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Tout ce qui a été posté par summerrain
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Pour faire plaisir à Aline, quelques nouveaux de cet été. Les deux premiers ont longtemps été en pension et soins chez moi, pour finalement y rester. Ils n'ont pas encore été reproduits. Heterodon nasicus mâle adulte (la photo n'est pas de moi, mais d'un ami qui voulait débuter les portraits par les serpents ^^) : Heterodon nasicus femelle adulte : Les suivants sont en pension chez moi. Ils ont 2 ans et viennent d'arriver, ce qui explique les photos pas forcément top pour éviter de les stresser à l'arrivée Spalerosophis diadema atriceps femelle, très calme : Spalerosophis diadema atriceps mâle, plus... sportif ^^ : Coluber hippocrepis mâle : Coluber hippocrepis femelle :
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Quelle belle surprise je viens d'avoir ...
summerrain a répondu à un(e) sujet de tolerance0701 dans Galeries photos
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http://www.serpwidgets.com/Apps/apps.html 1 On télécharge et installe le logiciel Snake Measurer. Il est gratuit. 2 On prend une photo, aussi verticale que possible et avec le serpent aussi "à plat" que possible, avec un repère (ici le mètre déroulé sur 10cm). Il faudra mettre cette photo au format 800*600 maxi (à l'aide de PhotoFiltre pas exemple). Exemple de photo de mesure : elle n'est pas très à la verticale mais le serpent est droit et net, ça suffit Exemple de photo de mesure d'un juvénile : pour qu'il soit à plat au moment de la photo, je l'ai couvert de ma main, j'ai attendu qu'il soit calme et j'ai soulevé ma main au moment de la prendre. Une autre technique consiste à faire rentrer le serpent dans une cachette pile assez grande pour lui, attendre qu'il se calme et soulever la cachette juste avant de prendre la photo. 3 On range le serpent, pour lui c'est terminé C'est la principale qualité de cette méthode, pour le serpent ça dure quelques secondes. 4 On lance le logiciel, on ouvre la photo avec le logiciel (File => Open). On clique ensuite sur "Set unit", on clique aux deux extrémités du repère et on rentre uniquement la valeur (dans mon cas, si je rentre "10" => j'aurais la longueur en cm, 0.1 => je l'aurais en mètres, etc). 5 On clique sur "Begin measurement", et là il n'y a plus qu'à cliquer sur ton serpent en partant de la tête, en suivant le milieu du dos (ça va dessiner une ligne brisée le long de son dos) et le logiciel calcule automatiquement la taille. En cas d'erreur, si on clique à côté ou que la ligne n'est pas centrée, on fait "Go back" (autant de fois qu'on le souhaite) et il revient au point précédent à chaque fois. On peut aussi recommencer en cliquant à nouveau sur "Begin measurement", il demandera alors si on veut abandonner la mesure en cours. Avantages : - très fiable, bien plus précis à mon goût que les autres méthodes - ça marche même sur une photo floue (enfin pas trop hein ^^), pas besoin d'avoir une photo ultra nette - rapide quand on a l'habitude (au début c'est un peu chiant de s'y faire, surtout pour les courbes, c'est un coup à prendre) - pour le serpent ça dure environ 10 secondes, le temps de prendre la photo (pas de stress ni de manipulation) - on peut en profiter pour mesurer la tête, le diamètre, la longueur de la queue, etc sans embêter ta bestiole Le seul inconvénient que j'y trouve c'est la photo qui peut ne être pas évidente pour les grandes espèces, les arboricoles purs et les espèces très remuantes (à moins d'aller très vite et que la première photo soit la bonne)
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Gutt : évolution d'un bloodred sur 17 mois (à continuer)
summerrain a répondu à un(e) sujet de summerrain dans Galeries photos
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Gutt : évolution de mon mâle miami sur 22 mois (à continuer)
summerrain a répondu à un(e) sujet de summerrain dans Galeries photos
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mon terra mon parc en construction et caisse hibernation
summerrain a répondu à un(e) sujet de KIKILOLY dans Pièces d'élevages, Installations et terrariums
bon, j'ai pas trouvé de drapeau blanc alors vous ferez avec celui-là ^^ j'ai comme l'impression qu'il y a un malentendu sur la taille du parc de kikiloly à vrai dire, en voyant les photos, je pensais aussi que la largeur était juste, mais je crois que c'est l'angle de la photo qui fait ça, à moins que je ne sous-estime la taille de sa tortue est-ce qu'1 mètre ne suffirait pas au moins tant qu'elle est juvénile ? quelle est la dimension de ton parc tolerance (très joli d'ailleurs) et combien de tortues dedans ? quelle taille ? -
Gutt : évolution de mon mâle miami sur 22 mois (à continuer)
summerrain a posté un sujet dans Galeries photos
J'ai acquis mon mâle miami à l'édition 2007 de la bourse d'Hénin Beaumont, il vient de Reptilis et il avait environ 1 mois quand je l'ai eu. Etant exceptionnellement calme, j'ai un bon nombre de photos de lui pour suivre son évolution jusqu'à aujourd'hui (contrairement à la femelle miami...). Donc un ptit post récapitulatif pour montrer son évolution depuis. Juin 2007 : Comme tous les classiques juvéniles, il était très foncé à la naissance, après 1 seule mue cela se voit encore. Août 2007 : Après sa deuxième mue, il s'est révélé plus roux. Décembre 2007 : Regardez sur cette dernière photo son dos, on voit clairement que les tâches sont en train de devenir gris/jaunâtre, en fait c'est comme si une ligne jaunâtre était en train d'apparaitre sur le gris. Janvier 2008 : Février 2008 :sans flash avec le flash On voit que le flash le fait apparaitre encore plus roux orangé qu'il n'est réellement. Juin 2008 : Juillet 2008 : photo au flash pour le mesurage, mais on le voit en entier Octobre 2008 : photo au flash d'après mue Là encore le flash le fait apparaitre plus orange qu'il n'est Décembre 2008 : On voit ses vraies couleurs là, le début du corps est devenu plus orange, la femelle est beaucoup plus grise, mais ça reste pour moi un joli miami (et en plus un modèle photo très patient ^^) Fin janvier 2009 : Photo de mesurage, pas top donc, mais assez représentative à suivre -
Gutt : évolution d'un bloodred sur 17 mois (à continuer)
summerrain a répondu à un(e) sujet de summerrain dans Galeries photos
désolée je n'avais pas vu ta réponse au départ je n'avais pas pris de photos de son ventre, mais il était parfaitement blanc, sans damier, jusqu'au cloaque où le rouge débordait (la fin de la queue étant entièrement rouge) A mesure des mues, le rouge a débordé de plus en plus sur le ventre. Voici deux photos de son ventre prises hier avant de nourrir : -
Lézards présents en France
summerrain a répondu à un(e) sujet de summerrain dans Scincidés et autres familles
Gallontiinae Psammodrome algir, ou Psammodromus algirus Ces lézards marrons clairs ou foncés se reconnaissent à leur bande claire sur les flancs, à leur tendance rougeâtre et à leur point bleu entre les pattes (difficile à voir). Très stressés face à une capture, ils chercheront toujours à fuir. Attention à ne pas les faire tomber à l'eau, à cause de leur peau trop fine cela peut les tuer. Ils ont une peau très fragile et il faut éviter de les toucher. Queue comprise ils peuvent mesurer jusqu'à 30cm et sont insectivores. Il n'est pas rare de les trouver non loin de couleuvres de Montpellier. On les trouve à l'ouest de la Méditerranée, des Pyrénées à l'embouchure du Rhône. Psammodrome hispanique, ou Psammodromus hispanicus Leur corps est mince et long, leur nez pointu et des écailles carénées qui leur donne un aspect rugueux. Ils sont marrons à rouge foncé et sont caractérisés par deux lignes claires plus ou moins interrompues par des tâches noires sur le côté du dos. Ils vivent dans les milieux ouverts et dégagés de la Méditerranée, sous 1500m d'altitude. Ils aiment les rocailles et courrir de cachette en cachette. Ce petit lézard ne dépasse pas 15cm et est insectivore. On les trouve dans tout le pourtour méditerranéen. Gekkoninae Définition donnée sur le site de la SHF : Famille: Gekkonidae Gray, 1825 Le corps est plus ou moins aplati. Les écailles sont granuleuses et plus rarement lamelleuses. L'oeil volumineux, souvent protégé par une "lunette", présente une pupille verticale. Il n'y a pas de paupières mobiles. La langue charnue est faiblement échancrée en avant. Les doigts et les orteils élargis possèdent des organes adaptés au grimper. Ils sont en général de petite taille, reconnaissables à leur corps trapu et déprimé, à leur tête aplatie, large, plus ou moins triangulaire, à leur queue courte et épaisse. La majorité des espèces sont crépusculaires ou nocturnes. Ils ont la possibilité d'émettre des sons produits principalement par le claquement de la langue contre la voûte buccale. Les Gekkonidae se nourrissent de petits invertébrés et principalement d'insectes. La plupart des espèces sont ovipares et pondent des oeufs en nombre réduit, globuleux, à coquille dure et résistante. L'incubation est en générale assez longue. Tarente de Maurétanie, ou Tarentola mauritanica Celui-ci est le plus grand des geckos français, il est massif et a des écailles en formes de petites cornes. Ses couleurs vont du marron au gris, avec une queue tachetée un peu plus foncée. Leur pupilles sont donc verticales et leur ventre est clair. On les trouve facilement dans les habitations, souvent dans la salle de bains d'ailleurs. Ils ont des mœurs plutôt nocturnes. Ils peuvent mordre quand on les dérange. En général ils font dans les 10cm queue comprise mais ils peuvent atteindre 20 à 25cm. Ils sont insectivores. On les trouve dans le pourtour méditerranéen ainsi qu'en Corse, à l'exclusion du relief (ils n'aiment pas l'altitude). Hémidactyle verruqueux, ou Hemidactylus turcicus Ces petits geckos fins doivent leur nom aux nombreux boutons clairs de leur dos et flancs. Contrairement aux autres geckos, leurs doigts ne sont pas plats et ils ont des griffes. Ils sont aussi reconnaissables à leur couleur rosâtre à orangeâtre et leurs motifs plus foncés. Leur pupille est verticale. Ils sont très vifs et difficiles à observer. On les trouve dans les rochers, falaises, principalement le long du littoral et uniquement à faible altitude. En général, ils font dans les 16cm queue comprise. On les trouve dans le pourtour méditerranéen et en Corse, là aussi à l'exclusion des reliefs. Phyllodactyle d'Europe, ou Euleptes europea Petits, mais massifs, ils ont des membres relativement fins et une tête très grande. Leurs yeux sont grands, leurs pupilles verticales. Leurs couleurs se fondent parfaitement avec les rochers qu'ils affectionnent, souvent ils présentent des tâches ou marbrures foncées. Ils peuvent atteindre une 20aine de cm queue comprise et sont insectivores. Très timides, on les trouve loin des habitations dans la rocaille. Ils sont également très dur à observer, de part leur excellent mimétisme et leurs moeurs nocturnes. On les trouve principalement en Corse et dans les Bouches du Rhône. Anguinae Définition donnée sur le site de la SHF : Famille: Anguidae Gray, 1825 Dans cette famille, l'atrophie des membres est fréquente. Le crâne est en général court. Les vertèbres caudale sont autotomisables. Les types apodes tels que Anguis conservent toujours une longue queue et des yeux normaux; ils vivent en surface et ne peuvent être considérés comme de véritables fouisseurs. Les Anguidae se nourrissent de petits Invertébrés. Les uns sont ovipares et les autres ovovivipares comme l'Orvet (Anguis fragilis) Orvet fragile, ou Anguis fragilis Et oui, l'orvet, malgré son absence de pattes, est bien un lézard. Il a une deuxième particularité, il est lui aussi vivipare (donne donc naissance à des petits déjà formés). Ils se reconnaissent à leur absence de pattes et à leur couleur unie, parfois argentée quand ils sont adultes (ou cuivrée pour les juvéniles). Ils peuvent également présenter des points bleus sur les flancs. Ils affectionnent les zones humides et bien cachés. Ils vivent sous les souches, rochers et autres branches jonchant le sol. Ils sont diurnes mais vivent cachés. Ils se nourrissent de limaces et insectes. Leur espérance de vie est d'une 15aine d'années, à noter apparemment un record à 54 ans (à prendre avec précaution, je n'ai pas de confirmation de cela). Ils peuvent atteindre 50cm. Si on essaie de les attraper, ils fuient mais sont lents. En deuxième recours ils peuvent mordre. Comme tout lézard, ils sont capables de perdre leur queue pour échapper à un prédateur. On les trouve sur tout le territoire, sauf en Corse. Scincinae Définition donnée sur le site de la SHF : Famille: Scincidae Gray, 1825 Les écailles sont imbriquées, cycloïdes et semblables sur l'ensemble du corps. La paupière inférieure présente souvent un disque transparent. Les pores fémoraux sont absents. La plupart des Scincidae sont des formes terrestres à corps mince et à pattes assez courtes. Ils sont souvent diurnes. Beaucoup d'espèces mènent une vie souterraine et fouisseuse. Les Scincidae se nourrissent d'invertébrés et surtout d'insectes. On trouve dans cette famille 2 modes de reproduction selon les espèces : l'oviparité et l'ovoviviparité. Seps strié, ou Chalcides striatus Les orvets ne sont pas les seuls lézards "sans pattes". Je dis bien "sans pattes" avec des guillemets, en réalité ils ont des pattes mais très petites et inutiles. Ils se déplacent eux aussi un peu comme les serpents, mais sont moins agiles. Les seps sont facilement reconnaissables, comme leur nom l'indique, à leurs "stries". Ils ont des écailles lisses et un aspect particulièrement brillant. Leur tête dans le prolongement du corps et leurs pattes atrophiées (et invisibles à première vue) font qu'ils sont souvent pris pour des serpents. Cette espèce est vivipare. Ils affectionnent les endroits humides et aiment se cacher dans la végétation ou sous les rochers. Ils peuvent atteindre 43cm et vivent beaucoup moins longtemps que mes orvets, environ 6 à 7 ans. On les trouve dans le pourtour méditerranéen également. Sources utiles Site du MNHN (Museum National d’Histoire Naturelle) : http://www.mnhn.fr Site de la SHF (Société Herpétologique de France) : http://www.societeherpetologiquedefrance.asso.fr Site de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) : http://inpn.mnhn.fr article paru dans le magasine Basilicus n°2 -
Rappels La faune française est strictement protégée. L'arrêté du 22 juillet 1993 interdit de capturer, tuer, déplacer, transporter, mettre en vente, acheter ou vendre tout reptile ou amphibien présent sur le territoire français. L'arrêté du 22 juillet 2006 nuance le précédent en introduisant la possibilité de maintenir des animaux NC à condition d'avoir le CDC et l'AOE correspondants. A l'heure actuelle, l'arrêté du 22 juillet 1993 a été abrogé et remplacé par l'arrêté du 19 novembre 2007, qui étend la protection : "tout oeuf ou tout amphibien ou reptile vivant ou mort, ainsi que toute partie ou tout produit obtenu à partir d'un oeuf ou d'un animal" Un autre rappel important : avec le développement de la terrario, ne pas toucher un lézard si on n'est pas sûr de son identification, certains sont dociles, d'autres beaucoup moins. De plus, manipuler un lézard quand on n'en a pas l'habitude, c'est prendre un gros risque de blesser l'animal. Pensez que les lézards aussi peuvent mordre. Ce n'est pas une partie de plaisir croyez-moi. Respectez-les, contentez-vous de les observer et laissez-les tranquilles. On va parler uniquement de la France métropolitaine et de la Corse, les lézards guyanais sont très intéressants mais très nombreux et je n'ai aucune connaissance dans ce domaine. Généralités et morphologie Déjà, qu'est-ce qu'un lézard ? c'est un reptile qui fait partie de l'ordre des Squamates (ordre ainsi nommé parce qu'il regroupe tous les reptiles qui "desquament" - ou muent, c'est-à-dire perdent régulièrement l'intégralité de leur peau par lambeaux). Cet ordre regroupe les sauriens (lézards), les serpents et les amphisbèmes. Ce qui le différencie des serpents : on pense souvent que la principale différence entre serpents et lézards est l'absence de pattes, c'est une fausse idée. Certains lézards sont apodes (sans pattes), pour d'autres les pattes sont tellement réduites qu'elles sont inefficaces et difficiles à voir. Voici les 4 principales différences : - les paupières, qui sont mobiles pour la plupart des espèces - la présence d'oreille à tympan externe (ils n'ont pas de conduit auditif, mais ne sont pas sourds) - l'impossibilité d'ouvrir la gueule aussi grand que les serpents - la capacité d'autotomie qu'ont certains lézards (voir ci-dessous), dont tous les lézards français Tous les lézards français ont la capacité de perdre leur queue pour tromper un prédateur (le prédateur part avec la queue qui bouge encore et le lézard se met gentiment à l'abri). Cela s'appelle l'autotomie de la queue. EN AUCUN CAS il ne faut volontairement déclencher cette faculté, pas même pour montrer à un enfant. Vous priveriez le lézard de sa seule défense. Pensez également que cela reste une blessure qui met du temps à guérir. De plus, il arrive que la repousse se fasse mal et que la queue de repousse soit divisée en 2 voire 3. En France, on recense un total de 21 espèces différentes. Certains ont une aire de répartition très limitée. On compte 4 familles et 5 sous-familles présentes sur le territoire : les Lacertidae, composés des Lacertinae (14 espèces) et des Gallontiinae (2 espèces) les Geckonidae, représentés par les Gekkoninae (3 espèces) les Anguidae, représentés par les Anguinae (1 seule espèce) les Scincidae, représentés par les Scincinae (1 seule espèce). Par soucis de clarté, j'ai trié les espèces par sous-famille. Lacertidae Définition donnée sur le site de la SHF : Famille: Lacertidae Oppel, 1811 Les écailles dorsales sont le plus souvent granuleuses ou imbriquées : les ventrales sont larges et quadrangulaires, juxtaposées. Il existe des pores fémoraux. Les Lacertidae sont terrestres et diurnes. Certaines espèces ont leur aire de répartition jusqu'au cercle polaire (Zootoca vivipara). Leur taille est très variable, le plus grand est le Lézard ocellé (Timon lepidus) qui peut atteindre 90 cm de longueur totale. Les Lacertidae se nourrissent de petits invertébrés et surtout d'insectes : les grandes espèces s'attaquent aux micro-mammifères, aux lézards et même aux serpents. Le dimorphisme sexuel existe le plus souvent, les mâles étant plus brillamment colorés que les femelles. La période de reproduction s'accompagne de fréquents combats chez les mâles. Ils sont ovipares à l'exception d'une espèce, le Lézard vivipare. Sous-famille : Lacertinae Lézard ocellé, ou Timon lepidus Ce lézard pond ses oeufs dans le bois en décomposition pour les mettre à l'abri. Les jeunes sont vert vifs avec des anneaux jaunes sur les flancs, les adultes sont verts, ils foncent avec l'âge. Ils ont des points bleus sur les flancs, et des points noirs qui font un motif bizarre sur le dos. Leur tête est grande et leurs griffes très longues. C'est un grand lézard qui peut atteindre 90cm queue comprise (la queue étant généralement 2 fois plus longue que le corps). C'est le plus grand des lézards français. Ce lézard est connu et réputé pour avoir un très mauvais caractère, il n'hésite pas à mordre et les gros spécimens sont assez puissants pour faire une belle plaie. De mœurs diurne, il est vif, et est capable de souffler assez fort pour intimider. Ils se nourrissent principalement d'insectes, les gros spécimens peuvent également manger des oiseaux, d'autres lézards, voire même des petits mammifères (parait-il cela inclue des lapereaux, cependant je suis quand même sceptique). Ils mangent aussi occasionnellement des fruits. Ils affectionnent les espaces ouverts avec une végétation assez dense pour s'y cacher et s'y reproduire. Ils n'aiment pas l'altitude (on ne les trouve pas au-dessus de 1000m). On les trouve dans deux endroits seulement, dans le pourtour méditerranéen et sur la côté Aquitaine. Lézard des souches, ou Lacerta agilis Ce petit lézard, qui mesure 10cm environ sans la queue, est un des plus répandus d'Europe. C'est un lézard corpulent, court sur pattes avec une tête massive. Ses couleurs sont variables, en période de reproduction les mâles tirent sur le vert, les femelles sont en général plus grises et plus sombres. Ils peuvent avoir ocelles et/ou marbrures sur les flancs. Ils sont insectivores. Il affectionne l'altitude, on le trouve jusqu'à 3500m dans les montagnes. A basse altitude, ils affectionnent les sous-bois humides. Dans la montagne on les trouve surtout dans les herbages et les rocailles. Il y a deux sous-espèces de ce lézard en France, L. a. agilis (de loin la plus répandue) et L. a. garzoni (présente uniquement dans les Pyrénées, de la frontière ouest d'Andorre à la mer). L'aire de répartition de L. a. agilis s'étend de l'ouest du Rhone jusqu'au Nord du Languedoc-Roussillon et remonte le Massif central pour finir par une large bande comprise entre le Nord du Rhone jusqu'aux Ardennes. Lézard vert occidental, ou Lacerta bilineata Les juvéniles sont marrons avec une gorge vert vif. Les adultes sont vert clair avec une gorge bleutée plus ou moins intense pour les mâles, les femelles ayant la gorge vert très pâle. De mœurs diurnes, ce lézard ne reste jamais caché bien longtemps, même quand il vient d'être dérangé. Ils savent très bien mordre si on tente de les attraper et ont la réputation (largement justifiée, j'en ai fait les frais) de pincer très fort. Ils chercheront cependant à fuir avant tout. Ce lézard peut atteindre 40cm de la tête au cloaque (avec une queue deux fois plus longue) mais c'est exceptionnel. En règle générale cependant, 40cm est leur longueur queue comprise. On les trouve jusqu'à 2200m d'altitude, principalement dans les végétations denses et non loin des points d'eau. Son aire de répartition va de la Normandie à l'Alsace et inclut tout ce qui est au sud de cette ligne, bien qu'il ait également été observé plus au nord. Lézard vivipare, ou Zootoca vivipara Ce lézard massif est caractérisé par son très gros corps (en comparaison avec les autres Lacertinae). C'est le seul des Lacertidae français à être vivipare. Les adultes sont en général marrons foncés à olivâtres, avec des petits points noirs. Les mâles ont en général les flancs plus foncés que les femelles et peuvent avoir une ligne claire en haut du flanc. Queue comprise, ce petit lézard mesure entre 10 et 15cm. Ils sont insectivores. On les trouve dans les Pyrénées, dans le Massif central ainsi que dans tout le Nord de la France (au-dessus de la Loire). A l'Est, leur aire de répartition descend quasiment jusqu'à la Méditerranée, ils sont cependant absents du pourtour méditerranéen. Lézard hispanique, ou Podarcis hispanica Ces lézards présentent des couleurs variables, du gris au marron avec parfois des motifs noirs. Ils sont reconnaissables à leur museau pointu et leur ventre crème à blanchâtre. De caractère placide, ils ne montrent quasi jamais d'agressivité. On les trouve jusqu'à 3400m d'altitude, ce sont des lézards qui aiment grimper (sur les rochers, murs et autres troncs d'arbre) et qu'on peut facilement trouver près des maisons, pour peu qu'il y ait un mur bien exposé au soleil. Queue comprise, ils font entre 15 et 20cm. Ils ont une espérance de vie très courte, 4 à 5 ans seulement. On les trouve dans toutes les Pyrénées (sauf Pays Basque), jusqu'à la Camargue, ainsi qu'un peu plus haut le long du Rhône. Lézard des murailles, ou Podarcis muralis Comme son cousin hispanique, ses couleurs sont très variées, du marron au gris, avec des tâches ou des points noirs selon les individus. A noter que les femelles sont souvent plus uniformes que les mâles. Ils se trouvent jusqu'à 2200m d'altitude, ils affectionnent eux aussi les murs des maisons, surtout s'ils sont bien ensoleillés. Ce petit lézard n'a pas vraiment de défense, il n'est pas agressif. Il ne dépasse pas de 15cm queue incluse, et ont une espérance de vie à peine plus longue que l'hispanique, jusqu'à 7 ans environ. Il est insectivore. Il est présent dans tout l'hexagone. A noter qu'il y aurait (à confirmer) 3 sous-espèces : brognardii présente sur la façade atlantique, merremia dans le Sud-Est du PACA, et muralis partout ailleurs. A noter que je n'ai pas trouvé de description par ssp. Lézard tyrrhénien, ou Podarcis tiliguerta Massif, assez longs avec une tête pointue, ils sont caractérisés par des écailles petites et lisses, et des membres fins et longs. Leurs motifs et couleurs varient selon les individus, souvent marrons (selon les individus de clair à foncé, verdâtre ou olivâtres, voire parfois rougeâtres pour les femelles), la queue des mâles est souvent d'un vert assez flashant. Ils se trouvent jusqu'à 1800m d'altitude environ. On les trouve souvent dans les bois ou les rocailles. Ce lézard ne se trouve qu'en Corse, mais il y est très commun (on parle de 700 à 900 lézards par hectare). Lézard des ruines, ou Podarcis siculus (ou sicula ?) Ils sont reconnaissables à leur queue très longue et à leur tête massive. Ces lézards sont en général verts, olives ou marron clair, avec des tâches, plus marquées chez les mâles que les femelles. La queue est marron avec des tâches ressemblant à de boutons. Leur ventre est blanc jaunâtre à gris clair. Ils atteignent 18 à 20cm et ont une espérance de vie d'une dizaine d'années. Il y aurait là aussi deux ssp de ce lézard, mais je n'ai pas trouvé de description par ssp : P. s. campestris se trouve dans les deux tiers Nord de la Corse et P. s. cetti occupe le tiers Sud de la Corse. On trouve également P. s. campestris autour de la Méditerranée. Lézard montagnard des Pyrénées, ou Iberolacerta bonnali C'est cette espècei qui m'a poussée à faire cette fiche. Là où je vais en vacances, il y en a absolument partout. D'où mon énorme surprise de découvrir qu'il est strictement endémique au sud de l'Ariège et Haute-Garonne ^^ Ces petits lézards sont massifs, très vifs, avec une tête petite et bien pointue. Ils sont en général marrons foncés, parfois grisâtres, avec des flancs plus foncés. Le ventre est jaunâtre clair. Ils atteignent 18cm grand maximum, donc 12cm de queue et sont insectivores. Ils vivent uniquement en altitude, entre 1700 et 3000m. Lézard montagnard du Pic d'Estat, ou Iberolacerta aurelioi Cette espèce ressemble beaucoup à la précédante, ce sont des études ADN qui ont permis de la différencier. Leur différence est due à une évolution légèrement différente suite à des milliers d'années d'évolution dans un bassin totalement différents. Bien qu'ils soient voisins (le Pic d'Estat est lui aussi dans les Pyrénées), ils sont séparés par les montagnes et des cols assez hauts, ce qui explique que leurs aires de répartition sont réduites et ne se chevauchent pas. Leur taille est cependant identique. Comme différence notable, leurs doigts sont plus longs que ceux de l'espèce précédente. Leurs écailles sont carénées et non lisses, et ils ont des lignes claires sur les flancs. Ils vivent à 2200 à 3000m d'altitude, dans le Pic d'Estat et à l'endroit où les frontières entre la France, l'Espagne et l'Andorre se rejoignent. Étonnamment, on les trouve peu lors de grosses chaleurs, en fait cela est simplement dû à une nécessité de se protéger des UV, à cause de l'altitude. Lézard montagnard du val d'Aran, ou Iberolacerta aranica De la même manière que le précédent, cette espèce proche a été différenciée du Pyrénéen grâce à de récentes analyses ADN. Pour la même raison, leur présence dans un massif montagneux les a empêché de se mélanger avec les autres espèces malgré leur proximité. Ils ont également des écailles carénées et sont de la même taille que les deux autres. Ils se distinguent par une couleur beaucoup plus grise. On les trouve entre 1900 et 2500m dans le val d'Aran et en Ariège. A noter que c'est surement l'espèce française qui a l'aire de répartition la plus étroite, 26km² seulement. Lézard de Bedriaga, ou Archaeolacerta bedriagae Ce joli lézard corse a un physique très particulier, il a un nez long et pointu, de longues griffes, des pattes trapues et solides. Ils sont généralement marrons avec des tâches irrégulières sur tout le dos. Ils sont particulièrement difficiles à observer car ils préfèrent rester planqués dans les broussailles et évitent de sortir par grosse chaleur. Ils atteignent généralement 23 à 25cm et sont insectivores. Ils sont strictement endémiques à la Corse. Algyroïde de Fitzinger, ou Algyroides fitzingeri Ce sont les plus petits lézards français. En effet, ils atteignent maximum une 10aine de cm queue comprise. Ils sont caractérisés par des écailles carénées et pointues, et un corps uniformément sombre, marrons ou gris. Ils ont des doigts et griffes très longs. Leur tête est petite et leur nez est légèrement relevé. Ils aiment les cachettes, que ce soient des rocailles ou de la végétation. On les trouve en Corse uniquement, et jamais loin des points d'eau.
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Snakes of Virginia (University of Virginia Press) Auteurs : Donald W. Linzey et Michael J. Clifford ISBN (13) : 978-0-8139-2154-9 Ce bouquin est complet mais très accessible, il traite de tous les serpents présents dans l'Etat de Virginie. Il a été rédigé par des universitaires, dans le but de fournir un ouvrage de référence sur la faune de cet Etat, mais aussi de renseigner les gens qui sont confrontés à ces serpents. Il s'adresse autant aux scientifiques qu'aux passionnés et autres curieux On commence par une description très claire des principales caractéristiques des serpents (anatomie, chasse, reproduction, comportement, etc) incluant un tableau pour aider à la différenciation de plusieurs espèces qui se ressemblent. On passe ensuite à une description de chaque espèce (regroupées par familles). Chacune est illustrée par des schéma de la tête, soit à taille normale soit grossie, ces schémas sont très utiles pour les décomptes d'écaille. Tous les aspects sont traités (biotope, physique, comportement, reproduction, vie en captivité). Les photos sont regroupées dans un livret au milieu, mais ce n'est pas vraiment gênant. Une véritable mine d'informations, dans les espèces courantes en captivité on y trouve mention à Pantherophis guttatus, Pantherophis obsoletus, Coluber constrictor, à certains Lampropeltis et Thamnophis, aux Nerodia, aux Pituophis et dans les moins connus aux Heterodon platirhinos et simus, à la Storeria dekayi, aux Farancia et aux Regina.
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Bon allez, j'ai reçu quelques commandes ^^ Snakes de Chris Mattison dans la collection Collins gem ISBN : 0-00-721170-8 Un tout petit livre (tient dans la main), acheté 1.50€ sur amazon, et une vraie mine : après une introduction d'usage (reptation, prédation etc), 220 espèces décrites brièvement certes mais précisément, une photo par fiche, très bien fait et vaut le détour. Anglais basique, facile à lire. A Photographic guide to Snakes and other reptiles of Peninsular Malaysia, Singapore and Thailand aux éditions New Holland ISBN : 1-85368-438-4 et A photographic guide to Snakes and other reptiles and amphibians of East Africa aux éditions Struik ISBN : 1-77007-150-4 Je n'ai que ces deux-là mais d'autres sont commandés, cette collection est excellente. Elle traite de toute la faune d'une région donnée (existe aussi pour les oiseaux et mammifères d'ailleurs), les photos sont très belles et représentatives, chaque espèce est brièvement décrite. Que ce soit pour partir dans la région ou par curiosité, ou pour avoir des données sur les espèces concernées, un très bon plan. Anglais basique, quelques termes à connaître ici et là. Corn Snakes and Other Rat Snakes de R.D. Bartlett et Patricia D. Bartlett aux éditions Barron's ISBN : 0-7641-3407-8 Les guides édités par Barron's sont tous d'excellente qualité. Celui-ci est (comme beaucoup) écrit par deux herpétologistes américains reconnus. Contrairement aux livres ci-dessus, celui-ci est un guide d'élevage en captivité et parle d'un très grand nombre de couleuvres (ratiers uniquement) des continents amércains et eurasiens. Les fiches sont bien faites, très bien illustrées, avec mention à des espèces rares dans ce type d'ouvrages. Anglais basique, facile à lire.
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