gris. Elle possède des taches noires sur le dos en forme de barre verticale. Autour de la tête, elle a un anneau jaune-blanc , très marqué au plus jeune âge et s'effaçant avec le temps. C'est pour cela qu'un individu assez vieux peut être dépourvu de celui-ci. Enfin, elle possède un queue longue, épaisse s'affinant petit à petit. Habitat C'est la couleuvre qu'on a le plus de chance de croiser en France. Elle est présente dans toute la France. Elle est semi-aquatique, c'est à dire qu'elle vit à proximité de l'eau, pouvant nager, et plonger dans celle-ci. Etant jeune, la couleuvre à collier fréquente les mares, étangs, rivières et lac, à la recherche de nourriture. Cependant, il se peut que les sujets adultes quittent ce biotope pour vivre complètement à l'écart de points d'eau. Cela explique la présence presque partout en France. De plus elle peut vivre de 0 à 2000 mètres d'altitude. Comportement Ovipare, La couleuvre à collier s'accouple une fois au printemps, fin avril ou courant mai, et une deuxième fois à l'automne. Les couleuvres à collier peuvent se rejoindre pour pondre, courant juin. Chacune peut pondre de 10 à 30 oeufs, qui écloront début septembre . Les petits mesurent alors une quinzaine de centimètres et sont très vulnérables. La couleuvre à collier passe l'hiver dans des galeries ou des abris naturels. Elle hiberne de fin octobre à début mars . Souvent plusieurs couleuvres, des plus jeunes et des plus âgées, hivernent ensembles. Particularités Elle chasse le jour, souvent dans l'eau. Aux heures de grandes chaleurs, elle peut se reposer pour se réchauffer au soleil, ou attendre calmement dans l'eau fraîche. Pour se défendre, elle donne des coups de tête et envoie un liquide nauséabond. Elle peut aussi se servir de ce dernier en faisant la morte (sur le dos), le prédateur va alors croire alors que le serpent est mort depuis quelques jours et va partir en le laissant. Elle nage avec aisance, la tête hors de l'eau. Elle plonge et peut rester une quinzaine de minutes dans l'eau. Alimentation La couleuvre à collier mange des amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons.) ainsi que leurs larves, et aussi de petits poissons si elle chasse dans l'eau. Elle peut aussi manger des rongeurs, lézards.